Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: chibiusa

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 24 chapitres

Publiée: 08-12-05

Mise à jour: 31-03-06

 

Commentaires: 213 reviews

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General

 

Résumé: La suite de "Trop tard pour nous"... Trois ans a passé, Ryo a perdu la trace de Kaori, jusqu'au jour ou on annonce que la chambre d'hôpital ou une certaine Kaori était hospitalisée vient d'exploser et qu'un corps est retrouvé...

 

Disclaimer: Les personnages de "Droit à la vie" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Les personnages extérieurs sont à moi ^^

 

Astuces & Conseils

Que veut dire HFC?

 

C'est le nom du site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: Droit à la vie

 

Chapitre 4 :: Quatrième partie

Publiée: 01-01-06 - Mise à jour: 01-01-06

Commentaires: Hello tout le monde (bonne année) ^^' ! voilà donc le quatrième chapitre ! j'espère qu'il vous plaira. J'espère que le Ryo que je décris ne vous destabilise pas trop ^^ ! en tout cas bonne lecture à tous

 


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Quatrième partie  

 

Le nettoyeur fut impressionné par la force vocale de la petite fille tandis que Kaori se réveilla en sursaut. Elle se demanda ou était sa fille et très vite eut peur que Kimi se soit amusée à monter les escaliers et soit tombée. Elle se leva rapidement. Elle portait toujours qu’un t-shirt long mais s’en fichait et arriva dans le salon en appelant doucement :  

 

- Kimi ?  

 

Et là, elle vit le tableau. Elle sourit et s’approcha de sa fille pour s’asseoir à côté du nettoyeur. La petite lui tendait les bras.  

 

- Que s’est-il passé mon cœur ?  

- Y m’a fait peeeeeu !! Dit-elle tout en calmant ses hoquets.  

 

 

Kaori dévisagea ensuite Ryo. Il semblait comme en transe. Elle lui prit la petite fille et la mit dans ses bras, elle allait se lever pour aller préparer son petit déjeuner, laissant ainsi l’information monter jusqu’au cerveau du nettoyeur. Mais ce dernier la retint et la força à s’asseoir sur ses genoux. Elle le regarda un peu inquiète.  

 

- C’est pour ça que tu es partie ? Demanda-t-il dans un murmure.  

 

Il la regardait dans les yeux, il attendait une réponse :  

 

- Non. Mais c’est pour cette raison que j’ai quitté Nagoya.  

- Pourquoi ?  

- Je ne voulais pas que tu te sentes responsable, je savais que tu voudrais que je revienne.  

- J’aurais voulu que tu me mettes au courant. Comment s’appelle-t-elle ?  

- Kimi. Ça me fait penser… qu’il faut que je téléphone à l’hôpital.  

- Tu as un problème de santé ?  

- Non, mais Kenni a été transféré directement sur Tokyo après l’accident fit-elle inquiète.  

- Quel âge à ce petit bonhomme ? demanda le nettoyeur  

- Le même âge que Kimi, dit-elle avec un sourire.  

- Des jumeaux !  

- Il semblerait en effet que cette nuit là tu aies vraiment pas fait les choses à moitié.  

 

- Keeeeeeeennnnnnnnnniiiii ! cria la petite fille, veux Keeeeeeeeeniiiiiiiii !  

 

- Chut, mon cœur bientôt !  

 

La petite fille sembla se calmer quand tout à coup elle se mit à hurler !!!!!!!  

 

- Bibbiiiiiiiiiiiiiiii  

 

Dépitée, la jeune femme se leva et dit :  

 

- Les chiens ne font pas des chats.  

 

Sans lui demander son avis, elle déposa la petite fille dans les bras de Ryo. Ce dernier avait calculé et vu l’âge de Kimi, il ne pouvait pas douter du fait d’être le responsable de cette petite vie.  

Il fut secoué par une joie intense ! Il était finalement devenu le papa des enfants de Kaori. Il se leva et alla la voir dans cet univers. Elle lui demanda sans se tourner :  

 

- Tu n’as plus de lait ?  

- Si dans le placard en bas. J’en ai acheté l’autre jour.  

