Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: sabi

Beta-reader(s): Tamia62, Nanou

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 20 chapitres

Publiée: 02-11-04

Mise à jour: 15-12-09

 

Commentaires: 102 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Salut à tous, défi de Flying rabbit que je vais essayer de relever. Kaori a un choc en surprenant Ryo avec une autre et s'en rend malade. Alors j'attends vos commentaires. Plein de bisou pour vous

 

Disclaimer: Les personnages de "La maladie de Kaori" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Quel est le nombre minimal de mots pour qu'un chapitre soit accepté?

 

Pour les fanfictions normales, les chapitres doivent comporter plus de 600 mots. Pour les poésies, le quota est de 80 mots et pour les sonf fics, il est de 200 mots. Ces restrictions ont été établies pour empêcher les gens de poster des chapitres trop courts ou ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: La maladie de Kaori

 

Chapitre 13 :: Fausse piste…

Publiée: 30-11-07 - Mise à jour: 30-11-07

Commentaires: Coucou tout le monde, voici enfin la suite malgré un peu de retard; merci à Didinebis, Phineas, Moon, Sirine, Grifter, Lady Gaby, Cristina, Mel pour vos supers encouragements, gros bisous et merci à ma star pour son aide. 'jespère que ça vous plaira. bises ++

 


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Banlieue de Tokyo, 22h15.  

 

Ryo et Falcon étaient maintenant bien en place. Ils avaient discrètement monté la garde ces dernières heures mais aucun mouvement n’avait perturbé la tranquillité des lieux.  

 

-« C’est très calme. Tu penses qu’ils étaient au courant de notre venue ? », interrogea le nettoyeur.  

-« Tout est possible dans ce milieu. On attend encore un peu et après on va voir ce que l’on peut encore trouver d’intéressant. », finit Falcon, toujours sur ses gardes.  

Ryo acquiesça puis prit son portable.  

Au bout de quatre sonneries, son interlocuteur décrocha :  

 

-« Angel, j’écoute ! »  

-« Mick, c’est moi. Du nouveau ? »  

-« RAS, si ce n’est la nouvelle locataire que j’ai entraperçue. Elle est sacrément mordue la petite ! »  

-« Plutôt inconsciente. Bon, je compte sur toi. »  

-« No problem. J’attends ton retour et ne faites pas trop de folies sans moi ! »  

-« Je ne te promets rien. », termina-t-il avant de ranger son téléphone dans sa veste.  

 

 

**************************************************************************  

 

 

Un peu avant onze heures, Falcon donna le signal et les deux hommes se séparèrent. Ryo se fraya un chemin par l’entrée gauche tandis que l’ex mercenaire faisait exploser la porte principale de deux tirs de bazooka.  

Seul le silence répondit à cette attaque.  

 

Après une vérification complète, les deux hommes se rejoignirent.  

-« Personne à l’horizon ! »  

-« C’est bien ce que l’on avait ressenti. Il n’y a plus personne ici et ça depuis quelques heures maintenant. »  

-« Faisons un dernier tour, peut-être que le type que tu cherches aura laissé assez d’indices pour l’identifier ou trouver sa nouvelle planque. », conclut le géant.  

 

Le vieil entrepôt ne comprenait qu’une pièce principale et deux petits bureaux. Ils firent rapidement l’état des lieux.  

Falcon finissait d’inspecter minutieusement le deuxième bureau lorsque la découverte de photos posées sur une table l’interpella. Même sans les voir, il devinait les cibles photographiées :  

-« Ryo ! », sa voix grave résonna dans l’édifice.  

Le nettoyeur le rejoignit :  

-« Qu’as-tu trouvé ? »  

 

Falcon lui indiqua d’un hochement de tête le paquet de photographies. Ryo s’en saisit :  

-« Putain, quelle merde ! »  

Sa colère était palpable.  

-« Tu n’as pas senti une présence qui t’observait ces dernières semaines ? »  

-« Tu peux même dire ces derniers jours. Cette photo a été prise hier, quand j’ai quitté le café pour ensuite rejoindre Kaori. »  

Il mit les clichés le montrant déjeunant avec sa partenaire au parc dans la poche intérieure de sa veste.  

-« Ce gars est fort Ryo, tu dois être plus sur tes gardes ! »  

-« Je sais. Ce type a toujours un métro d’avance. Il se joue de moi. Je ne connais ni son nom, ni ses intentions. Je ne sais rien ! »  

-« Hum. Mick doit absolument remonter la piste de l’émetteur vidéo trouvé sur Mayato. De mon côté, je vais tenter d’en apprendre plus sur les allers et venues autour de cet entrepôt ces derniers jours. Quelqu’un a peut-être remarqué quelque chose. »  

-« Oui, ça vaut le coup d’essayer. »  

 

Après un ultime tour, les deux hommes repartirent quasi bredouille. Les quelques traces de pneus laissées par un véhicule montraient bien qu’une seule voiture s’était garée là mais il n’y avait pas d’indication sur la marque ou le type.  

