Chapter 6 :: CHAPITRE 6 : UN DESIR INSOUPÇONNÉ

Published: 29-01-05 - Last update: 09-02-05

Comments: Slt tt le monde1 Je suis bien arrivee en califirnie.bon, histoire de vous faire plaisir, je vous poste quand meme un chap. et surtout, dites moi si vous aimez car j'ai l'impression depuis quelques jour que ca ne vous plait pas. sinon, j'arrete moi!lololol. bis, nad

Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17

Presque un mois avait passé quand enfin Mitsuko Takana conclut la vente de entreprises de son beau-père. Elle avait alors tenu sa promesse. Elle avait donné l’intégralité de la somme de la vente à son ex-époux puisque ce dernier n’avait plus rien tenté contre elle et ses enfants depuis sa petite discussion avec Ryô.  

Mitsuko avait finit par retrouver une place très intéressante dans une très prestigieuse entreprise dans les alentours de Kyoto. Une nouvelle vie l’attendait avec ses trois enfants.  

Ryô et Kaori les accompagnèrent à la gare ou un train pour Kyoto les attendait.  

-« Merci pour tout encore Ryô, je n’oublierais jamais ce que vous avez fait pour moi et mes enfants. » Mitsuko serra la main de son protecteur avec fierté.  

-« Il n’y a pas de quoi. Je n’ai fait que mon travail. »  

Mitsuko fouilla son sac puis sortit une enveloppe qu’elle lui remit en main.  

-« Qu’est-ce que c’est ? » Demanda le nettoyeur.  

-« Oh, je sais que ce n’est pas beaucoup, mais je tenais à faire un geste pour le travail que vous avez fait. »  

-« Vous n’étiez pas obligée, Mitsuko… » Rétorqua Kaori qui semblait très touché par le geste.  

-« Je sais, mais ça me tenait à cœur. » Elle remercia alors la jeune femme par une vive accolade.  

-« Aller, les enfants, dites au revoir à Ryô et Kaori.  

Les trois bambins s’avancèrent vers Kaori et l’embrassèrent l’un après l’autre. Puis se fût au tour de Ryô. Les deux garçons remercièrent poliment leur hôte sans trop de démonstration. Quant à la petite Sakura, elle se précipita dans les bras du nettoyeur les larmes aux yeux. Cette dernière s’&était terriblement attaché à ce papa de remplacement qui n’avait pas manqué de très bien s’occuper d’elle le temps de son travail.  

-« Tu vas me… manquer… » Avait-elle prononcé entre deux sanglots sous les yeux attendrit de Kaori.  

-« Toi aussi… » Avait-il répondu.  

-« Sakura… surtout tu veilles bien sur ta maman et des deux frères, d’accord ? »  

-« Oui… »  

-« Je te promets qu’un jour on se reverra. »  

-« Voui…. »  

Ryô rendit alors la petite fille à sa mère qui emmena alors ses enfants en direction du train tout en leur faisant des signes d’au revoir de la main.  

-« Au revoir ! Bon voyage ! » Lança Kaori.  

Quelques minutes plus tard, le train s’élança. Le couple City Hunter prirent alors la direction de la sortie.  

-« Ils vont me manquer… » Soupira Kaori. « Pas toi ? »  

Ryô ne répondit pas. Kaori ne lui en tint pas compte. Elle le connaissait assez pour savoir qu’il avait eu un pincement au cœur devant la tendresse que lui avait accorder Sakura.  

Les triplets et leur mère étaient partis vers leur nouvelle vie. Kaori et Ryô leur avaient permis d’avoir cette chance. Ils n’étaient partis que depuis un jour seulement mais Kaori eut du mal à se faire à cette idée. Kaori était dans sa chambre pour finir de la ranger et surtout histoire de ne pas trop penser au vide que ces trois petites têtes turbulentes avaient créé. Elle avait adoré s’occuper d’eux.  

Ryô, quant à lui, il avait décidé de s’accorder un peu de repos bien mérité. Pourtant, malgré le calme enfin retrouvé de l’appartement, il ne pouvait s’empêcher de sentir que quelque chose lui manquait aussi. Il ne l’avait pas ouvertement exprimé, mais il s’était malgré lui, attaché à ces enfants. Il avait passé un mois avec eux, un mois de rire, de jeu et d’émotion. Il avait été surpris du bonheur que leur avaient donné les trois bambins. Alors, essayant d’oublier ce vide lui aussi très vite, il s’était plongé tant bien que mal dans son journal favori tandis que Kaori s’occupait à faire le ménage dans sa chambre. Soudain, en passant l’aspirateur pour le lit, elle attrapa un objet. Il s’agissait un fait de la petite poupée de Sakura.  

-« Sa poupée ! Elle l’a oublié…. Faudra que je lui envoie par la poste…elle doit être toute triste sans elle.» Kaori prit le jouet et alla le poser sur la table du salon histoire de ne pas l’oublier.  

-« Qu’est-ce que c’est ? » Demanda Ryô.  

