Chapitre 5 :: Cinquième partie

Publiée: 04-01-06 - Mise à jour: 04-01-06

Commentaires: Hello tout le monde ! me revoilà ^^ ! je vous remercie pour vos review. dans la mesure du possible j'essaierais de majer cette fic deux fois par semaine (car j'ai bien avancé ^^) J'espère qu'elle vous plaiera toujours autant ! bonne lecture à tous !

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Cinquième partie  

- Café Cat’s Eyes, j’écoute.  

- Bonjour Miki, fit Kaori, peu sûre d’elle.  

- Kaori !!!!  

- Oui c’est moi.  

- Comment vas tu ? Ryo est à ta recherche ! A cause de l’hôpital.  

- Je vais bien, ne t’inquiète pas. Je suis déjà à l’appartement.  

- Tu es à Tokyo !  

- Oui, et je t’appelle car, j’ai quelqu’un à voir à l’hôpital et on doit y aller avec Ryo et on aimerait que tu gardes Daïsuké et … Enfin les petits…  

- Le fils de Toshio ?  

- Oui c’est ça.  

- Mais attends, tu as dis « les petits » ?  

Kaori prit une grande inspiration et dit :  

- Oui Miki, je suis maman de deux bouts de choux.  

- QUOIIIIIIIIIII !!!!!!  

Kaori écarta machinalement le combiné de son oreille. Ryo entra dans la chambre au moment ou le cri se fit entendre. Une fois que la jeune femme fut sûre que c’était terminé, elle dit à Miki :  

- Oui tu as bien entendu. Tu pourras les garder ?  

- Oui bien sûr. Quels ages ont-ils ? Demanda l’ex mercenaire tout en essayant de remettre ses pensées en place.  

- Bientôt deux ans.  

- Et le deuxième ?  

- Pareil.  

- Ce Toshio n’a pas loupé son coup déclara Miki.  

Kaori rougit et dit :  

- Mais c’est pas lui le père…  

Ryo lui fit un signe pour lui dire qu’elle pouvait le dire :  

- C’est qui alors ?  

- Ryo.  

- QUOOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!! ?  

Pour la deuxième fois en deux secondes Kaori dut écarter le téléphone de son oreille pour ne pas devenir sourde. Ryo prit le combiné et dit à Miki :  

- Bonjour ma belle ! dit-il. Tu pourrais peut-être arrêter de hurler, car tu viens de faire pleurer Kimi.  

- Kimi ?  

- oui ma fille quoi !  

Kaori et Miki faillirent tomber à la renverse, jamais l’ancienne partenaire de City Hunter, n’aurait pensé que Ryo Saeba le pervers n°1 déclarerait être papa avec autant de facilité. Cela avait de quoi être déroutant.  

- Bon, on va venir les poser puisque visiblement c’est ok ! On arrive dans une petite heure.  

Kaori se dirigea vers la salle de bain, comme le nettoyeur semblait prendre un grand plaisir à affirmer qu’il était papa au plus grand étonnement de tous. Elle n’allait pas le louper et peut-être pour une fois prendre un bain.  

- Ryo ?  

- Oui ?  

- Tu peux les surveiller je voudrais prendre un bain ! et sans débarquement c’est encore mieux…  

- Sans débarquement ?  

- Oui, de cette puce et de Daï. Impossible de prendre un bain tranquillement…  

Elle se dirigea vers la salle de bain et demanda à Daïsuké s’il avait finit, le petit garçon arriva tout mouillé avec un peu de mousse sur la joue, d’un geste tendre la jeune femme lui essuya. Gentiment puis elle le prit dans ses bras, et l’embrassa dans le cou.  

- Va vite t’habiller Daïsuké, tu vas prendre froid si non.  

Il acquiesça puis alla dans la chambre de Kaori pour s’habiller. Ryo avait vu toute la scène et déclara avec une moue d’enfants :  

- Je suis jaloux !  

Il s’assit par terre avec la petite dans ses bras qui voulait absolument gambader.  

Kaori posa ses affaires dans la salle de bain, rinça la baignoire puis fit couler de l’eau et retourna dans le couloir un instant, elle fut amuser de voir Ryo dans une telle mimique. Elle s’agenouilla et embrassa sa fille en lui disant d’être bien sage.  

