Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prose

 

Auteur: chibiusa

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 24 chapitres

Publiée: 08-12-05

Mise à jour: 31-03-06

 

Commentaires: 213 reviews

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General

 

Résumé: La suite de "Trop tard pour nous"... Trois ans a passé, Ryo a perdu la trace de Kaori, jusqu'au jour ou on annonce que la chambre d'hôpital ou une certaine Kaori était hospitalisée vient d'exploser et qu'un corps est retrouvé...

 

Disclaimer: Les personnages de "Droit à la vie" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Les personnages extérieurs sont à moi ^^

 

Astuces & Conseils

Comment changer son pseudo?

 

Je n'autorise pas les gens à changer leur pseudo en ligne, mais je peux le faire si vous me contacter en me donnant votre ancien pseudo et votre mot de passe (question de securité) et ce quelque soit les changements (mettre une majuscul ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Droit à la vie

 

Chapitre 10 :: Dixième partie

Publiée: 05-02-06 - Mise à jour: 05-02-06

Commentaires: Vous avez dis pas douée ? pas tort ^^" j'avais majé le chapitre sur corps et ames ^^" bon bah tant pis je vais majer aussi corps et ames ^^" faut juste que je corrige les fautes avant mdr ^^" ! merci aux reviewers et bonne lecture.

 


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Dixième partie  

Kaori ignorait encore comment elle ferait tomber le gros poissons dans le filet, et à vrai dire sa priorité demeurait son fils.  

Ce soir-là, une fois les enfants couchés, elle demeura dans sa chambre à côté des deux petites têtes endormies et bien emmitouflées. Ryo pénétra à son tour dans la chambre, la jeune femme ne l’avait entendue entrer.  

Kaori embrassa une nouvelle fois les fronts des enfants avant de se lever et de voir Ryo.  

 

Le nettoyeur bien que n’en laissant rien paraître, il ressentait comme s’il s’agissait de la sienne, la détresse de son ancienne partenaire. Cette dernière le regarda dans les yeux, puis détourna les yeux, elle fixa l’armoire. Elle soupira mais se décida à prendre le portable de Toshio. Elle ouvrit doucement la porte pour ne pas qu’elle grince. Souleva des pulls et récupéra l’ordinateur.  

Elle passa à côté de Ryo, ce dernier la suivit en dehors de la chambre. Kaori choisit la cuisine.  

Elle alluma le portable et pendant ce temps là, et prépara du café.  

 

Ryo posa deux tasses sur la table que Kaori remplit avant de reposer la cafetière à sa place.  

Elle se mit devant l’ordinateur et commença à entrer des mots de passes pour entrer dans le portable. Malheureusement, aucun des mots de passes qu’elle tapait ne fonctionna. Elle soupira se leva et bu une gorgée du breuvage.  

 

- C’est…  

- Le portable de Toshio.  

- Pourquoi l’as-tu pris ?  

 

Elle haussa les épaules. Elle dit juste dans un murmure :  

 

- Car l’autre clown, n’est qu’un pantin. Il y’a quelqu’un de plus puissant derrière tout ça.  

- Lequel est le plus dangereux ? demanda le nettoyeur.  

- Je crois que le plus mouillé est le ministre des transports : Sashimete Akito. Je ne pense pas que Toshio avait finit ses investigations sans quoi il aurait tout publié, mais je sais que le dossier que tu as vu était la première grosse partie. Le reste est sans aucun doute dans le portable.  

- Tu as le code d’accès demanda le nettoyeur.  

- Non.  

 

Ryo s’installa devant l’ordinateur, tenta plusieurs combinaison et demanda entre autre la date de naissance de Daïsuké et celle de Toshio puis celle des jumeaux.  

 

- Tu as essayé en entrant « Kaori » ? Lui demanda-t-il.  

- Euh non… pourquoi j’aurais mis ça ? Demanda-t-elle le plus sérieusement.  

 

Si le nettoyeur ne s’était pas retenue à la table il serait tombé à la renverse. Parfois la naïveté de la jeune femme le déroutait un peu.  

 

- A sa place c’est ce que j’aurais mis, dit-il doucement.  

- Bah pourquoi ?  

 

Ryo évita de justesse un corbeau qui tombait sur sa tête. Cette discussion le mettait mal à l’aise, il finit par entrer le prénom de sa partenaire mais il reçut un message d’erreur.  

 

- Tu penses que c’est avec mon prénom ? demanda Kaori.  

- Oui mais ça marche pas.  

