Chapter 13 :: CHAPITRE 13 : LE TRESOR DE CITY HUNTER 1/3

Published: 06-02-05 - Last update: 09-02-05

Comments: Slt! voici le passage que vous attendez tous temps. Mais ce n'est que la première parte puisqu'il faudra troischapitres pour le boucler. vous n'allez donc pas aimer la coupure. mais au moins je suis sûre que comme cela vous allez me suplliez davantage pour poster la suite. Surtout que demain je ne suis pas là!! Je sais! J'suis vâche. Bon, aller, Bonne lecture. Et surtout merdci à myriam, Magali, clo et Smiley city pour votre assuidité. bisous, Nad

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Le printemps avait une fois de plus fait son apparition dans les rues de Tokyo. Les parcs étaient en fleurs et les filles s’habillaient plus léger. Kaori se promenait comme à son habitude dans le parc de Shinjuku. Elle aimait regarder les pétales de fleurs s’envoler sous la douce brise printanière autour d’elle. Elle s’était assise sur un banc et caressait son ventre rond avec tendresse.  

-« Plus que deux mois et tu seras là… »  

La futur maman n’en pouvait plus d’attendre de tenir enfin son enfant dans ses bras, lui qui représentait tout ce qu’elle avait le plus désirait au monde, un symbole éternel de l’amour que se vouaient deux êtres nommés Ryô et Kaori.  

Quand elle rentra enfin à l’appartenant avec un petit sac de course, elle baissa la tête avec tristesse. Il faut dire que l’homme de la maison avait dû encore une fois s’absenter. Certes, il n’était pas très loin puisqu’il était toujours au Japon, mais il devait s’occuper de la formation des dernières recrues d’une unité spéciale, dernières étapes avant de pouvoir se mettre enfin à son propre compte. Il arrivait en fin de session et il devait maintenant superviser des missions sur le terrain ce qui le contraignait à devoir s’absenter du son domicile durant toute cette période, c'est-à-dire, une bonne semaine.  

Ryô était donc partie depuis cinq jours déjà et quand il reviendrait, ils fêteraient ensemble leur première année de mariage. Malgré cette contrainte, le nettoyeur appelait Kaori autant de fois qu’il le pouvait pour prendre de ses nouvelles et s’assurer en permanence avec ses amis, qu’aucun danger ne guettait la jeune femme. Il faut dire que la nouvelle avait fait un peu fureur dans le milieu. Certes, quelques malfrats avaient essayé un peu de profiter de la situation, mais vu les quelques morts que cela avait rapidement entraîné, beaucoup c’était résigné pour de bon, à attaquer à la partenaire et âme sœur du célèbre Ryô Saeba. Il suffisait qu’on touche à Kaori pour que ce dernier devienne une machine à tuer sans aucun état d’âme et aucune pitié. D’ailleurs il n’y avait pas encore un mois, Kaori se souvint de cette nuit où un nouveau gang avait essayé de les coincer dans un coin de rue, histoire de se faire une réputation. Ryô les avait senti venir et avait tout fait pour protéger sa belle sauf que cette fois-ci, Kaori n’avait pas pu courir et réagir comme il l’aurait fallu à cause de son état et s’était retrouvé dans les mains de deux crétins dont un qui avait osé mettre une arme sur son ventre. C’est à ce moment là qu’il perdit son sang froid légendaire. Heureusement que Ryô était plus rapide que jamais. Il avait réussi à le désarmer et à l’abattre d’une balle entre les deux yeux avant de faire un carnage. Le lendemain, la police avait retrouvé les corps de huit hommes salement amochés et trois autres étaient en soin intensif à l’hôpital. Saeko s’était douté de ce qui s’était passé et avait dû demander à Ryô de se calmer si ça se reproduisait car sinon, elle ne pourrait plus le couvrir, surtout depuis qu’il avait officiellement une existence.  

Kaori rangea les courses dans le cuisine quand elle fut déranger par la sonnerie de son téléphone portable.  

