Chapitre 16 :: Seizième partie

Publiée: 22-02-06 - Mise à jour: 22-02-06

Commentaires: ATTENTION, ceci est le deuxième chapitre publié aujourd'hui ^^ je dis ça à l'attention d'Eden surtout ^_______^ ! Quand j'ai regardé mon chapitre 15 sur HFC ça faisait ridiculement petit, et quand on sait son contenu ^^" ! enfin voilà :) j'espère que vous n'oublirez pas de mettre des reviews :) kiss tout le monde ^_~ - et un gros bisous à ma petite soeur Elsa qui a 14 ans aujourd'hui (déjà T_T) enfin on l'appelle pas zaza la peste pour rien...

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Un hurlement déchira la nuit, Ryo qui était resté à la porte de la chambre de Kaori sursauta et alla vers elle. Il la secoua, elle se réveilla.  

Elle pleurait. Elle tremblait. Kaori était très pâle.  

- C’est rien Kaori. C’est un cauchemar.  

Elle sembla réaliser ou elle était.  

- Un cauchemar, c’était un cauchemar.  

La jeune femme prit conscience de la présence du nettoyeur. Elle avait beau savoir que ce n’était qu’un cauchemar elle tremblait toujours et les larmes ruisselaient sur ses joues. Elle s’accrocha au cou du nettoyeur.  

- Mon dieu. C’était si vrai.  

Ryo la berça et lui caressa le dos. Au bout de quelques minutes elle se détendit mais elle tremblait toujours. D’une voix tremblante, elle lui expliqua son cauchemar, l’arme que Daïsuké avait dut trouver dans les affaires de Ryo. Tout.  

Le nettoyeur comprenait sa détresse, il la rassura en lui disant que ça n’arrivera jamais. Il songea alors au fait qu’il lui faudrait fermer l’armurerie et la salle de tir à clé. Ryo lui promit de ne jamais oublier de ranger son arme. D’ailleurs, il était très rare que cela arrive. Il avait presque toujours le magnum sur lui, et c’était la seule arme qu’il avait à porté de main.  

Puis, il songea à la nuit ou ils avaient dormis à quatre dans le lit. Il lui faudrait songer à une cachette ou plutôt à une place pour son arme. Une autre place que sous l’oreiller évidemment. Il lui dit :  

- On va prendre des dispositions. Ne t’inquiète pas Kaori. Demain je m’occupe de ça.  

- …  

- Jamais je ne mettrais les enfants en danger, nos enfants… Tu me crois ?  

Elle se détacha de lui.  

- Oui Ryo. Mais ce cauchemar….  

Il déposa un baiser sur son front. Il lui sourit :  

- Il ne se réalisera jamais, je te le promets ! Dès la première heure demain matin, je vais mettre la main sur les armes que j’ai caché. Je fermerais aussi à clé la salle du sous-sol.  

- Tu vas te séparer de ton python la nuit ? demanda la jeune femme.  

- S’il le faut pour te rassurer.  

- Non Ryo, dit-elle doucement. Je te connais, tu ne pourrais pas dormir sans elle. Tu ne te sentirais pas en sécurité.  

- Que proposes-tu ?  

- Je ne sais pas… je sais que pour que tu sois rassuré il faut que tu l’aies à porter de main.  

- …  

- Peut-être pourrais-tu ne pas la charger ? ou alors mettre une balle à blanc pour la première balle…  

- C’est une possibilité. On verra ça demain. Tu as besoin de te reposer.  

Il l’embrassa une dernière fois sur le nez avant de se détacher d’elle. S’il était resté deux secondes de plus, il n’aurait plus la force de la quitter.  

La jeune femme eut une impression de manque tout à coup. Elle savait que c’était à cause de l’absence de Ryo. Elle était si bien dans ses bras. Avant qu’il ne quitte définitivement la chambre elle lui dit :  

- Merci Ryo.  

- De quoi ?  

- D’être là…  

- C’est normal mon ange.  

Il referma la porte derrière lui et soupira.  

« ça va être dur de résister »  

Il regarda son entrejambe en mode « coucou ». La prendre dans ses bras ainsi et surtout avoir pu sentir sous ses doigts la mince épaisseur de la chemise de nuit.  

Il se rendit compte qu’il la désirait corps et âmes, bien sûr, il le savait avant mais là, c’était encore plus voyant.  

Tout à coup il se sentit épié et baissa la tête.  

- Et bien Daï ? qu’est ce qui ne va pas ?  

Ryo était heureusement dans la pénombre, ce qui lui permit de se reprendre et de cacher son trouble. Il s’accroupit à la hauteur du garçon.  

- Et bien mon grand ?  

- Maman elle a crié ?  

Le terme « maman » fit une étrange impression sur Ryo. Il se rappelait que Kaori lui avait dit qu’il l’appelait ainsi mais c’était la première fois que la voix enfantine le prononçait. Jusqu’à présent, il avait entendu ce même terme hurlé par les deux enfants.  

- Oui, elle a fait un cauchemar. Mais maintenant elle s’est rendormie. Elle t’a réveillé ?  

- Non, j’ai fait un rêve.  

- Ah bon ? Tu veux boire un chocolat ?  

Daïsuké se contenta de confirmer du chef. Ryo le dépassa et l’invita à le suivre jusqu’à la cuisine. Il fit bien attention à refermer la barrière derrière eux.  

- Une fois installés, l’un devant un café et l’autre devant un chocolat chaud. Ryo le dévisagea. Il n’avait toujours pas enlevé son holster, il faut dire qu’il était quatre heures du matin et visiblement il était resté plus longtemps que prévu dans la chambre de Kaori.  

Un petit silence s’installa pendant que le liquide de couleurs différentes s’écoulaient dans leur veine.  

- C’était quoi ton cauchemar ?  

- J’ai rêvé que j’étais tout seul. Tout seul.  

Ryo demeura perplexe, mais il comprenait la détresse du jeune garçon. Il le rassura d’un sourire :  

- ça n’arrivera pas ! Kaori et moi on est là.  

Voyant que son compagnon d’insomnie s’était finalement endormi devant son cacao, il le souleva et le ramena jusqu’à sa chambre ou il le recoucha.  

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