- C’est pas juste répéta le nettoyeur. En croisant les bras, la petite fille en profita pour aller dans les bras de sa maman.  

Elle tendit les bras et dit :  

- Câlin maman !!!!!!  

Kaori la prit dans ses bras et la serra fort, l’embrassa encore puis se détacha de sa fille à contrecœur, s’il y avait quelque chose qu’elle adorait c’était pouvoir prendre ces enfants dans les bras et les embrasser autant de fois qu’elle le veuille. Cette peau toute douce était un véritable régal. Toujours agenouillée sur le sol, elle confia son trésor au bras fort de Ryo. il dit d’une toute petite voix :  

- Et moi ?  

- Tu devrais arrêter de faire l’enfant maintenant, je te rappelle que t’es papa.  

- Une promotion plutôt inattendue, mais ça ne me dérange pas. Un bisous ? demanda-t-il en tendant sa joue.  

Sentant qu’il ne la lâcherait pas tant qu’elle ne lui aurait pas cédé, elle lui passa la petite fille qui s’amusa à l’escalader. Ryo fit une grimace quand les petits pieds chausser de chaussures vint lui écraser la fierté de son corps. Il ne lui dit pourtant rien, il tendait toujours la joue. Et quand Kaori arriva pour l’embrasser il se tourna et lui vola un baiser.  

Surprise, la jeune femme voulut s’écarter mais l’une des mains de Ryo l’obligea à rester, et il en profita pour l’approfondire.  

Ces lèvres ça faisait presque trois ans qu’il rêvait de les toucher, de les goûter encore et encore. Il redescendit sa main à contrecœur car la petite fille voulait se faire la malle. Il lui caressa la tête et sentit un truc étrange. Il mit fin au baiser et demanda à Kaori :  

- Kimi a quoi à la tête ?  

Ce baiser, elle avait voulu l’éviter mais il lui mit le corps en ébullition. Elle aurait tout donner pour en avoir un autre. Elle répondit à la question :  

- Sa nourrice et elle ont été renversées par une voiture y’a deux mois de ça, dit-elle en fuyant son regard. Elle a eut un caillot de sang dans la tête qui ne voulait pas se résorber tout seul, alors on l’a opéré.  

Kaori se mit à trembler en repensant à ces quarante huit heures de cauchemars. Elle embrassa une dernière fois sa fille avant de s’enfermer dans la salle de bain pour prendre son bain en vitesse.  

Il y a deux mois de ça, c’était suite à la réussite de l’opération que Toshio et elle avaient fait l’amour, abrutis par l’alcool mais aussi et surtout un besoin de réconfort mutuel. Et ils l’avaient trouvé dans une danse des plus charnelle.  

Kaori s’installa dans l’eau. Elle ne regrettait pas cette nuit-là, car elle s’était promis de ne jamais rien regretter et d’assumer chacun de ses actes même celui-là, surtout celui-là. Bien sûre le lendemain, Toshio et elle avaient été gênés et ils avaient décidés de partir du principe que c’était une chose merveilleuse mais une chose surtout qui ne se reproduirait pas. Et cela ne s’était pas reproduit.  

Elle sortit de la douche et s’enveloppa dans le peignoir de Ryo elle se sécha et huma son odeur. Rien que de l’avoir revu, elle avait retrouvé la totalité de ses sensations qu’elle avait essayé de faire disparaître ces dernières années. Tous ses efforts semblaient bels et bien avoir volé en éclat.  

Elle finit par s’habiller, elle mit un pantalon qui était resté dans l’armoire elle n’était pas sûre de pouvoir encore rentrer dedans. Et en effet, ce fut peine perdue. Elle grogna contre l’injustice. Elle le replia et partie dans sa chambre, elle mit son jogging de la veille. Heureusement c’était uniquement la doublure qui avait été maculée de sang. Avant elle refit doucement son pansement et finit de s’habiller. Elle passa en revanche un pull-over qu’elle avait gardé.  

Elle rejoint Ryo dans le salon, il la détailla.  

- Il me semblait qu’il restait une tenue dans ton placard.  

