Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 28-07-20

Ultimo aggiornamento: 06-08-20

 

Commenti: 23 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Coincés, Ryo et Kaori évoquent leurs parcours.

 

Disclaimer: Les personnages de "L'infini des possibilités... +1" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'infini des possibilités... +1

 

Capitolo 2 :: Chapitre 2

Pubblicato: 29-07-20 - Ultimo aggiornamento: 29-07-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Il y a moins d'actions, plus de confessions dans cette histoire. Navrée pour les amateurs de scènes de combat. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Chapitre 2  

 

Surprise par sa question, Kaori tourna de nouveau le visage vers Ryo.  

 

- Non, j’avoue que non. Et toi, tu te serais attendu un jour à te retrouver avec une fille comme moi pour partenaire ?, lui retourna-t-elle.  

 

Elle l’observa mais, à vrai dire, elle ne s’attendait pas à avoir une réponse. Ryo était plutôt du genre à fuir les conversations sérieuses ou alors il allait s’en sortir avec une pirouette…  

 

- La mort de ton frère a changé beaucoup de choses., lâcha-t-il.  

- Je m’en veux encore de ne pas avoir insisté pour aller au Silky à sa place. On avait tous les deux senti un truc pas net. J’aurais dû le forcer à te rejoindre pour fêter ton anniversaire et me rendre au rendez-vous., expliqua-t-il, la culpabilité perçant dans sa voix.  

 

Surprise à nouveau, Kaori vit ses yeux s’assombrir et son visage se durcir.  

 

- Ryo, ne dis pas ça. Hide est mort mais ce n’est pas de ta faute. As-tu la moindre idée de ce qui ce serait passé si ça avait été toi ?, lui demanda-t-elle, d’une voix tendue.  

- Je me serais défendu. J’aurais pu tuer ce sale type., gronda-t-il, les poings serrés.  

- On l’a eu parce qu’on avait été prévenus, Ryo. Hide est mort mais il a eu le temps de te prévenir. On a eu une longueur d’avance ou peut-être une longueur de moins de retard, tout dépend du point de vue., pipa-t-elle, lui arrachant un sourire amusé.  

- Si tu te mets à faire de l’humour dans une conversation sérieuse, il me reste quoi ?, répliqua-t-il, le regard un peu moins sombre.  

- Je te prête une massue si tu veux., lui proposa-t-elle.  

 

Ils se regardèrent et se sourirent mutuellement.  

 

- Tu serais peut-être mort à la place de mon frère, Ryo., supposa-t-elle.  

- Pendant qu’Hide et moi fêtions mon anniversaire, tu aurais pu mourir et ça aurait changé tellement de choses., ajouta-t-elle  

- Je ne suis pas aussi sûr que toi., lâcha le nettoyeur.  

- C’est vraiment ce que tu penses ? Ryo, ils voulaient vous tuer tous les deux et ils voulaient aussi me tuer. Ca, ça n’aurait pas changé. Si tu étais mort en premier, que se serait-il passé ?, lui demanda-t-elle.  

- Ils vous auraient traqué tous les deux., répondit-il sombrement.  

- Effectivement et tu sais comme moi que nous n’aurions pas été de taille., lui dit-elle.  

 

Kaori se mordit la lèvre pour réprimer le tremblement qui naissait. C’était dur de se dire que, quelque part, la mort de son frère était la « meilleure » chose qui pouvait arriver. Elle sentit la douleur revenir et inspira profondément pour la calmer. Elle ne légitimait pas la mort de son frère, elle aurait aimé passer plus de temps avec lui mais elle savait que, si Ryo était mort à la place d’Hide, parce qu’il aurait été pris par surprise lui-aussi, ils seraient probablement morts tous les trois et tant de choses seraient différentes aujourd’hui à commencer par le développement de l’Union Teope au Japon.  

 

- Tu… Tu as peut-être raison., concéda Ryo.  

- J’aurais peut-être dû aller avec lui alors, tenta-t-il.  

