Chapitre 8 :: Un nouveau mystère

Publiée: 18-05-05 - Mise à jour: 18-05-05

Commentaires: Voilà, pour tous ceux qui despérait, voici un nouveau chapitre. Mais c'est bon, j'ai passé la barrière invisible qui m'empêchait de continuer cette fic alors promis la suite très prochainement. J'espère que vous aurez pas oublié l'histoire sinon, bah y'a que 8 chap, faut les relire. Un gros bisous à ma béta qui corrige plus vite que son ombre. Alors bonne lecture et laissez moi pleins de comments. Bisous

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L’appartement était maintenant dans un silence des plus troublants. Le seul son qui osait se faufiler en cet instant était la respiration saccadée de l’intrus.  

Il était pris au piège, coincé face à deux nettoyeurs dont celui redouté par tous, City Hunter. Que pouvait-il faire pour ce sortir de ce guêpier ? Rien. Il n’y avait aucune issue possible.  

Il savait que s’en prendre à cet homme chez lui était une mission suicide mais l’appât du gain avait été plus fort et il avait donc accepté ce travail. Mais maintenant, la mort était la seule chose qu’il devait envisager, surtout dans cette situation. Car en voyant cette lueur noire au fond des yeux du tueur, il avait compris qu’il était trop tard.  

-« Alors j’attends ? », demanda le nettoyeur japonais de sa voix la plus froide.  

« Et qu’est ce que je lui réponds moi. Bah, je faisais un tour et j’ai vu de la lumière. Même si je lui dis la vérité, il me tuera. », pensa l’intrus  

-« Euh, je me suis trompé d’immeuble. », tenta-t-il, la peur au ventre.  

Ryo crut que ses membres allaient le lâcher en entendant pareille connerie. (NDB : trop fort l’intrus ! C’est digne de CH ça ! LOL)  

Mick qui était derrière son homologue se retint de pouffer de rire, l’heure n’était pas à la rigolade, même si la petite frappe qui leur faisait face semblait sur le point de s’évanouir à la vue du magnum de Ryo.  

-« C’est un marrant ton bonhomme. », murmura Mick à son ami.  

-« Kaori, ça va ? », demanda Ryo à la jeune femme, toujours un peu dans les vapes.  

-« Oui. », répondit-elle simplement, se relevant péniblement du sol froid.  

Elle fit ensuite un pas en direction de ses amis et Mick passa sa veste sur ses épaules avant de l’éloigner un peu de la scène qui se jouait.  

-« Tu t’es trompé de bâtiment ? Tu dois bien être le premier à me sortir une connerie pareille ! Allez, j’ai pas toute la soirée alors où tu craches le morceau où tu fais ta prière. »  

« Merde, qu’est ce que je peux faire moi ? Un crac, mais quoi ? », se demanda l’homme, à deux doigts de la mort.  

-« Euh, j’ai été engagé pour… », commença l’homme, en reculant vers la fenêtre au fond du couloir.  

-« Pour ? », demanda Ryo dont la patience diminuait à chaque seconde.  

Et une fraction de seconde plus tard, une fureur meurtrière alarma les deux nettoyeurs qui se mirent aussitôt à l’abri. Mick se projeta vers l’arrière avec Kaori tandis que le japonais voyait l’homme qui lui faisait face s’écrouler au sol, touché d’une balle dans la nuque.  

Le carreau de la vitre avait volé en éclat et plus aucune sensation n’était alors présente. Ce geste était sans conteste l’œuvre d’un vrai professionnel qui était probablement là pour couvrir l’homme qui gisait maintenant dans une marre de sang.  

Ryo se retourna en direction de son ami.  

-« Mick, vous allez bien ? »  

-« Oui, ne t’inquiètes pas. Nous n’étions pas visés. Et toi ? »  

-« RAS. Je me demande qu’est-ce cache toute cette mise en scène. »  

Il rejoignit ensuite sa partenaire pour la conduire dans sa chambre.  

Mick descendit au salon pour attendre son double brun, laissant ainsi un minimum d’intimité à ce jeune couple.  

-« Kaori, ça va ? Ce type ne t’a pas fait de mal ? »  

-« Non Ryo, ne t’inquiètes pas. »  

-« Qu’est-ce qu’il voulait ? », questionna le nettoyeur, inquiet en voyant la jeune femme toujours un peu sonnée.  