- Hum, essaies « kao-chan ».  

 

Il la dévisagea, elle lui expliqua :  

 

- C’est comme ça qu’il m’appelait quand on était au collège ensemble. Essaies.  

 

Une fois le surnom rentré, il appuya sur entrée et effectivement, ils purent accéder à l’intérieur du disque dur.  

 

Ryo se leva et prit l’ordinateur pour le poser sur la table du salon, il invita Kaori à prendre place devant. Il s’installa à côté d’elle.  

Dépités de ne rien trouver, ils soupirèrent de découragement. L’écran de veille se mit en route et plusieurs photos défilèrent. Des photos des enfants notamment et aussi de Kaori.  

Le nettoyeur découvrait ainsi des moments de cette absence. Ses yeux s’arrêtèrent sur le regard un peu triste qu’elle posait sur la poussette ou se trouvait deux bouts de choux.  

 

- C’était un bon photographe… Il a réussit à saisir des expressions sur ton visage alors que généralement elle disparaisse aussi vite qu’elles viennent.  

 

Kaori le dévisagea surprise.  

Des pleurs dans la chambre se firent entendre, spontanément Kaori alla voir ce qui se passait. Et elle découvrit sa fille sur le sol, elle avait dut tomber.  

Elle la prit dans ses bras et sortit de la chambre, fort heureusement, Daïsuké dormait profondément.  

 

Elle rejoignit dans le salon, tout en offrant à Kimi des caresses sur le dos pour calmer ses hoquets, le bébé couinait toujours. Sa mère s’approcha de Ryo, qui l’interrogeait du regard.  

 

- Elle est tombée du lit. Je vais lui préparer du lait chaud sucré. Tu peux la prendre ?  

 

Elle laissa son petit fardeau dans les bras forts du papa. Ce dernier instinctivement réajusta sa prise. Mais il fut surpris de constater que la petite fille ne voulait pas se carapater et se laissait aller à cette douce proximité.  

Kaori revint quelques instants plus tard avec un verre de bébé avec un capuchon et une anse de chaque côté, assurant une prise par les petites mains maladroite. Doucement, le liquide blanc et sucré fut avalé par la petite fille. Quand elle eut finit, elle ne mit pas plus que quelques minutes pour s’endormir. La tasse tomba sur le sol. Ryo ne pouvait quitter des yeux ce visage angélique. Kaori qui observait la scène constata que le nettoyeur était tout simplement fier d’en être responsable.  

 

La jeune femme se sentit alors acculée et terriblement culpabilisée de n’avoir pas dit à Ryo qu’ils existaient. Les larmes coulèrent sur son visage et d’un geste rageur elle les essuya. Mais ces dernières refusaient de se tarirent. Agacée, Kaori décida de sortir quelques instants. Ryo lui demanda ou elle allait, elle lui dit qu’elle allait sur le toit.  

 

Il ne vit pas ses larmes.  

Une fois en haut la jeune femme, s’assit près de la porte sur les dalles froides du toit. Son corps fut secoué de spasme de douleurs. Elle voulait s’en empêcher, mais c’était impossible. Elle les avait trop retenues. Mais elle se refusait à craquer, elle tentait encore et encore de les retenir.  

 

- Laisse les aller, déclara une voix que la jeune femme ne connaissait que trop bien.  

 

Kaori leva vers lui, un regard en larmes et ses yeux demandaient de l’aide, d’être réconforté. Alors le nettoyeur s’assit à côté d’elle et la prit dans ses bras.  

 

- Pleurs Kaori, laisse aller toute cette tristesse et la douleur que tu retiens. Si non elle va te détruire.  

 

Si la jeune femme ne voulait pas obéir, son corps ne lui laissa pas le choix. Les larmes se déversèrent sur la chemise du nettoyeur. Ce dernier avait poser la tête contre le mur et offrait ses bras à son ancienne partenaire. A cet instant, seul Kaori comptait. Il voulait qu’elle se sente mieux, quelle libère son cœur de cette colère et tristesse face à l’injustice.  

Et puis la voix torturée de Kaori murmura de manière presque imperceptible. Elle expliqua à Ryo, le pourquoi de ces larmes.  

 

- Quand… j’étais enceinte de toi. J’étais heureuse et terrifiée à la fois… quand j’ai appris que c’était des jumeaux. J’ai complètement paniqué ! Avoir un enfant aurait été compliqué mais pas impossible, mais des jumeaux seule.  