- Je l’ai vu, mais elle ne me va plus dit-elle dans une grimace – Elle haussa les épaules en ajoutant - Il me reste quelques kilos depuis la naissance des jumeaux.  

Kaori s’attendait à une remarque cinglante sur son poids. Mais Ryo après avoir déposé le petit monstre dans les bras de Daïsuké. Il s’avança vers la jeune femme et commença à la toucher, elle le laissa faire interdit. Il lui dit :  

- Tu as juste un peu de ventre, mais ne t’inquiète pas. Ça n’enlève rien du tout à ton charme sur moi. J’aimerais t’embrasser…  

Elle lui sourit mais le repoussa gentiment et lui dit :  

- Non, je ne peux pas…  

Ryo la regarda interdit, il pensait pourtant qu’elle avait été plutôt réceptive à leur baiser quelques minutes plus tôt. D’un enthousiasme feint, Kaori déclara :  

- Kimi Daïsuké, on va y aller.  

Elle prit sa fille dans ses bras et Daïsuké par la main, doucement, ils descendirent. La vitesse n’était pas là, il faut dire qu’à chaque pas Kaori sentait la douleur revenir.  

Maintenant qu’elle était en sécurité la pression redescendait et sa capacité à endiguer la douleur disparaissait aussi.  

Le nettoyeur qui l’observait, souleva le petit garçon pour le monter sur ses épaules. Daï apprécia énormément cette ascension. Kaori put donc se concentrer sur sa fille qui gigotait tant qu’elle pouvait. Elle lui dit doucement :  

- Non mon ange, pas de roulé boulé dans l’escalier. C’est pas une bonne idée…  

- Elle a déjà essayé ?  

- L’un des deux a déjà essayé mais fut récupéré in extremis. Quand ils s’y mettent, ils sont infernaux.  

- Est-ce que tu leur apprends à sortir des massues ? demanda-t-il taquin. Alors qu’il la prenait par la taille pour l’aider un peu. Ça va ta jambe ?  

- Ça pourrait aller mieux, je crois que c’est la tension qui retombe.  

- J’aurais peut-être dut te faire un massage…  

- Non je pense pas…  

Avant qu’il ait dit quoique ce soit, elle lui dit :  

- Je me mets à l’arrière pour tenir Kimi.  

Daïsuké s’installa derrière le nettoyeur, heureusement il était suffisamment petit, ses jambes dépassaient un peu mais il put les mettre en tailleur. Ryo fit avancer le siège du passager au maximum pour que Kaori soit bien installée avec la petite dans les bras.  

Au moment ou il mit le contact, il regarda à l’arrière le petit garçon semblait crisper. Ryo déclara :  

- Vous inquiétez pas, je vais aller doucement.  

Kaori le gratifia d’un sourire, puis retourna à la contemplation de sa fille qui s’était calmée. Peut-être sentait-elle l’angoisse sourde et omniprésente de Daïsuké ?  

Arrivés devant le Cat’s Eyes, il descendit et aida Kaori avec la petite fille, suivit du petit garçon.  

Kaori ne voulait pas que tout le monde lui saute à la gorge, elle voulait aller voir son enfant à l’hôpital, ce qu’on lui avait dit au téléphone ne la rassurait pas. Elle dit à Ryo avant d’entrer :  

- Je dis bonjour et après je vais à l’hôpital.  

- Tu peux bien attendre cinq minutes non ? demanda le nettoyeur.  

- Ryo. Je te ferais remarquer que si on a transféré Kenni à l’hôpital de Tokyo juste après l’accident ce n’est pas anodin.  

Le nettoyeur écarquilla les yeux, il ne pensait pas que c’était si grave…  

Il faut dire que la jeune femme ne montrait que très peu ce qu’elle ressentait, il avait vaguement prit conscience du fait que le petit était à l’hôpital.  

- Ecoute Ryo, tiens prends Kimi. Présente leur, fais ce que tu veux, la seule chose que je veux c’est que tu me les ramènes entier. Moi je vais à l’hôpital.  

Elle embrassa rapidement sa fille, en fit de même avec le petit garçon tout en leur disant d’être sage.  

Ryo n’avait pas eu le temps de réagir.  

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