Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: chibiusa

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 24 chapitres

Publiée: 08-12-05

Mise à jour: 31-03-06

 

Commentaires: 213 reviews

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General

 

Résumé: La suite de "Trop tard pour nous"... Trois ans a passé, Ryo a perdu la trace de Kaori, jusqu'au jour ou on annonce que la chambre d'hôpital ou une certaine Kaori était hospitalisée vient d'exploser et qu'un corps est retrouvé...

 

Disclaimer: Les personnages de "Droit à la vie" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Les personnages extérieurs sont à moi ^^

 

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   Fanfiction :: Droit à la vie

 

Chapitre 6 :: Sixième partie

Publiée: 16-01-06 - Mise à jour: 16-01-06

Commentaires: Voilàa enfin le chapitre 6 ^^ j'espère qu'il vous plaiera et que je n'aurais pas trop le droit à des massues, j'en veux bien si vous voulez mais en mousse ^^' j'ai pas la tête de Ryo moi. lol je remercie à tous ceux qui lisent ma fic et tout particulièrement à ceux qui m'ont laissé un commentaire. Bonne lecture à tous !

 


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Sixième partie  

 

Il entra dans le café, toute la bande était là, il allait leur parler quand Mick demanda :  

 

- Bah ou est ma Kaori ?  

- Je vous présente Kimi et Daïsuké, respectivement environ 2 ans et 5 ans. Vous me les garder ? je vais rejoindre Kaori. Elle ne semble pas avoir conscience que ceux qui s’en sont prit à Awayuki sont des gens dangereux.  

 

Ryo regretta aussitôt ses paroles quand il rencontra le regard effrayé du petit garçon, il lui dit :  

 

- T’inquiète pas Daï.  

 

Il donna la petite fille à Miki et sorti de suite.  

 

- Quelle est mignonne ne put s’empêcher de s’exclamer l’ex-mercenaire. Elle mit le panneau fermeture exceptionnelle sur la porte.  

 

Ryo rattrapa Kaori et lui dit :  

 

- Je suis désolé. Je n’avais pas conscience…  

- C’est rien Ryo. Mais j’ai hâte de pouvoir le prendre dans mes bras.  

- Il est mignon ?  

 

Serait-ce de la fierté qu’elle aurait ressentit dans la voix du nettoyeur ?  

 

- Oui, très mignon.  

- Miki s’est exclamée que Kimi était vraiment mignonne.  

- Tu en as ressenti de la fierté ? Demanda-t-elle taquine alors qu’ils se dirigeaient à pied vers l’hôpital central.  

- Un peu avoua-t-il. Tu n’en aurais pas ressentit toi ?  

- Mais moi, je suis fière de mes enfants, comme ils sont.  

- Quand est-ce que…  

 

Kaori n’était pas sûre de comprendre ce que le nettoyeur lui demandait et l’interrogea du regard.  

 

- Avec Toshio…  

 

La jeune femme se sentit gênée, mais elle put noter que le nettoyeur aussi était mal à l’aise. Elle savait aussi qu’il faudrait qu’il sache tôt ou tard. Elle déclara tout bas :  

 

- C’était juste après l’opération délicate de Kimi. On avait trop bu. C’est arrivé. Et il est vrai que j’avais besoin de réconfort, de tendresse… C’était il y a deux mois.  

- Et il y a des conséquences n’est ce pas ? murmura-t-il alors qu’il se doutait de la réponse.  

 

Elle acquiesça sans pour autant le regarder.  

 

- Si tu m’as repoussé ce matin, c’est parce que tu es enceinte et que tu t’en veux ?  

