Chapter 12 :: Le réveil d'Hideyuki

Published: 30-08-04 - Last update: 30-08-04

Comments: Voici un chapitre …qui ne racontera pas la rencontre tant attendue Elle arrive pourtant, soyez patient ! En fait, je souhaite étoffer l’histoire parallèle à City Hunter, bien expliquer le caractère de chacun des personnages. Cependant, je comprendrais très bien que vous arrêtiez de me suivre en cours de route, surtout vu les personnages qui ont encore à s’intégrer. De plus, vous avez remarqué combien j’aime ces petites histoires qui racontent un personnage. J’en suis désolée. Pardon ! Mais, avec moi c’est tout au rien ! Et, dans mes fics, c’est tout ! ^^ J’espére que vous aimerez tout de même un petit peu. Je remercie bien entendu Sophie, je la remercie une fois de plus pour son travail et sa patience. Elle en a besoin avec moi et surtout, merci pour toutes les fois où elle me pousse à écrire sinon j’avoue que j’aurais, sans doute, lâché prise. Merci a ceux qui me lisent et m’encouragent. Voilà je tenais à m’excuser pour ce chapitre c’est le plus mauvais je le trouve eurk j’ai honte je l’aime pas mais je maje pour mon miroir que j’adore merci pour la chanson zazie une merveille et pour joyce qui écrit si bien le défi qu’elle a relevé il en fallait du courage pour le faire car j’ai des idées bizzare parfois lol et je maje également pour rosy avec sa merveille traduction merci puce tu nous fais rêver ^^ bref je maje pour vous ^^

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La sonnerie transperça les tympans d’Hideyuki qui se leva d’un bond. Hagard, il s’assit sur le bord de son lit tout en se frottant énergiquement le visage, espérant se réveiller un peu plus. A tâtons, il chercha ses lunettes, les découvrit sur le rebord de la table de chevet et les chaussa.  

Il regarda enfin le réveil. Il n’avait dormi que 2 heures et encore ! Il s’était retourné toute la nuit. La boule de stress située dans son ventre lui avait refusé le moindre repos pourtant tant aspiré et mérité.  

Il entrouvrit les persiennes et contempla la nuit qui disparaissait au profit d’une très légère et fine clarté rosée annonciatrice d’un jour ensoleillé. Hideyuki ouvrit la fenêtre et respira l’air frais de cette journée de printemps. Il se détourna de l’extérieur et il fit rapidement son lit. Cette tâche accomplie, il se précipita sous la douche, estimant qu’il n’avait pas de temps à perdre ce matin. Il se déshabilla, régla les robinets, mitigeant plus d’eau froide que de chaude. Le jet froid finit de le réveiller complètement. Tout en se frottant énergiquement avec un gel douche citronné, il s’autorisa un massage à l’eau chaude qui détendit ses muscles que l’eau froide avait précédemment contractés. Il ne s’attarda devant la glace du lavabo que le temps de se raser puis il finit son passage dans la salle de bain par la touche essentielle : le déodorant.  

Il revint dans sa chambre avec une serviette autour de sa taille et attrapa dans l’armoire la première chose qui lui tomba sous la main. La glace lui renvoya l’image habituelle d’un homme grand avec un physique attrayant, musclé même. Derrière les lunettes, se cachait l’étincelle de ses yeux pétillants de malice et d’intelligence.  

-Seako ne va pas aimer cette tenue mais tant pis ! Je ne suis pas un de ses minets qui se traînent à ses pieds, parfumés et pomponnés comme une fille pensa-t-il, tout en sachant pertinemment qu'il n'aimerait tout de même pas les reproches sur sa tenue.  

Au moment de fermer la porte de l’armoire, il s'observa d'un œil critique désespérant de ne jamais plaire à une telle femme. Oui! Hideyuki aimait sa partenaire! Un cas des plus classiques, presque banal dans le milieu de la police. A force de côtoyer ensemble le danger, des liens se créent. Pour lui, cependant, rien n’était plus compliqué que l’amour. Il n’était plus vraiment maître de lui dès que Saeko pénétrait dans son environnement proche. Perdre ces moyens était une véritable imprudence, dangereux même, pour lui comme pour elle. Ils ne pouvaient simplement pas se permettre d’être inattentifs une seule seconde.  

A certains moments, tout au contraire, ils devaient être constamment sur le qui vive et sûrement pas dans les pensées de l’autre.  

De plus Saeko était une femme magnifique, sexy et surtout parfaitement consciente de ses charmes. Elle utilisait tous ses atouts devant le sexe dit « fort » qu’elle manipulait à son gré et surtout à son envie. Mais Hideyuki n’était pas tombé amoureux de cette femme fatale et manipulatrice. Non, il était tombé amoureux de la femme qui adorait son métier, de celle qui tenait à le faire correctement et ce, par conviction, et non parce qu’elle était la fille du préfet de police. Elle avait une conscience professionnelle incroyable, une volonté farouche et devait sans relâche prouver aux mauvaises langues qu’elle méritait sa place dans ce monde un peu macho.  

