Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: sekhmet

Beta-reader(s): Sophie

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 16 chapters

Published: 03-04-04

Last update: 21-11-04

 

Comments: 115 reviews

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General

 

Summary: Et si Ryo perdait sa femme? pourrait il continuer? pourrait il encore aimer?

 

Disclaimer: Les personnages de "Toi et nul autre que toi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Toi et nul autre que toi

 

Chapter 14 :: LE PETIT-DEJEUNER

Published: 08-11-04 - Last update: 08-11-04

Comments: Merci à Sophie pour ses corrections judicieuses. Je sais que je maj très rarement pour divers raisons donc si vous avez le courage "survolaient" les anciens chapitres sinon commencaient ici.

 


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Un rayon d’or chaud jouait avec les persiennes tirées et se répercuta sur la joue de Kaori. Elle laissa quelques instants cette chaleur apaisante envahir son corps puis s’étira avec une grâce toute féline, en regrettant déjà le confort moelleux de son lit. Instinctivement, elle regarda son réveil qui affichait 7h30. Dans 10mn l’alarme se déclencherait.  

 

Elle repoussa à contre cœur son épaisse couette douillette et coupa l’alarme refusant d’entendre son bruit strident. Paressant, elle ne se leva pas tout de suite, préférant se rallonger sur son lit et prendre la mesure d’une journée qui s’annonçait épuisante et stressante. Plus tôt dans le petit matin, la jeune femme avait entendu son frère se lever mais les limbes du sommeil dans laquelle elle était alors, avaient refusé qu’elle ouvre totalement les yeux.  

 

Dans un léger sommeil, à demi consciente des bruits dans la cuisine, elle avait vaguement sourit car elle se doutait bien que Hideyuki préparait son petit déjeuner. Puis, elle avait replongé dans un sommeil sans rêve.  

 

Maintenant réveillée, Kaori regarda le plafond, ses yeux toujours dans le vague, toujours dans ses pensées. Moqueur, un joyeux sifflement d’un petit curieux ramena Kaori au présent. Elle sursauta en entendant ce magnifique chant d’oiseau qui saluait le printemps. Le petit filou s’était sûrement posé sur le rebord de la fenêtre. Elle devait songer à se préparer et, rien qu’à cette pensée, son cœur palpita subitement. Hier soir, elle avait eu tellement de mal à s’endormir mais elle avait eu beau essayer, de multitudes façons, d’arrêter de cogiter, sa tête et son cœur lui rappelaient sans cesse son examen. Si tout se passait bien, elle deviendrait psychomotricienne dans peu de temps. Il ne lui restait plus que ce dernier examen matinal et le passage devant un jury. Décidée, elle se leva d’un bond, attrapa ses affaires soigneusement préparées la veille et fila sous la douche.  

 

Hideyuki entendit la porte de la chambre de sa sœur s’ouvrir brusquement suivi de peu par celle de la salle de bains. D’un œil scrutateur, il examina la cuisine. Elle ressemblait à un véritable capharnaüm. Malgré toute sa bonne volonté, il n’était parvenu à rien. De la farine gisait sur les meubles et jonchait le sol, mélangée à des vestiges d’œufs. Le tout ressemblait à une étrange pâte que l’on aurait pris soin de jeter sur la table et les murs. Le riz, devenu d’un marron brûlé, agonisait dans l’autocuiseur. Il pourrait certainement servir de colle mais il était malheureusement immangeable, collant et gluant. La vaisselle gisait dans l’évier qui ne pouvait tout contenir. De nombreux plats sales jonchaient la table et la poêle, restée sur la gazinière, était carbonisée, tout comme son contenu, à l’origine du bacon et des œufs au plat.  

 

La porte du four était grande ouverte dégageant une odeur aigre voire étouffante ; des croissants il ne restait plus qu’ un amas de cendres. Même le jus d’orange était loupé. Maladroitement et fébrilement, le jeune cuisinier avait trop appuyé lors du pressage, avec, pour conséquence, de faire basculer le bol qui s’était brisé sur le sol, éclaboussant au passage les pieds d’Hideyuki et le carrelage. Kaori allait hurler. Dire que tout cela partait d’un bon sentiment ! Il devait cependant bien reconnaître que, deux heures trente après son arrivé dans la cuisine, il était épuisé voire vidé, il ne pensait plus qu’à prendre une douche galvanisante et à retourner se coucher. Le résultat de son travail n’était pas un petit déjeuné de rêve, mais une cuisine dévastée.  

 

 

Le jeune homme ne put s’empêcher de s’inquiéter pour sa sœur.  

 

-Je suis plus angoissé qu’elle pour cet examen de malheur. Pourtant j’ai confiance. Je suis persuadé qu’elle y arrivera. Depuis qu’elle a conduit ce petit garçon aveugle à l’hôpital et fait la connaissance de Marion, elle a découvert sa vocation. N’empêche que je suis inquiet.  

 

Il avait beau "avoir confiance", comme il disait, c’était tout de même sa petite sœur. Toute sa vie durant, il serait inquiet pour elle. A la mort de leurs parents, il l’avait élevée, incarnant père, mère et frère. Malgré le découragement parfois ressenti, il n'avait jamais fuit ses responsabilités envers elle, même s'il n'aurait pas du les connaître si tôt.  

 

Dire qu’il y avait à peine trois mois Marion annonçait son départ avec Jérémy en France et demandait à Kaori de la remplacer. Aujourd’hui, la jeune femme était devenue une assistante parfaite, les malades réclamaient sans arrêt sa présence, sa douceur, son enthousiasme et parfois même son tempérament volcanique. Il avait vu sa petite sœur prendre de l’assurance elle devenait plus adulte, assurant et parfois endurant chaque jour de nouvelles responsabilités. Comme elle le disait si bien, chaque métier engendre des responsabilités quelque soit les niveaux et les métiers de chacun. Il savait qu’elle regretterait le départ de Marion et de Jérémy. Amis de tous les instants, ils avaient partagé de si bons moments tous ensemble, précieux souvenirs, fous rires mémorables. Pourtant l'occasion pour Marion avait été trop tentante, l'offre rêvée… Et ainsi, avec une immense tristesse, ils s’étaient dit au revoir à l’aéroport se promettant de s’écrire et de se revoir bientôt. Marion avait demandé à Kaori de prendre soin de malades mais surtout, de réussir son examen. Depuis ce temps là, Kaori apprenait chaque jour un peu plus d’avantage son métier, acharnée à réussir et à décrocher son diplôme.  

 

Hideyuki n’entendit ni la sonnette, ni le bruit de la porte qui suivit l’entrée de Saeko. Celle-ci trouva bizarre qu’il ne soit pas venu lui ouvrir. Portant, dieu sait qu’ils étaient débordés en ce moment, en particulier avec l’attentat qui avait eu lieu une semaine avant. Leur enquête piétinait atrocement. C’était des professionnels à n’en pas douter qui étaient responsables du carnage. Saeko chassa d’un mouvement de tête gracieux les visions d’horreur qu’elle avait vu suite aux chutes des immeubles. Elle s’avança doucement vers la cuisine en se demandant pourquoi une odeur poisseuse lui soulevait le cœur. Généralement la cuisine était le lieu des odeurs les plus alléchantes. Arrivée au chambranle de la porte, elle étouffa un cri de surprise en mettant sa main rapidement devant sa bouche.  

 

 

 

 


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