 

« Alors c’est pour ça que tu es allé voir Toshio, parce qu’ils étaient deux… »  

- Contrairement à ce que tu penses, je ne suis pas allée voir Toshio tout de suite. Je suis même allée à Tokyo. Je voulais te voir, te parler. Au début, je voulais vraiment t’en parler.  

 

La jeune femme se mit à trembler, Ryo resserra ses bras autour d’elle. Il ne lui demandait pas la suite mais, elle avait besoin de continuer.  

 

- Et je t’ai vu. Tu sautais sur une femme, comme d’habitude quoi…  

- Ka…  

- Mais je te connais Ryo, je savais bien que ce n’était qu’une façade. Et puis, il y a eut ce tireur qui te visait, il était à quelques mètres de moi. Il avait un journal pour cacher son arme. Il ajustait son tir, et tu ne semblais pas l’avoir repéré. Alors, je l’ai bousculé en rattrapant un enfant qui allait chercher son ballon sur la route. Ça permettait de faire diversion. Quand je l’ai bousculé, il a accidentellement tiré. Ensuite… tu connais la suite.  

- Je m’en souviens, je n’avais pas sentit sa présence. Mais j’avais senti une autre présence qui me tourmentait, et visiblement c’était toi. Pourquoi n’es-tu pas venu ?  

- Je ne voulais pas de ça pour mes enfants, je ne voulais pas que tu sois obligé de nous protéger tous les trois. Je ne voulais pas que tu meurs en nous protégeant. Et malheureusement qu’est ce que je fais ici ? je te mets en danger.  

- Kaori…  

- Si je suis venue à Tokyo c’était pour Kenni et pour te demander de les protéger. Je me fiche de moi… juste eux. Juste eux.  

 

Ses tremblements reprirent de plus bel.  

 

- Kaori, je les protégerais et je te protégerais aussi.  

 

Mais elle ne l’écoutait déjà plus elle continua sur un ton bas presque inaudible :  

 

- Je voulais te protéger et je voulais protéger nos bébés à venir. Alors je suis repartie là-bas. Je savais que tu m’avais toujours à l’œil grâce à tes indics, ils n’étaient pas du tout discrets. Je savais qu’ils te diraient sans doute que j’étais enceinte, je devais donc quitter cette ville au plus vite et sans être suivie. Je te connaissais suffisamment pour savoir que tu étais un homme bien et que tu aurais voulu prendre tes responsabilités même si cela cause ta perte. A cinq mois de grossesse je savais pas trop ou aller, j’ai finit par errer de ville en ville, jusqu’à ce que j’arrive dans la ville ou Toshio était. Je ne l’ai pas fait exprès. J’étais fatiguée, je suis allée le voir. Toshio a tout de suite vu que j’étais enceinte, j’étais trempée. Je n’avais qu’une valise. Il m’a prit par le bras et m’a ordonné d’aller prendre une douche. Il m’a prêté des vêtements et il m’a dit d’aller dormir. J’étais trop fatiguée pour m’y opposer. Après pendant des semaines, il a en bon journaliste essayé de me tirer les vers du nez. J’ai fini par tout lui avouer. Il a essayé de me convaincre de revenir vers toi. Il a finit par me dire que j’avais tort, mais il n’a plus insisté. Il avait un grand appartement, suffisamment de place pour moi et les enfants car il était comme scindé en deux.  

- Il a été là pour toi pour leur naissance ? demanda le nettoyeur avec tristesse.  

- Oui, je lui ai presque broyé la main pendant l’accouchement et je t’ai maudit parce que j’ai pas mal souffert…  

 

Le nettoyeur se demandait pourquoi la perspective que Kaori ait faillit brisé la main de Toshio lui offrait tant de joie.  

 

- Après, il m’a aidé avec les bébés, les premiers mois je dormais que très peu. Quand c’était pas Kenni c’était Kimi. Des jumeaux c’est vraiment épuisant. Il m’a bien aidé. J’ai dut rapidement arrêter le sein parce qu’ils m’épuisaient. Comme ça Toshio pouvait prendre une peu la relève. Il ne m’a jamais fait aucune remarque.  

- Il a prit la place du père.  

- Noon ! déclara-t-elle avec plus de virulence qu’elle ne l’aurait voulu.  

 

Le nettoyeur sursauta légèrement face à ce cri du cœur.  

