Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: sekhmet

Beta-reader(s): Sophie

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 16 chapters

Published: 03-04-04

Last update: 21-11-04

 

Comments: 115 reviews

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General

 

Summary: Et si Ryo perdait sa femme? pourrait il continuer? pourrait il encore aimer?

 

Disclaimer: Les personnages de "Toi et nul autre que toi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Toi et nul autre que toi

 

Chapter 13 :: Souvenirs de Sophie

Published: 31-08-04 - Last update: 31-08-04

Comments: Bon voilà la suite sur le personnage de Hideyuki et sur son poussin Sophie ^^ je remercie d'ailleurs ma Béta Reader Sophie pour ses corrections qui apportent autant à ma fic ^^. Bien sur le poussin jaune Sophie c'est ma Béta Reader en souvenir des ses premiers pas sur msn avec son avatar le poussin ou canard jaune ^^ je pense que Me, Life, Leeloo et Kairi ainsi que Mikomi s'en souvienne parfaitement vu que pendant une soirée on avait mis le même qu'elle ^_- on se rapproche plus que trois chapitre et hop la rencontre bonne lecture

 


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Il passa Sophie autour de son cou et serra le lien à sa taille. Si quiconque apprenait un jour qu’il parlait au poussin sur le tablier sa carrière et même sa réputation était finie. Malgré son caractère posé, il lui arrivait d'avoir des colères mémorables. Sur certains sujets qui le touchaient tels que la drogue, le meurtre gratuit et les tentatives de corruptions son sang ne faisait qu'un tour. Dans ces moments là, une noire colère l’envahissait. Il devenait alors violent, alors que, normalement, on le considérait au bureau comme un homme au sang froid et à l’intelligence parfaite. Mais, ne dit on pas qu’il faut se méfier de l’eau qui dort? Beaucoup de prisonniers du centre de détention de Tokyo auraient pu témoigner qu'il ne fallait pas prendre à la légère Hideyuki Makimura et se tromper sur sa détermination.  

Ainsi donc, la révélation de son secret "Sophie" aurait mis à mal son coté "dur".  

 

- Bon tout d’abord il me faut des œufs. Ensuite du lard, puis mettre le riz à chauffer.  

 

Accompagnant le geste à la parole, Hideyuki ouvrit la porte du frigo, sa haute silhouette courbée à la recherche des ingrédients du petit déjeuner. Une fois tout sorti, il entreprit de battre les œufs dans le saladier, les transformant ainsi en omelettes. Il chercha le fouet tout en préparant l’auto cuiseur pour le riz. Il fallait que tout soit parfait afin que sa petite sœur soit dans les meilleurs conditions pour réussir l’examen déterminant pour son avenir. A cette pensée, il lâcha l’œuf qui alla s’écraser lourdement sur le sol.  

 

- Et merde Sophie. Je n’y arriverais pas ce matin. Je le sens, je suis trop stressé. Il faut que je me calme, que je pense à quelque chose qui me fera détresser.  

 

Pour se détendre, il se souvint de Sophie.  

 

Cela remontait à ses 7 ans. A l'époque, ses parents avaient l’habitude de louer une maison de campagne à Kuiouichi. Kaori n’était pas encore entrée dans leur vie. Hideyuki s’ennuyait. Fils unique, il désirait ardemment une sœur. Son meilleur ami de l’époque Kurio veillait constamment sur sa petite sœur Akia. Il la protégeait et jouait son rôle de grand frère à la perfection. A l’école, filles et garçons admiraient son abnégation envers sa sœur. Kurio lui cédait tout et l'adorait. Hideyuki leur enviait cette complicité partagée , ces moments doux, calmes et paisibles. Kurio apprenait à sa sœur la pêche et Akia admirait son grand frère. Hideyuki aurait tellement aimé qu’une petite sœur le regarde avec des yeux remplis de fierté, d’amour fraternel et de reconnaissance. Son plus grand souhait était de partager ses jeux d’enfants, de se sentir moins seul aussi. Mais sa mère ne pouvait malheureusement pas exaucer son souhait. Devant les interrogations de son fils, elle répétait toujours "tu es un don du ciel Hideyuki. Dieu ne peut me faire cadeau d’un deuxième don." Il s’était donc résigné laissant peu à peu l'été se passer.  

