Chapter 16 :: La belle inconnue

Published: 21-11-04 - Last update: 21-11-04

Comments: Merci pour vos reviews qui m'encourage merci à celles qui ont suivi cette histoire. Je demande pardon à ma béta reader qui n'est pas au courant je demande pardon aussi à melinda, joyce, leeloo, maiki qui venait juste de lire cette fic mais je ne vais plus la majer pendant longtemps pour des raisons personnelles je pense que deux d'entre vous se doute pourquoi. Je risque aussi de partir de ce site que j'adore pendant quelques temps mais à mon retour je risque d'avoir une tonne de lecture ^-^. Donc je vous encourage toutes à continuer vos fics et pour celles qui n'osent pas je dirais qu'il faut le faire vous verrez c'est formidable. Je suis désolée pour ce chapitre mais une personne que j'apprécie beaucoup m'a fait remarquer que j'ai un peu trop forcé l'humour et une fois de plus elle avait raison donc je dirais tout simplement que j'ai forcé le trait pour un au revoir car vous allez me manquer. Pour celles qui viennent le 11 à la rencontre je leur dirais au revoir là bas surement.

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A la vitesse de la lumière, en deux sauts, il rejoignit Mick. Ses yeux étaient exorbités, sa mâchoire si serrée que l’on pouvait entendre les os craquer. Il vociféra d’une voix froide :  

- MICKKKKK! POURRAIS JE SAVOIR CE QUI T’A PRIS ??? Puis ne se contenant plus, il empoignât son partenaire et le fit tourner au-dessus de sa tête. Je vais t’en fichtre, moi des "je t’aime" avec ta voix sanglotante. Tu es MORT et, d'un large mouvement, il l'envoya dans une des colonnes de l’aéroport. Après l'impact, le visage de Mick n'en ressortit pas indemne. En sang et édenté, l'américain parla avec difficulté :  

- Mais chou ches passé chton chsens de chl’humour ???  

Quelques spectateurs, restés afin de connaître le "mamour" en question, furent irréversiblement choqués. Un homme âgé d’une cinquantaine d’années, doté d’une prestance peu commune et apparemment gay arriva près de Ryo :  

- Vous ne le méritez pas vous savez. Ouvrez les yeux, il vous aime, il vient de vous le démontrer. Vous ne savez pas la chance que vous avez, il est si séduisant.  

Il abandonna Ryô et courut porter secours à Mick, profitant de l'occasion pour lui laisser, adroitement, son numéro de portable. Mick en fût bouche bée pendant une seconde puis, se sentant insulté, il s’écria  

- Je suis un homme qui aime les femmes moi, Monsieur. Je suis un vrai don juan irrésistible et non pas un homosexuel.  

Entendre ça, après la déclaration précédente qui semblait si sincère! Tout l’aéroport en tomba à la renverse. Mick, rouge de honte, vit passer un corbeau, un foulard rose autour du cou portant une pancarte « Ne te plains pas! Pour une fois que tu te fais draguer ». Ryo, par contre, savoura le malentendu mais estima que cela ne suffisait pas à laver son honneur bafoué (lui un honneur ???).  

Cependant, il décida de laisser sa vengeance de coté. Après toutes ses péripéties, ils allèrent boire un verre afin que l’alcool endorme la terreur de Ryo. Mais les larges baies vitrés du café situé au second étage de l'aéroport, offraient une vue imprenables sur les pistes et le ballet incessant des avions donnait une nausée à notre étalon. Même les livres cochons, achetés plus tôt, ne l’intéressait pas, il était engoncé dans son siège et comptait bien ne plus jamais quitter cette endroit bien arrimé au plancher des vaches!  

« Le vol à destination de Tokyo décollera dans 10 minutes, veuillez vous diriger vers la porte d’embarquement numéro 12 ».  

Au bar, à l'annonce de leur prochain départ, Mick se leva et Ryo vida d’un trait le reste de son whisky.  

- Allez viens vieux frère, c’est pour Mary  

Mick avait sorti l’une de ses dernières cartes et non la moindre: la vengeance qui tenait les entrailles de Ryo.  

Cette phrase décida le japonais mais le calvaire jusqu’au siège de l’avion fût exténuant. Ryo avait tout tenté, en commençant par le chantage, puis passant à la menace voilée envers le doudou d’enfance de Mick, compagnon de toutes les nuits. Ryô continua avec une drague intempestive, où il faisait le forcing pour qu’une femme lui fasse l’amour là tout de suite, ce qui lui valut bleus, contusions, dents en moins, mais, malheureusement pour lui, aucune étreinte bestiale. Le passage sous le détecteur de métaux sembla durer une éternité, car il fit exprès de garder tout ce qui pouvait sonner, espérant ainsi louper l’embarquement. Enfin, il finit par se traîner par terre, s'accrochant par les dents au tapis posé sur le sol, le tout en hurlant "à l’assassin, au viol, au kidnapping".  

