Chapter 16 :: face à face

Published: 17-06-07 - Last update: 17-06-07

Comments: merci à ceux (celles) qui me suivent. Voici une petit chapitre pour ce week-end. Et effectivement Chanlyr la bombe est dans le ballon... Enfin plutôt dans une balle :op. Bonne lecture à vous.

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Le silence retomba dans l’arrière salle. Ryô et Kaori échangèrent un long regard avant de se donner un tendre baisé.  

« Sois prudent mon cœur. » Murmura Kaori.  

« Sois en sure ! Quant à toi, restes biens sagement ici. » Rétorqua-t-il avec amour.  

« Oui. » Soupira Kaori bon gré mal gré.  

Au moment où Ryô allait sortir, précédent Mick, un jeune homme entra dans la pièce.  

« Excusez-moi jeune homme, mais c’est une salle privée ici. » Lui dit Miki poliment.  

Le jeune homme en question eut un sourire malin. Umibozû croisa les bras, amusé.  

« Je viens chercher Messieurs Saeba et Angel. » Dit-il avec une voix très légèrement efféminée.  

« On se connaît ? » Demanda Ryô sérieusement.  

Il l’observa alors intensément.  

« Vous êtes de ce bord ? » Demanda le jeune homme qui se sentait dévisagé.  

« Saeko ! » S’exclama-t-il soudain surpris.  

« Ta Dam ! » Dit-elle en s’esclaffant de rire.  

« Je dois avouer que tu nous as bluffé sur ce coup là. » Avoua Miki  

« Presque tous. » Rectifia Umibozû gravement.  

Saeko sourit à la remarque.  

« Bon vous êtes prêts les gars ? »  

« Oui. » Confirmèrent Ryô et Mick.  

« Umibozû, Miki, nous comptons sur vous. » Leurs dirent-ils en cœur.  

« Ne vous inquiétez pas. » Répondit Miki en faisant un clin d’œil.  

Seulement, le regard que Ryô pu découvrir dans les yeux de Kaori n’était pas pour lui plaire. Il sentait que sa moitié ne pourrait pas rester les bras croisés à attendre.  

‘Elle ne changera pas. ’ Songea-t-il en soupirant.  

Ils échangèrent un long regard, puis Mick, Saeko et Ryô partirent. Kaori soupira et se laissa choir sur une chaise. Elle savait qu’il savait. (NdK2 : ‘j’adore’ ce genre de phrase lol.)  

« Tout va bien se passer Kaori. » La rassura Miki.  

« J’aimerai te croire. » Murmura Kaori.  

Elle avait, à son tour, un mauvais pressentiment.  

… Un peu plus tard dans la mini…  

Ryô était au volant, pensif. Saeko regardait la ville par la fenêtre comme jamais auparavant.  

« Ryô, où penses-tu que se trouve la bombe ? En espérant qu’il n’en reste qu’une, s’il en reste une ! »Demanda Saeko.  

« Dans une des balles de Base-ball… Il existe des explosifs très petit et très concentré sur la puissance de feu. (NdK2 : Alors ça en fait j’en sais rien du tout :op) Mais à savoir dans quelle balle elle se trouvera alors là… Ca se complique. »  

« Une vraie partie de plaisir. » Ironisa Mick nerveusement.  

« Le truc est : Aura-t-on le temps de la désamorcer ? » Demanda Ryô gravement.  

Il y eut un silence subit dans la voiture.  

Lorsqu’ils arrivèrent à destination, ils remarquèrent vite le dispositif de sécurité mis ne place par les policiers.  

‘Papa tu aurais pu faire plus discret.’ Songea Saeko en soupirant.  

« Ils y mettent le paquet. »Siffla Mick.  

« On ne peut pas dire que ce soit une action discrète. » Ria Ryô.  

« J’en suis désolée. » Rétorqua Saeko honteuse.  

Ryô alla garer sa voiture au deuxième sous-sol du parking sans problème. Le préfet était présent et avait reconnu sa voiture. Il savait aussi que Saeko devait être avec lui et avait ainsi facilité le passage.  

« On commence à fouiller maintenant ? Ou nous attendons l’évacuation du stade ? »Demanda Mick en s’étirant.  