 

Kaori finit effectivement par le trouver et vérifia la date par pure précaution. Elle remplit le biberon de la petite demoiselle en y ajoutant une dose de poudre, la petite bien calée dans les bras du papa. Poussa des bruits laissant bien deviner qu’elle avait hâte de goûter à tout ça en poussant des « miam-miam ». Une fois que Kaori eut finit de faire réchauffer le biberon elle le tendit avec un sourire à sa fille. Elle s’en saisit et avec une délicatesse d’un pachyderme l’enfourna dans sa bouche sans pour autant oublier de donner un coup à son père. Il en eut la larme à l’œil :  

 

- Ça me rappelle quelque chose ! Snif tous des brutes ces trois pommes de haut !  

 

Kaori ne put s’empêcher de sourire malgré l’inquiétude pour son autre bonhomme lu causait. Tout à coup, une inquiétude vint la percuter comme une réalité, elle pâlit légèrement et demanda :  

 

- Tu crois qu’ils oseraient s’en prendre à Kenni ? demanda-t-elle dans un murmure.  

 

Ryo la dévisagea. Effectivement c’était une possibilité il demanda :  

 

- Qui est au courant de sa présence à Tokyo ?  

- Je suppose qu’ils le sont si non ils n’auraient jamais su que je venais dans cette direction.  

- Effectivement. Je vais demander à Falcon d’aller à l’hôpital. Mais avant on va demander à Miki si elle veut jouer les nounous.  

 

Elle le dévisagea. Il prenait son nouveau rôle à cœur. Il lui dit :  

 

- Je ne vous laisserais plus m’échapper.  

- Je ne t’oblige à rien Ryo, tu n’étais pas au courant. Tu ne me dois rien…  

- Si, je te dois beaucoup mon ange : une famille.  

 

Elle avait les larmes au bord des yeux , elle lui demanda :  

 

- Tu le penses vraiment ?  

- Oui. Mon souhait était d’être le père de tes enfants fit-il tout en se détournant car gêné par tant de confession.  

 

Il lui restait une question qui lui brûlait les lèvres :  

 

- Pourquoi es-tu allé voir Toshio ?  

- C’était mon meilleur ami, et il m’a beaucoup aidé.  

- Il a joué le rôle du père ? demanda-t-il avec un peu d’agressivité et une jalousie presque palpable.  

 

La petite fille sentant un peu la tension, se mit un peu à gigoter et glissa dans les bras de son porteur, Ryo s’en rendant compte réajusta ses prises et mieux installer l’enfant. Kaori le regardait avec un regard indéfinissable, elle lui devait une réponse aussi elle lui dit :  

 

- Oui et non, car mes enfants n’ont jamais eu qu’un père. Sans quoi pourquoi aurais-je changé de nom ?  

- Donc si tu as pris le nom de Saeba…  

- Parce que se sont tes enfants, et que je t’appartenais.  

 

Le mot « appartenait » percuta l’esprit du nettoyeur. Cela signifiait qu’elle se considérait à présent comme libre et de ce fait, une question sortit du bout de ses lèvres :  

 

- Est-ce que tu as… avec Toshio ?  

 

 

Kaori sursauta et le regarda dans les yeux, c’était un regard compréhensif qu’il lui adressait. Même si elle devinait un peu de colère et de jalousie, elle comprenait très bien cette réaction. Elle lui devait la vérité :  

 

- Oui, une seule fois et c’était un accident. Ça ne s’est jamais reproduit.  

 

Elle le regarda comme si elle était en faute, mais Ryo tout en se levant et calant la petite fille un peu mieux dans les bras. Il s’approcha :  

 

- Ne t’inquiète pas Kaori.  

- Mais…  

- C’est rien.  

 

Kaori resta figé un moment, avant de se rendre compte que Daïsuké était immobile toujours habillé jusqu’en dessous des genoux d’un t-shirt de Ryo. Il semblait regarder la scène avec étonnement.  

 

- Bonjour Daïsuké ! déclara le nettoyeur.  

 

L’homme s’abaissa à sa hauteur et lui dit :  

 

- Tu ne te souviens probablement pas de moi mais j’ai été ton baby-sitter pendant quelques jours.  

 

Le petit garçon ouvra grand les yeux et demanda du regard à sa mère si c’était le cas. Depuis le temps que Kaori gravitait autour de lui et de son père, elle lui avait octroyé tant d’amour. Elle l’avait toujours traité à l’égal des jumeaux. Pour lui, même s’il savait très bien qu’il avait une vraie mère qui était morte. Kaori était pour lui comme une deuxième maman. Elle hocha la tête. Le nettoyeur fort de sa position continua en lui disant :  

 

- Et je suis aussi le papa de Kenni et Kimi.  