 

Près de la maison louée pour les vacances, une ferme immense aux champs à perte de vu, était occupée par une famille de personnes âgées mais toujours vigoureux et pleins d’énergie. Le couple avait fini par considérer Hideyuki comme un de leur petit-fils. L'enfant adorait cet endroit où il pouvait se rendre utile. Il s'occupait de tous les animaux. Il les nourrissait, les soignait, les bichonnait, les lavait avec amour. Il lui arrivait de monter à cheval près de la forêt qui longeait la maison. Il aidait aux labours, nettoyait les box et se trouvait toujours récompenser par les succulentes tartes aux pommes et à la cannelle, que Kya, l'épouse du fermier, préparait quotidiennement.  

 

Les journées s’écoulaient ainsi dans la magie et la féerie de la vie à la campagne. A un tel point qu’Hideyuki rêvait à son tour de travailler la terre. Un de ses désirs, à l'époque, était de pouvoir assister à une naissance et, un beau matin:  

 

- Hide v’la ti pas que les œufs vont éclore !  

 

- Quoi! Des œufs? Mais je voulais assister à une naissance plus importante que celle d’une poule! Répondit Hiedyuki déçu.  

 

- Ah petit! Ne critique pas les gallinacés! Ils ont leur importance tu sais. Le poulet que tu manges, les bons œufs des tartes aux pommes. Chacun ici contribue à l’équilibre de la terre. Alors petit, tu verras combien une naissance est magnifique, même celle d’une poule. Surtout fais attention! Ces petits prennent la première chose qu'ils voient pour leur mère. Sur ces recommandation, le vieux fermier, Jiyah s’était éloigné.  

 

 

Hideyuki s’était diriger vers le poulailler tout en pestant contre sa malchance. Il s’était assis près d’un nid occupés par trois beaux œufs.  

Là, il avait vu naître des poussins qui devaient se battre, casser leur coquille pour venir au monde. Il avait alors compris que, dans la vie, il fallait lutter pour tout, même pour naître. Les deux premiers poussins étaient venus au monde tant bien que mal mais ils y étaient parvenus. Le dernier, par contre, peinait plus que les autres, il n’avait plus de force pour percer sa coquille. Il n'aurait pourtant fallu que deux coups de bec, mais le poussin semblait ne plus avoir d’énergie. Hideyuki ne savait que faire, il avait peur de briser la coquille et de faire mal au poussin . Néanmoins, il savait que s'il n’intervenait pas l'animal mourrait sûrement. Il prit alors délicatement l’œuf dans ses mains d’enfant et brisa doucement du bout des doigts le dessus de la coquille. Le poussin, trempé, était endormi et Hide le déposa délicatement sur la paille. Il le veillait toujours quand Jiyan était venu et les avait rendus à leur mère. Hideyuki était ému d’avoir assisté à cette naissance même s'il ne s'agissait que de simples poussins.  

 

Plus tard, c'est avec délice qu'il avait mordu dans sa part de tarte tout en pensant à cette naissance.  

- Dit Kya pourquoi un des poussins n’arrivait-il pas à percer sa coquille? Demanda-t-il plein, de compote de pomme sur la joue.  

 

Kya le regarda tendrement. Hide lui rappelait ce fils qui ne venait plus la voir depuis longtemps.  

 

- Tu sais, petit, dans la vie il y a les forts et les faibles. Les forts doivent aider les faibles et c’est ce que tu as fait pour le poussin. La vie est ainsi, mon p’tit gars. Dieu décide tout  

 

- Alors dieu a décidé que je devais aider le poussin à naître?  

 

- Oui, on peut le voir ainsi.  

 

- Alors peut être que mon métier plus tard sera d’aider les autres?  