 

Kaori le regarda dans les yeux, les larmes coulaient sur son visage anxieux et elle dit :  

 

- Je suis désolée…  

 

Et là, il fit quelque chose qui étonna autant la jeune femme que lui-même il la prit dans ses bras, et la serra dans ses bras. Il lui offrait sa protection, elle le savait. Il lui murmura dans l’oreille :  

 

- Je prends tout de toi. Même le bébé…  

- Ryo, je ne te demande pas…  

- Je sais, mais j’aimerais être là…  

 

Kaori toujours un peu perdue, avança vers les portes de l’hôpital et demanda :  

 

- Bonjour je suis la maman du petit Kenni Saeba, je sais qu’il est en soins intensif.  

- Attendez je recherche.  

- Oui effectivement, je vais prévenir de votre arrivée, le médecin va venir vous chercher.  

- Merci.  

 

Le nettoyeur malgré sa bonne volonté à vouloir accepter ce coup du sort, et accepter ce bébé à naître, ne pouvait empêcher une boule monter au milieu de sa gorge. Il se voulait conciliant mais il me se découvrit jaloux, jaloux de cet enfant et de son père. Pourtant il savait que c’était ridicule, Awayuki était mort et ce bébé ne connaîtrait jamais son père.  

Il avait déjà été suffisamment pour Ryo d’envisager la possibilité qu’il ait pu se passer quelque chose entre Kaori et Toshio. Et voilà qu’un petit être en résultait. Il l’observa à la dérobée, elle semblait tellement tourmentée, mais il savait que sa priorité demeurait son fils, tout du moins pour le moment. Et le nettoyeur était conscient qu’il était nécessaire qu’il la rassure sur ces actes pour ne pas voir à nouveau son ange quitter son existence, en emportant avec elle, deux enfants qui était de lui.  

Ils s’assirent tous les deux, Kaori se triturait les doigts. Le nettoyeur pour la rassurer mis son bras autour de ses épaules.  

 

- Merci…  

- Hein ? demanda-t-elle étonnée.  

- De leur avoir donné mon nom…  

C’est normal tu es leur père ! et puis comme ça je peux porter ton nom.  

 

Plus il la regardait encore aujourd’hui, plus il sentait son désire d’elle revenir. Il se maîtrisait comme il le pouvait. Et puis, lui vint devant les yeux des images érotiqeus de Toshio et Kaori dans le même lit.. Là, tout désir disparut et une froide jalousie prenait le dessus sur son cœur. Il aurait voulu tout réécrire et s’imaginer que cet enfant était le sien s’il l’élevait. Il le savait là, comme représentant de l’acte de sa partenaire. Une tache indélébile qui bientôt viendrait sur terre réclamer un peu d’amour. Ryo lui dit à l’oreille :  

 

Il sentait qu’elle était encore inquiète, pourtant il était sûr que Kaori lui avait cette fois-ci tout confier. Pour le bébé, il l’avait deviné en la voyant aller aux toilettes ce matin à cause d’une nausée, les signes qu’il n’avait pas été capable de voir avant qu’elle parte. Il avait pu les remarquait maintenant…  

Et tout à coup, la curiosité fut plus fort que lui, il voulait savoir. Il demanda, sachant que les mots allaient lui faire mal.  

 

- Comment il l’a prit ?  

 

Kaori avait compris le sens de la question, elle lui dit dans un murmure :  

 

- Toshio… Il a culpabilisé à mort ! il a dit qu’il aurait dut être celui qui empêche. J’ai dut le rassurer. Il s’est comporté comme quelqu’un de prévenant. Mais il ne s’est plus rien passé entre nous, et c’était très bien comme ça.  

- Il voulait prendre ses responsabilités ?  

- Oui. D’ailleurs, il a déjà reconnu le bébé avoua-t-elle du bout des lèvres.  

 

En entendant cela, il voulu lui demander cette fois-ci autre chose.  

 

- Et les jumeaux ?  

- Quoi les jumeaux ?  

- Il les a reconnus ?  

- Non, ils n’ont officiellement pas de père.  

- C’est réversible ? Demanda-t-il.  

- Oui.  