Mick avait franchi la porte, ébouriffé, tirant à bout de bras, un Ryo tétanisé avec un tapis entre les dents. L’hôtesse leur montra leurs sièges et Mick s’y affala avec un soupir de soulagement. Quant à Ryô, il avait lâché le tapis et claquait des dents, la transpiration abondante, les mains posées sur son siège, le détruisant petit à petit tandis que l’angoisse montait. Un quart d’heure plus tard, l’hôtesse leurs montraient les différents gestes de survie. Ryo absorba le cours puisque, d'après lui, sa vie était en danger. Le pilote leur fit ensuite le discours de bienvenue et le monstre se mit alors à rouler.  

Ryô ferma instantanément les yeux mais la nausée et le mal être l’envahirent. Conscient de l'état de son ami et malgré le fait qu’il devait rester à sa place, Mick attrapa sa petite valise bleue dont il avait refusé d'être séparé et dont le contenu était resté secret à son partenaire, malgré une campagne de harcèlements. Il se leva et se dirigea vers les toilettes.  

Quelques longues minutes plus tard, plusieurs hommes tournèrent la tête vers la créature de rêve qui se déhanchait d’une manière provocante et sexy dans l’allée. Un murmure de voix permis à Ryo de sortir de sa léthargie. Il tourna la tête afin d’apercevoir le pourquoi de ce bruit, et tomba nez à nez avec des talons aiguilles, surmontant de jambes fines aux mollets galbés et couvertes d'un collant noir opaque. Levant les yeux, Ryô rencontra une robe rouge en soie aux motifs chinois plaquée sur des cuisses assez puissantes. Il manquait à cette femme la courbure si douce et si sensuelle des hanches, car elle semblait ne pas en posséder. Le ventre était plat mais large, la taille peu marquée. Ryô n’osait pas regarder la poitrine, mais une petite voix lui souffla qu’il devait continuer son inspection et, d’un regard méfiant, il arriva d’un coup au paradis. Elle possédait une paire de seins à damner les saints. Un foulard en soie également de couleur noir entourait une large nuque. D’ailleurs, cette inconnue possédait une carrure et des bras que plusieurs hommes auraient pu lui envier.  

"Une sportive à l’extrême" pensa Ryo. Il poursuivit son inspection pour arriver au minois qu’il espérait ravissant. Il trouva un menton volontaire, des pommettes saillantes, un nez droit, des yeux verts outrageusement maquillés, rehaussés par des faux cils, une bouche pleine peinte en rouge vif ne respectant, malheureusement, pas le contours des lèvres. Des sourcils épais, des traits réguliers mais forts complétaient le tableau. L'épaisse chevelure blonde tombait en cascade sur les épaules et, seule, apportait une touche de féminité.  

Certes la jeune femme n'était pas un top model dernière génération qui aurait pu défiler en maillot de bain, mais, après tout, Mick n'avait eu que quelques minutes pour "se transformer"… En effet, après une intense réflexion, il avait décidé que le meilleur moyen de faire oublier à Ryô sa terreur était de le faire penser à autre chose et la seule chose qui pouvait occuper tout le cerveau de Ryô était: une séance de drague!  

La conclusion fut un "BEURK" de Ryo, Néanmoins, il fut effaré lorsqu’il constata que la "beauté" lui faisait un clin d’œil accompagné d’une moue suggestive et vulgaire. Ryo lui donna en retour un sourire crispé et un peu dégoûté.  

L’avion commençait à prendre de l'altitude et l'accélération propulsa la femme sportive qui, apparemment, n’était pas habituée aux talons, la tête la première dans la moquette de l’allée dans une pose fort disgracieuse. Elle se releva et émit un « oups » d’une voix assez grave.  

- Décidément, elle n’a rien pour elle, pensa Ryo  

Le pire étant, pour notre étalon, que de toute évidence, il plaisait à ce style de femme.  

- Oh bien sur! Une femme est une femme. Mais bon, il ne faut pas exagérer tout de même! Je suis l’étalon, pas le récupérateur des mochetés, je fais parti de ceux qui choisissent et laissent aux autres ce qu'ils ne prennent pas!!  

Tout à ses pensées, il n’avait pas remarqué que « la mocheté » s’était rapprochée. Il sentit une main forte se poser sur son avant bras et examina cette main par réflexe. Carré, puissante mais surtout poilue sur les doigts.  

- Hum Hum, excusez moi, mais puis-je m’asseoir? J’ai eu un vertige et j’ai besoin de sécurité auprès d’un homme tel que vous: fort, viril.. Alors mon mignon je peux ?  

