Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: chibiusa

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 24 chapitres

Publiée: 08-12-05

Mise à jour: 31-03-06

 

Commentaires: 213 reviews

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General

 

Résumé: La suite de "Trop tard pour nous"... Trois ans a passé, Ryo a perdu la trace de Kaori, jusqu'au jour ou on annonce que la chambre d'hôpital ou une certaine Kaori était hospitalisée vient d'exploser et qu'un corps est retrouvé...

 

Disclaimer: Les personnages de "Droit à la vie" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Les personnages extérieurs sont à moi ^^

 

Astuces & Conseils

Comment compter le nombre de mots dans mon chapitre?

 

On peut le faire dans Microsoft Word. Allez dans Outils > Statistiques Les statistiques de votre texte apparaissent.

 

 

   Fanfiction :: Droit à la vie

 

Chapitre 21 :: Vingt-et-unième partie

Publiée: 10-03-06 - Mise à jour: 10-03-06

Commentaires: Bonjour tout le monde ^^ voici une petite maje en cette fin de semaine :) je vous souhaite une bonne lecture et vous dis à bientôt ^^ :) merci aux reviewers ^____^

 


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Vingt-et-unième partie.  

 

A présent que la jeune femme était pleinement rassurée sur les sentiments de Ryo et sur l’avenir de cet enfant, elle semblait revivre et s’épanouir à nouveau.  

Le nettoyeur l’observait d’un œil protecteur et attendrit. Mais en son fort intérieur, il doutait encore, bien sûr il avait dit de belles paroles à la jeune femme. Pour elle il était capable de tout accepter même ce bébé.  

Au plus profond de lui, il voulait accepter ce petit-être comme une partie de Kaori, cependant il n’en restait pas moins, une part d’un autre homme que lui. Et même s’il était touché et attendrit de voir son Ange embellir et prendre confiance il y avait toujours cette petite voix qui lui répétait « cet enfant n’est pas le tient » et une autre qui contrebalançait « oui mais c’est l’enfant de Kaori et donc tu ne peux que l’aimer ».  

 

Ryo était soucieux, il ne savait pas s’il serait réellement capable d’aimer cet enfant autant que les jumeaux. Bien sûr il avait dut s’habituer à eux, mais au final il devait s’habituer à deux enfants qui n’étaient rien d’autres que la fusion de leur deux êtres et c’était donc de ce fait déjà beaucoup plus simple. Car ils étaient de lui. Daïsuké, il avait appris à l’aimer à force de s’occuper de lui trois ans plus tôt. C’était venu naturellement alors peut-être que…  

Beaucoup rirait de le voir, lui, le meilleur nettoyeur du Japon se soucier de sentiments tel que l’amour alors qu’il avait tout fait pour nier son existence. Il fallait croire que la paternité vous change un homme, à cette idée, il sourit. Mais bien vite il replongea dans ses tourments.  

 

Il fut sorti de ses pensées par Falcon qui déposa un café devant lui et il lui dit :  

 

- Alors comme ça Kaori est enceinte ?  

- Oui, répondit le nettoyeur sans équivoque.  

- Comment tu le prends ?  

- Théoriquement bien, confia-t-il.  

- Et en réalité ?  

- Elle voulait avorter à cause de moi…  

- …  

- Je la voyais si mal, si triste, et pourtant elle me disait rien. Alors quand j’ai compris ses intentions, je l’ai convaincu de ne pas le faire.  

- Tu as bien fait.  

- Tu crois ?  

- C’est une femme, demander ça à elle de sacrifier la vie qui grandit c’est comme leur demander de se lacérer le cœur. Même si je suis pétrifié à l’idée de devenir père, le fait que ma femme soit enceinte accidentellement n’excuserait pas le fait que je lui demanderais de sacrifier son enfant.  

- Miki est enceinte ? demanda le nettoyeur subjugué.  

 

Le géant rougit à l’extrême et la fumée sortie de ses oreilles quand il acquiesça.  

 

- Bientôt je vais devoir faire le mort, je peux compter sur toi pour aider Kaori ?  

- C’est prévu pour quand ? demanda simplement Umibozu.  

- Trois jours.  

- Tu vas lui dire ?  

- Oui, enfin elle sait déjà que c’est prévu, elle ne connaît pas les détails.  