« Pas de précipitation surtout. » Fit Observer Saeko en cachant sa voix. « Et avant d’aller plus loin prenez ceci ! Ceux sont des badges officiels comme quoi vous faites partis de l’équipe de sécurité. »  

« Sympa. » Sourit Mick en prenant le badge à son nom.  

« Pour une fois nous somme couverts par la police. » Ironisa Ryô en faisant un clin d’œil.  

Ils rejoignirent ensuite la sécurité dans les gradins. Il y avait déjà des spectateurs en place, plus ou moins étonné de la décision soudaine d’un exercice d’évacuation. Dans la tribune VIP Saeko et Ryô reconnurent trois hommes appartenant aux corbeaux. A leur côté se trouvait des hommes politiques, des médecins, des banquiers et des avocats. Ryô et Saeko en connaissaient certains de vue.  

« Voilà une belle brochette. » Plaisanta Ryô.  

« Cette brochette est la cible de notre homme. » Rappela Saeko.  

Ryô se retourne et regarda le terrain. La tribune faisait face à la place du batteur, donc soit ce dernier était de mèche, soit le batteur était Smith… A moins que ce dernier ne compte sur une trajectoire aléatoire d’un batteur pour tout déclencher.  

« On va voir les joueurs ? » Demanda Ryô.  

« Toi, tu as une idée derrière la tête. » Affirma Saeko.  

« Yep Yukio ! »  

« Alors allons-y ! » Confirma Mick.  

« Yukio ??? Pourquoi pas. » Murmura Saeko.  

Un peu plus tard, devant les vestiaires des joueurs.  

« On commence par où ? » Questionna Mick.  

« L’équipe des visiteurs. » Répliqua Yukio. (Note de Saeko : C’est mon prénom masculin…)  

« Dis ! Tu entres aussi ? »  

« Oui pourquoi ? » S’étonna Yukio.  

« Un petit rappel, c’est une vestiaire hommes ! »  

« Ryô voyons ! J’en ai vu d’autres. » Rétorqua-t-elle amusée. « Et puis en ce moment je suis un homme. » Rappela-t-elle.  

« Alors trêve de bla-bla inutile. » Intervint Mick en frappant à la porte du vestiaire de gauche.  

Avant d’attendre une quelconque réponse, Mick ouvrit la porte et entra le premier. Les joueurs portaient pour ainsi dire tous une serviette autour de la taille.  

« Enquête de routine ! » Fit Ryô en indiquant sa plaque.  

« C’est quoi encore cette histoire ? » Demanda celui qui semblait être le capitaine de l’équipe.  

« Nous avons reçu un appel téléphonique comme quoi l’un de vous dealerai. Nous devons contrôler vos sacs et vos casiers… Si l’un de vous s’y oppose d’une quelconque manière il finira au poste sans pouvoir jouer. Est-ce clair ? » Clama Yukio fermement et en cachant très subtilement sa voix féminine.  

« De quoi ? » Commença à protester le capitaine en l’empoignant par le col de son uniforme.  

Ce gringalet de policier n’allait pas lui dicter sa conduite. Yukio le regarda droit dans les yeux, sans broncher. Et ce fut sans crier gare qu’il commença à lui tordre le poignet pour lui faire lâcher prise.  

« D’acc... D’accord. J’ai compris… Dou… Doucement. » Gémit le joueur qui tantôt menaçait le policier.  

« Merci. » Rétorqua Yukio en lâchant son poignet.  

Ryô et Mick allèrent chacun de leur côté, fouillant méticuleusement chaque recoin. Yukio observait chaque joueur l’un après l’autre. Puis elle (NdK2 : gomen) il remarqua un joueur resté en retrait. Il fumait une cigarette et portait une paire de lunettes de soleil. Cette carrure n’était pas inconnue à Yukio… C’était sans aucun doute possible…  

« Un problème ? » Questionna ce joueur de façon hautaine.  

Cette voix. Yukio l’aurait reconnu entre mille. Idem pour Mick…  

‘Smith !’ Songèrent Yukio et Mick en même temps.  

La tension dans le vestiaire devint soudainement plus lourde, plus électrique…  

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