Ryo détourna la tête à l’opposé de cette « divinité », se prit la gorge d’une main et sortit sa langue dans une expression de dégoût. Puis, se recomposant un visage avenant, il lui répondit d’une voix de velours :  

- Cela aurait été avec plaisir, mais j’attend mon… A cet instant, une idée traversa les épaisses couches de brouillard de son cerveau, et il termina ainsi sa phrase: J’attend mon petit ami, d’une voix bizarrement efféminée tout en joignant les mains sur ses genoux croisés avec délicatesse.  

"Mince", pensa la jeune femme, "le loustic allait être difficile à appâter".  

- Oh, s’il vous plait, arrêtez ce cirque! Un homme viril tel que vous, qui clamait son hétérosexualité à l’aéroport ne peut pas être ce qu’il prétend. De plus, je dois avouer que, dès que j’ai posé mon regard sur vous, une terrible chaleur a envahi mon corps. Vous êtes si chaud, si beau, d’une beauté si envoûtante!  

"argh trop de compliments, pensa-t-elle, il ne me croira jamais"  

Enfin vous êtes un male, conclu-t-elle.  

Malgré ce qu’elle pouvait penser notre Ryo fût plus que flatté et, du coup, il fit son coq. Il bomba le torse, redressa la tête et mit son corps en une position où, en un coup d’œil féminin, on ne pouvait que constater la musculature impressionnante. Riant bêtement tout en se grattant la tête d’un air gêné, il lui répondit  

- Oui, il est vrai qu’elles craquent toutes devant l’étalon que je suis. Mais je n’aime que les femmes fines aux traits délicats et non virils comme les vôtres. Mais bon, je ferais un petit effort pour vous. Asseyez vous mais je ne vous toucherais pas et dès qu'une superbe jeune femme me saute au cou, vous déguerpissez.  

L’avion qui partait à la verticale obligea Mick, le travesti à s’asseoir  

- Ah c’est ainsi que tu me remercies, pensa Mick qui se sentait de plus en plus engoncé dans ces vêtements féminins. Tu vas voir mon lascar si je ne suis pas assez bien pour MONNNNNSIEUR.  

L’hôtesse, qui ne se souvenait pas de cette jeune inconnue, lui ordonna d’attacher se ceinture. Ryo, revenu sur terre, fût pris d’un frisson d’angoisse.  

Mick ne lui laissa pas le temps de retomber dans sa peur du vol.  

- Je m’appelle Aurore et je suis d’origine allemande.  

Ryo se tourna vers Aurore en se disant que ces parents n’avaient pas été très inspiré car une Aurore est si jolie d’habitude.  

- Ryo , Ryo Seaba pour vous servir, se présenta-t-il en serrant la main vigoureuse d’Aurore.  

- On dirait que vous vous sentez mal, ne me dites pas qu’un homme tel que vous a peur en avion! J’en serais extrêmement déçue, moi qui comptais sur votre protection. Cependant, votre teint verdâtre indique que c’est plutôt de mon aide dont vous aurez besoin. Mais, peu importe, je suis làààà ryochou, fit elle en attrapant l’étalon et en l’écrasant sur sa volumineuse poitrine, l’étouffant par la même occasion.  

Ryo se dégagea afin de prendre une gorgée d’air car il venait de frôler l’asphyxie.  

- Ah ah ah ah moi peur de l’avion  

"Si tu savais, pensa-t-il, mais je préfère mentir je ne veux plus risquer ma vie"  

- Mais alors pourquoi êtes vous tout vert ??  

L’avion choisi ce moment là pour entreprendre un changement de direction. Du teint verdâtre, Ryo passa au grisâtre, persuadé qu’il allait mourir  

- Vite, il faut que j’intervienne pensa Aurore/Mick. Bien que l’avion soit toujours à son orientation, elle détacha sa ceinture et se précipita sur notre fantôme de Ryo.  

- Ah vous êtes si kawai vous les japonais! Au risque de paraître vulgaire, je vous veux, vous que l'on surnomme l'étalon, dit elle en le regardant dans les yeux. On pouvait lire dans son regard toutes les pensées lubriques qui lui traversaient l'esprit.  

Pris de panique et oubliant sa peur, Ryô vit avec angoisse Aurore retrousser sa robe afin de se mettre à califourchon sur le-dit étalon. Il fût horrifié de la voir, à présent, assise sur ces genoux .Mick respira. Il avait réussit. Enfin Ryô succombait à ses charmes. Ce n’était pas trop tôt d’ailleurs! Son partenaire n’avait vraiment aucun goût à la base et il était terrifié par lui, Mick Angel, la bombe ambulante. Quoique il était peu être horrible en femme? Mick secoua la tête pour chasser cette idée farfelue. Lui, horrible? Impossible!  

