Chapitre 13 :: Treizième partie

Publiée: 16-02-06 - Mise à jour: 16-02-06

Commentaires: Hello tout le monde ^^ ! Une maje dédiée à Eden pour son anniversaire ^^ ! Un grand merci aux reviewers ^^ et à bientôt pour un nouveau chapitre :) Bonne lecture ^^

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Les jours suivants se passèrent dans une douce ambiance. Kaori passa la plus grande partie de ses journées à l’hôpital avec ses enfants. Daï n’avait toujours pas parlé, mais la psychologue pour enfant qui le suivait leur assura qu’il allait mieux. Et qu’il irait mieux une fois que les types qui avaient tués son père seraient en prison. Malgré ses cinq ans il comprenait beaucoup de choses aussi la psychiatre conseilla de l’emmener voir le procès. Kaori y témoigna et tout fut pris en considération.  

Ryo ne pouvait pas y aller malheureusement. Le procès était public. Il y avait beaucoup de journalistes et même un homme pour faire les portraits de l’assistance.  

Tout se passa bien et Kaori expliqua tout ce qui se passait au petit garçon. Avec des mots simples. Elle lui acheta même des petits livres pour expliquer ce qu’était la mort à Daïsuké. Elle voulait qu’il réapprenne à parler. Le dernier jour du procès était arrivé, et les responsables furent tous incarcérés pour une période de prison important et un dédommagement avait été octroyé à Kaori et aux enfants. La jeune femme se promit de n’y toucher que pour les enfants pour les aider à vivre correctement.  

Elle s’apprêtait à rentrer à pied quand l’Austin de Ryo se gara devant. Elle fut surprise mais réagir rapidement, il ne fallait pas que les autres les voient alors elle glissa le petit garçon à l’arrière l’attacha rapidement sur le rehausseur neuf, puis monta à côté du nettoyeur. Ce dernier démarra.  

Quelques jours plus tard, un enterrement fut effectué pour Toshio à Tokyo. Là encore, beaucoup de journalistes étaient présents surtout ceux qui avaient connu le jeune journaliste. Ce jour-là Ryo insista pour venir, il s’habilla tout de noir et mit des lunettes de soleil. Kaori était habillée dans un tailleur pantalon noir. Sur les conseils du psychothérapeute, Daïsuké était présent habillé en noir. La jeune femme le portait, elle lui parlait doucement et lui expliqua ce qui se passait. Au moment ou Daï devait jeter une fleur, Kaori lui dit que c’était le moment de dire « au revoir » à son papa tout en lui assurant qu’il serait toujours là pour le regarder de là où il était.  

Alors au moment ou il dut jeter la fleure dans le trou béant il dit doucement :  

- Au revoir Papa, je t’aime et tu vas me manquer…  

Après ces quelques mots il se cacha dans le cou de la jeune femme et pleura. Kaori malgré les lunettes de soleils noirs, avait les larmes qui coulaient sur ses joues.  

Dans la voiture cette fois-ci, Kaori enleva ses lunettes son maquillage avait coulés Elle dit à Daïsuké :  

- On rentre à la maison Daï ?  

- En fait, déclara le nettoyeur.  

- Oui ?  

- Je voulais vous faire une surprise alors si vous pouviez m’attendre au Café.  

- Hein mais de quoi tu parles ?  

- S’il te plait Kaori, pour une fois ne pose pas de questions.  

- Bon d’accord, bouda-t-elle doucement. Elle fit glisser le petit garçon derrière et l’attacha correctement.  

Au moment ou Ryo allait démarrer, quelqu’un frappa à la fenêtre :  

- Kaori ? fit une voix qu’elle connaissait.  

Elle se tourna, et reconnu Bryan, un des ami de Toshio.  

- Bryan. Je croyais que tu étais retourné aux Etats-Unis…  

- Oui mais je suis revenu quand j’ai entendu ce qui s’était passé.  

Ryo déclara :  

- Kaori, je vais aller fumer un coup. Je vous laisse discuter.  

- D’accord Ryo. Je vais aller un peu plus loin.  

Elle sortit de la voiture, Ryo resta près de cette dernière mais il restait malgré tout le nettoyeur impitoyable aussi se devait-il de veiller à la sécurité de la femme qu’il aimait. Et tout en fumant il se dit :  

« Il faudrait que j’arrête comme Kaori est enceinte ».  