-« C’est un jouet qu’a oublié Sakura. Je le posterai demain. »  

-« Ah, bon… très bien. » Ryô se replongea dans son journal, puis finit par regarder sa femme à nouveau qui était restée devant la table en contemplant le petit jouet. Il sentait que quelque chose clochait. Elle était triste.  

-« Ça na va pas mon ange ? »  

Elle soupira.  

-« Si, si, ça va… c’est que… je m’étais attachée à ces gamins… c’est stupide je sais…. » Kaori s’appuyait sur la table qu’elle regardait fixement.  

-« Mais non, ça se comprend… moi aussi je les aimais bien…un peu trop turbulents à mon goût… mais très gentils ! » Ryô essayait tant bien que mal de la faire sourire mais cela n’avait pas l’air de marcher. Il décida alors de s’approcher de Kaori et de la prendre dans ses bras. Il lui souleva doucement le menton et la regarda droit dans les yeux un long moment, scrutant le fond de son âme et de son coeur.  

-« C’est vraiment ça ce que tu veux ?... » Demanda t-il d’une voix des plus douce.  

-« Hein ?... de quoi ?... de quoi tu me parles, Ryô ?… »  

-« Un enfant. » un silence traversa la pièce. Kaori avait bien du mal à comprendre ce qu’était en train de lui demander l’homme de sa vie.  

-« C’est bien ça ce que tu veux ? Tu veux un enfant ? » Ryô n’arrivait pas lui-même à croire la question qu’il avait réussit à lui poser comme si son cœur avait décidé résolument de parler à la place de sa tête. Kaori essaya alors tant bien que mal de trouver ses mots.  

-« Ryô… je ne sais pas… je…croyais que tu… »  

-« Ecoute, Kaori, je sais très bien ce que j’ai dit, et je maintiens mes propos… mais il y a une chose beaucoup plus importante à mes yeux… il s’agit de ton bonheur… et si pour sa il faut que je devienne le père de tes enfants pour que tu sois la femme la plus heureuse du monde… et bien soit… » Ryô n’arrivaient carrément plus à se comprendre lui-même. Son inconscient avait décidé pour une fois pour toute d’aller au fond des choses. Mais celle qui avait le plus de mal à réaliser ce qu’elle venait d’entendre, était Kaori, et pour cause, Ryô, l’homme qu’elle aimait depuis dix ans venait de lui demander clairement si elle voulait qu’il lui fasse un enfant. Mais sa tête reprit rapidement le déçu de la situation.  

-« Ryô, c’est vraiment magnifique ce que tu me proposes mais je ne veux pas que tu mettes ta vie en danger à cause de moi… tu l’as dit… on aura toujours des ennemis… »  

-« Je sais…mais une expérience très récente m’a fait comprendre que nous pouvions être capables de bien plus que ça… » Et pour cause, ils avaient réussit à protéger trois bambins sans aucun problèmes tout en donnant une bonne leçon à quelques hommes de mains sans vergogne.  

-« Oui, c’est vrai… »  

-« Et puis, si tu veux tout savoir, ça fait longtemps que j’y pense... je sais que c’est quelques chose que tu désires depuis ton dernier séjour à l’hôpital… ça m’a laissé le temps de réfléchir… »  

-« Mais qu’est ce qui t’as fait changer d’avis ? »  

-« … Et bien… beaucoup de chose… toi, qui a failli me faire une belle surprise, … l’exemple de Miki et Falcon, et puis nous aussi… tu es ma femme quand même ! Et je ne veux que ton bonheur, je t’ai déjà demandé trop de sacrifice, je ne peux pas te demander celui là, je n’en ai pas le droit… et puis franchement… je serai fou à l’idée qu’un tel bonheur nous arrive… » Ryô finit sa phrase avec un brin de timidité. Il faut dire qu’il s’était vidé intégralement le cœur et bizarrement il se sentait léger. Léger, certes, mais une certaine peur l’envahissait. Une peur qui prend par les tripes et qui fait avancer droit devant, qui maintient en vie à chaque instant. La peur qu’on ressent pour la personne que l’on aime. Avoir peur c’est se sentir vivant. Il était vivant depuis qu’il connaissait Kaori, et là, il allait peut-être avoir la chance de se sentir vivant pour toujours.  

-« Oh, Ryô… je crois que tu viens de me donner la plus belle preuve d’amour dont une femme puisse rêver. » Kaori avait les larmes aux yeux, elle pleurait presque de joie. Elle ne put résister à l’envie de l’embrasser. Ryô la serra alors très fort contre lui, l’enlaçant de toutes ses forces. C’est alors qu’il la souleva pour la prendre dans ses bras.  

-« Allons dans la chambre, veux-tu ? » lui murmura t-il dans le creux de son cou.  

-« Oui… »  

Ryô la porta alors jusqu’à leur chambre. Cette nuit là, ils n’allaient pas seulement s’aimer. C’était bien plus que cela. Leurs vies allaient peut-être changer à tout jamais. Ils allaient faire un enfant qui sera à tout jamais la preuve d’un amour immense et indélébile qu’ils se portaient l’un l’autre. (NDA : C’est bôôôôô…. Snif ! )  

Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17