Un trou d’air les rappela tous les deux à la réalité. Sa ceinture de sécurité toujours non attachée, Mick valdingua une seconde fois en arrière, cette fois-ci les jambes en l’air. Les passagers les plus proches de ce couple exubérant eurent le droit à une vue non équivoque sur un boxer masculin noir possédant de quoi le remplir largement.  

Une horreur indescriptible envahit Ryo qui se mit à suer abondamment, le regard hagard désignant bêtement du doigt l’attribut masculin d’Aurore :  

- Que! Que! Que! Quoiiii! Mais qu’est ce que c’est que cette histoire? Bafouilla-t-il tout en haussant la voix.  

Mick se redressa rouge de honte  

- Oh ça va bien hein! Arrête de hurler ainsi!  

- Mick O.o ???  

Dans la chute, la belle crinière blonde de Mick s'était légèrement tournée.  

- Oui, Mick que tu n’as même pas reconnu! Bravo monsieur "je suis le meilleur pro", Ok, je veux bien reconnaître que ta terreur a endormi tes sens et ta prudence, mais, bon, comment as tu osé insinuer que j’étais un boudin. Moi qui je me suis entraîné à marcher, à porter cette satané perruque, tempêta-t-il en l’arrachant complètement. Des "OH" et des "AH" parcoururent les passagers et l’équipage. Je suis parfaite, surenchèra-t-il, tu m’entends! parfaite MOSSIEUR!  

Ryo reçu sur la tête le corbeau qui pour l’occasion s’était travesti.  

- Mick, est ce que tu me reproches de ne pas t’avoir dragué et plus si affinités ??? demanda Ryo trop choqué. Non parce que, au cas où tu l’aurais oublié, J’AIME LES FEMMES, les vraies. Ohé l’amerloque! tu vas pas bien hein ???!!!  

- Non ce n’est pas ça, répondit Mick offensé et drapé dans sa dignité. Avoue, la dernière fois, quand tu étais ligoté et abandonné à des mains expertes, au club, tu as préféré Steeven. Tu avais l'air d'apprécié. Mais quand c’est moi, forcément cela ne plaît pas à MOSSIEUR.  

En entendant ce discours, Ryo tomba à la renverse, les jambes bougeant nerveusement en l’air. Il se redressa d’un bond et vociféra  

- Non mais ça va pas non! vas y dévoile notre vie impudiquement  

Une femme qui avait déjà assisté au spectacle de l’aéroport se leva et prit la main de Mick la tapotant gentiment en lui disant avec un fort accent du Texas  

- Quitte le ma fille, il ne fera pas ton bonheur. Il a le diable dans les veines c’te gars là. S'il t’a trompé, il recommencera ce saligo. Elle tendit un mouchoir à un Mick esseulé de chagrin. La vieille dame lui entoura les épaules et le guida à un siège près d’elle et de sa petite fille. Mick se retourna et tira la langue à un Ryo abasourdi qui remercia pourtant mentalement son ami pour tous ses efforts. Il savait combien ça avait du être difficile pour lui qui était presque aussi masculin que l'étalon.  

La suite du voyage fût une succession de catastrophes. Ryo était décidé, que dis-je déchaîné, à draguer les si jolies hôtesses de l’air dans leur petits uniformes bleus qui moulaient si bien leur formes voluptueuses. Elles avaient dû rappeler à l’étalon du ciel qu’il était interdit de bouger de son siège et, ainsi, il put les biper pour un oui ou non. L’une d’entre elles lui avait tout de même fait remarquer que son comportement engendrait le désespoir de son petit « ami ». Ce dernier s’était encore plus effondré dans les bras de la petite fille si jolie de mamie. Ryo était vert de rage car Mick bien qu’étant toujours habillé en fille, se faisait cajoler, dorloter par une nymphe, la tête parfaitement bien calée.  

Dans ses tentatives de drague, le visage de Ryô rencontra un plateau, un verre d'eau et même le siège vide à coté de lui. En effet, une hôtesse à la force décuplée, l'avait brandit, comme un ultime rempart, quand notre pervers lui avait gentiment peloter les fesses et avait calé confortablement sa tête sur son opulente poitrine avec un air béat.  

Enfin, à la fin de ce vol si long, à la descente de l’appareil, Mick s’était une fois de plus précipité sur Ryo, lèvres en avant en proposant  

- Mon chou, je te pardonne, un poutoux pour fêter ça?  

Une fois de plus, Ryo put oublier son angoisse pour attraper Mick et lui faire épouser la carlingue de l’appareil.  

C’est ainsi que les japonais venus attendre famille, amis ou collègues virent une hôtesse échevelée ouvrir la porte et des passagers au dos courbé, à la démarche épuisée descendre les escaliers.  

En dernier, rigolards, deux hommes dont l’un habillé en femme se tenant par les épaules sortirent et crièrent  

A NOUS LES BARS AVEC HOTESSES  

Mick et Ryo étaient au Japon ^^ ;;  

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