- Elle est ou ?  

- Au bout de quinze jours, j’ai réussi à la convaincre, elle est têtue ! Elle donne sa démission et nous rejoint.  

- Tu n’as pas peur pour elle ?  

- Miki l’a accompagnée et Mick les surveille.  

- Les autres savent ?  

- Kaori et moi n’avons rien dis, mais vous n’êtes pas idiots n’est ce pas ? j’espère juste que les réactions ne seront pas trop contre elle.  

- Elle sait se défendre et tu seras là pour la rassurer.  

- En mon absence…  

- Miki sortira les crocs pour la protéger.  

 

Ryo sourit en imaginant l’ex-mercenaire faire. Ce fut le moment que choisirent les filles pour revenir. Il invita sa partenaire à prendre place au bar.  

 

- Ça s’est bien passé ?  

- Oui.  

- Aucune menace de morts ?  

- Non, répondit-elle en rigolant.  

 

Un OVPI entra dans le café en direction de Kaori, mais fut intercepté par Ryo qui l’envoya dans le décor. La jeune femme passa une main dans ses cheveux.  

 

- Ça faisait longtemps, déclara-t-elle avec une certaine nostalgie.  

 

Heureusement que le nettoyeur était intervenu, car elle se sentait un peu lasse. Elle savait que c’était à cause de son état, mais elle se trouvait quand même un peu plus faible que pour les jumeaux. Pour ces derniers, elle était restée opérationnelle pour travailler, mais là, elle se sentait si épuisée. Elle ne s’était pas trop opposée à Ryo, enfin si un peu, mais juste pour le principe qu’elle est une femme libérée. (nda : en gros juste pour embêter ^^’)  

Un bras posé autour de sa taille la tira de ses pensées et elle dévisagea Ryo.  

 

- Tu as faim ? demanda-t-il.  

- Un peu.  

 

Miki déposa une grosse part de gâteau devant elle.  

 

- Merci. Mais c’est peut-être un peu trop.  

- Allons, profite tu as une excuse fit son amie.  

- Oui mais j’ai pas envie de prendre trois tonnes non plus.  

- Tu n’en veux pas ? demanda le nettoyeur en essayant de lui chiper sa part.  

 

Elle sortit une petite massue en mousse pour pas se fatiguer et tapa sur les doigts.  

 

- C’est à moi.  

 

Et elle attaqua avec une cuillère son gâteau. Une fois déculpabilisée, elle avala sa part en deux temps trois mouvements.  

 

- Pour quelqu’un qui n’en voulait pas…  

 

Une autre massue en mousse, cette fois-ci rose plus grosse atterrit sur la tête de Ryo avec marqué en paillette bleue « te moque pas ».  

Mick éclata de rire. Kaori lui adressa un regard noir.  

 

- Qu’est ce qu’elles ont tes massues Kaori ? demanda-t-il au bout d’un moment.  

- Les hormones me travaillent j’y peux rien… et puis en mousse c’est moins lourd pour moi. La preuve.  

 

Et elle lui envoya une massue en mousse sur la tête, énorme mais celle-ci était bleu avec des lettres roses : « te moque pas de mes humeurs ».  

 

La jeune femme se leva, elle savait que celui qui prendrait la nouvelle le plus mal serait sans conteste Mick. Aussi décida-t-elle une fois n’était pas coutume de fuir.  

 

- De quoi elle parle ? fit l’américain.  

- Elle est enceinte Mick, déclara le nettoyeur avec un aplomb qu’il était loin de ressentir. Cependant crétin dégénéré, si tu lui fais une seule remarque déplacée, je te tue. C’est clair ?  

 

Sur ce, Ryo quitta l’établissement pour rattraper la jeune femme dans le parc.  

 

Dans le café.  

 

- Bah pourquoi il me menace, c’est super si elle est enceinte de Ryo.  

 

Devant le regard des deux tenanciers il dit :  

 

- C’est Toshio le père c’est ça ?  

- Oui, répondit simplement Falcon.  

 

Quelques minutes plus tard, en attendant que l’information remonte jusqu’au cerveau, il se mit à pleurer dans l’établissement comme quoi Kaori l’avait trompé. Au bout de cinq minutes de hurlement, Falcon l’assomma pour avoir le silence et la paix. Ensuite il le souleva et lui dit :  

 

- Tu as entendu ce que Ryo à dit ?  

