Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: chibiusa

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 24 chapitres

Publiée: 08-12-05

Mise à jour: 31-03-06

 

Commentaires: 213 reviews

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General

 

Résumé: La suite de "Trop tard pour nous"... Trois ans a passé, Ryo a perdu la trace de Kaori, jusqu'au jour ou on annonce que la chambre d'hôpital ou une certaine Kaori était hospitalisée vient d'exploser et qu'un corps est retrouvé...

 

Disclaimer: Les personnages de "Droit à la vie" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Les personnages extérieurs sont à moi ^^

 

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   Fanfiction :: Droit à la vie

 

Chapitre 18 :: Dix-huitième partie

Publiée: 24-02-06 - Mise à jour: 24-02-06

Commentaires: Hello tout le monde ^^ ! Grande nouvelle j'ai fini cette fic ^^ elle fait au total 23 chapitres ^^! ça veut dire que je majerais régulièrement (enfin c'est déjà le cas lol, cinq chapitres cette semaine et bien ^^) enfin voilà je vous remercie pour les reviews et j'espère que vous m'en metterez plein ^_____^ ! a bientot :)

 


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- Saeba Kaori, veuillez passer dans mon bureau.  

 

La jeune femme qui attendait dans la salle d’attente depuis une bonne demi-heure se leva et se dirigea vers le cabinet. Là, elle s’allongea sur la table d’auscultation.  

Le médecin lui fit une échographie, mais Kaori tourna la tête de l’autre côté. Elle ne voulait pas s’imprégner de l’image de cet enfant. L’homme s’alerta intérieurement et lui demanda, une fois qu’ils furent assis :  

 

- Vous voulez avorter ?  

- Oui…  

- Pour quelle raison ? Enfin sans être indiscret.  

- C’est un peu compliqué docteur, et je ne tiens pas à m’y attarder davantage.  

- Bien. Comme votre grossesse est bien avancée, nous allons tout de suite poser trois dates.  

- Trois dates ?  

- Oui. Voilà comment ça va se passer, vous aurez trois rendez-vous tous pour un IVG.  

 

La jeune femme hocha la tête.  

 

- En fait c’est pour vous permettre de mieux réfléchir.  

- Mieux réfléchir ?  

- Oui, si vous voulez, il arrive souvent qu’une femme enceinte passe par des stade de dépression dans leur grossesse, des moments ou elle veut son enfant et d’autres ou elle se sent dépassé. Enfin, il suffit que vous veniez à un de ces trois rendez-vous. Mais vous n’êtes pas obligez si vous changez d’avis.  

- D’accord.  

 

Elle allait sortir de la pièce quand il la rappela et lui demanda :  

 

- Pour compléter votre dossier. vous avez d’autres enfants ?  

- Oui, des jumeaux, et je vais adopter un petit garçon qui a perdu son papa y’a pas longtemps et dont je suis la marraine.  

- Ah. Mais je ne comprends pas…  

- Pour faire court, disons que j’ai quitté le père de mes enfants pour une raison que je ne tiens pas à développer. Ce bébé a été accidentellement conçu avec un autre homme pendant les trois ans de notre séparation. Seulement par un coup du sort, je me retrouve à nouveau chez le père de mes enfants, et il ne veut pas qu’on se sépare à nouveau. Seulement…  

- Il y a ce bébé, continua le médecin. Et le père de vos enfants que dit-il ?  

 

Le médecin d’une cinquantaine d’année était gynécologue il avait l’habitude des jeunes femmes parfois adolescentes qui venaient pour avorter. Mais son rôle principal était quand même de donner la vie. Alors quand il pouvait, lorsque la situation le permettait conseiller aux futures mères de garder leur enfant il leur dit.  

 

- Il dit qu’il prendra cet enfant avec le même amour que pour les autres.  

- Ou es le problème alors ?  

- Ai-je le droit de lui imposer…  

- Attendez Madame, le problème n’est pas de savoir si vous devez lui imposer. Ce qu’il faut savoir c’est si vous êtes prête à être maman et à l’aimer comme vos autres enfants. Un bébé, qu’il soit conçu de l’amour ou d’un accident lors d’une fusion charnelle, il suffit de l’élever avec amour. N’oubliez pas que le véritable père pour l’enfant c’est celui qui est là…  

 

Il quitta la jeune femme encore plus perdue qu’à son arrivée. Elle prit un taxi et lui demanda de l’attendre. Elle se recueillit sur la tombe de son frère, mais cette dernière ne lui apporta pas de solutions…  

Le taxi la déposa directement à l’appartement, une fois à l’intérieur elle passa un coup de téléphone au Cat’s Eyes, Miki lui passa le nettoyeur.  