Quelques boites vides de cheeseburgers trainaient dans un coin du hangar mais ce type d’enseigne se trouvait à tous les coins de rue de la capitale nipponne.  

 

Le retour à Shinjuku se passa dans le silence.  

Falcon déposa Ryo chez lui avant de rejoindre Miki qui devait surement attendre son retour.  

 

 

**************************************************************************  

 

 

-« Ryo, je vois que tu es déjà de retour ! », tonna la voix de Mick à travers le portable du nettoyeur qui pénétrait tout juste dans l’immeuble.  

-« Oui, mais on a rien trouvé de probant. Et de ton côté ? »  

-« RAS, aucun mouvement. »  

-« … »  

-« Ryo, t’es toujours là ? », s’inquiéta l’Américain, n’ayant aucun réponse de son interlocuteur. »  

-« Putain ! »  

-« Qu’est-ce qu’il se passe ? »  

Mick s’était déjà levé, prêt à rejoindre son ami.  

-« T’es sûr que personne n’est entré ici ? »  

-« Certain ! »  

-« Amène-toi ! », gronda Ryo avant de raccrocher.  

 

En 2 minutes, Mick se trouva à côté de Ryo et il comprit rapidement la colère de son acolyte.  

-« Je n’ai pas quitté l’immeuble des yeux depuis ton départ et personne n’est entré. Tu peux me faire confiance ! »  

Son regard azur s’assombrit.  

-« La seule personne qui est sortie d’ici, c’est ta voisine, cette Monika. Tu penses qu’elle a un rôle dans toute cette histoire ? »  

-« Non, je ne pense pas. Elle me connaît assez pour ne pas tenter une chose si stupide. »  

-« Oui, mais cette idée t’a traversé l’esprit ? »  

Ryo n’eut qu’à croiser le regard de son ami pour que ses soupçons soient confirmés.  

-« Je vais organiser une surveillance. »  

-« Merci. Mais il faut avant tout que tu remontes la piste de l’émetteur vidéo. On ne peut pas laisser ce gars agir à sa guise ! »  

-« Ok, je file, on se recontacte demain. »  

 

Ryo salua son ami et tenta de dissiper sa colère avant de pénétrer dans son appartement. Il était inutile d’effrayer encore plus sa partenaire.  

 

Lorsqu’il passa le pas de la porte, il découvrit la jeune femme paisiblement allongée sur le canapé, une fine couverture rabattue sur son corps fragile.  

La télé marchait silencieusement en guise de musique de fond et une boite de mouchoirs quasi vide gisait au sol.  

La télécommande dans la main, un petit sourire sur son visage, rien ne semblait pouvoir déranger le sommeil de Kaori.  

 

Doucement, en silence, Ryo s’abaissa.  

Il posa le revers de sa main sur le front dégagé de la jeune nettoyeuse. La fièvre semblait avoir baissée. Il était rassuré.  

Il se dirigea ensuite vers la cuisine, déposant au passage sa veste et son holster sur une chaise et se servit une bière fraiche. Il allait éviter le whisky sec ce soir, ce n’était pas vraiment le moment idéal pour une bonne cuite.  

Il mit ensuite l’assiette qui trônait sur la table à réchauffer et avala le tout en cinq petites minutes. (NDB : quel goinfre !)  

Puis il débarrassa le tout et découvrit un plat dans l’évier qui n’était pas à Kaori. Miki était peut-être venue tenir compagnie à sa partenaire. Il ne manquerait pas de la remercier.  

 

 

De retour au salon, il attrapa doucement l’endormie pour la porter à l’étage.  

-« Tu seras plus à l’aise là haut. »  

-« Hum, chocolat… », marmonna-t-elle.  

-« Mais oui, c’est ça ! », se moqua Ryo, satisfait de retrouver ce foyer si cher à son cœur.  

 

 

Après avoir couché Kaori, il fila sous la douche où il resta bien quinze minutes. Profitant de la chaleur de l’eau effleurant chaque parcelle de son corps nu, il se repassa le fil des évènements de ces derniers jours. Quelque chose lui manquait mais il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus.  

Il arrêta le robinet, la salle de bains étant devenue un véritable sauna, se sécha vigoureusement et quitta la petite pièce.  

Il passa la tête par l’entrebâillement de la porte de sa chambre pour vérifier que Kaori dormait toujours et rejoignit le salon.  

Il prit un des blocs notes d’enquête de la jeune femme et prit place sur le canapé.  

Il n’avait pas pour habitude d’utiliser ce genre de méthode mais là, il n’avait pas les idées assez claires pour s’en passer.  

 

Il commença donc minutieusement à recenser toutes les informations qu’il avait, prenant soin de noter scrupuleusement chaque détail, date, lieu et heure compris.  

Il visualisa en même temps chaque scène, pensant avoir oublié un indice capital mais rien ne vint le conforter dans cette hypothèse.  

Il devait se faire une raison, il n’était pas maître de la situation et ne pouvait à l’heure actuelle que subir avant de contre-attaquer.  

 

 


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