Chapitre 22 :: Vingt-deuxième partie

Publiée: 18-03-06 - Mise à jour: 18-03-06

Commentaires: La fin arrivera dans deux chapitres ^^ ! je vous remercie pour vos reviews et je vous dis bonne lecture. J'ai fait fort cette semaine j'ai majé un chapitre dans chacune de mes fics en-cours de ce site ^^ bonne lecture à tous et un bisous à ma shan pour lui souhaiter bon courage :)

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Hôtel Millésine.  

Alors que n’importe qui se serait caché dans un lieu crasseux pour faire le mort, Ryo lui se trouvait dans une chambre dans un hôtel de haut standing. Il ne sortait jamais, mais cela lui permettait de regarder les chaînes du câble.  

Deux coups rapides furent taper à sa porte, puis deux coups plus lents.  

D’un geste rapide Ryo ouvrit la porte et prit l’énergumène par le col et lui dit :  

- On avait dit faire le mort !  

- Je sais Ryo ! je sais ! mais…  

Le nettoyeur le relâcha, si Mick était là, c’était qu’il y avait un problème. Il lui dit :  

- Parle !  

- C’est Kaori…  

- Kaori ! Que s’est-il passé ?  

Mick lui raconta. Au fur et à mesure, Ryo blêmissait. Il prit sa veste et voulut sortir de la chambre mais son ami l’en empêcha.  

- Mais laisse-moi !  

- Non !  

- Je dois aller la voir, être auprès d’elle !  

- Non !  

- Mick ! putain mais lâche moi enfoiré !  

- Ça suffit Ryo !!!!!!!!! Tu veux mettre tout tes efforts pour sortir du milieu à néant ?.  

- Mais je dois aller auprès d’elle !  

Le nettoyeur se dégagea, et se dirigea vers la porte mais son acolyte lui envoya un coup de poing de toutes ses forces dans le ventre. Ne s’y attendant pas Ryo fut plus que surpris. Il resta sonné quelques secondes.  

En attendant que son ancien partenaire ne se réveille, il s’assit à califourchon sur une chaise et le regarda inquiet.  

Alors que le nettoyeur allait le menacer avec son python.  

- Arrête Ryo, tu ne rends pas service à Kaori et tes enfants si tu te fais repérer.  

Le tueur se leva et alla contre la vitre, sa chambre se trouvait à une telle hauteur que personne ne pouvait le voir à la fenêtre, seul son reflet et son visage fermé apparaissait par reflet.  

Mick devinait aisément le cheminement des pensées de son ami.  

- Je ne peux pas rester là sans rien faire, et puis, les enfants ? Ils sont ou ?  

- Ne t’inquiète pas pour eux, dit l’américain attendrit par l’angoisse du père. Miki et Falcon s’en occupent très bien.  

- Ce type si je le chope…  

- Ils ont fait ça pour la tester.  

- La tester ?  

- Sa réaction, et si tu sors maintenant, ils vont penser qu’ils avaient raison.  

- Dire qu’ils font tout ça pour s’assurer de ma mort alors que notre plan était parfait.  

- Oui, enfin c’est comme ça.  

- Mick, je veux la voir.  

L’américain soupira, son compagnon de beuverie était vraiment têtu.  

- Tu iras la voir promis, quand elle sera réveillée. Là elle est en salle d’opération.  

- D’opération ?  

- Oui.  

- Pourquoi ?  

- Et bien, ils devaient arrêter l’hémorragie et voir si le bébé allait bien…  

Le nettoyeur savait qu’il avait raison qu’il devait rester et attendre, mais comme il aurait aimé être auprès de la jeune femme. Et le bébé ? Il s’assit sur le lit et mit sa tête entre les mains. Son ami ne reconnaissait plus le tueur numéro un à cet instant. Il dit à son acolyte :  

- Tu peux me laisser, ne t’inquiète pas je n’irais pas là-bas pour le moment. Mais j’aimerais que tu utilises ça – il lui donna un talkie-walkie – la portée est suffisamment grande jusqu’à l’hôpital.  

- Ça marche.  

L’ancien partenaire de City Hunter sortit, une fois qu’il fut dehors, Ryo s’assit et se prit à nouveau sa tête entre les mains. Il était inquiet terriblement inquiet, et ne savait pas comment le faire évacuer sa tension, son inquiétude pour sa femme pour cet enfant.  

Oui même si à un instant moment il avait songé que ce serait peut être une bonne idée qu’elle le perde, il s’était efforcé de l’accompagner dans chacune des démarches.  

