Chapter 15 :: CHAPITRE 15 : LE TRESOR DE CITY HUNTER 3/3

Published: 07-02-05 - Last update: 09-02-05

Comments: Slt tt le monde! Enfin la partie que vous attendez tous! Bon, après ça, va y avoir leur retours à l'appart et un grand bon dans le futir pour expliquer le chap 1. Je veux plein de reviews comme vous faîtes ence moment, 5 par jours au moins. Bisous, Nad

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Ryô resta à contempler sa précieuse merveille pendant deux bonnes heures avant qu’une infirmière ne lui annonce enfin que sa femme s’était bien réveillée et qu’il pouvait la voir. Bien qu’il avait hâte de revoir Kaori, il eut du mal à se séparer de sa fille.  

Quand Ryô entra dans la chambre où avait été installée sa femme dans le service de la maternité, il la regarda avec admiration devant le travail qu’elle avait fourni pour lui donner ce précieux cadeau. C’est alors que Kaori rouvrit les yeux et vit son partenaire.  

-« Ryô ! »  

-« Kaori ! Ma chérie ! » Il l’embrassa avec tendresse « Comment te sens tu ? »  

-« Lessivée. J’ai mal partout…. » Elle le regarda dans les yeux. Il y avait tellement d’amour dans ce regard qu’elle finit par oublier toute la souffrance que son corps ressentait. Puis elle lui demanda.  

-« Est-ce que… tu as pu voir… notre fille ? »  

-« Oui. Elle est magnifique !... Merci Kaori… »  

-« Je suis désolée tu sais…. »  

-« Pourquoi donc ? »  

-« Ben que ça soit arrivé comme ça…. J’ai pas fait attention à moi… »  

-« Chut ! Je ne veux pas t’entendre dire ce genre de chose. Takara est là maintenant, elle va bien, tu vas bien… on oublie tout ça, d’accord ? »  

-« Tu l’as appelé Takara ? »  

-« Heu… oui…. C’est ce qu’on avait convenu… non ? »  

-« Si, si…. C’est … rien…. Ça me fait bizarre je crois… Takara Aiko Saeba… » Kaori essayé de réaliser qu’elle était enfin maman d’une petite fille qu’elle avait eu avec Ryô.  

-« Oui, et elle est bien réelle crois-moi ! Avec une sacrée poigne déjà. » A ces mots, Kaori ria. Le couple City Hunter était aux anges. Ils avaient réussit à traverser toutes les épreuves de la mort pour pouvoir donner la vie à cet enfant, leur enfant. Leur chair et leur sang. Rien, au monde n’avait plus d’importance que ce petit être.  

Certes, la petite Takara n’avait encore aucune idée sur quel genre de parents elle était tombée. Un père nettoyeur professionnel, craint par tout un milieu et une mère qui maniait les massues à faire trembler le Japon. Mais une chose était certaine, c’est que malgré tous les défauts qu’ils avaient, elle allait déjà avoir tout l’amour du monde pour franchir tous les obstacles de la vie.  

Il était donc le petit matin du 25 mai quand le couple se retrouva enfin heureux mais épuisés. Ryô s’absenta pour retourner à l’appartement chercher tout de qu’il fallait pour Kaori et le bébé sous les précieux conseil du médecin. C’est alors qu’il réalisa le jour qu’ils étaient.  

-« Bon sang ! Faut pas que j’oublie moi. » Il fit alors un détours par le fleuriste et lui acheta un bouquet d’œillet blanc et d’éternelle (NDA : Revoir épisode 71)  

Quand il arriva à nouveau à l’hôpital, il trouva la chambre vide mais apprit rapidement auprès de l’infirmière que Kaori était avec son bébé. Il posa les fleur dans un vase puis s’en alla pour la salle des prématurés. C’est alors qu’il là trouva là, assise dans un fauteuil tenant Takara dans ses bras en lui donnant le sein. Quel merveilleux spectacle s’offrait à lui. Il pouvait rester là des heures à les admirer.  

Deux bonnes heures passèrent ainsi. Takara s’était profondément endormie et était retournée en couveuse quand le bébé se réveilla brutalement en criant. L’infirmière intervint et Kaori vit très vite que sa fille n’était pas bien. Elle s’emblait vomir. C’est alors que la sage femme dut leur demander de s’en allait pour les laisser s’occuper du nourrisson. Kaori ne pouvait s’empêcher de paniquer et de poser une multitude de questions en sanglotant de panique. Ryô essayait de la calmer tant qu’il le pouvait en l’emmenant vers la sortie mais au fond de lui, il n’était pas plus rassurer que son épouse. Ils se contentèrent de les observer à travers l’immense vitre qui les sépare de la salle des prématurés et du couloir.  

-« Dis moi que ce n’est Ryô… dis moi que tout va bien se passer… »  

Il avait de lui dire ce qu’elle voulait entendre mais il n’aimait pas mentir.  

-« Chut…. Kaori…. Calme toi… tu vois bien qu’ils s’occupent d’elle…» Il la serrait contre elle en essayant de ne pas pleurer lui-même.  

Une bonne demi-heure passa lorsque le médecin alla enfin leur parler.  

