Chapter 10 :: CHAPITRE 10 : LA SURPRISE DE NOEL 1/2

Published: 03-02-05 - Last update: 09-02-05

Comments: Slt tt le monde! Voici le petit chap que vous attendez tous. Seul pb, vous n'allez pas aimé la coupure finale. hihihi!! Bon, aller, je veux voir vos réactions, sinon, je maj pas avant la semaine prochaine! Oui, je fais du chantage! Et alors? LOLOL Vous aimez ça, avouez!! Coucou spé à Lexine, Angel Heart et et Maiki qui ont eu droit aux avants premières! Bis, Nad

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Il était déjà vingt et une heures quand Ryô alla s’installer à la magnifique table que Kaori avait spécialement dressé pour l’occasion. Bougies rouges et vertes, belle vaisselle et nappe assortie. Kaori s’était engouffrée dans la cuisine et revint avec un plateau couvert de saumon fumé et autre foie gras. (NDA : Aucune idée de ce que mangent les japonais à Noël)  

-« Humm ! Mais tu me gâtes, là ! » Lança l’estomac sur pattes de la maison. La jeune femme lui donna comme seule réponse un splendide sourire. Ryô admira le plateau quelques secondes puis réalisa qu’il manquait quelque chose.  

-« Attends, je vais chercher le champagne. » Le nettoyeur se leva et revint avec une belle bouteille dont il fit exploser le bouchon en faisant sursauter Kaori. Puis, il versa le liquide aux couleurs dorées dans deux flûtes et en donna une à sa bien-aimée.  

-« Joyeux Noël, Kaori… »  

-« Joyeux Noël, à toi aussi, Ryô… » Répondit-elle en lui offrant des lèvres acidulées qu’il embrassa avec tendresse.  

Puis, ils commencèrent enfin à savourer le délicieux repas et cette fois Ryô ne s’empiffra pas comme un goinfre.  

Le repas se passa dans une très bonne humeur pointée de rire et de petits instants romantiques. Ryô lui raconta quelque peu son séjour à Los Angeles, ses missions, ses collègues, presque tout. De son côté Kaori en fit autant. Elle lui parla de ses sorties avec ses amies, des premiers pas de la fille de Falcon et Miki, des plans drague foireux de Mick qui s’en était donné à cœur joie en l’absence de son concurrent direct. Ils se racontèrent beaucoup de chose et du coup, ils ne virent pas le temps passer.  

Minuit s’approchait déjà à grands pas quand Kaori voulu débarrasser la table pour le dessert.  

-« Non, laisse ! Je vais le faire… »  

-« Mais Ryô… »  

-« Ecoute, tu as fait tout ça, je peux bien t’aider un peu, non ? »  

-« Bon… si tu veux. »  

-« Aller ! Va t’installer dans le canapé. Je m’occupe du reste. »  

Ryô voulait absolument que tout se passe pour le mieux cette fois-ci. Il débarrassa rapidement les assiettes sales ainsi que les couverts qu’il mit dans le lave-vaisselle, puis sortit le dessert au chocolat qui attendait sa dernière heure dans le frigidaire. Il coupa de belles parts qu’il posa dans deux assiettes. C’est alors qu’il revint auprès de sa belle en lui tendant son gâteau.  

-« Et bé ! » Pensa t-elle « Qu’est-ce qui est galant ce soir. Aurait-il un truc à se faire pardonner ? » Kaori commençait un peu à se poser des questions quant au comportement de son énergumène de mari. Une fois que se dernier eut fini de s’installer auprès d’elle, il ne put résister à l’envie de la prendre dans ses bras et de la serrer tout contre lui.  

-« Ryô… »  

-« Kaori… tu m’as tellement manqué.. »  

-« Ryô….» Elle voulait lui résister, mais son étreinte était tellement langoureuse qu’elle n’arrivait pas à contrôler ses émotions. Le nettoyeur l’enlaçait et l’embrasser, parcourant son dos de ses mains fermes et viriles. Il ne pouvait pas résister à l’envie dévorante de la caresser. C’est alors qu’il en profita pour aller exactement là où il voulait aller, son ventre. Kaori n’avait pas eu le temps de le voir venir cette fois. Une des mains de son cher et tendre avait réussit à échapper à sa vigilance et s’était faufilé sous sa robe. Le coeur de Kaori s’emballa.  