Près d’un arbre Kaori discutait avec cet américain. Il lui disait :  

- Pour Daïsuké ?  

- Je le garde avec moi, je suis sa marraine et je devais l’adopter.  

- Je serais toujours son parrain. Alors n’hésite pas !  

- Je n’hésiterais pas Bryan.  

- Cet homme… demanda-t-il doucement.  

- Il s’agit de mon garde du corps.  

- Tu es encore en danger ?  

- Non non, ne t’inquiète pas. Il s’agit du meilleur ami de mon frère qui est décédé. Il s’était occupé de moi à sa mort. Et… tu gardes pour toi ?  

- Oui bien sûr.  

- Il s’agit aussi du père des jumeaux…  

- Ah ! Toshio me disait qu’il fallait que tu retournes vers lui.  

- Vraiment ?  

- Il disait, que tu ne serais pleinement heureuse qu’entre ses bras…  

- Ryo fait un travail dangereux. Avoir une famille dans ce métier c’est s’assurer la mort.  

- City Hunter c’est ça ?  

Kaori blêmit et le dévisagea, comment avait-il pu l’apprendre.  

- Ne t’inquiète pas Kao-chan. Je ne le répéterai pas. Je suis allé voir l’autre fou en prison et il disait que c’était la femme de City Hunter qui l’avait piégé… au début je n’avais pas compris. Mais cet homme est imposant, on sent qu’il ne faut pas te faire de mal.  

- …  

- C’est donc City Hunter. On dit de cet homme des choses horribles !  

- Elles son fausses !  

- Je sais, ma cousine a été protégée par City Hunter et sa partenaire qui elle la protégeait du garde du corps. C’était toi ?  

- Oui probablement. Je suis la seule partenaire de Ryo. Enfin je l’étais.  

Elle jeta un coup d’œil à Ryo, ce dernier jeta sa cigarette même pas terminée. Elle se demanda ce qui se passait. Elle dit à Bryan :  

- Ecoute je vais devoir y aller, passe le bonjour à Emie quand tu retourneras chez toi.  

- Bien m’dame ! je n’oublierais pas de t’écrire. Tu as une adresse ?  

Kaori écrivit l’adresse de Cat’s Eyes et lui dit :  

- Ecris-moi là, ce sont chez des amis. Je vais chez eux tous les jours…  

- Tu ne veux pas me donner l’adresse de chez toi…  

- Je vis chez Ryo pour l’instant. Je récupère tout à l’heure Kenni à l’hôpital. Et ce soir nous dormirons dans l’appartement du dessous.  

- Ok. Bon je vais te laisser ma belle.  

Il l’embrassa sur la joue et sourit devant ses joues rougies. Il lui dit :  

- J’aimerais voir les enfants c’est possible ? Je repars que dans trois jours.  

- Bien sûre. Tu peux toujours aller à ce Café, Miki nous appellera.  

- Ça marche.  

Kaori retourna vers la mini et monta en même temps que Ryo. Ce dernier avait le visage fermé. Elle lui demanda :  

- Qu’est ce qu’il ya ?  

- C’est qui ce type ?  

- Un ami de Toshio. Il voulait savoir ce que je ferais de Daï. Je lui ai dit que j’allais l’adopter. Comme promis.  

- Il t’a embrassé.  

- Oui je sais. C’est donc ça qui t’embête. Ryo Saeba ! Seriez-vous Jaloux ? demanda-t-elle amusée.  

Il croisa les bras comme un enfant prit en faute. Kaori sentait la pression redescendre, elle sourit attendrie. Elle aurait voulu l’embrasser sur la joue, mais elle se l’empêcha.  

Elle ne voulait pas lui faire croire quoi que ce soit alors qu’elle était décidée à s’en aller. Elle lui demanda :  

- On va chercher Kenni ?  

- Oui bien sûr ! On va pas le laisser à l’hôpital plus que nécessaire.  

Ce fut ainsi qu’ils allèrent récupérer leur fils. Ensuite le nettoyeur la déposa au Cat’s Eyes puis parti faire ce qu’il voulait.  

Il était presque dix-neuf heures quand il vint les chercher. Les enfants étaient déjà en train de manger. Kaori invita à prendre Kimi sur les genoux pour la surélever. Il accepta.  