-« Ryô ! » Pensa t-elle instinctivement. Mais quand elle vit le nom sur l’écran, elle eut une petite déception.  

-« Allo, Miki ?... Oui, ça va….oui, bien sûre…. Avec plaisir…. Je suis là d’ici trente minutes, d’accord ? »  

Miki venait d’inviter Kaori à passer un moment avec sa fille. Elle voulait aussi lui donner quelques accessoires et vêtement pour son futur bébé. Kazue devait aussi les rejoindre car elle aussi attendait un heureux évènement, ou plutôt deux, car elle allait avoir des jumeaux (NDA : les gosses, c’est comme les virus, il suffit que du groupe tombe enceinte pour que les autres suivent. Je dis ça par expérience au boulot)  

Les trois jeunes femmes passèrent ainsi toute l’après-midi ensemble à parcourir quelques magasins spécialisés en accessoires et vêtements pour enfants, puis elles discutèrent leurs points de vus en matière d’éducation. Il faut dire qu’entre le passé de leurs hommes respectifs et leur vie professionnelle quelque peu spéciale, l’éducation de leurs rejetons n’allait pas être si simple.  

De son côté, Ryô s’occupait d’une équipe de six nouvelles recrues qui devaient finir par être engagées dans les forces spéciales d’intervention de Tokyo. Leur mission, escorter un japonais recherché par interpole depuis Hong Kong jusqu’à une prison de haute sécurité dont l’adresse était tenue secrète quelque part au Japon.  

Ryô et ses hommes étaient arrivé au pays ce matin même. Le voyage c’était bien passé et personne n’avait encore tenté de s’attaquer à eux. Il faut dire que contrairement aux films, les attaques étaient tout de même rares dans ce genre de situation. Mais le criminel en question n’était autre qu’un puissant et redoutable Yakuza et ce n’était donc pas anodin si Ryô s’était retrouvé avec cette mission sur les bras. Il connaissait très bien cet homme puisqu’il l’avait déjà coincé une fois à lui tout seul. Ironie du sort peut-être, mais Ryô se retrouver encore une fois à devoir le jeter en prison.  

La police de Tokyo, dirigée par Saeko, devait l’aider à escorter le Yakusa jusqu’à sa dernière demeure. Le transfert de l’avion au fourgon blindé se passa dans un calme religieux malgré le regard narquois et supérieur que lui jeter régulièrement le prisonnier. Ryô n’aimait pas ça. Son sixième sens lui disait qu’il allait se produire quelque chose. Il connaissait trop son adversaire pour l’avoir déjà vu à l’œuvre. Il n’aimait pas ça.  

Ryô prit la décision importante et soudaine de changer l’itinéraire du transfert au dernier moment au grand damne de Saeko. Mais elle se doutait parfaitement qu’il savait ce qu’il faisait. Il en profita pour expliquer le pourquoi du comment à ses écrues.  

Il lui restait alors un dernier point sur lequel il devait absolument être très prudent. Une route par laquelle ils devaient passer. Un long virage suivi de nombreux chemins de terre traversant une forêt, idéal pour une embuscade. Cet endroit se trouvait à quatre heures de route. Et il ne se trompa pas. Mais ce qu’ignorait surtout Ryô, c’est que son instinct lui disait surtout que quelque chose allait lui chambouler sa journée. Car au même moment, à Tokyo, il se produisit un évènement qui allait avoir d’énorme conséquence sur son existence.  

Kaori était en train d’aider Miki à attraper un carton qu’elle avait mit tout en haut d’une étagère. Miki étant plus petite qu’elle n’arrivait pas à l’atteindre. Kaori alors essaya de l’attraper, mais il était encore trop haut. Elle eut un mal fou à s’en saisir. Quand soudain, sous l’effort qu’elle fournissait depuis cinq bonnes minutes, elle sentit une légère douleur au ventre et sentit qu’un liquide chaud coulait le long de ses jambes. Miki eut tout juste le temps de rattraper le carton que son amie lâcha pour se tenir le ventre.  