-« Mon Dieu ! Pourvu qu’il ne s’aperçoive de rien… il va tout gâcher sinon….» Pensa t-elle.  

De son coté, Ryô constatait qu’il avait vu juste.  

-« Hum… trois kilos, c’est sûr… peau ferme et tendue… mouais…. Je ne suis pas si idiot que ça… je lui laisse jusqu’à demain matin pour qu’elle m’explique ça…. » Son expérience en matière de corps féminin ne pouvait le tromper. Il savait au plus profond de lui-même ce qu’il se passait même s’il avait toujours un peu du mal à imaginer la chose pour le moment. Quand à Kaori, elle sentait toute la douceur et la tendresse des doigts de Ryô lui parcourir son petit ventre rebondi. Une sensation étrange lui traversait le cœur et le corps, une sorte de lien fort et indestructible, rempli d’un amour infini. Elle se sentait enfin épanouie et complète. Le baiser qu’elle échangeait avec Ryô depuis au moins trois bonnes minutes n’arrangeait en rien la situation. Elle décida alors de mettre un terme à ce câlin tout en douceur.  

-« Qu’est-ce que tu peux être impatient… j’ai dit tout à l’heure.» Lui lança t’elle avec humour.  

-« Qu’est-ce que tu veux… tu me connais, nan ? Et puis c’est bien meilleur comme dessert.»  

-« Ryô !! »  

-« Quoi ? J’ai plus le droit de te faire des compliments ?! »  

-« Mais nan, gros bêta… tiens, mange ton dessert au lieu de dire n’importe quoi ! » Elle lui tendit une cuillère remplie de dessert qu’elle lui fourra dans la bouche.  

Les douze coups de minuit sonnèrent enfin. Il était l’heure d’ouvrit les cadeaux pour le couple City Hunter. Kaori s’approcha du sapin et prit le premier cadeau pour son bien-aimé.  

-« Tiens… commence par ouvrit celui-ci. »  

-« Voyons voir…. » Il déchira sans peine de papier qui l’entourait « Hum !! Mais je vais être tout sexy pour aller draguer, moi, avec ça !! » Une libellule se mit à tourbillonner autour du sapin avant de s’écraser sur le front de Kaori. Ryô venait de découvrit qu’elle lui avait acheté deux caleçons noirs Calvin Klein (NDA : Avouez que ça doit être terrible à voir un Ryô en caleçon moulant CK, nan ?)  

-« Ha, ha, ha ! Très drôle ! » Elle n’eut pas fini sa phrase que Ryô lui tendit un autre cadeau.  

-« Tiens, au lieu de ricaner… »  

Kaori prit un le paquet et ne se fit pas prier deux fois pour l’ouvrit.  

-« Oh ! Une boule de neige ! »  

-« Oui, je me suis dit qu’elle tiendrait compagnie à celle que tu avais achetée à New York. Kaori venait effectivement de recevoir une boule de neige représentant la ville de Los Angeles et qui faisait de la musique quand on appuyait dessus (NDA : Rigolez pas, j’ai la même chose chez moi à Paris !!)  

-« Elle est magnifique ! Merci Ryô ! »  

Elle enchaîna immédiatement en tendant un autre présent à son mari.  

-« Et bé ! J’suis gâté moi ! »  

-« Attends, t’es pas au bout de tes surprises… » Pensa t-elle.  

Ryô trouva une splendide holster pour son magnum 357. Il était soufflé.  

-« Kaori…. Tu… »  

-« Le tiens commençait à se faire vieux, alors je me suis dit que tu apprécierais… »  

Il la regardant dans les yeux avec une infinie tendresse.  

