Chapter 14 :: CHAPITRE 14 : LE TRESOR DE CITY HUNTER 2/3

Published: 06-02-05 - Last update: 09-02-05

Comments: Slt! Les miracles existe. Finalement, j'ai eu une connection sous la main. Bon, comme vous m'avez posté plein de reviews, voici la deuxième partioe que vous attendez tou. Autant vous prévenir de suite, je vais vous en faire voire de toutes les couleurs, et surtout parce qu'il y a une troisième partie qui suit. Aller bonne lecture. Bisous à tous! Nad

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Ryô et son équipe arrivèrent trente minutes plus tard à l’héliport de la police de Tokyo. Saeko l’attendait pour l’accompagner jusqu’à l’hôpital. Le nettoyeur se tut pendant tout le trajet. Une multitude de questions lui hantait la tête. « Qu’est-ce qui s’était passé ? Allait-elle bien ? Le bébé ? Pourquoi ? Comment ? »  

Quand Saeko gara sa Porsche devant les urgences, Ryô bondit à l’intérieure du bâtiment sans demander son reste. Il courut jusqu’à la réception.  

-« Bonjour… je suis le mari de Kaori Saeba. On m’a dit qu’elle avait été admise ici et qu’elle été sur le point d’accoucher. »  

-« Oui, un instant s’il vous plait. » L’infirmière réceptionniste regarda son ordinateur. « Oui, en effet. Je vais prévenir l’infirmière pour qu’elle vienne vous chercher. » Elle prit alors le téléphone. « Oui, Monsieur Saeba est arrivé…. Très bien. » Elle raccrocha. « Elle arrive dans deux petite minutes. »  

-« Merci… » Ryô n’avait toujours pas eu le temps de reprendre son souffle mais il n’arrivait pas à tenir en place. Il tournait en rond devant les autres personnes qui étaient dans le hall d’attente. Il faut dire qu’il était toujours habillé de son gilet pare-balle aux couleurs de l’unité d’élite qu’il dirigeait, quand il entendit son nom.  

-« Monsieur Saeba ? »  

-« Oui ? »  

-« Si vous voulez bien me suivre » Ryô ne se fit pas prier pour suivre l’infirmière en lui posant plein de questions.  

-« Comment va ma femme ? »  

-« Pour l’instant, ça se présente bien. »  

-« Et le bébé ? Il arrive trop tôt non ? »  

-« Monsieur Saeba, les prématuré de plus de sept mois vivent très bien de nos jours sans aucune séquelles (NDA : je sais de quoi je parle, ce fut mon cas, on dirait pas, je sais ppfffff). Rassurez vous, nous allons prendre toutes les précautions nécessaires. » Elle essayait de le rassurer tant bien que mal. L’infirmière voyait très bien que le futur papa était complètement paniqué. Mais quel père digne de ce nom ne le serrait pas dans un moment pareil ? Elle l’emmena dans une salle et lui tendit des vêtements bleus.  

-« Enfilez ceci. C’est une question d’hygiène. » Je reviens vous chercher dans cinq minutes.  

-« Ok. Pouvez-vous dire à ma femme que je suis là ? »  

-« Elle ne sait déjà. »  

-« Ah, bon… »  

Ryô enfila les vêtements tremblant en essayant de faire aussi vite que possible. Il posa dans un coin son uniforme de travail ainsi que le lourd gilet pare-balle avec son arme de service. Puis, il reprit le tas et l’enferma dans un des casiers. L’infirmière revint et l’amena dans un couloir. C’est à ce moment là qu’il entendait des gémissements.  

-« Kaori ! » Pensa t-il.  

L’infirmière le fit alors rentrer dans la salle de travaille où se trouvait son épouse. Elle était là, allongée sur une table d’accouchement, entourée de deux infirmières et du médecin qui allait l’aider à accoucher dans les meilleures conditions. Kaori qui était en proie à une forte contraction malgré la péridurale qu’on lui avait administrée ne s’était pas encore rendu compte de sa présence. Elle ne le sut uniquement quand elle sentit une main prendre la sienne et une douce voix murmurer à son oreille.  

-« Kaori… je suis là mon amour… »  

Elle ouvrit alors les yeux et vit son visage.  

-« Ryô… tu es venu… » Elle essayait tant bien que mal de reprendre son souffle.  

-« Je suis là maintenant, ça va aller… » Il l’embrassa sur le front.  

-« Bon. Pour le moment ça se présente bien. Je vais avoir besoin que vous commenciez à pousser » Expliqua le médecin. « Vous allez prendre une bonne respiration et vous allez pousser de toute vos forces. »  

Kaori s’exécuta tant bien que mal en s’accrochant de toutes ses forces aux puissants bras de Ryô qui  

L’encourageait comme il le pouvait. Elle répéta la même opération une bonne dizaine de fois avant que le médecin lui annonce qu’il pouvait enfin voir sa tête.  

La jeune femme était presque arrivée aux bouts de ses peines. Un dernier effort et il ou elle serrait là. Kaori chercha au plus profond d’elle-même toute l’énergie qu’il lui restait et donna se qu’elle put quand une horrible sensation lui traversa le ventre. Son coeur s’emballa et les bip si réguliers de la machine qui contrôlait soin rythme cardiaque, s’affola.  

-« Kaori ! » Hurla t-il. Il n’en fallut pas plus pour que Ryô se mette à paniquer. Quelque chose d’anormal était en train de se produire.  

-« C’est pas vrai. Hémorragie… » Fit remarquer le médecin aussi discrètement que possible. Mais Ryô avait l’ouïe fine et il savait très bien ce qu’il avait entendu. Il voulut alors demander au docteur se qui se passait mais l’infirmière intervint.  