 

- D’accord, ne t’inquiète pas. On est cinq pour faire face à ces petits démons.  

- Ils sont si sages que ça ? demanda-t-elle doucement.  

- Tu ne peux pas imaginer.  

- Je t’avais prévenue.  

- Je sais. A tout à l’heure Kaori, repose-toi bien.  

- Merci.  

 

La jeune femme monta dans sa chambre. Elle alluma sa chaîne hifi et y inséra un cd, depuis quelques temps déjà elle aimait les chansons francophones et en sélectionna une en priorité. Elle appuya sur « play » puis s’allongea sur le lit, elle mit ses bras autour de son ventre.  

 

Mon Dieu, j'suis dans la merde  

J'ai besoin d'vous tout de suite  

Pourriez vous me faire perdre  

Le bébé qui m'habite  

 

Ce serait un quatrième  

J'ai déjà trois enfants  

Si lui se rend à terme  

J'm'en prédis pas autant  

 

J'suis même pas libérée  

D'mon état dépressif  

Qu'on s'mêle de m'annoncer  

Qu'le test est positif  

 

Je porte un p'tit enfant  

Je devrais me réjouir  

Mais c'est un accident  

Dans lequel j'pourrais mourir  

 

Si j'fais ce que j'vais faire  

C'est à dire le garder  

L'aimer comme ses frères  

A moins que vous m'aidiez  

 

(…)  

 

Mais comment s'y prennent-elles  

Pour être épanouies  

Ces mères de douze qui  

Remplissent les maternelles  

 

Je sais pas où elles puisent  

Leur foutue énergie  

Pendant que je m'épuise  

A surveiller les petits  

 

Ai-je une saleté dans l'âme  

Pourquoi vous ferais-je de l'oeil  

Pour que vous portiez le blâme  

Et que je porte le deuil  

 

De cet enfant qui s'bat  

Pour joindre la famille  

Mais qui n'soupçonnait pas  

Qu'le nid soit si fragile  

 

Y'a pas de choix possible  

Pour mon pauvre foetus  

C'est déjà difficile  

Ca ne peut que l'être plus  

 

Fallait-il que je taise  

Ma cruelle requête  

Votre silence pèse  

Au dessus de ma tête  

 

Si vous n'répondez pas  

Et que les mois s'égrènent  

Et que je donne bas  

Et qu'il s'en sort indemne  

 

Quand j'l'aurai dans mes bras  

Crevée, mais toute émue  

Surprise de le voir là  

Et d'avoir survécu  

 

Même si j'étais capable  

De devenir sa mère  

Je serais toujours coupable  

De cette maudite prière  

 

J'pourrais pas le rendre heureux  

Ni lui ni les trois autres  

Pardonnez-moi mon Dieu  

J'suis pas un bon apôtre  

 

Si c'est un cadeau du ciel  

Alors je vous le rends  

C'est pas une bonne nouvelle  

C'est pas le bon moment...  

 

Titre : Maudite prière  

Linda Lemay, « Du Coq à l’äme »

 

 

« C’est terrible songea-t-elle, cette chanson colle presque parfaitement à mon cas… Je ne sais pas ce que je dois faire… Enfin si je sais, il le faut, c’est la meilleure solution pour lui et pour moi… »  

 

 

 

* * * * * *  

 

A l’origine le café aurait dut rester ouvert mais, les mini tornades courants partout et faisant toutes les bêtises possible et imaginable avait obligé les tenanciers à fermer prématurément.  

Après réflexion Ryo devait bien reconnaître que les jumeaux ensemble quand ils étaient en forme étaient de vraies tornades surtout si le lieu est propice aux expéditions et aux bêtises en tout genre.  

A présent, ils dormaient tous sur une banquette Daïsuké en dessous et dessus lui Kenni puis Kimi. Miki murmura au nettoyeur :  

 

- Ça ce sont tes gosses ! Pas de doutes !  

- Mais ! je suis pas le seul responsable bougonna t-il. Kaori a sa part de responsabilité…  

- De toute façon déclara Falcon, on savait que s’ils leur prenaient l’idée de procréer il fallait s’attendre au pire.  

- Mais je te permets pas ! s’insurgea le nettoyeur en se redressant.  

- Kaori m’a semblé bizarre déclara tout à coup son amie.  

- Elle est fatiguée en ce moment, répondit le nettoyeur qui reprit place sagement sur son tabouret. C’est pour ça que je reste ici un peu plus longtemps. Je veux lui permettre de dormir sans personne pour l’embêter.  

- Et c’est nous qui servons de baby-sitter, souffla Mick.  

- Dit j’ai pas eu l’impression que tu aies fait grand chose répondit son acolyte.  