- Arrête Ryo, ça ne sert qu’à te faire du mal et ce n’est pas ce que je veux… ce n’est pas ce qu’Hide voudrait. Il t’aimait beaucoup, Ryo. Il ne voudrait pas te voir souffrir., lui assura-t-elle.  

 

Elle l’observa un instant, son regard fixé sur la paroi qui leur faisait face trahissant ses réflexions, et tenta de trouver un moyen de le ramener un peu vers elle.  

 

- Si on n’avait pas été tués ce soir-là, tu crois qu’Hide aurait su faire ce que tu as fait ?, lui demanda-t-elle.  

- Ton frère était doué, Kaori., lui opposa-t-il.  

- Je sais mais il était aussi très conventionnel… contrairement à toi., lui répondit-elle, baissant les yeux et posant la tête sur la roche derrière elle.  

 

Elle imagina Hide se rendre au casino clandestin et faire face au directeur qui jouait au faux client. Elle repensa à l’effronterie de Ryo face à l’homme et tenta de mettre son frère dans le même rôle. Hide faisait face au Baron pariant à la roulette tout en l’asticotant pour lui faire perdre de sa superbe. Il tenait une conversation en posant un regard condescendant sur lui sachant pertinemment qu’il allait lui faire perdre la face d’ici quelques minutes et même encore plus, la vie. Il allait se présenter et planter une aiguille empoisonnée dans la paume de ce truand, le tuant en le regardant droit dans les yeux. Non, ce n’était pas Hide.  

 

- Il n’aurait pas pu tuer le Baron en le regardant droit dans les yeux, Ryo., murmura-t-elle.  

- Enfin, tu vas dire, peut-être que je me trompe, peut-être que je ne connaissais pas si bien que ça mon frère., soupira-t-elle.  

 

Ryo fixa la paroi devant lui et se demanda si Hide aurait pu le faire. Il était courageux et voulait la justice mais il avait ses principes.  

 

- Non, tu connaissais bien ton frère, Kaori. Il n’aurait pas pu tuer de sang froid. Tuer un ennemi armé, il savait faire mais ce n’était pas un tueur comme moi., la rassura Ryo.  

- Même s’il avait quitté son poste de policier, Maki n’avait pas franchi la ligne rouge, en tous cas celle de la morale. Les personnes qu’il a tuées en tant que City Hunter, il ne l’a fait qu’en réplique de tir ou pour se défendre ou défendre un client.  

- Merci, Ryo., murmura-t-elle, rassurée.  

 

Il sentit effectivement le soulagement de sa partenaire.  

 

- Tu l’imagines dans la bijouterie ?, lui demanda-t-il, pensant à ce moment assez comique de leur quête vengeresse.  

- Hide aspergeant les vitrines de nourriture pour porc ?, lâcha-t-elle avant de se mettre à rire.  

- Non, il n’aurait jamais pu. J’imagine même bien le regard consterné qu’il m’aurait adressé., s’amusa le nettoyeur.  

- Ryo, tu ne penses pas que tu abuses ? Tu y vas un peu fort, non ?, mima Kaori, faisant semblant de remonter ses lunettes sur son nez.  

 

Le nettoyeur regarda sa partenaire et se mit à rire de bon cœur. Ils mirent quelques minutes à se calmer et se retrouvèrent dans un silence contemplatif.  

 

- Il me manque., avoua Kaori.  

- Moi aussi. Tu crois qu’il aurait osé abîmer la toile de notre ami l’Amiral ?, lui demanda Ryo.  

- Hide ? Non jamais, il aurait posé le micro sans faire étalage de son intrusion. Il était du genre discret, mon frère., répondit-elle.  

- Ca aurait enlevé tout le fun de l’histoire… J’avais encore tellement de choses à lui apprendre… Comment draguer un fille, comment énerver un méchant pas beau, comment boire trois bouteilles de saké en moins de dix minutes, ma recette anti-gueule de bois améliorée… Aïe !, s’exclama-t-il, se prenant un nouveau coup de maillet sur la tête.  