 

Ils furent interrompus par un homme d’une cinquantaine d’année.  

 

- Mademoiselle Kaori ?  

- Oui.  

 

« Kaori ? » se dit Ryo.  

 

- Voulez-vous me suivre ?  

- Bien sûre. Comment va Kenni ?  

 

Le vieux monsieur les fit entrer dans un petit bureau.  

 

- Veuillez vous asseoir.  

- Comment va-t-il ? Demanda à nouveau la maman.  

- Il est arrivé, il avait un énorme caillot dans la tête, des côtes déplacées, quelques bosses et contusions.  

- Mon petit bout, murmura Kaori.  

 

Spontanément Ryo vint lui enlacer les épaules. Lui-même avait du mal à réagir. Il faut dire qu’il n’avait toujours pas mis de tête sur ce prénom.  

 

- Il va devoir être opéré ? Ou le caillot va-t-il se résorber de lui-même ? demanda-t-elle tout à coup.  

 

Le médecin sembla étonné et lui demanda :  

 

- Toujours aussi pragmatique mademoiselle Kaori. Pour le petit, jusqu’à présent il s’est bien résorbé mais je crains qu’une petite intervention soit nécessaire effectivement. Et le plus tôt sera le mieux.  

- Il faut signer une autorisation…  

- Oui tout à fait. Il faut aussi prévoir une transfusion…  

- Quel est son groupe sanguin ? demanda-t-elle toujours pragmatique.  

- AB +. Et vous mademoiselle ?  

- Je suis O + (nda : j’ai pris la liberté d’ajouter le rhésus ^^)  

- Je crois que ce petit bonhomme à une sœur quel est son groupe sanguin ? nous préférons donner le sang d’une même famille cela évite les risques.  

- Kimi est O+ comme moi, et puis elle est trop petite.  

- Et le papa ? j’ai vu qu’il n’y en avait pas.  

- Il est AB + dit-elle doucement.  

- Serait-il possible…  

- Aucun problème affirma Ryo.  

 

Le médecin sembla enfin remarquer la présence de l’homme à côté de la jeune femme.  

 

- Vous êtes ?  

- Ryo.  

 

Kaori bien que contente de la prise de position du nettoyeur, était quand même agacé mais elle ne savait pas trop pourquoi. Peut-être l’idée que Ryo lui « vole » un peu de l’amour de ses enfants…  

 

- Je voudrais voir mon fils.  

- Oui bien sûre, vous signez l’autorisation pour l’opération ?  

- Oui évidemment.  

 

Elle signa le petit papier vers le médecin. Elle savait qu’une seule signature suffisait, surtout si le père n’était pas officiel, ce qui était le cas.  

 

Kaori se leva et fit une grimace à cause de sa jambe. Habillée comme elle l’était, elle ressemblait plus à une ado qu’à une jeune femme de trente et un ans. L’infirmier la dévisagea, et l’invita à le suivre, elle boitillait.  

 

Ryo se retourna vers le médecin et lui demanda :  

 

- En quoi consiste cette opération ? Quels en sont les risques ? Kaori semble bien connaître tout ça…  

- Effectivement, Kimi Saeba a été opérée d’un caillot, c’est dans son dossier médical. C’était déjà moi qui avais effectué l’opération. C’est terrible pour une mère de rester impuissante face à la détresse de son enfant.  

- Et moi, je me sens bien impuissant face à la détresse de leur mère.  

- Vous êtes le papa ?  

- Oui. Mais j’ai été mis au courant depuis hier…  

- Ah je vois. Bon nous allons pas vous embêter plus longtemps. L’opération est prévue pour dans deux jours, si le caillot ne se résorbe pas de lui-même.  