La jeune femme lui donna une serviette pour les genoux.  

- Protection anti-nourriture déclara-t-elle avec un sourire.  

Ryo sentait la jeune femme absente. Quand les deux petits eurent finit, Kaori les nettoya. Ensuite elle s’absenta le temps d’aller aux toilettes. Elle se regarda dans une glace l’espace d’un instant. Elle avait du mal à se reconnaître, elle allait mieux mais elle n’était pas encore elle-même. Elle espérait qu’une fois « chez elle » elle pourrait retrouver sa vitalité et prendre les décisions qu’il fallait.  

Via le miroir elle regarda son ventre. Pour elle c’était évident qu’elle était enceinte. Même si elle ne s’aimait pas en tant que femme. Elle avait toujours été « Sugar Boy » c’était étrange à présent, lors de la grossesse des jumeaux elle avait agit mécaniquement. Là elle voyait ses longs cheveux descendre sur ses épaules. Depuis combien de temps ne s’était-elle pas vue dans une glace ?  

Elle se promit de prendre quelques heures à elle pour aller s’occuper de son corps. Sa blessure à la jambe avait finit tant bien que mal à cicatriser. Il faut dire que les efforts qu’elle demandait à son corps ne l’avait pas aidé. Mais à présent tout irait mieux. Elle se sourit à son reflet qui lui renvoya l’image d’une belle jeune femme à la poitrine avantageuse.  

- maaaaaaaaaamaaaaaaaaan ! appela une voix derrière la porte.  

- Maaaaaaaaaaamaaaaaaaaaaaaan !!!!!!! fit une deuxième petite voix.  

Kaori se rappela alors ce qu’elle était venue faire. Quelques minutes plus tard elle sortit des toilettes et deux bouts de choux vinrent dans ses jambes. Elle se baissa à leur hauteur et les pris tous les deux dans les bras. Elle les embrassa dans le cou, l’effet fut immédiat les deux bambins éclatèrent de rire à la douce torture. Elle se détacha des deux enfants et leur dit :  

- On y va ?  

- Vvviiiiiiiiiiii !!!!!!!!! crièrent-ils tous les deux.  

Elle se releva et les pris tous les deux par la main.  

- On y va Ryo ?  

- Oui. On t’attendait.  

Il lui tendit son manteau qu’elle mit rapidement. Elle attacha ceux des trois enfants et prit le petit garçon dans ses bras pour le porter. Mais très vite elle vit sa fille lui jeter un regard noir de favoritisme. Elle se baissa donc pour prendre la petite aussi dans ses bras. Heureusement que Ryo avait pris la mini.  

- Comment vas-tu Kaori ?  

- Fatiguée mais ça va.  

Heureusement que pour monter les escaliers Kenni et Kimi ne firent plus de caprice. Kimi dans les bras de sa mère et Kenni dans ceux de Ryo. Daïsuké lui montait lentement les escaliers. Il savait qu’il était l’aîné et ne voulait pas déranger. Mais Ryo ne voulait pas l’écarter sans quoi ses projets tomberaient à l’eau.  

Ryo déposa Kenni sur le sol quelques minutes et prit Daï dans les bras et le monta sur les épaules il lui dit :  

- Tu te tiens Daï ? ça va la haut.  

- Oh oui !!!!!!!  

- Super.  

Ryo récupéra le petit garçon sur le sol et monta les étages rapidement comme si de rien n’était. Arrivé au cinquième étage il n’était même pas fatigué. Kaori voulut rentrer dans leur appartement comme il était convenu. Mais Ryo lui dit :  

- Viens chez moi quelques instant tu veux ?  

- Mais…  

- Qu’est ce que tu risques ? – il ajouta pour lui-même – de décider d’y rester avec de la chance.  

- D’accord mais pas longtemps…  

- Ça marche. Juste le temps que tu manges avec moi.  

Elle acquiesça et ils se retrouvèrent rapidement en haut. Il la fit passer devant elle.  

- Ryo les lumières.  

- Oui oui avance encore d’un mètre s’il te plait.  

Elle s’exécuta. Il alluma la lumière.  

Kaori écarquilla les yeux.  

- Mais Ryo qu’est ce que…  

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