- Tu crois vraiment que je t’aurais laissé entraîner mon frère dans tes perversités ?, lui demanda-t-elle, lui adressant un regard noir.  

- Hide était un homme responsable !, lui asséna-t-elle.  

- Et moi pas, c’est ça ?, lui retourna-t-il, le regard insondable.  

 

Elle ne savait pourquoi mais elle sentait une certaine amertume dans ses paroles même si le ton était neutre. Elle posa une main sur son genou gauche et le pressa doucement.  

 

- Ce n’est pas vrai et tu le sais. Tu joues les irresponsables mais, au fond, tu es bien plus sérieux que tu le montres., lui dit-elle.  

- Tu dois te tromper d’homme…, lâcha-t-il, mal à l’aise, regardant derrière lui.  

- Arrête, c’est moi, Ryo., murmura-t-elle.  

- Je sais que c’est toi. Qui veux-tu que ce soit d’autre ? Je connais peu de mecs qui ressemblent autant à une fillette., plaisanta-t-il pour réinstaurer un peu de distance et dissiper la gêne qu’il ressentait à s’être ainsi exposé.  

- Idiot !  

- Travesti !  

- Pervers !  

- Mégère !  

 

Ils s’observèrent, s’échangeant un regard complice. C’était la petite détente qui avait eu lieu depuis le mariage de leurs amis. Soudain, Ryo éclata de rire, ce qui lui valut un regard interrogateur de sa partenaire.  

 

- A quoi tu penses ?, lui demanda-t-elle.  

- Ton frère sur une moto… Parce que je me souviens très bien qu’on a fait une virée à moto pendant cette mission., lui répondit-il.  

 

Kaori se remémora ce moment, son corps pressé contre celui de Ryo, ses mains nouées autour de sa taille, l’excitation de la vitesse mêlée à la peur. Elle se mit à rougir en y repensant. C’était l’un des rares moments où ils avaient été si proches physiquement l’un de l’autre. Le nettoyeur était sur le même train de pensées. Il n’avait pas été insensible à ce corps féminin collé au sien, en avait même fait une démonstration magistrale… qu’elle avait remarquée. Tous deux se secouèrent mentalement et revinrent sur un terrain moins miné.  

 

- Je commence à me réchauffer., pipa Ryo, rajustant son pantalon discrètement.  

- Tant mieux. Le feu commence à faire son effet aussi pour moi., fit Kaori, inconsciente du trouble de son partenaire.  

- Je n’imagine même pas ce que ça aurait été de passer la nuit par un froid pareil sans feu., ajouta-t-elle, tournant le visage vers lui.  

 

Elle fut surprise par le regard fixe qu’il posait sur elle, se sentant vaguement mal à l’aise et en même temps un peu attisée. Inconsciemment, elle se mordit la lèvre et le désir qui le prit le surprit une nouvelle fois, le sortant de sa transe.  

 

- C’est bien ma veine. Pour une fois que je suis coincé dans une grotte avec un feu de bois et le besoin de se réchauffer, il faut que ça tombe sur la mauvaise personne., grogna-t-il.  

 

La fameuse tactique du « la meilleure défense c’est l’attaque » marcha une nouvelle fois et ses ardeurs furent rapidement calmées par une massue cent tonnes qui l’écrabouilla.  

 

- Je croyais que tu n’avais pas la hauteur…, pipa-t-il, incrédule.  

- Quand il faut, l’esprit peut se révéler très créatif. J’ai juste raccourci le manche., dit-elle, jetant le morceau de bois excédentaire dans le feu.  

 

Vexée, elle posa le menton sur ses genoux et s’absorba dans la contemplation du feu afin d’oublier ses paroles.  

 

- C’est un plus que tu as par rapport à ton frère. Tu es très créative…, avoua-t-il, un léger sourire aux lèvres.  

- Même si c’est à mon détriment., ajouta-t-il, moqueur.  