 

- Ha ben oui. Qui sait? Toi seul décideras de ce que tu veux Hide avec l’aide de dieu. Mais ta vie, tu dois l’avoir en mains. Bon, je vais aller aider à la tonte des moutons. Fini ta tarte et lave toi les mains mon bonhomme.  

 

Le dos courbé par les dures années de labeur, le vieux Jiyan était arrivé. Tout en préparant son tabac pour fumer une pipe, il s'était installé sur son rocking chair et avait interpellé Hide  

 

- Petit tu sais que la vie décide de tout n’est ce pas?  

 

- Non Kya m’a dit que c’était dieu qui décidait et maman aussi me le dit  

 

- Arf, ces bonnes femmes! Ben écoute quand même, le poussin qui a eu tant de mal à venir au monde et bien sa mère refuse de le nourrir. Je pense qu’il ne va pas vivre longtemps, mon gars. Ne soit pas triste, c’est ainsi que ça se passe dans la vie.  

 

Les mots prononcés par Jiyan avait bouleversé l'enfant. Pour Hideyuki, il n'était pas envisageable que le poussin meurt. Il l'avait aidé à naître, encouragé, joué le rôle de grand frère. Il était alors hors de question que l'animal succombe, il n’avait pas le droit. Hideyuki avait courut jusqu’au poulailler et il avait tenté de nourrir le poussin de vers trouvés à proximité. Au début, l'animal avait refusé de manger. Mais Hideyuki était déterminé, il avait coupé le vers et l'avait maladroitement glissé dans le bec. Sans résultat, le poussin refusait toujours d’avaler. Voyant son échec les larmes avaient jaillit. Hideyuki ne voulait pas que son poussin meure. Comment un enfant pouvait admettre la mort d’un être vivant? Il avait couru chez lui pour demander à ses parents l’autorisation de dormir à la ferme, pris un plaid sur le canapé. Toute la nuit, il avait veillé le poussin le baptisant d'ailleurs Sophie. Ce nom lui semblait prédestiné. Il venait juste d'étudier les malheurs de Sophie à l’école et il trouvait que le poussin commençait mal sa vie, tout comme l’héroïne du roman.  

Il avait pris son poussin contre lui, en dessous de la couverture pour lui communiquer de la chaleur. Vers minuit, la fatigue se fit ressentir. Luttant farouchement contre le sommeil, Hideyuki avait supplié Sophie  

 

- Sophie, moi je veux que tu vives parce que je t’aime déjà! C’est vrai que j’aurais voulu assisté à la naissance d’un poulain. Mais j’ai appris que chaque vie était importante. En y réfléchissant, je pense que c’est mieux que tu sois un poussin car, ainsi, je pourrais t’emmener partout avec moi et te présenter mes amis. Mais pour ça, Sophie il faut que tu vives! Demande à Dieu, demandons tous les deux.  

 

C’est ainsi que dans un poulailler un enfant s’était endormi dans la paille fraîche et odorante. La lune avait été le seul témoin de ces larmes versées pour un poussin qui avait décidé de vivre au contact de la chaleur humaine.  

 

Au petit matin, le fermier était venu voir Hideyuki. L'enfant ressemblait tellement à son petit-fils qu'il voyait si peu souvent. La grande ville avait avalé sa famille. Sans le vouloir, le temps passait, les bonnes excuses succédant aux bonnes excuses: le travail, le manque de temps, la fatigue… Emu par ce spectacle, Juyian avait ajouté une couverture sur cet enfant qui refusait la mort d’un être auquel il s’était déjà tant attaché.  

 

Rien ne valait la pureté et l’innocence d’un enfant qui osait pleurer et dire non à l’injustice de la vie. Hide était comme l'air frais rempli de senteurs envoûtantes. Voilà bien longtemps que Jiyan n’avait plus eu se tournis là. Ce gamin donnait tout son amour à chaque été et le fermier était heureux de lui transmettre le savoir de la terre. Il prit le poussin et, le voyant réchauffé se mis à le nourrir au moyen d’un pipette.  