Mais à présent qu’il l’avait vu sur écran, ce petit être qui s’était caché pour ne pas montrer son sexe. Fille ou garçon ? Il n’en savait rien mais il voulait que ce petit bébé vienne ne serait ce que pour leur en vouloir d’avoir songer ne serait-ce qu’une seconde que le voir disparaître arrangerait tout.  

Le nettoyeur glissa du lit et s’assit contre ce dernier il se frappa avec la paume de la main son front. Il se sentait égoïste ! d’y avoir pensé !  

Il devait penser à Kaori, il savait qu’elle s’en voudrait si ce bébé finissait par laisser sa place, elle culpabiliserait et il ne voulait pas ça. Lui aussi culpabiliserait et il ne voulait plus…  

Plus jamais regretter ! Quand elle était partie, il aurait dut aller la chercher quitte à la prendre sur ses épaules pour la faire revenir au bercail ! C’était aussi de sa faute si elle avait été seule pour sa grossesse, si elle avait demandé l’aide de son meilleur ami et s’il y avait eut cet accident. Accident aux importantes conséquences, mais c’était fait. Cet enfant était là, et maintenant il ne voulait plus qu’il disparaisse.  

- Non ! il ne faut pas murmura-t-il. Je ne veux pas !  

Il s’allongea sur le lit et mit ses bras derrière sa tête, c’était incroyable son envie d’aller auprès d’elle, même s’il savait très bien qu’il ne pouvait rien faire pour elle.  

* * * * *  

Cela faisait plus de deux heures que Kaori était en salle d’opération, elle, elle était sauvée, enfin l’hémorragie avait fini par être réglé mais à présent ce qui occupait les médecins était l’enfant qu’elle portait.  

Il était si petit, et semblait pas très décidé à survivre, ils avaient finit par découvrir un petit souci au niveau du cœur. Rien de bien grave si c’était prit avant la naissance et surtout c’était une opération récurrente. Ils s’en seraient rendu compte à la prochaine échographie mais plus tôt demeurait le mieux.  

Mick était revenu au moment ou ils emmenaient Kaori en urgence dans bloc, il demanda ce qui se passait et ils lui expliquèrent que la jeune maman avait fait une deuxième hémorragie.  

- Il faut le prévenir déclara Miki.  

- Non.  

- Pourquoi ? s’insurgea-t-elle.  

- Regarde.  

Leurs regards discrets se dirigèrent vers un homme qu’ils connaissaient comme étant la pire racaille en tant qu’indic. Il vendrait père et mère pour une poigné de billet. D’ailleurs, il les avait vraiment vendus enfin presque…  

Il savait qu’ils allaient se faire tuer et il ne les a pas prévenus. Une ordure de la pire espèce, aucun doute qu’il était là pour avoir la preuve !  

- En plus il voulait venir alors si je lui dis que ça se complique…  

- Il faut…  

Mick soupira il monta sur le toit, Falcon s’assurerait que l’indic ne le suive en haut, il appela Ryo.  

- Ryo ?  

- Oui… Kaori va bien ?  

- Et bien… elle a fait une seconde hémorragie.  

Ryo devint blanc comme un linge.  

- Comment va-t-elle ? Elle est sauvée ? et le bébé ?  

- Et bien, c’est le bébé le problème justement… je suis nul dans ce genre de communication, je suis désolé.  

- Qu’est ce qui se passe ?  

- Une histoire d’ouverture entre le ventricule droit et gauche…  

- …  

- les médecins que ce n’était pas grand chose…  

- Pas grand chose ! Il s’agit du cœur quand même.  

- Oui mais prit… enfin ce n’est pas grave.  

- Et l’hémorragie pourquoi ?  

L’américain soupira, il savait que malgré le calme apparent dans la voix de son ancien partenaire, il y avait de l’inquiétude.  

- Il semble que ce soit un truc de plus et de moins…  

Le nettoyeur réfléchit un moment, il faut dire que les « trucs » et les « machins » de son comparse ne l’aidait pas vraiment pour comprendre…  

- Les rhésus ? Et ils s’en sont pas rendu compte avant ces crétins ?  

- Tout doux Ryo ! Ils font ce qu’ils peuvent, et puis si elle le perd c’est pas bien grave.  

- La ferme ! cria Ryo.  

- Mais…  

- Ecoute Mick, je ne veux pas qu’elle perde cet enfant, parce que je ne veux pas qu’elle soit malheureuse et qu’elle culpabilise. Je veux les protéger tous les deux. Et je me retrouve comme un con dans un hôtel luxueux alors que la femme que j’aime…  

- Tu as changé Ryo.  