- J’espère que j’ai d’autres atouts dans mon jeu…, pipa-t-elle, tournant enfin de nouveau un regard méfiant vers lui.  

- Attends, il faut que je réfléchisse un peu…, fit-il, se grattant le menton en pleine réflexion.  

 

Il reçut un coup de coude assez brutal dans les côtes et lâcha un léger cri de douleur.  

 

- Ta brutalité fait plutôt partie de tes défauts., lui fit-il remarquer.  

- Ceux-là me seraient plus faciles à citer., dit-il, moqueur.  

 

Sans prévenir, elle se jeta sur lui et tenta de l’étrangler comme elle le faisait avec la poupée Ryo. Malgré la différence de poids et de force, il n’en menait pas large face à la furie rousse qui s’agitait sur lui. Il finit par réussir à l’immobiliser en la bloquant contre lui, les bras prisonniers des siens qui entouraient sa taille. Essoufflée, Kaori posa la tête sur son torse pendant quelques minutes, ignorante du trouble qui prenait son partenaire.  

 

- Ton entêtement…, murmura-t-il soudain.  

 

Kaori releva la tête, surprise et interrogative. Elle ne comprenait pas où il voulait en venir.  

 

- Ton entêtement est une de tes qualités tout comme ton courage. Ton frère ne t’aurait pas demandé d’aide pour manipuler l’Amiral et lui piquer son argent. Il aurait eu tort parce que tu as tout ce qu’il faut pour être d’une aide précieuse., ajouta-t-il.  

- Tu… tu le penses vraiment ?, lui demanda-t-elle, stupéfaite.  

- Que ce soit pour mettre en route le moteur au bon moment dans le parking malgré ton inquiétude ou dans le parc pour servir d’appât, tu as fait face et pourtant, on se connaissait à peine. Ton frère t’aurait couvée et mise à l’abri. Il aurait muselé la jeune femme volontaire que tu es parce qu’il t’aimait et voulait te protéger à tout prix. Si ce n’était déjà fait, ça vous aurait tués à coup sûr., lui apprit-il.  

- Arrête de dire des bêtises, Ryo. Je n’ai pas cette importance., murmura-t-elle, se dégageant de ses bras et se rasseyant près du feu.  

 

Que devait-elle comprendre de ses paroles ? Qu’il pouvait la mettre en danger parce qu’elle ne comptait pas tant à ses yeux ? Elle se plongea de nouveau dans la contemplation du feu, le menton sur les genoux. Elle ne savait pas toujours sur quel pied danser avec lui. Un moment, il lui faisait penser qu’elle avait de l’importance, à un autre qu’elle l’insupportait.  

 

- Pourtant, tu prends de la place…, fit-il remarquer, cherchant à la faire réagir.  

- C’est bon, les blagues sur mon poids, ça commence à dater…, maugréa-t-elle.  

- Je vais devoir songer à me renouveler alors…, soupira-t-il.  

- Tu peux aussi songer à arrêter., murmura-t-elle, ne pensant pas qu’il l’entendrait.  

- Si je ne te taquine plus, que me reste-t-il ?, lui demanda-t-il.  

- Je ne sais pas. Cherche., gronda-t-elle.  

- Te dire des mots doux ?, lui proposa-t-il.  

- Oh, arrête, c’est bon. J’en ai assez que tu te foutes de moi., souffla-t-elle.  

 

Elle tourna ostensiblement la tête de l’autre côté, l’ignorant. Elle était fâchée. Ils étaient dans une situation précaire et lui trouvait encore le moyen de la blesser. Elle aurait aimé que le blizzard cesse enfin pour qu’ils puissent lever l’ancre et tenter de rejoindre la mini même s’il faisait nuit noire. Elle s’en fichait de devoir marcher de nouveau dans un amas de neige pendant des kilomètres tant qu’elle pouvait espérer sortir de cette grotte. Malheureusement, le blizzard avait encore forci.  

 

- Tu crois que tu vivrais encore avec ton frère s’il était encore vivant ?, lui demanda-t-il soudain.  