 

Plus tard, à son réveil Hideyuki découvrit une Sophie en pleine forme. Il sauta de joie et courut à toutes jambes jusqu’à la ferme où il ouvrit brutalement la porte en criant :  

 

- Hourra Sophie vit, elle vit!  

 

- Ah bon, tu as décidé que c’était une fille? Interrogea Kya  

 

- Oui, je voulais une sœur alors elle remplacera ma sœur! Elle deviendra ma sœur.  

 

Peut être dame nature l’avait-elle écouté? En tout cas, le poussin était bien une future poulette.  

Hideyuki était parti revoir Sophie et, depuis lors, chaque jour il s’était occupé d’elle. Ce qui devait arriver, arriva! Sophie prit l'enfant pour sa mère, elle suivait le garçon partout où il allait. ils dormaient ensemble dans le même lit au grand daim de sa mère. Pourtant, elle ne pouvait que s’attendrir devant son enfant et ce poussin juste à côté de sa tête sur l’immense oreiller en plume.  

 

Lors du départ, les adieux furent déchirants pour Hide. Du coup, les fermiers et ses parents cédèrent. Il eut le droit d'emmener Sophie en ville et la présenta à tous ses amis d’école qui lui enviait son poussin. Grâce à elle, on s’intéressait à lui.  

 

Malgré son attachement à son poussin, ils n'étaient pas de la même espèce. Très rapidement, Sophie était devenue une jolie poule ^^ exigeant un COQ digne de ce nom. La famille était alors retournée pour la dernière fois à la ferme et Sophie avait retrouvé les siens. Elle avait fait sa vie auprès d’un coq et avait donnée naissance à son tour à une ribambelle de poussins… La boucle avait été bouclée.  

Kaori était apparue dans sa vie peu après. Une sœur! Une vraie!  

 

Une page de l'histoire s'était tournée quand les fermiers avaient fermé leurs yeux à tout jamais. Ils reposaient près des pommiers qu'ils aimaient tant, dans une petit vallée en pente douce, parfumée par diverses variétés de fleurs.  

 

Les enfants du couple, trop désireux de rester dans leur si belle grande ville polluée,  

avaient vendu la ferme à la municipalité qui l'avait transformée en hyper marché de proximité. On n'arrête pas le progrés!.  

 

Hide regrettait que sa sœur n'ait pas pu plus profité de cette campagne. Pourtant que de partie de jeux, ils auraient pu faire, se cacher dans les granges, dans le foin, tous les animaux à s’occuper, les tartes aux pommes, la tranquillité autour d’un feu de bois à griller des différentes sucreries, le fermier contant les histoires effrayantes… Quand les enfants du couple étaient venus leur père à Hide et Kaori s’était mis en colère disant calmement que la ville était un prétexte à leur lâcheté puis ils étaient partis passant leur été ensuite au bord de la mer. Et Sophie dans tout cela et bien Sophie avait été acheté par un fermier local, en souvenir du couple de fermier et de Hideyuki.  

 

Hideyuki sortit de ses souvenirs et revint au présent. Machinalement, il caressa son tablier qu’il avait trouvé dans un magasin vendant toute sorte d’ustensiles de cuisine. L'histoire de Sophie expliquait pourquoi il avait craqué dessus….  

 

- Aller Sophie à moi de me battre pour le petit déjeuner!  

 

Les souvenirs l’avaient rendu nostalgique. Il revoyait le magnifique paysage honoré par le soleil. Les couleurs rivalisaient entre elles afin de créer une image à couper le souffle. Il pensa ensuite à un autre paysage celui de la mer, là où il avait partagé les joies des jeux avec sa sœur. Sa vraie sœur. Oui, à son tour, il avait eu une sœur. Le regard de Kaori pour Hideyuki était rempli de fierté. Elle regardait toujours avec admiration ce grand frère qui savait tout. Il était devenu un Kurio.  

 

Il ne fallait pas décevoir cette petite sœur qui, malgré les années, continuait à le regarder avec admiration, lui apportant soutien et réconfort dans un univers de mort et de danger.  

 

 

 

 

 

 

 


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