-« Est-ce qu’on peut se voir dans mon bureau quelques instants ? J’ai quelques questions à vous poser à sujet de votre enfant. »  

-« Docteur, qu’est-ce qu’il y a ? C’est grave ? » Demanda Kaori.  

-« Non, je ne pense pas pour le moment, mais j’en saurais plus quand on aura discuté. »  

Le couple suivit le médecin. Ils n’étaient guère rassurer. Une fois installés dans le bureau, le médecin entama son interrogatoire.  

-« D’après ce que je constate à première vue, il semblerait que votre fille ait un petit désordre intestinal. » Le couple regarda le médecin avec interrogation qui se dessina sur leur visage sans aucun doute d’interprétation.  

-« Je m’explique. Il semblerait que son estomac ne soit pas en état d’assimiler le lait maternel. »  

-« Hein ? Mais comment va-t-on faire pour la nourrir ? » Demanda Kaori qui se mit à trembler.  

-« Ne vous inquiétez pas pour ça pour le moment. Je vous explique. Ce cas n’est pas rare et le fait que cela soit un prématuré n’y joue en rien. Ce qui m’intéresse surtout, c’est de savoir si dans vos familles respectives, il y aurait des personnes qui auraient ce même genre de problème. C'est-à-dire, qui ne digère pas le lait. »  

-« … je… je n’ai plus de famille de mon coté, docteur… je ne pourrais pas vous dire… » Répondit Ryô.  

-« Ryô ?.... Sayuri… »  

-« Oui, quoi ? »  

-« Je viens de me souvenir…. Elle ne prenait jamais de lait. Je m’en rappelle parce qu’un jour j’ai fait le petit déjeuner et qu’elle m’a dit qu’elle ne pouvait pas boire de lait. »  

-« Qui est Sayuri ? » Demanda le Médecin.  

-« Ma sœur. » Expliqua Kaori.  

-« Hum… cela expliquerait donc que c’est bien ce que je pense…. Voilà. Dans certaines familles, il existe un gène un peu défectueux qui fait que l’on naît sans une enzyme indispensable à l’assimilation du sucre contenu dans le lait. Cette enzyme s’appelle Lactase. Elle est là uniquement pour transformer ce sucre très spécifique appeler lactose. Sans elle, il est impossible de l’assimiler sans avoir recours à un mélange de divers autres sucres pour… comme dire… le noyer dans la masse. Le lait maternel est très riche en lactose, ce qui explique qu’elle le rejette. »  

Un silence se fit.  

-« Mais comment on va faire ? »  

-« C’est très simple. Depuis pas mal d’année il existe une farine très spécifique pour les nourrissons dans ce cas là. Il suffira de lui donner le biberon. Rien de bien méchant et surtout de bannir le lait de son alimentation. Mais cela le veut pas dire tous les produits laitiers, juste le lait tout seul. Rassurez-vous. Votre fille vivra très normalement. Ça n’a aucun impact sur son avenir. A part peut-être qu’il faudra un peu plus être vigilant quand à l’hygiène de son univers puisqu’elle ne profitera pas de vos anti-corps autant qu’un nourrisson normal. Ai-je été assez clair ? »  

-« Donc à part ça, Takara va bien ? »  

-« Oui… je vous rassure. Je voulais surtout que son état soit bien clair pour vous aussi. Elle va avoir besoin de beaucoup d’attention. Et ça ne sera pas facile tous les jours. Mais en vous voyant, je me dis qu’elle sera entre de bonnes mains. »  

Le compliment fit rougir Kaori. En tout cas, Les deux nettoyeurs étaient rassurés une fois de plus et ne purent s’empêcher de soupirer de soulagement.  

-« Je vais cependant vous prescrire un médicament pour vous faire arrêter la production de votre lait. »  

Mis à part ce petit incident, plus rien de vint perturber le bonheur de City Hunter. Une première semaine passa à l’hôpital et déjà Takara semblait prendre du poids et se portait bien pour le plus grand plaisir des parents. Bientôt, ils allaient pouvoir renter à la maison tous ensemble.  

Vers la fin du séjour, tous leur amis étaient venus leur rendre visite et Ryô s’en était prit plein la tête. Umi en profita pour se venger de son comportement de la dernière fois et Mick ne put s’empêcher de la ramener une fois de plus. Mais il l’attendait au tournant.  

-« Cherche pas ! Elle n’a rien de toi ! Et valait mieux pas pour ton compte… » Répliqua t-il en sortant son magnum.  

-« Ryô ! Mais t’es dingue ! C’est une maternité ici ! » Avait hurlait Kaori. « Range ça de suite ! Sinon, je la ressors moi, la massue. »  

-« Heu… oui, chérie… désolée… »  

-« Et bé ! Tu parles d’un père… » Remarqua Miki.  

-« Remarqua la mère, c’est pas mieux… » Continua Kazue. « Qu’est-ce que je vais faire avec mes jumeaux moi ?…avec Mick, c’est du pareil au même. »  

-« Tu sais quoi ? Je crois que nous sommes toutes dingues de les avoir épousé… » Conclut Miki.  

-« Oui, ça c’est sûr… »  

Oui, décidément, la petite Takara n’avait vraiment aucune idée où elle été tombée et était loin d’être au bout de ces surprises.  

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