- Fiche-moi la paix !, lui répondit-elle.  

- Allez, Kaori, fais pas la tête., lui dit-il, poussant légèrement son épaule.  

- Fiche-moi la paix !, répéta-t-elle.  

 

Il la regarda et soupira. Pour une fois qu’il avait essayé de faire une approche pour voir comment elle réagirait, si elle mordrait à l’hameçon, il s’était retrouvé pris au piège qu’il avait mis en place depuis des années. Elle n’avait aucune confiance en les belles paroles qu’il pourrait lui servir. Il allait devoir ramer sec s’il voulait un jour réussir à la toucher.  

 

- J’espère bien qu’il aurait enfin fait sa vie avec Saeko., finit-elle par dire.  

- Saeko ? Quelle drôle d’idée…, commença Ryo, prenant un air pervers.  

- Oh… je sais très bien ce que tu vas me dire. Que Saeko serait à toi…, le coupa-t-elle, furieuse.  

- Mais tu oublies une petite chose, mon p’tit père., lui fit-elle observer.  

- Vraiment ? Et quoi donc ?, lui demanda-t-il, d’un air intéressé.  

- Tu es mort, Ryo. Mort, enterré, raide, froid. Plus de miss mokkori, plus de Saeko, plus de cabarets ni bunny, rien, niet, nada. Tu n’es plus là pour faire le joli cœur auprès de toutes les femmes qui croisent ton chemin, toutes sauf…, fit-elle, énervée.  

 

Elle s’interrompit brusquement en se rendant compte du dernier mot qu’elle voulait prononcer. Elle ne voulait pas se dévoiler, pas si c’était pour se faire moquer une nouvelle fois. Ryo resta silencieux un moment, prenant en compte ce qu’elle venait de dire sans le laisser paraître.  

 

- Donc Hide vivrait avec Saeko… Tu penses qu’ils seraient enfin mariés ?, lui demanda-t-il.  

- Oui… même si j’aurais dû user d’une ou deux massues pour le pousser., se moqua-t-elle.  

- C’est vrai qu’il était plutôt du genre timide, ton frère, un peu comme toi d’ailleurs… murmura-t-il avec un brin de tendresse dans la voix.  

- Je ne…, s’offusqua-t-elle, se tournant vers lui.  

 

Elle s’interrompit en croisant son regard pétillant et se mit à rougir, ce qui le fit sourire.  

 

- Donc Hide est enfin marié à Saeko. Des enfants ?, l’interrogea-t-il comme si de rien n’était.  

- J’aime à croire que oui, au moins un., répondit-elle.  

- Tu ne vis pas avec eux, je suppose. Tu as pris ton indépendance, non ? Il serait temps, tu ne crois pas ?  

- C’est un message ?, répliqua-t-elle, les yeux plissés.  

- Tu en as l’impression ?, lui retourna-t-il.  

- Avec toi, je m’attends à tout., répondit-elle, blasée.  

- A tout ? Vraiment à tout ?, lui demanda-t-il, d’un ton suggestif.  

 

Elle releva les yeux, surprise, vers lui et se sentit rougir malgré elle.  

 

- Je… euh… non… C’est… C’est juste une façon de parler. Qu’est-ce que tu vas imaginer ?, répliqua-t-elle d’un ton mordant.  

- Moi ? Rien. Je m’intéresse à ton opinion. C’est tout., répondit-il  

- Alors ?, l’interrogea-t-il de nouveau.  

- Alors quoi ?, demanda-t-elle sur la défensive.  

 

Il s’amusa de la voir toutes griffes dehors. Il adorait son caractère emporté.  

 

- Tu as pris ton indépendance ? Que fais-tu de ta vie si Hide et Saeko se sont mariés et que vous avez réussi malgré ma disparition à battre l’union Teope ?  

 

Kaori se calma et plongea le regard vers l’extérieur, observant la neige qui tombait. Qu’aurait-elle fait de sa vie si Ryo n’avait pas été là ? 

 


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