- Mais comment y fait….  

- Kaori est hyper sensible en ce moment, sa position est délicate et elle est enceinte. Il vaut mieux ne pas lui faire de choc. Et c’était à cause de ça qu’on ne l’a pas vu, lui dit Miki.  

- Mais Ryo…  

- Ecoute Mick, cela ne regarde que Ryo et Kaori. Elle est mon amie et je la soutiendrais. Tu es son ami non ? alors aide la !  

- D’accord. Nounours tu veux bien me poser, c’est pas que j’aime pas l’altitude mais là, j’ai presque plus d’air.  

 

Le géant le reposa en bredouillant quelque chose d’identifiable comme un « pardon ».  

 

Ryo rejoignit Kaori dans le parc, à cette heure-ci, il était désert les enfants étant à l’école. Elle était assise sur une balançoire. Il s’agenouilla devant elle et lui fit relever le regard pour qu’il soit dans ses yeux.  

 

- Ça va ?  

- Elles sont pathétiques mes massues en ce moment…  

 

Le nettoyeur cligna des yeux, c’était pour ça qu’elle faisait cette tête ? A cause de ses massues ?  

 

- Bah, moi je les trouve mignonnes.  

 

Elle lui désigna derrière elle un amoncellement de massue toutes en mousse. De toutes les couleurs, et parfois avec des motifs de nounours ou de fleurs, parfois des moutons des girafes…  

Le nettoyeur ne put s’empêcher d’éclater de rire, au Cat’s Eyes, il s’était retenu, mais là…  

La jeune femme appuya ses poings doucement contre son torse et lui dit :  

 

- Tu vois ! toi aussi tu te moques !  

- Désolé. Mais j’avoue que je les préfère aux « normales » elles sont moins douloureuses. Ça t’avait fait ça pour les jumeaux ? demanda-t-il tout à coup sérieux.  

- Je sais pas, j’ai pas eu à en sortir.  

- Je suis content de les revoir moi tes massues même si elles sont pour le moins originales actuellement. Je suis content parce que ça veut dire que tu tiens à moi.  

- Tu serais pas un peu maso ? demanda-t-elle doucement.  

- Et vous ma chère ne seriez vous pas un peu sadique avec moi ?  

 

Elle lui sourit. Il l’aida à se relever. Il mit son bras autour de sa taille.  

 

- Ce n’est pas trop dangereux ?  

- Je suis avec toi.  

- Mais…  

- C’est prévu pour dans trois jours…  

 

Elle s’arrêta et le dévisagea.  

 

- Comment…  

- Moins tu en seras mon ange, mieux c’est. Ne sois pas si inquiète.  

 

Il lui embrassa le front et lui dit avec un sourire :  

 

- Il ne m’arrivera rien.  

 

Arrivés chez eux, Kaori se triturait les doigts, elle avait quelque chose à lui demander mais hésitait elle finit par dire :  

 

- Demain… J’ai rendez-vous pour une échographie…  

 

A présent elle était rouge, elle lui dit :  

 

- Tu veux m’accompagner ? pour voir le bébé…  

 

Le nettoyeur la dévisagea, elle baissa la tête. Il y avait encore une semaine, elle n’aurait rien proposé à Ryo. Mais après ses paroles, elle voulait qu’il prenne conscience de la portée des conséquences. Ce petit être qui grandissait en elle.  

Elle s’attendait à ce qu’il dise non mais il avait les yeux pétillants d’impatience, comme à une enfant qu’on promet un bonbon. Il lui avait dit qu’il serait ravi, et c’était vrai.  

 

Tout ce qu’il n’avait pas vécu pour ces deux enfants, il voulait les vivre pour celui-là. Toshio lui avait probablement volé ces instants à l’époque et lui il lui prenait les siens pour ce bébé. Mais quelle importance, lui était vivant et son Sugar-Boy avait besoin de soutient.  

 

Ce fut ainsi qu’ils allèrent tous les deux à l’hôpital pour cette visite de contrôle. Le médecin lui avait dit qu’elle était un peu maigre mais qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter si elle mangeait correctement. Kaori promit de faire un effort. Elle tourna la tête pour voir Ryo qui fixait l’écran, ses yeux étaient pétillants. Jamais elle ne l’avait vu avec un tel regard. Une larme coula sur sa joue, et un merveilleux sourire apparut sur son visage.  