Quand Miki regarda Kaori, elle comprit immédiatement ce qui venait de se produire.  

-« Mon Dieu ! Kaori ! Tu perds les eaux ! » Miki et Kazue aidèrent Kaori à s’allongeait. La jeune femme avait mal. Une contraction venait de la prendre.  

-« C’est malin ! T’as fait trop d’effort ! » Kazue en bonne infirmière prit en charge Kaori pendant que Miki appela les urgences ainsi que Saeko qui devait savoir où se trouvait Ryô.  

-« Oui, Saeko ?... Je sais que tu es occupée mais est-ce que tu pourrais passer un message important à Ryô ?... oui… dis lui que le bébé est en route. »  

De son côté le nettoyeur ne se doutait de rien. Il était trop occupé par sa mission. Ils allaient bientôt arriver au point le plus dangereux de leur mission. En digne instructeur, il posta ses recrues de façon stratégique dans les différents véhicules pour assurer la sécurité du fourgon. Les balles volèrent. Les vitres se brisèrent. Quelques voitures ennemies s’enflammèrent et certains furent tués dans le camp adverse. Ryô n’eut qu’une seule frayeur quand Tomoko, le plus jeune de l’équipe, se prit une balle en pleine poitrine et qu’il s’écroula sous le choc à côté de lui. Par chance, le gilet pare-balle lui avait sauvé la mise. Deux voitures de la police finirent à la casse et quelques officiers furent blessés. Mais rien de grave. La tentative fut veine et cela ne fut pas pour plaire au Yakuza qui regarda Ryô avec mépris et rage.  

Une heure et demi de route plus tard, ils étaient enfin arrivés à destination et s’engouffraient déjà dans l’enceinte de la prison sous l’escorte de trois véhicules de la section spéciale et six de la police sans oublier l’hélico qui surveiller l’opération depuis le ciel. Ryô remit lui-même son prisonnier aux mains des gardiens de la prison.  

-« Tenez ! J’espère que je n’aurais pas le ramener encore une fois. » Il tourna les talons suivit de son équipe. C’est alors qu’il reçu un appel à travers ses écouteurs.  

-« Ryô, j’écoute. »  

-« Ryô ? C’est Saeko. Il faut que je te dise quelque chose d’important. Kaori est à l’hôpital. Elle est sur le point d’accoucher. »  

-« Quoi ? Mais c’est encore trop tôt. Et quand est-ce que c’est arrivé ? »  

-« Il y a plus de six heures de ça. »  

-« Quoi ? Mais pourquoi on ne m’a rien dit ! »  

-« Tu sais très bien qu’elle sont les consignes en mission. »  

-« Putain ! Et merde ! » Ryô se détacha de son équipe un moment.  

-« Je sais bien, mais elle a perdu les eaux. Ecoute, prend l’hélicoptère. On t’escortera jusqu’à l’hôpital dès que tu arrives à Tokyo. »  

Ryô ne répondit pas. Il se contenta de frapper violement un mur avec son poing. Puis, il rejoint son équipe et quitta les lieux. Il essayait tant bien que mal de contenir ses émotions entre peur, bonheur, rage et interrogation.  

-« Instructeur, quelque chose ne va pas ? » Osa demander Keiko.  

-« Si, ça va. Ne t’occupe pas de ça. » Ryô n’aimait pas parler de sa vie privée mais la jeune recrue savait que cela concernait sa femme pour les avoir croisé un soir dans la rue. Il se contenta de la remercier du regard une fois qu’elle s’était engouffrée dans la voiture. Une fois que son équipe était enfin sur le chemin du retour, il monta dans l’hélicoptère.  

Sur le trajet, Ryô ne pensait alors qu’à une seule chose. Il allait devenir papa. Mais le bébé arrivait avec presque deux mois d’avance et ça ne le rassurait guère. Toutes ses pensées allaient vers sa femme et son enfant.  

-« Pourvu que tout se passe bien…. »  

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