Chapter 4 :: CHAPITRE 4 : QUAND CITY HUNTER S’EN MÊLE

Published: 27-01-05 - Last update: 09-02-05

Comments: Slt! C'est re moi. Oui, je sais, j'ai un peu de retard. Ben il faut dire que je pars vendredi matin pour los angeles, donc j'essaye quand même d'avancer l'histoire, mais c'est un peu chaud. petit coucou à Ann so, Clo, Smiley City, maiki et Lexine... je vous adore pour tous vos encouragements, et les autres aussi! Bis, Nad

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Le lendemain, Ryô décida de changer de plan. Dans un premier temps, il expliqua à Mitsuko qu’il allait se charger personnellement de sa sécurité, il l’accompagnerait donc au travail et la surveillerait depuis l’extérieur. Celle des enfants fut confiée à Kaori chez eux. Ryô s’occupa de mettre en place un petit jeu de parcours bien spécial au cas où quelques visiteurs importuns non avertis se décideraient de leur rendre visite sans permission. Ensuite, ils ne leur restaient plus qu’à attendre que les hommes de mains se manifestent pour connaître les véritables intentions de Shiro Takana.  

De son côté, l’homme en question venait d’apprendre une information très intéressante.  

-« Quoi ? Mon ex-femme est protégée par City Hunter ? Vous en êtes sûre ?»  

-« Oui, absolument. »  

-« Mais qui est-ce au juste ? »  

-« Le meilleur du milieu, un tueur professionnel qui n’a peur de rien. Quand il protège quelqu’un les autres n’ont aucune chance. Beaucoup ont essayé, les plus intelligents sont filés avant qu’il ne soit trop tard… quant aux autres…. » L’homme en noir qui le renseignait fit un long silence.  

-« Et bien quoi ?..... » Shiro redoutait déjà d’avoir posé la question.  

-« … ils sont aller directement en enfer….. »  

La réponse confirma ce qu’il pensait.  

-« Que dois-je faire alors ? »  

-« Laisser tomber. Vous n’avez aucune chance… »  

-« Je ne peux pas… il s’agit d’une fortune colossale ! MA fortune !! »  

-« Très bien, c’est vous qui voyez, je vous aurai prévenu. » l’homme mystérieux quitta la pièce laissant Shiro méditer ses propos.  

Une semaine s’écoula ainsi sans que quoique ce soit arrive aux quatre protégés de City Hunter. Ryô accompagnait toujours Mitsuko à son travail et la ramenait seine et sauve. C’est seulement au bout du huitième jour que quelque chose arriva. Ryô était en train de récupérer sa cliente sur son lieu de travail quand un reflet attira son regard alors qu’une voiture se dirigeait un peu trop vite dans la rue commerçante. Ryô se précipita sur Mitsuko et la protégea de son corp pour aller se réfugier derrière une table de la terrasse du café d’à côté. Soudain, les passants coururent dans tous en essayant de se protégeait des balles qui fusèrent sur le trottoir. Le nettoyeur sortit alors son magnum et tira deux balles. La première traversa le pare brise arrière de la voiture pour terminer sa course dans le crâne du tueur. Tandis que la deuxième fit perdre le contrôle du véhicule au conducteur. C’est alors que la BMW verte bascula et se planta dans le poteau des feux du croisement suivant.  

Une fois qu’il était sûr qu’elle était hors de danger, Ryô la prit par le bras et l’emmena chez lui le plus vite possible.  

Quand ils arrivèrent, Kaori découvrit leurs visages. Elle comprit tout de suite ce qui s’était passé quand Mitsuko fondit en larme dans sa chambre.  

-« Tu avais vu juste alors ? » Demanda Kaori à son époux.  

-« Oui… ils ont décidé de passer à l’action. Dire que ça fait une semaine qu’ils nous surveillaient. »  

-« Quoi ? On nous surveillait ? »  

-« Oui… je n’ai rien dit pour le pas lui faire peur. »  

-« Mais tu aurais pu au moins me le dire à moi… je suis ta femme quand même !! Et je te rappelle qu’on est aussi partenaire !! » Hurla t-elle.  

-« Ne crie pas… tu vas faire peur aux enfants… » Les trois bambins regardaient la scène et ils semblaient déjà tous mort de peur devant cette furie enragée. La jeune femme s’arrêta net et essaya immédiatement de les calmer, mais ils pleurèrent de toutes leurs forces.  

-« Ouinnn !!! Elle est méchante Kaori !!!!...... »  

Ryô se retenait de pouffer de rire ce qui n’échappa guère au regard de sa partenaire qui lui rappela que les massues existaient toujours grâce à un cent tonnes qu’elle lui envoya à travers la pièce. Bizarrement, la tête que tira son crétin de mari fit rire les enfants.  