 

Le petit garçon recula, il s’assombrit. Ryo ne comprit pas ce qui se passait dans sa tête, Kaori qui venait de réagir suite à la révélation lui dit doucement :  

 

- Daïsuké Awayuki regardes-moi.  

 

Il leva les yeux vers elle. Elle continua d’une voix douce mais ferme :  

 

- Ne t’inquiète pas, tu vas rester avec moi et les jumeaux. Tu n’as pas de soucis à te faire.  

- Nous, la reprit Ryo.  

- Pardon ?  

- Daïsuké va rester avec nous. Nous, pas que toi Kaori parce que je ne vous lâcherais plus !  

 

Kaori le regarda étonnée par sa prise de position mais Ryo ne savait pas tout et c’était bien ça le problème. Mais elle chassa ce problème de là, et elle s’absenta de la cuisine pour aller faire couler le bain des enfants.  

D’habitudes, ils prenaient le bain le soir mais à cause des événements ressent le rythme avait été inversé et il faudrait sûrement quelques jours pour le rétablir.  

Une fois le bain coulé, elle alluma la télévision et dit à Daïsuké qu’une fois le bol dans l’évier il pourrait regarder la télévision. Le petit garçon ne se le fit pas répéter deux fois et fila devant la télévision. Elle revint sur Ryo qui était toujours perdu dans ses pensées elle lui dit d’une voix douce :  

 

- Je vais lui faire prendre son bain. Tu veux venir voir ?  

 

Kaori récupéra sa fille et sortit de la cuisine suivit de près par le nettoyeur. Elle déshabilla avec une main habile sa fille et la glissa dans l’eau qui était à bonne température.  

Ryo ne se sentait pas très à l’aise, face à cette petite fille toute nue. Puis il laissa ce genre de pensées loin derrière et apprécia la dextérité avec laquelle elle se mettait debout pour essaye rattraper les bouteilles de shampoing. La jeune femme les enleva et les mis dans le lavabo. Elle quitta un instant la salle de bain en disant à Ryo de faire attention qu’elle ne glisse pas.  

 

A peine avait-elle tourné le dos que Ryo rattrapa la petite fille qui allait glisser et se cogner la tête.  

Ryo fit s’asseoir la petite fille et lui dit d’une voix douce qu’il ne se connaissait pas :  

 

- Allons ma puce, maman arrive bientôt avec un jouet pour l’eau alors plus de bêtises.  

 

Elle leva les yeux vers l’homme et le regarda et l’écouta avec attention avant de lui adresser un magnifique sourire. Ryo fut un peu déstabilisé…  

 

- Maman, maman ! fit la petite fille en se redressant et en tendant les bras.  

- Tiens mon ange, dit-elle doucement.  

 

Ryo regarda la jeune femme, elle avait les joues légèrement rouge, il lui demanda :  

 

- Tu écoutais aux portes ?  

- Si peu. Merci Ryo.  

- De quoi ?  

- Ça me fait plaisir quand tu as dis à Kimi que « maman arrive ».  

- En quoi ?  

- Tu aurais pu utiliser dire, « ta mère » mais tu as dis « maman ». Ça m’a fait plaisir, je sais que c’est un peu idiot mais c’est comme ça. Quand je m’adresserais à Kimi et Kenni je ferais la même chose que toi.  

- ?  

 

Voyant qu’il ne suivait pas son raisonnemnet, elle lui expliqua doucement :  

 

- J’utiliserais le terme « papa » quand je parlerais de toi. Enfin si tu veux… toujours t’investir.  

 

Elle avait fini dans un murmure tout en se torturant les droits et les joues rouges. Ryo lui sourit, qu’il aimait la voir ainsi gênée. Il se leva et lui dit :  

 

- Rien ne me ferait plus plaisir.  

 

Il l’embrassa sur la joue, mais la jeune femme se dégagea. Il pensa que c’était parce que c’était trop tôt mais elle s’était en réalité baissée pour récupérer sa fille qui avait fait de l’apnée…  

 

La petite fille cligna des yeux plusieurs reprise, tandis que sa maman la main un peu tremblante vérifiait qu’elle récupérait bien son oxygène.  

C’était un peu trop d’émotion pour la jeune femme qui savonna rapidement mais délicatement la peau tendre de sa fille et demanda à Ryo de prendre une grande serviette.  