-« Merci… » Puis il attrapa le dernier paquet qui traînait encore sur le sol. « Tiens. J’espère sincèrement que tu apprécieras, j’ai eu du mal à trouver quelque chose qui soit à la hauteur… »  

Kaori découvrit alors une magnifique veste en cuire bordeaux à la mode américaine.  

-« Ryô !.... t’aurais pas dû… c’est trop ! … je ne sais pas quoi dire…»  

-« Elle te plaît au moins ? »  

-« Oh, mais oui ! Je l’adore déjà ! » Répondit-elle en l’embrassant.  

-« Rien, n’est trop beau pour toi, ma belle… J’aurais tellement voulu faire plus… »  

Un silence traversa la pièce. Kaori sentit qu’il était temps de lui dire quelque chose.  

-« Ryô… tu sais… tu m’as déjà offert le plus beau cadeau qu’un homme puisse offrir à la femme qu’il aime… »  

A ces mots, le nettoyeur sentit son coeur se serrer dans sa poitrine. Il regarda alors Kaori avec interrogation et appréhension. Allait-il enfin avoir la réponse à la question qui lui hantait la tête depuis quelques heures déjà ? Il voulait lui parler, mais aucun mot n’arrivait à tenir plus d’une seconde dans ses pensées. Kaori qui comprit le sens de son intense regard, continua son discours.  

-« … oui… et pour te remercier… je tenais à te donner ça… » C’est alors qu’elle prit une enveloppe de couleur qu’elle avait dissimulée dans le sapin. Ryô prit l’objet presque d’une main tremblante et l’ouvra. A l’intérieur, il y trouva une sorte de cliché noir et blanc représentant une image quelque peu spéciale. Il la regarda alors de plus près, puis posa enfin ses yeux sur sa femme.  

-« Kaori ?... Dis-moi que… c’est… ce que je pense… » Ses yeux commencèrent malgré lui à briller.  

-« Oui, Ryô…. C’est la photo d’une échographie….je suis enceinte de deux mois et demi… »  

Elle l’avait dit et il avait parfaitement compris chacun de ses mots. Maintenant, il n’y avait plus aucun doute, il avait vu juste.  

-« Tu veux dire que… nous allons enfin… avoir un bébé ?.... » Pourtant, bien qu’il avait comprit, il avait encore un mal fou à réaliser la situation.  

-« Oui, Ryô… »  

-« Toi et moi… un bébé ? » Il n’arrivait toujours pas à croire ce qu’il disait.  

-« Oui !.... est-ce que ça te fait plaisir ?... » Osa t-elle lui demander. Une larme coula sur la joue de son bien-aimé qui ne l’avait pas quitté des yeux.  

-« Plaisir ?!.... si ça me fait plaisir ?…. je suis même complètement fou de joie….je... je...oh, Kaori… » Ryô l’enlaça dans ses bras puissant et l’embrassa avec tout l’amour que son cœur pouvait contenir. Lui, l’homme le plus craint du milieu, qui n’avait connu que la mort et le sang, et qui n’avait jamais espéré pouvoir connaître le bonheur, lui qui donnait la mort sans remord, venait d’apprendre qu’il venait de donner la vie à un petit être. Il allait être père. Pourtant, ceci n’était en rien une surprise complète. Il l’avait désiré et il l’avait eut. Mais ce genre d’évènement vous chamboule malgré tout pour toute une vie.  

Il était alors devenu certain pour le couple City Hunter que ce Noël resterait le plus beau Noël qu’ils n’aient jamais eut. Ryô était rempli d’une joie tellement immense qu’il ne pouvait se défaire ses bras de sa bien-aimée tandis qu’il caressait affectueusement son ventre légèrement rebondi.  

-« Je t’aime tant Kaori… »  

Ce soir là, Ryô ne chercha pas à lui poser d’autre question. Il voulait attendre un peu pour ça. Il n’était pas question de gâcher un instant aussi magique. La nuit leur appartenait, une nuit qu’ils allaient partager à trois pour la première fois de leurs vies.  

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