Hideyuki se souvenait encore de son arrivée au commissariat. Sans exception, tous avaient été surpris par sa féminité, n'hésitant pas à se moquer d’elle, à lui fairedes remarques désagréables sur son lien de parenté, sur les nombreuses facilités qu’elle devait obtenir. Quand Saeko résolvait une affaire, c'était forcément grâce à l'appui de son père ou, plus simplement, grâce à son coéquipier; le meilleur de la brigade. Mais, à force de la côtoyer quotidiennement, Hideyuki avait vu ce que personne ne pouvait voir, des morceaux d'elle qu’elle avait bien voulu laisser apparaître peu à peu : son cœur, sa sensibilité, les larmes qu’elle versait parfois sur son épaule, quand la pression était trop forte, quand l’affaire tournait au drame, quand on voyait des corps d'innocents pris dans des tourmentes sanguinaires. Cette découverte de sa partenaire avait pris des années car elle cachait farouchement ses sentiments.  

Oui, il aimait cette Saeko là. Peu lui importait le reste, il aimait une femme à multi facettes, sur d’elle mais si fragile quand baissant sa garde, elle s’autorisait à ressentir des émotions comme n’importe quel humain.  

Cependant, un fait indéniable demeurait, Saeko aimait le luxe des belles choses, contrairement à Hideyuki qui ne s’était jamais intéressé à la mode ni aux objets d’art. C’était, pour lui, tout juste une perte de temps un décorum à jamais inaccessible, à moins que le gouvernement n'augmente prodigieusement son salaire. Mais, ces derniers temps, il s’était surpris à essayer de coordonner ses tenues. Certes, il devait lui plaire tel qu’il était mais un petit effort de temps en temps ne pouvait pas nuire, au contraire. Tout en se regardant une dernière fois dans le miroir, il se répéta qu’elle n’allait vraiment pas aimer cette tenue. Sans y accorder pourtant plus d'importance, il haussa les épaules et regarda sa chambre.  

- Même si elle t’aimait, chose fortement improbable soit dit en passant, tu es et restera son collègue point final. Sans compter que tu n’es pas le genre de type avec qui elle s’affiche. Non, eux sont généralement des mannequins au goût parfait et au luxe impeccable. Rien qu’en voyant ta modeste chambre elle fuirait à toutes jambes.  

Sur sa chambre, il n'avait pas tort: elle n'était pas à la pointe de la mode, mais il s'en dégageait un bien être réel. Une certaine douceur rayonnait des vieux meubles en bois patinés qui sentaient bon la cire fraîche. A coté du lit en harmonie avec une immense armoire aux couleurs miel, un bureau antique trônait, identique à un secrétaire d’époque rendu lisse par le temps et blanchi à certains endroits.  

Néanmoins, les détails des pieds étaient magnifiquement sculptés et toujours visibles. Dans un coin, Hideyuki avait disposé un meuble de rangement et un coffre en bois. Une commode complétait l’ensemble, réhaussée par une magnifique lampe avec un pied en bois clair. Elle projetait une douce lumière sur le parquet vitrifié, légèrement verni aux couleurs chaudes marron et châtaigne qui luisait sous la légère couche de cire. Pour finir le tableau de la chambre, une chaîne hi-fi était disposée dans un angle entourée de coussins en lin naturel. Derrière la porte, un porte manteau sur pied, fait d’un bois cerisier, supportait son éternel imperméable. Sous le rebord de la fenêtre, on pouvait s’asseoir et admirer l'activité de la rue ou, si on préférait, on pouvait lever les yeux et contempler le ciel. Celui-ci paraissait tellement proche car les Makimura habitaient au dernier étage.  

Sa sœur avait, bien entendu, mis des draps en accord : de couleur blanche afin de relever toutes les nuances marrons de la pièce et du bois du lit. Un vaste tapis naturel venait compléter l'atmosphère de la pièce.  

Plus d’une fois, Seako était venue dans cette chambre. Si seulement, Hideyuki savait à quel point elle appréciait cette pièce chaleureuse, lumineuse et apaisante. Il aurait été surpris de savoir qu'elle aurait eu envie d'y vivre ses nuits… et surtout de les partager avec lui.  

Beaucoup de personne ne se méfiait pas de Hideyuki. Qui aurait pu se doutait que derrière son air nonchalant, se cachait un homme différent : un homme épris de justice et d'aventure? En effet, il était souvent déçu par le système judiciaire. Combien de fois, après une enquête de plusieurs mois, au prix d'efforts soutenus, une filière complète avait été démantelée, des membres influents et riches arrêtés et où; pourtant, les crapules étaient relâchés grâce à leurs avocats? L'argent permettait tout, même l'achat d'une liberté pour les truands. Devant ce dégoût d'une justice corrompue, Saeko et lui travaillaient souvent avec un couple de mercenaire.  

Il secoua la tête. L’heure n’était pas aux pensées mais au petit déjeuner pour sa sœur. Quittant sa chambre, il descendit les escaliers et arriva à la cuisine. Il se dirigea d’un pas automatique vers son tablier avec "son "poussin jaune, imprimé en plein milieu.  

.  

Sans s'en rendre compte, il s'adressa au poussin jaune.  

- Bonjour Sophie! Ce matin, c’est le grand jour. Alors, toi et moi devons être excellents dans la préparation du petit déjeuner. Je compte sur toi.  

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