-« Ah ben si j’avais su, je l’aurais sorti plus tôt ! » Lança t-elle d’un ton très satisfait.  

-« mouais… mais ché vraiment trop inchust…. » Marmonna un Ryô encore encastré dans le mur.  

Le restant de la soirée se déroula plutôt dans le calme. A la fin du repas et une fois que tout fut ranger, Ryô monta sur le toit pour aller fumer sa cigarette du soir. Il avait besoin de réfléchir un peu à la situation. Kaori qui trouvait qu’il mettait beaucoup de temps à redescendre, finit par le rejoindre. Elle le trouva là, accoudé à la balustrade. Il jeta le mégot de sa dernière cigarette et ses poumons rejetèrent un dernier filé de fumée. Kaori s’avança et s’accouda à ses côtés.  

-« Alors ? Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? » Demanda t-elle d’une timide voix. Un long silence traversa le balcon dans la chaude brise d’été qui parcourait la ville.  

-« Je vais lui régler son compte une bonne fois pour toute…. » Répondit le tueur d’un ton froid sans regardait sa compagne.  

-« Tu vas quoi ?... Ryô…. Mais… enfin, tu ne vas pas…. » Kaori avait peur de comprendre. Ryô savait très bien qu’elle avait comprit et que son allusion ne lui plaisait pas du tout. Mais avait-il le choix ? I devait décider entre la vie de Mitsuko ou celle de Shiro.  

-« Ryô… Shiro est aussi le père de ces enfants… tu ne peux pas faire ça… tu n’en as pas le droit… ces gamins t’en voudront toutes leur vie même si ce n’est pas le meilleur des pères… je t’en supplie !! » Insista t-elle. Ryô ne bougea pas. Il resta la immobile, regarda la ville plonger dans la nuit.  

-« Ryô… si tu m’aimes vraiment… ne fais pas ça…. » Les derniers mots de Kaori eurent raison de lui. Il tourna brusquement sa tête vers elle et plongea un regard noir dans les siens. Elle venait clairement de le mettre en garde très sérieusement. Le nettoyeur sentit le défi que lui faisait sa femme à travers son regard inondé de larmes. Il était incapable de lui dire quoi que ce soit, s’il le faisait c’était la scène de ménage assurée. Alors, il tourna son regard et marcha jusqu’à la porte, la laissant là sans explication.  

-« Ryô ! Où vas-tu ?! Mais réponds-moi ! » Elle voulu le rattraper, mais il ferma la porte sur lui avant qu’elle ne put l’atteindre et s’envola. Elle n’entendit pas les derniers mots qu’avait prononcés son bien-aimé d’un léger murmure avant de disparaître dans le monde de la nuit.  

-« Pardonne-moi ma chérie… »  

Shiro Takana était tranquillement en train de s’occuper de diverses paperasses dans son bureau quand un bruit de verre se fit attendre et un trou se forma entre les deux yeux d’un personnage d’un tableau qui trônait dans la pièce où il se trouvait. Shiro leva brusquement la tête et regarda le portrait avec terreur. Puis, il se retourna lentement et vit avec stupeur que la fenêtre de son bureau venait d’être brisée. Il paniqua. Shiro se précipita alors sur le tiroir qui renfermait une arme mais à peine eut-il le temps de la dégainer que celle-ci se trouva à l’autre bout de la pièce. L’homme était complètement paniqué, de grosses perles de sueur coulaient sur son visage, son souffle était rapide et saccadé. Soudain, il sursauta. La sonnerie de son portable venait de résonner à travers toute la pièce. Il fouilla rapidement ses poches et décrocha. Une voix sombre et ferme lui parla.  

-« Bonsoir Monsieur Takana… »  

-« Qui… qui… êtes vous ?!... »  

-« Je pense que vous savez très bien qui je suis. »  

-« Que me voulez vous ?! »  

-« Ah… voici déjà une question beaucoup plus intéressante. Si vous voulez connaître la réponse, retrouvez-moi au quai numéro 27 du port de marchandise dans trois heures. Et surtout, pas de coup fourré, sinon la balle, c’est entre vos deux yeux que je la mettrais et non pas dans le portrait de votre grand-père…»  

-« Mais attendez !.... » Trop tard, l’homme venait de raccroché. Shiro regarda son portable avec horreur. Il avait de plus en plus de mal à comprendre ce qui venait de se passer.  

Non loin de là, un homme à la silhouette féline et musclée se leva tenant un M16 sur son épaule.  

-« A nous deux maintenant, Shiro…. C’est ta dernière chance… » Ryô était visiblement déterminé à classer cette histoire une bonne fois pour toute.  

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