-« Monsieur Saeba, je vais vous demander de sortir… »  

-« Mais enfin ! Qu’est-ce qui se passe ? » Elle essaya comme elle le put de le poussait vers la sortie alors qu’il voyait Kaori tourner de l’œil.  

-« S’il vous plait, nous devons faire vite. Ne vous inquiétez pas on va tout faire pour la sortir de là. » Elle referma la porte de la salle de travail sur lui. Quelque chose de grave venait de se passer. Il était envahi par une peur glaciale et violente. Ses membres tremblaient. Son cœur s’affolait, des perles de sueurs coulaient sur son visage. Une vision angoissante lui traversa l’esprit.  

-« Non… pitié … ne me les enlever pas… pas comme ça… pas maintenant… » Il implorait le ciel, les yeux rivés sur le plafond presque en larmes. Il frappa violement le mur avec son poing plusieurs fois. Il ne pouvait plus s’arrêter à tel point qu’une infirmière dut intervenir pour le calmer.  

-« Monsieur, mais calmez vous. Je suis sûre que tout va très bien se passer. Il y a eu juste une petite complication et on a dû l’opérer. » Ryô essaya de retrouver un peu son sang froid.  

-« Vous savez comment ils vont ? » Osa t-il demander. Elle soupira. Elle savait qu’elle ne pouvait pas lui mentir d’avantage  

-« Je sais juste que le médecin fait tout pour les sauver. Tout espoir n’est pas encore perdu… »  

Elle le regarda un instant. Elle était impressionner de voir cet homme d’apparence si forte devenir si démuni, emprunt d’un tel désarrois. C’est alors qu’elle vit sa main en sang.  

-« Laissez moi vous soigner ça le temps que le médecin vienne vous donner des nouvelles, d’accord ? »  

Ryô n’aimait pas se sentir aussi impuissant, mais que pouvait-il bien faire à part prier ? Il devait encore espérer, pour lui, pour eux, se battre jusqu’au bout sans abandonner. Il se décida alors à se lever lentement et suivit l’infirmière pour se faire soigner.  

C’est quand elle eut terminé son pansement, que le médecin entra.  

-« Monsieur Saeba ? On m’a dit que vous serriez ici… »  

-« Docteur ! Comment va ma femme ? Et le bébé ? » Ryô s’était presque jeté sur le médecin et l’assaillait de toutes sortes de questions.  

-« Doucement…calmez-vous ! » Il lui posa une main sur l’épaule puis lentement se mit à sourire.  

-« Votre femme est très courageuse vous savez… mais avant, je dois vous féliciter pour votre petite fille. »  

-« Quoi ?... je… j ? »  

-« Vous avez une fille … et elle se porte bien ! »  

-« Une fille ?! J’ai une… fille ? » Ryô n’arrivait même plus à parler tellement le bonheur l’envahissait. Il était tellement heureux qu’il prit le médecin dans les bras. Après avoir réussit à se défaire de son étreinte, il continua.  

-« Mais je dois quand même vous dire que votre bébé doit rester quelques jours en couveuse. C’est un prématuré et nous devons nous assurer que ses jours ne sont pas en danger, mais à part cela, elle va bien pour le moment. »  

Ryô écouta le médecin avec attention. C’est alors qu’il réalisa qu’il lui manquer une autre information.  

-« Et Kaori ?.... ma femme…. »  

-« Elle va bien pour le moment… »  

-« Mais qu’est-ce qui s’est passé ? »  

-« Et bien, elle a fait une hémorragie. Ça arriver parfois. C’est très impressionnant, mais pris à temps comme nous l’avons fait, nous l’avons sauvé sans aucun problème. »  

-« Je peux la voir ? »  

-« Non, par pour le moment. Elle est toujours en salle de réveille. Il faudra un peu patienter. Par contre, vous pouvez voir votre fille en attendant. »  

Le médecin l’amena jusqu’à une autre salle. Au milieu, une infirmière était en train de s’occuper d’une tout petit bébé dans une couveuse.  

-« Tiens. Voici l’heureux papa ? » Demanda t-elle.  

-« Oui. » Répondit le médecin  

-« Venez par là… » Lui fit elle. Ryô s’approcha de la couveuse avec une infinie douceur. C’est alors qu’il vit ce petit être si minuscule et si fragile. Son cœur battait avec une force immense dans sa poitrine.  

-« Vous pouvez passer vos mains par ici pour la toucher. » Lui montra l’infirmière. Ryô passa alors délicatement ses mains à travers l’appareil et toucha avec une infinie douceur le petit visage encore tout fripé du nouveau né. Une larme s’échappa des yeux de Ryô. Il caressa doucement son visage et c’est alors que sa fille attrapa un de ses doigts et le serra.  

-« Je crois déjà qu’elle sait que vous êtes son père. » Remarqua l’infirmière. Ryô sourit à cette réflexion.  

-« Oui… elle a beaucoup de force on dirait … »  

-« C’est une battante, vous savez. » Elle les regardait avec admiration « Vous avez décidé d’un prénom ? » continua t-elle.  

-« Oui… avec ma femme, on s’était mit d’accord que si c’était une fille on l’appellerait Takara Aiko… »  

-« Oh, c’est très joli. »  

-« Oui …Takara… » Ryô regardait toujours sa fille qui s’accrochait à son doigt. Il ne pouvait pas se lasser de ce spectacle. Cet enfant représentait tout ce qu’il avait de plus cher au monde. Elle était sa chair et son sang, le plus cadeau que Kaori lui avait donné.  

-« Takara… » Murmura t-il « … Bonjour…. Je suis ton papa…mon trésor… »  

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