-« Je ne sais pas mais il a eu l’air surpris en me voyant. »  

-« Il devait penser que l’appartement serait vide. Et que s’est-il passé ensuite, il t’a frappé ? »  

-« Non, il a voulu m’attaquer mais je me suis défendue avec une de mes massues mais le choc nous as mis K.O. tous les deux, ensuite, vous étiez là. »  

Ryo était soulagé de voir que rien de grave n’était survenu. Il n’aurait pas pu se le pardonner. Une attaque chez lui, sur la femme qu’il aimait, était tout simplement un crime impardonnable. Il n’avait qu’une envie, découvrir la vérité cachée de cette histoire et régler ce problème à coup de magnum.  

-« Tu devrais aller prendre une bonne douche pour te détendre et t’allonger un moment. »  

-« Oui, euh mais… »  

-« Qu’est-ce qu’il y a ? »  

-« Euh, tu vas pas laisser ce type dans le couloir ? »  

Ryo lui sourit avant de déposer un doux baiser à la commissure de ses lèvres.  

-« Je m’en occupe tout de suite, ne t’inquiète pas. »  

Il sortit et vu que Mick était remonté pour s’en occuper. Il lui donna un coup de main pour supprimer toutes les traces. C’est vrai qu’un cadavre dans son couloir faisait tâche. Il devait s’en débarrasser et ne trouva aucune autre solution qu’un appel à son inspectrice préférée.  

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Commissariat de Shinjuku.  

-« Ok, j’arrive tout de suite. Je contacte un vieil ami qui sera ravi de récupérer ce corps tout frais. »  

-« Saeko, t’as vraiment des relations bizarres. »  

-« Ryo, mon ami travaille pour l’école de médecine et il lui arrive de récupérer des corps non réclamé par les proches. C’est un outil d’enseignement pour les futurs médecins de notre pays. »  

-« Oui, bah si tu le dis et tant que ça m’arrange, t’en fais ce que tu veux. Bon à tout de suite. »  

L’inspectrice raccrocha avant de passer un appel à son ami. Ils décidèrent de se rejoindre directement sur place.  

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Trois quarts d’heures plus tard.  

Saeko et son ami s’occupèrent du corps de l’homme mort et Ryo en profita pour demander à l’inspectrice de se renseigner sur l’identité de l’individu et de sa présence ici.  

Kaori avait prit une douche très chaude pour détendre tous ses muscles endoloris par son entraînement mais surtout par cette rencontre avec le mur du couloir. La peur qu’elle avait pu ressentir s’était dissipée mais elle se posait, comme son partenaire, des questions sur cette affaire.  

Qui pouvait avoir commandité un tel acte ? Envoyer un homme dans leur appartement pour une raison qui leur était inconnue pour ensuite l’abattre aux yeux de tous.  

Une fois sa toilette finie, elle s’était allongée sur son lit après avoir mis en marche sa mini chaîne et profitaitd’une douce musique relaxante.  

Elle préférait rester au calme dans sa chambre le temps que Saeko et Mick soient partis. Elle n’avait pas envie de les voir ce soir. Elle attendait juste que son partenaire la rejoigne, qu’il la prenne dans ses bras et qu’ils restent là, serrés l’un contre l’autre, protégés par la chaleur de leurs deux corps.  

La jeune femme pensait de plus en plus souvent à ça mais elle ne se sentait toujours pas prête à franchir le pas. Elle commençait tout juste à s’habituer aux différentes marques de tendresse de son partenaire et même si ses désirs de femme la tiraillaient, elle ne voulait pas précipiter les choses. Elle attendrait le bon moment pour goûter pleinement aux joies de l’amour.  

Kaori commença doucement à sombrer dans un profond sommeil et n’entendit pas la porte s’entrouvrir pour laisser apparaître son partenaire.  

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Une fois Mick, Saeko et son ami partis, Ryo était directement monté pour prendre des nouvelles de sa partenaire. Il avait frappé timidement à la porte de cette dernière et s’était permis d’entrer n’entendant aucune réponse.  

Là, il découvrit la jeune femme endormie et son visage semblait sourire.  

Il n’entra pas dans la pièce mais laissa la porte entrouverte le temps de faire une petite inspection de sa chambre. Il voulait vérifier que rien n’avait été dérobé où introduit dans la pièce.  

Une fois cette vérification effectuée, il sortit pour observer la vitre cassée et comme il l’avait pensé, l’homme mort avait lui-même mis fin à ses jours en se mettant à découvert. S’il n’avait pas reculé, il serait toujours en vie et lui saurait qui avait commandité cette visite.  