 

- Il m’a proposé une fois de reconnaître les jumeaux… mais quand il a vu mon regard il a déclaré que c’était finalement une mauvaise idée. Entre temps, grâce à une ancienne connaissance j’ai déclaré mes papiers perdus et quelques semaines plus tard j’avais ceux de Kaori Saeba. C’était à la fois un moyen de te faire perdre ma trace, et également de donner la reconnaissance à mes enfants de leur père. J’espère que tu m’en veux pas…  

- Quand je suis allé à l’hôpital, j’ai demandé Kaori Makimura, quand on m’a dit qu’ils avaient personne à ce nom, j’ai senti mon cœur se serrer quand j’ai demandé Kaori Awayuki. Et finalement comme tu n’étais pas marqué j’ai fini par demander celle dont la chambre avait explosé, ensuite tout est allé vite. J’ai demandé après Daïsuké et là on m’a dit qu’ils en savaient pas non plus ou il était. Et ensuite j’ai essayé de te rattraper. Tu es devenue douée.  

- Je n’ai pas eu le choix.  

- Je sais désolé.  

- Ensuite, le temps à passé, Toshio est devenu en quelque sorte le tonton des jumeaux. Lui comme moi , utilisions le terme tonton. Par contre Daïsuké, a finit par m’appeler « maman »  

- …  

- Je dois avouer que ça nous a surpris. Sur ce point c’était à Toshio de prendre position. Moi il est vrai que je m’occupais de Daïsuké de la même manière que des jumeaux. Toshio a eut une discussion avec son fils et ils ont décidé qu’il pouvait m’appeler maman. Ce qui comptait le plus pour Toshio c’était que Daï n’oublie pas qui est sa vraie mère et qu’il ait conscience que nous sommes deux personnes différentes. D’ailleurs ça devait devenir officiel.  

 

Elle le sentit se crisper elle dit rapidement :  

 

- Je devais adopter Daïsuké, au cas ou il arriverait quelque chose à Toshio. J’adoptais le fils pas le père.  

- Mais finalement…  

- Et puis, Kimi a eut cet accident, plus j’y pense, plus je me dis que c’est un miracle si elle s’en est sortie. J’ai bien cru que j’allais la perdre.  

 

Inconsciemment elle resserra l’étreinte de Ryo autour d’elle.  

 

- Et c’est arrivé… Je ne saurais pas trop comment c’est arrivé. On venait juste d’apprendre que Kimi était sauvée. Qu’elle était hors de danger, on a bu, beaucoup trop je sais. Je n’ai pas grand chose à ajouter. Je ressentais plus que de l’amitié pour lui. Et puis c’est arrivé c’est tout.  

 

Elle sentait le nettoyeur se raidir. Elle même aussi était mal à l’aise.  

 

- Que dire, c’était un besoin de tendresse, et physique. Nous avions tout deux bu, je suppose que cela ne serait jamais arrivé si nous avions pas bu. La vérité c’est que ta place dans mon cœur avait suffisamment diminué pour que mon cœur et mon esprit me laisse faire l’amour à un autre homme.  

 

Ryo sentit son propre corps se crisper, l’entendre raconter dans les grandes lignes du pourquoi. Kaori lui avoua même qu’elle aimait sincèrement Awayuki, plus que comme un ami, presque comme un amant  

 

- Cependant, la culpabilité ne nous a pas laissé de répit. J’avais décidé de ne pas regretter. D’un commun accord on a décidé que cela ne se reproduirait pas. Et comme je te l’ai déjà dis, ça s’est jamais reproduit. Nous voulions même faire comme si ça ne s’était pas produit. Seulement… les conséquences sont là.  

 

Le regard de la jeune femme se fit plus lointain et elle dit :  

 

- Je pensais que Toshio et moi pourrions faire face à tout ça ensemble. Mais plus les semaines passées, je le sentais tendu. Je croyais que c’était à cause du bébé. Il m’a alors avoué qu’il avait peur d’avoir découvert quelque chose de gros, trop gros pour lui. Ses parents étaient tous les deux journalistes et avaient été assassinés par des yakusas, il devait avoir six ans quand ça s’est passé. Je savais déjà tout ça. Mais c’était un homme bien et épris de justice – elle se mordit la lèvre inférieure. Il avait peur de faire la même chose à Daï, et aussi au bébé. C’est pour ça qu’il a voulu que j’adopte Daï, il m’a fait promettre de m’en occuper pour qu’il ne connaisse pas l’enfer de l’orphelinat comme lui. Ce soir là, je lui avais dit que si ça le rassurait je pouvais avorter.  