 

- Attention, j’arrive dit-elle. Allez ma puce !  

 

Elle prit sa fille sous les bras, la secoua un petit peu la petite fille était ravie et Kaori la fit atterrir dans les bras de son papa qui fut un peu surpris. Mais qui tint fermement la petite fille qui gesticulait.  

 

- Et bien voilà ma puce, tu es prisonnière des bras de ton papa.  

 

Elle l’emmitoufla correctement et dit à Ryo de la suivre jusqu’à sa chambre. Là, elle lui demanda de la poser sur le lit.  

D’un geste précis elle sortit, une couche faisant renverser le sac. Le regard du nettoyeur fut attirer par l’arme il demanda :  

 

- Kaori c’est quoi cette arme ?  

- Hein ?  

 

Elle regarda l’arme et dit :  

 

- Zut ! C’est l’arme que j’avais récupéré sur l’zozio de l’hôpital qui a essayé de me tuer. Je l’ai assommé et je l’ai foutu dans mon lit, je l’ai cinglé et j’ai récupéré son arme au cas ou j’en aurais eut besoin  

- Tu l’as utilisé ?  

- Non, et j’ai fait attention de mettre des gants. Dieux seul sait si elle a pas déjà tué plusieurs fois, vu le molosse ça m’étonnerait pas. Tu peux la récupérer et la jeter ou la ranger, enfin ce que tu veux. Je préfèrerais que les petits la trouvent pas.  

- C’est toi qui l’a laissé traîné.  

- Je sais, mais j’ai enlevé le chargeur et la balle qui était déjà enclenchée.  

- Ok.  

 

Il prit une serviette et l’enroula dedans, il mit l’arme à sa ceinture.  

 

- Au fait hier soir ? y’avait personne près de l’appartement demanda-t-elle ? je sais qu’ils m’ont suivit j’ai essayé de les semés mais j’étais crevée alors…  

- Je les ai neutralisés. Ne t’inquiète pas. Je vous protégerais.  

- Fais attention à toi Ryo, hein ?  

- Promis. Tu lui remets le même truc que cette nuit ?  

 

Kaori fit une moue boudeuse et dit :  

 

- J’ai presque tout laissé là-bas. Faut tout que je rachète. J’ai juste pu prendre leur doudous.  

- Doudous ? c’est quoi ?  

 

Kaori rigola et lui montra une espèce de petit nounours qu’elle montra à sa fille :  

 

- Doudou !!!!!!!!!!!!  

 

La jeune maman lui donna et la petite fille le prit dans sa main et en mit un bout à la bouche.  

 

- Le bleu c’est celui de Kenni, faut que je lui apporte. Tu m’accompagnes ?  

- Bien sûr.  

 

Daïsuké attendait sagement à la porte, toujours habillé du t-shirt de Ryo. Kaori sans se retourner lui demanda :  

 

- On va voir Kenni à l’hôpital. Tu veux venir avec nous ?  

 

Le garçon fit non de la tête, il avait trop vu d’hôpital pour vouloir y retourner même si c’était pour voir Kenni. Kaori comprenait très bien sa position, elle lui sourit et lui demanda :  

 

- Tu veux rester avec Kimi ? elle sera gardée par une amie très gentille.  

 

Pour toute réponse le petit garçon vint lui faire un câlin.  

 

- Bon, j’espère que ça dérangera pas Miki.  

- A mon avis non.  

 

Sur ce, le nettoyeur prit congé. Il ne savait pas trop quoi faire, Kaori lui dit :  

 

- Tu veux bien montrer à Daïsuké la salle de bain ? et lui passer une serviette ?  

 

Ryo regarda le petit garçon et prit la tête d’imbécile pour le détendre. Le garçon fit un pâle sourire. Le nettoyeur prit alors les grands moyens en portant le petit garçon sur son épaule. Et déclara, sous l’œil amusé de Kaori :  

 

- Pas de souci, je m’en charge ! En route !  

 

Kaori s’était rendu compte que Ryo faisait tout pour récupérer un sourire du petit garçon, qu’il trouvait beaucoup trop sombre et renfermé. En attendant, elle lui prépara ses habits de rechanges, c’était une salopette en jean avec un pull dessous.  

 

Tout en jetant un coup d’œil, rapide à sa fille. Elle téléphona à Miki…  

 

 


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