Une quinzaine de minutes plus tard, il redescendit au salon où il reçut un appel du Cat’s Eye. Miki avait été informée par Mick de l’incident. Il l’avait rassurée sur l’état de son amie avant de raccrocher.  

Il s’était ensuite servi un bon verre de whisky sans glace avant de se détendre quelques minutes sur le sofa.  

Vers 20 heures, il se leva pour préparer le repas. Il pouvait bien pour une fois mettre ses talents cachés de cuisiniers aux services de sa douce. Il concocta une bonne salade avec du poisson frit.  

Un peu avant 21 heures, il alla réveiller sa partenaire qui avait toujours son sourire d’ange sur le visage.  

-« Kaori, réveilles-toi. J’ai préparé un petit repas rien que pour toi. »  

La jeune femme émergea à peine de son doux rêve pour arriver dans un autre. Ryo était là, pratiquement penché sur elle, à lui dire d’une douce voix qu’il avait pris le temps de cuisiner pour elle. Elle devait avoir une hallucination, où alors il avait vraiment décidé de changer et pas uniquement une heure par jour.  

-« Hum, quelle heure est-il ? », demanda Kaori d’une voix bien endormie.  

-« Presque 21 heures. Je me suis dit qu’il était préférable de te lever pour manger un bout, surtout après ta double séance de boxe. »  

Et voilà le Ryo qu’elle aimait aussi profondément, celui qui essayait toujours de dédramatiser les choses.  

-« Oui, tu as raison. Je vais me passer un coup d’eau sur le visage et je te rejoints. »  

Ryo s’apprêtait à quitter la pièce quand une petite voix l’interpella :  

-« Euh Ryo, merci pour tout. »  

-« Pas de problèmes ma belle, tu sais que je serais toujours là pour toi. »  

Elle lui offrit un magnifique sourire en guise de réponse et le laissa partir.  

Ryo s’était vraiment surpassé pour ce dîner. (NDA :Mais non, c’est naturel chez lui, c’est juste qu’il préfère les plats de sa petite Kao chérie !)  

Il avait préparé un plat léger mais consistant, frais et épicé.  

Ils profitèrent de ce moment de calme pour discuter de tout et ce n’est qu’une fois le café servi que le sujet délicat réapparu.  

-« Ryo, qui était cet homme aujourd’hui ? Et qu’est-ce qu’il voulait ? »  

-« Je n’en ai pas la moindre idée. J’ai demandé à Saeko de vérifier son identité et Mick va de son côté faire le tour des indics pour savoir si un nouveau contrat n’a pas été proposé sur City Hunter. »  

-« Ha, c’est dommage que son complice l’ait abattu avant qu’il ne parle. »  

-« Oui, mais je pense qu’il ne savait pas qu’un autre type était là pour le surveiller. Les personnes qui sont derrière cette histoire ont sûrement voulu utiliser un débutant pour nous tromper, et voyant que la situation tournait en leur défaveur, ils l’auront fait taire pour de bon. »  

-« Oui mais dans ce cas, comment on-t-il pu savoir qu’il était sur le point de tout raconter ? »  

-« Ca, c’est une bonne question. Je n’ai pas vu d’oreillettes ou tout autre moyen de communication à distance. Il avait peut-être un micro planqué sur lui. Je vais demander à Saeko de vérifier ça, en espérant qu’il ne soit pas déjà trop tard. », répondit le nettoyeur en se saisissant du téléphone.  

-« Ah bon, pourquoi ? »  

Kaori ne savait pas que le corps avait été donné à l’école de médecine et que les vêtements avaient déjà dû être jeté à cette heure-ci.  

Ryo se chargea de lui expliquer rapidement les faits avant de joindre Saeko et de lui demander de vérifier cette nouvelle hypothèse. Elle promit de faire son maximum et profita de l’occasion pour lui dire que la recherche d’identité n’avait toujours rien donné mais que ça pouvait arriver très vite.  

Un peu avant 22 heures, ce fut au tour de Mick de donner des nouvelles. Lui s’était permis de passer directement chez son voisin.  

Mais là encore, les nouvelles n’apportaient rien de bon. Personne n’avait entendu parler d’un contrat sur Ryo. Pas de demandes précises, toujours les quelques malfrats qui se vantaient de pouvoir abattre le grand City Hunter mais personne d’assez téméraire pour l’attaquer de front. C’était donc chou blanc de ce côté-là. Il n’avait plus qu’à attendre des précisions de la part de Saeko pour ensuite agir en conséquence.  

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