 

Ils étaient à pied et au retour, ils se firent coincer par quatre types impatients de se débarrasser de City Hunter et quel meilleur moyen que de profiter d’un moment d’intimité entre lui et sa femme ?  

Cependant, malgré la volonté de ses quatre gaillards, le nettoyeur les mit hors service. Il tenait beaucoup trop à protéger sa femme, ça y est il pouvait a nouveau le penser elle était « sa femme ».  

 

Il la prit à nouveau par la taille et ils arrivèrent rapidement à l’appartement. Il la regarda et vit qu’elle était essoufflée.  

 

- ça va ?  

- Oui compte tenu du marathon qu’on a fait.  

- Désolé.  

- Tu as bien fait Ryo. Je te remercie.  

- De rien mon ange. Dans deux jours ils ne t’embêteront plus.  

- On sera séparé combien de temps ?  

 

Il sourit. Il s’installa à côté d’elle dans le canapé.  

 

- Un mois ou deux…  

- …  

- Nos amis prendront soins de vous quatre promis. Moi pendant ce temps là, je ferais le mort et j’organiserais notre vie ailleurs.  

- Ça va pas te manquer ?  

- Quoi donc ?  

- Les cabarets, la traque…  

 

Il sourit et lui dit :  

 

- Hum, dans la mesure ou j’aurais ma femme à domicile pour me faire des numéros de cabarets…  

 

Le rouge colora les joues de la jeune femme, alors qu’une massue (toujours en mousse) de couleur bleue avec des petits canards jaune dessus s’abattit sur Ryo. Malgré la taille de la massue cette dernière ne fit rien au nettoyeur, mais ce dernier feignit d’être ensevelit sous un mil tonnes.  

Cette dernière était intitulée : « Rêve pas coco »  

 

* * * * *  

 

Le jour J tout se passa sans anicroche, plusieurs jours suivirent. Kaori n’eut pas de mal à faire croire qu’elle était malheureuse étant donné qu’elle était très émotive. Il lui suffisait d’imaginer que cela soit vrai pour qu’elle pleure.  

De ce côté-là, personne aurait pu croire qu’il y avait « manipulation ».  

 

Seulement quinze jours plus tard, un incident intervint. Il aurait pu tourner dramatique si Miki n’avait pas été là et Mick là pour les surveiller.  

En effet, un homme s’avança vers Kaori et lui remit une enveloppe. Dedans se trouvait un cliché d’un corps, celui de Ryo. C’était leurs amis avaient organisés, il s’agissait une représentation de Ryo mort.  

Mais Kaori n’avait pas été prévenue qu’un tel cliché existait, et en un instant, elle avait déconnecté du monde. Elle était tombée inconsciente sur le sol. Miki avait seulement eut le temps de la retenir un peu pour pas qu’elle ne se fasse mal.  

 

Mick était sorti et était accourut vers elles, il avait menacé l’homme pour qu’il lui dise pourquoi il avait fait ça :  

 

- Pour quelle garde l’image de City Hunter en elle.  

 

L’américain lui mit un uppercut dans le ventre, et l’homme tomba inconscient sur le sol.  

 

- Qu’est ce qu’il lui a montré ?  

 

Miki lui montra la photo.  

 

- Et merde ! jura-t-il. Tu arrives à la réveiller ?  

- Non.  

 

Une minute passa encore, quand l’ex-mercenaire écarquilla les yeux d’horreur.  

 

- Mick ! il faut l’emmener d’urgence à l’hôpital.  

- Hein ?  

- Elle perd du sang.  

- Et re-merde !  

 

L’homme se leva et souleva le corps inerte dans les bras. Comble de l’ironie, ils se trouvaient à seulement trois mètres de l’ouverture de ce dernier. En effet, les filles sortaient d’une consultation avec le gynécologue.  

 

Deux heures plus tard, Kaori n’était toujours pas réveillée. Miki supplia les deux hommes de prévenir Ryo, il fallait qu’il sache. Ils finirent par abdiquer et Mick partit le voir.  

 

 


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