 

Kaori habillée tout en blanc avec un cache devant la bouche pour éviter tout microbe caressait du bout des doigts le front de son petit bonhomme. Sa concentration était maximale et uniquement pour ce petit garçon, la chair de sa chair. Elle prit sa petite main dans la sienne. Ça lui faisait mal, de le voir ainsi vulnérable. Elle aurait fait n’importe quoi pour lui ou n’importe lequel de ses enfants. Elle ravala un sanglot.  

 

Le médecin et Ryo regardaient la scène depuis l’extérieur, le vieil homme lui expliqua :  

 

- Cela risque de se passer comme pour la petite fille, elle va à coup sûre rester près de son fils jusqu’à ce qu’il aille mieux. C’est pour ça que je voulais retarder au plus le moment ou je l’autoriserais à aller le voir.  

- Mais… et Kimi et Daï…  

- Oh, je pense que ce sera à vous de vous chargé d’eux. L’homme qui l’avait accompagné la dernière fois ce Toshio Awayuki, s’était très bien occupé de son fils et de la petite fille. J’ai appris son décès, j’en suis navré. Je le connaissais, il m’avait interviewé. C’est d’ailleurs lui qui m’a contacté pour que j’opère la petite fille.  

- C’est donc vous qui avez sauvé, Kimi, ma fille…  

 

Le médecin observa le nettoyeur avant de lui demander :  

 

- Ça fait étrange hein ? demanda le vieux monsieur, il reprit. Ça doit vous faire étrange de vous rendre compte que deux enfants dépendent de vous entièrement.  

- Ça fait bizarre effectivement. Moi qui suis orphelin…  

- Mademoiselle Kaori aussi, l’est. Elle s’est confiée un peu. C’est impressionnant comme en général les orphelins ont un besoin de construire quelque chose, mais généralement la volonté de ne pas laisser des orphelins derrières eux à leur tour.  

- Oui, j’ai ressenti ça. Je voudrais pouvoir la rejoindre si c’est possible ?  

- Bien sûr.  

 

Heureusement qu’il avait pensé à confier son arme à Mick avant de quitter le café (il n’avait pas mis son holster, mais il gardait une arme attachée à la cheville au cas ou). Il se déguisa donc selon la volonté de l’infirmière et entra dans la salle. Il se tenait debout, dans un coin et écoutait Kaori chanter. En effet, tout en caressant le front du petit garçon, elle prononçait les paroles d’une comptine. Il vint s’asseoir près d’elle et regarda le petit bonhomme attaché et relié à tout plein de machines. Il ressentit une sorte d’angoisse. Kaori le sentit et posa une main apaisante sur son genou.  

Elle approcha sa bouche de l’oreille de son fils et lui dit :  

 

- Mon poussin, ton papa est là.  

 

Elle prit la main du nettoyeur et l’invita à prendre celle de son fils. Kaori le regarda dans les yeux, attendrie  

 

Quelques heures plus tard, Kaori et Ryo se dirigeaient vers le café. La jeune femme appréhendait la confrontation…  

Le nettoyeur lui dit :  

 

- Tu veux que ce soit moi qui leur annonce le fait que je suis le père des jumeaux ?  

 

Elle le regarda et ses joues se colorèrent.  

 

- Je sais pas… J’appréhende déjà beaucoup de me retrouver face à nos amis à cause de mon départ  

- Ne t’inquiète pas, ils savent très bien pourquoi tu es partie.  

- Oui mais là ou ils vont pas me pardonner c’est de ne pas t’avoir dit pour Kimi et Kenni. Et puis ça…  

 

Kaori posa ses mains sur son ventre avec un regard triste et peiné, elle ajouta :  

 

- C’est le pompon.  

- Moi j’aurais plutôt dit : « la cerise sur le gâteau ».  

- Au fait comment as-tu deviné ?  

- Quand tu m’as dit que tu n’entrais plus dans ton jean et que je t’ai touché pour vérifier. Je me demandais surtout quelle pouvait être la raison du refus de me faire entrer à nouveau dans ta vie. Surtout après le baiser de ce matin…  

 

 


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