- …  

- Et c’est une bonne chose. Ne t’inquiète pas, Kaori s’en sortira.  

- Tu me donnes des nouvelles ? N’importe quelle heure. Et neutralisez les indics du coin, je me fiche de la manière mais je veux pouvoir venir pour son réveil.  

- Ce n’est pas sérieux Ryo…  

- Je sais. Mais elle a besoin de moi.  

- Ok. Je te donne des nouvelles.  

Le nettoyeur se leva et frappa avec ses deux poings contre le mur, il ne voulait pas tout casser. Il en avait juste besoin. Il prit le talkie-walkie dans la salle de bain et se passa sous une douche chaude, puis il s’habilla. Il se promit que dès qu’il saurait qu’elle va mieux, qu’il irait la voir !  

* * * * *  

A cinq heures du matin, Mick put prévenir le nettoyeur que Kaori avait été transféré dans une chambre « normale ». Avec Falcon, ils éloignèrent les gêneurs et Ryo put venir déguisé comme il savait si bien le faire. Discrètement, il pénétra dans sa chambre.  

Dans un geste plein de tendresse, il lui caressa le front et lui prit la main dans l’autre. A ce simple contact la jeune femme se réveilla mais sa vision était trouble.  

- Ryo ?  

- Oui mon ange.  

- Tu ne devrais pas être là, murmura-t-elle péniblement.  

- Je voulais te voir. Comment te sens-tu ?  

- J’ai l’impression d’être passé sous un bus.  

Le nettoyeur sourit et embrassa la main de sa femme.  

- Le bébé… murmura Kaori.  

- Ne t’inquiète pas il va bien. Je pense qu’il va falloir que tu restes alitée.  

Elle soupira d’exaspération à cette pensée.  

- Et les enfants ?  

- Miki s’en occupe avec Kazue.  

- Cette photo… j’ai vraiment cru… pourtant je savais…  

Ryo lui caressa le front puis l’embrassa et lui dit :  

- J’aurais dut te dire que notre manigance allait jusque là, je suis désolé. Je ne voulais vraiment pas te faire de tort au bébé et à toi.  

- Pas trop déçu qu’il soit encore là ?  

- Idiote. Depuis que je l’ai vu sur l’échographie je n’ai qu’une envie le rencontrer. Tu sais, la grossesse est quelque chose d’obscur pour moi. Même si je sais que la vie abrite ton ventre j’ai un peu de mal à réaliser, l’étendu du miracle.  

- Je te comprends. Tellement bien… ajouta-t-elle en lui caressant le visage.  

Elle commençait à fatiguer, Ryo s’en aperçut, il voulut partir mais elle le retint.  

Kaori eut tout à coup un petit mouvement assimilable à un sursaut, devant la mine inquiète de Ryo, elle lui sourit.  

Elle saisit sa main et la glissa sur sa chemise d’hôpital. Et ce dernier ressentit comme un coup. L’homme la regarda incrédule.  

- Pour un bébé qui voulait plus rester, je le trouve remuant déclara-t-elle doucement.  

Le nettoyeur n’en revenait pas, il sentait le petit être bouger sous ses doigts et ce dernier n’avait pas l’air d’être content que Ryo pose sa main là.  

- Ryo…  

- Oui mon ange ?  

- M’abandonne jamais…  

- Jamais. Je dois te laisser encore une quinzaine de jours tu crois que ça va aller ?  

- Oui et toi ? Ta blessure n’est pas trop douloureuse ?  

- Ne t’inquiète pas…  

- S’il avait loupé son coup tu serais mort Ryo.  

Il lui mit un doigt devant la bouche puis l’embrassa tendrement.  

- C’était un risque à courir pour pouvoir être auprès de vous !  

- Mais…  

- Il tire presque aussi bien que moi ! tu te rappelles de la manière dont nous avons fait disparaître le père de Nina (cf. un des films de city hunter)  

- Oui tu avais tiré une balle près de son cœur et il avait pu rejoindre sa fille sur le bateau.  

- Et bien on a fait la même chose, le Doc m’a soigné.  

- Et la photo ?  

- C’était pour donner une preuve, le « tueur » devait la faire parvenir pour se faire une place.  

- Le nouveau city hunter ?  

- Oui. Enfin il n’a pas repris mon nom mais c’est bien lui.  

La jeune femme luttait pour ne pas s’endormir, Ryo l’embrassa encore et lui dit :  

- Je suis content que le bébé et toi alliez bien, je me suis fait un sang d encre.  

- Pardon.  

- Repose-toi, on se revoit bientôt.  

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