Chapter 8 :: La vie reprend son cours

Published: 01-06-04 - Last update: 01-06-04

Comments: Bon voilà une nouvelle maj profitez en car après je ne sais pas quand je vais à nouveau "majer" ^^ car je reprend mon travail demain et vu le retard je vais être débordée lol Dans ce chapitre il y a le prénom de la femme de Ryo mais vous aviez tous devinés qu'il s'agissait de Mary Bloody car Ryo vivant aux Etats Unis ayant eu un partenaire la bàs il ne pouvait s'agir que d'elle. Merci à mes puces pour leurs encouragements : lifetree, calamity, kary et bien sur mon ami keitaro ^^ Merci à ma béta Sophie de me supporter et de me corriger ^^ voilà en esperant que cela vous plaise toujours donc n'hésitez pas à donner votre avis. Ps : mélinda tu me manques.

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Parallèlement, à Los Angeles  

- Pffff Ryo ! Regarde moi tout ce bazar dans l’appartement soupira Mick en fixant d’un air désespéré les bouteilles vides et les vêtements qui jonchaient le sol. Tu pourrais ranger un petit peu de temps en temps non ???  

Mick râlait mais déjà, il commençait à ramasser les cannettes et les habits épars que Ryo prenait un malin plaisir à semer.  

- Hum ! Ouais c’est sur je pourrais ! Mais je ne suis pas maniaque comme une gonzesse moi !!! Et puis arrête de râler ! Je lis mon journal et le fait de t’entendre toujours m’accuser de l’état de ce maudit appartement me coupe l’appétit. Pourtant le petit déjeuner est le repas le plus important répliqua Ryô avec un air outragé tout en éjectant des morceaux de ce fameux repas partout autour de lui. Il replongea sans attendre de réponse instantanément dans sa lecture.  

Mick resta bouche bée devant tant de mauvaise foi pendant qu’un corbeau en tablier passait le balai en riant derrière la tête du jeune homme.  

- Rooo mais je ne suis pas un gonzesse ! cracha Mick un peu tardivement en jetant les affaires par terre. C’est juste que je suis un homme soigné, propre, qui apprécie les belles choses surtout si elles sont rangées, en ORDRE !!!!!!!!  

Il avait crié ce mot si fort que Ryo se renversa sur le sol, le journal dans les mains, riant nerveusement, une goutte de sueur coulant derrière sa tête. Il regarda prudemment Mick.  

Celui-ci affichait une expression indignée, mélange d’exaspération et de vexation. Il s’approcha de la table et la frappa violemment de son poing, ce qui eu pour conséquence de la casser en deux, déversant sur notre pauvre Ryo tous les mets qu’elle portait. Le café eu la bonne idée de se renverser sur le mokkori de notre étalon et immédiatement ce dernier fit un bond en hurlant de douleur puis sautilla partout dans l’appartement dans des poses plus que risibles.  

Mick ne pût contenir un fou rire en voyant Ryo se diriger vers les toilettes afin de s’y asseoir. Une fois assit, il poussa un soupir de soulagement intense, la tête courbée vers le bas.  

- Pfouuuuuuuu ça fait un bien fou ! Mais tu es MALADE l’amerloque ! TU TE RENDS COMPTE DU MALHEUR POUR SES PAUVRES FEMMES HEIN !!!! Non, bien sur, tu n’as pensé qu’à toi ainsi qu’à ton minuscule appendice en te disant que, dorénavant, tu aurais le champ libre!!!!! Rooo le pauvre choupinet, il va avoir du mal maintenant à remonter, il faudra au moins 1 heure avant qu’il ne se remette au mokkori, se plaignit-il en examinant d’un air contrarié vous savez quoi ^^ et en le massant tout doucement en même temps.  

Mick était dans l’embrasure de la porte et se tenait la tête, il semblait désespéré par l’attitude de son ami  

- Pffff je me demande comment faisait Mary pour te supporter !!! Un homme comme toi, moi je l’aurais depuis longtemps expédié sur Mars.  

A peine ces mots lancés que Mick réalisa l’énormité de ses paroles..  

« Aie pensa-t-il. Tu veux qu’il déprime à nouveau ou quoi ? Il a fallu du temps pour qu’il reprenne goût à la vie. Aujourd’hui encore, 8 mois après sa mort, il n’est pas tout à fait remis. Bien sur, il masque sa peine, fait semblant d’être redevenu un sex-symbol mais tout ça n’est qu’une façade. Rooo moi alors !!! (eh oui Mick est aussi gaffeur que moi ^^)  

L’ homme se serait arraché les cheveux. Ryo, de son côté, avait reçu ses paroles comme une gifle. Il s’était raidit, son expression devenait de plus en plus hagarde, ses muscles saillaient tant il était crispé. Une tension meurtrière mêlée à une profonde tristesse envahie la pièce petit à petit. Relevant la tête, il vit la désolation et la culpabilité qui assombrissaient le regard de Mick. Son visage lui aussi était empreint de tristesse. Mary avait été sa meilleure amie et il avait tendance à l’oublier.  

- Bah, finit-il par dire ce n’est pas grave. On ne va pas toute notre vie éviter d’en parler. Surtout qu’on l’aimait tellement tous les deux.  

Les deux hommes s’observèrent, leur regard emprunt d’une même complicité et d’une même douleur.  