- …  

- Il m’a dit que quelque soit ma décision finale il l’accepterait. Il se sentait terriblement coupable. Et puis, je les ai vu avec leur faisceau lumineux j’ai tourné le volant de l’autre côté, et on est tombé dans un ravin. Ils avaient un lance rockets. Et finalement Toshio est mort… Je suis terriblement triste pour Daïsuké et Toshio et pour…  

 

Elle posa ses mains sur son ventre encore presque inexistant. Kaori en son fort intérieur, ne savait pas encore si elle devait garder ou non ce bébé. Sa priorité actuelle demeurait son fils à l’hôpital.  

 

Ils restèrent encore un moment dans les bras l’un de l’autre, mais Ryo ne savait plus trop quoi penser. Kaori finit par lui dire, la décision qu’elle avait pris vis à vis de leur cohabitation. Elle avait peur que la proximité ne leur fasse faire quelque chose qu’ils regretteraient par la suite, comme faire l’amour par exemple. Même si depuis qu’elle l’avait revu, son cœur battait à nouveau la chamade. Il avait juste suffit qu’elle le revoie. Elle devait lui dire que la cohabitation n’était pas possible. Elle inspira profondément  

 

- Ryo…  

- Oui ?  

- Je suis désolée, mais…  

 

Le sang du nettoyeur se glaça dans ses veines. Elle avait levé son regard malheureux et elle lui dit :  

 

- Les enfants et moi ne pourront pas rester dans ton appartement après que l’affaire sera réglée.  

 

Un léger silence s’abattit sur le toit, Ryo s’écarta de Kaori avec un peu de brusquerie l’obligeant elle aussi à se lever. Elle se retrouva dos au mur tandis que Ryo l’empêchait de partir en l’emprisonnant avec un bras de chaque côté de la tête.  

A cet instant, la jeune femme lu dans son regard de la colère mal contenue, il était tout bonnement furieux. Elle aurait même pu avoir peur de cet homme aux yeux noirs si elle ne le connaissait pas. Elle le regardait quand même avec un peu d’inquiétude.  

Et là sans crier gare, il fondit sur elle. Il la colla au mur avec son corps d’homme et l’embrassa fougueusement, avec même de la violence. C’était comme s’il allait mourir s’il ne le faisait pas.  

Kaori ne savait pas quoi faire, elle sentait tout le désir de cet homme. La virilité du nettoyeur lui faisait presque mal tellement elle était dure et provocante.  

Il l’embrassait encore et encore, il glissait même sa bouche glisser sur son cou. Que lui faisait-il ?  

A bout de souffle il dut s’écarter. Kaori était perdue, elle avait adoré l’avoir contre elle. Il finit par lui demander :  

 

- Pourquoi tu veux fuir encore ?  

- Je n’ai pas l’intention de fuir Ryo.  

- Mais…  

- J’avais pensé à m’installer dans un premier temps dans l’appartement du dessous. Et par la suite, trouver un appartement dans un autre quartier de la ville.  

- Pourquoi ?  

- Ce ne serait pas bien pour nous…  

 

Ne pouvant pas supporter le regard de braise qu’il lui adressait, elle détourna le regard, mais il la força à la regarder dans les yeux.  

 

- Il y a autre chose n’est ce pas ?  

 

Elle fit une grimace et lui avoua penaude.  

 

- Je ne suis pas sûre que d’habiter ensemble soit une bonne idée…  

- Pourquoi ?  

 

Elle se dégagea de ses bras et alla sur le bord de la rambarde.  

 

- Kaori…  

- Parce que nous finirions au final dans le même lit…  

- Ce serait une bonne chose !  

 

Kaori se retourna pour lui faire face :  

 

- Je ne pense pas que ce soit une bonne chose pour toi, ni pour moi d’ailleurs. Je ne m’éloignerais pas de Tokyo parce que tu prends ton rôle au sérieux. Mais je ne tiens pas à ce qu’il y ‘ait autre chose que le rôle du père et de la mère.  

- Pourquoi ?  

- Parce que je ne sais pas ou j’en suis ! je ne sais pas ce que je vais faire et j’ai besoin de temps ! je ne sais même pas encore si je veux garder ce bébé !  

 

Sur ce, elle quitta le toit. Elle alla voir ses enfants, Ryo avait replacé Kimi dans le lit et avait poussé le lit contre le mur pour qu’elle ne tombe plus.  

 

Et puis le téléphone sonna. Comme un somnambule elle décrocha.  

 

- Docteur ? j’arrive tout de suite !  

 

 


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