- C’est pas mes gosses !  

- Heureusement, manquerait plus que mes gosses te ressemblent ! grogna le nettoyeur en élevant la voix.  

 

Un couinement se fit entendre et Ryo vit que s’il ne prenait pas rapidement Kimi dans les bras elle allait se réveiller et sans aucun doute réveiller ses frères. Il la prit doucement dans ses bras et commença sans même s’en rendre compte à la bercer. Il sourit et déclara :  

 

- Enfin vous pouvez pas nier qu’ils sont quand même adorables.  

- Oui quand ils dorment ne put s’empêcher de déclarer Miki malgré tout.  

- Oh, y’a d’autres moment ou ils sont adorable confia le papa. Je reconnais cependant qu’ils sont plus calmes quand Kaori est là…  

 

Mick passa ses bras derrière la tête et déclara :  

 

- C’est ironique quand on pense à ta place dans le milieu et que tu es incapable de faire tenir trois gosses tranquillement.  

- Que veux-tu que je te dise ? Quand je vois leurs petites bouilles d’anges démoniaques je peux pas les gronder, ma soupape d’énervement se dégonfle aussitôt.  

- L’amour paternel peut-être proposa Miki d’un ton doux.  

 

En temps normal, il se serait insurgé en prétextant qu’il n’aimait personne. Mais quand son regard se posait sur ces trois enfants, il ne pouvait s’empêcher de sourire.  

 

- Je crois que j’ai changé. En bon ou en mauvais ? ça dépend probablement de la vision.  

- Tu as changé en bien, lui confirma la barmaid.  

- Je suis d’accord avec elle.  

- Vous pensez que le simple fait de dire à tout le monde que je prends la retraite va les dissuader de nous attaquer ? demanda le nettoyeur un brin sceptique.  

- Tu veux la vérité je suppose ?  

 

Ryo se contenta de hocher la tête.  

 

- Non. Pour tout le monde, tu resteras le numéro un.  

- Pff, je me disais aussi. Je ne veux pas les mettre en danger. Vous avez une idée ?  

- Te faire disparaître.  

- Ils vont forcément à un moment donné me retrouver. J’ai beau avoir très peu d’ennemi qui me connaissent physiquement. Il y en aura toujours…  

- Et si tu te faisais passer pour mort ? proposa Mick.  

- Oui…c’est une idée. A travailler. Quelle heure est-il ?  

- Presque six heures.  

- Bon on va rentrer alors. Umi-chou tu nous accompagnes ?  

- Oui vaut mieux. Ça pullule dans le coin.  

- Vous pouvez vous occuper de ramener les enfants ? je resterais en arrière pour vous couvrir. Je suis sûr que le bruit que mon ancienne partenaire est de retour s’est déjà propager.  

- Il faudrait peut-être pas trop tarder à te faire disparaître.  

- Oui. Donnons-nous encore un mois. Il faut absolument que les choses soient claires avec Kaori avant.  

- En attendant, on ne quittera aucun des enfants des yeux promis.  

- Merci les gars !  

 

Ryo confia l’enfant endormi aux soins de l’inspectrice qui venait d’arriver. Cette dernière fut déstabilisée, elle tenait Kimi un peu comme un sac de pomme de terre et elle semblait un peu maladroite. Elle la regardait avec peur. Comme si cette petite fille de deux ans pouvait la tuer.  

Le nettoyeur amusé, fit semblant de peloter l’inspectrice mais en profita pour caresser la joue du bébé.  

 

- J’y vais.  

 

 

Une heure plus tard, le géant et le nettoyeur montaient les étages qui les séparaient de l’appartement de City Hunter.  

 

- Merci Falcon.  

- C’est normal.  

- Tu te renseignes pour ce dont on a parlé ?  

- Oui. Au pire, je m’en chargerais.  

- Ce serait pas très convainquant. Dans le milieu, il y a la rumeur qu’on serait ami.  

- Oui. Je sais.  

- Comment se débrouille Seishi ?  

- Très bien. Il est à la cabane.  

- Il sera prêt dans un mois ?  

- Oui a peu près. De toute façon on l’aidera.  

- Il est déjà pas mal connu, il a une bonne réputation.  

- Bien. Peut-être qu’il serait intéressant, que ce soit lui…  

 

Daïsuké remua et ouvrit les yeux il reconnut le lieu ou ils se trouvaient, il était dans les bras de Falcon avec Kenni.  

 

- Prêt à marcher Daï.  

- Oui déclara l’intéressé tout en baillant.  

 

Ryo entrouvrit la porte de l’appartement. Le garçonnet avança et le nettoyeur posa son petit fardeau dans le canapé, Falcon fit la même chose avant de partir.  

 

 


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