Ryo se releva en prenant conscience qu’il était assez ridicule dans cette position ^^ Tout en s’avançant vers la salle à manger, il titilla Mick  

- Elle, au moins, me traitait avec respect. Elle prenait soin de moi. D’ailleurs où qu’elle soit, elle ne doit pas être heureuse et surtout pas fière de toi qui t’occupe si mal de moi. Il avait dit cela avec un air outragé d’un prince à qui on aurait donné la fessé pour une bêtise non commise.  

Mick prit un air hébété alors que la libellule passait tranquillement !!  

« - Oh, quel imbécile je suis ! Tu as raison Ryo, il faut en parler ! Il serait temps même, après 8 mois de non-dits. Quand je pense que les trois premiers mois, tu allais tout les jours sur sa tombe. Tu te nourrissais à peine, dormais quand l’alcool avait fait son effet, jamais plus de 5 heures par nuit. Je ne t’ai jamais vu la pleurer mais néanmoins je sais à quel point ton cœur saigne et j’imagine le trou béant qu’il y a maintenant. Aujourd’hui, seul la vengeance te guide. Tant que tu n’auras pas arrêté les responsables de ce meurtre odieux, tu n’arrêteras pas, tu continueras toujours et encore, t’accrochant au moindre espoir. Toute ta science et ta détermination sont mobilisées dans un seul but : résoudre cette enquête. Tu ne lâcheras pas, jamais et ce, malgré le fait, il faut le reconnaître, que ces terroristes se sont évaporés dans les airs, qu’ils n’ont jamais existés.  

Mick revint sur terre et vit Ryo terminer son petit déjeuné. Il sourit à cette vision. Pour lui, voir manger son ami signifiait que ce dernier avait enfin envie de revivre. Et puis voir un Ryo manger était toujours un spectacle. Il mangeait comme un cochon, mais ne laissait pas la moindre miette derrière lui. On aurait dit un champ après le passage d’une colonie de sauterelles affamées : le désert…. L’homme avait un gouffre à la place du ventre, il ne mangeait pas, il dévorait ! Mais quel plaisir de le revoir ainsi. Il y a encore 4 mois, il avait tellement maigri que sa belle musculature s’était amoindrie voire avait disparue. Son visage, si beau et si viril, s’était creusé, des cernes ombrageaient son regard si vaillant habituellement.  

- Une vraie tentouse !!!  

A ses mots, Mick sortit de sa rêverie et regarda Ryo sans comprendre.  

- Oui ! Tu n’arrêtes pas de me reluquer depuis maintenant 5 bonnes minutes, comme si j’étais la femme de ta vie.  

Un léger silence puis il continua :  

Merci Mick. Ryo avait prononcé ces paroles en le regardant droit dans les yeux. Sans toi, je n’aurais pas de toit, ni une vraie fée du logis a portée de mains, ni une infirmière qui m’attend pour me donner des cachets contre la gueule de bois… Je ferais un effort pour le ménage et la bouffe. Puis il sourit amicalement à son ami.  

Il prit subitement conscience de la tournure que prenait la conversation. Trop profond, trop intime pour lui. Il lança ironiquement à son partenaire  

- Tu es bonne à marier ma fille !!!!  

Quand Mick entendit ses mots, il fût simplement heureux. Il savait à quel point c’était difficile pour son ami mais à l’écoute de la dernière phrase, son sang ne fit qu’un tour et il pointa le canon de son revolver derrière la tête de Ryo.  

- Dis ça encore une fois et tu es un homme - enfin ça c’est vite dit - mort.  

Ryo se dégagea du canon. Nonchalamment, il se mit à monter les escaliers et lança à son coéquipier  

- Ouais bon ! Je vais prendre ma douche.  

- Oui ça sentira moins le fauve ! Et fait attention de ne pas éclabousser partout !  

- D’accord ma chérie ! dit Ryo en envoyant un baiser la bouche exagérément arrondie.  

Mick vit alors que le corbeau et la libellule se moquaient de lui. Il décida donc, par vengeance, de les embaucher pour continuer ses travaux domestiques.  

- Puisque vous savez si bien vous moquez de nous, venez un peu par ici.  

Quelques instants plus tard, le corbeau, en tablier rose, époussetait les meubles pendant que la libellule, avec son foulard sur la tête, nettoyait les vitres.  

Mick était maniaque ! Il le savait parfaitement, toutes ses économies avaient fondu pour ce loft situé en plein centre ville. Il ne regrettait en rien sa décision car l’appartement était spacieux, la lumière entrait à flot et un balcon immense surplombait la ville. Jamais encore il ne s’était lassé de cette vue. L’intérieur était exclusivement blanc avec du parquet et des poutres apparentes. Mick aimait le blanc ainsi que le bois. Il avait su coordonner sa matière et sa couleur favorite. L’ensemble donnait une impression de confort de chaleur et de bon goût. Ce fameux goût dont Ryo se moquait ouvertement.  

Mick se retourna. Il avait entendu un bruit. La scène qu’il vit le fit rigoler bêtement : La libellule et le corbeau ne faisaient plus le ménage. Apparemment, la pause syndicale avait sonné et ils prenaient le thé en fumant une cigarette. Ils disaient en avoir besoin étant donné le traitement qu’ils subissaient. Corbeau et libellule prenaient une pause thé. Mick décida de se reposer aussi et s’installa sur le canapé. Il réalisa qu’il n’était pas au courant des dernières nouvelles et décida de regarder la télévision. Il alluma le poste et vit l’horreur dans ce qu’elle avait de pire……  

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