Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 28-07-20

Ultimo aggiornamento: 06-08-20

 

Commenti: 23 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralRomance

 

Riassunto: Coincés, Ryo et Kaori évoquent leurs parcours.

 

Disclaimer: Les personnages de "L'infini des possibilités... +1" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is a Beta Reader?

 

A Beta Reader is a person who agrees to read and correct fanfictions of other authors. You just have to choose a beta reader and contact them by email to ask them to prof-read your work. Don't forget to give credit to your beta readers when you post your fic. Thanks.

 

 

   Fanfiction :: L'infini des possibilités... +1

 

Capitolo 4 :: Chapitre 4

Pubblicato: 31-07-20 - Ultimo aggiornamento: 31-07-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Chapitre 4  

 

Ryo se sentit machinalement déglutir. Pourquoi lui avait-il dit de ne plus se considérer comme une femme ? Il n’allait tout de même pas lui dire que c’était pour ne plus bander pour elle, pour couper toute velléité de séduction à son encontre, pour faire taire les sentiments qui naissaient dans son cœur avec l’aventure intense qu’ils partageaient, pour ne plus avoir envie de lui rendre une visite nocturne une fois qu’il estimerait pouvoir clore la période de deuil. En fait, c’était quoi cette question tordue ? C’était une question-piège ! Voilà c’était une question-piège, se dit-il, fier de sa découverte, bondissant sur ses pieds.  

 

- Aïe !, hurla-t-il en se cognant la tête sur le plafond en pierre.  

 

Finalement, il préférait peut-être le bois des massues, pensa-t-il en se rasseyant sous le regard ahuri de sa partenaire, ce qui le ramena au sujet précédent. A tous les coups, le téléphone de Kaori était allumé et elle avait appelé Mick et ils voulaient le piéger… Ca ne pouvait être autrement… Il devait trouver un moyen de le subtiliser pour vérifier et couper la communication en cours. Soudain, trois bips se firent entendre et la jeune femme sortit son téléphone de sa poche.  

 

- Merde ! Je n’avais déjà pas de réseau et, maintenant, je n’ai même plus de batterie., grogna-t-elle.  

- Avec ce froid, c’est normal. Les batteries tiennent moins longtemps et, dans ce coin-ci, on ne capte pas ou peu., répondit Ryo, rassuré.  

 

Il en profita néanmoins pour s’engouffrer dans la brèche et changer de sujet.  

 

- Avec ce blizzard, les signaux ne doivent pas être terribles non plus…, ajouta-t-il.  

- Tu veux dire que même les émetteurs ne fonctionneront pas ?, s’inquiéta-t-elle.  

- Non, les émetteurs, ça devrait aller mais quelle utilité s’il n’y a personne pour recevoir le signal ?, lui fit-il remarquer.  

 

Elle laissa sa tête partir en arrière et ferma les yeux, dépitée.  

 

- Je me disais que peut-être que Mick remarquerait qu’on n’était pas rentrés et qu’il viendrait nous chercher., lui avoua-t-elle.  

- Comment cela ? Il sait où on est ? Il sait que je suis parti avec toi ?, s’étonna-t-il.  

- Oui. Je l’ai croisé ce matin en descendant le sac poubelle juste avant qu’on parte. On a discuté deux minutes., lui expliqua-t-elle.  

- Tu veux tuer ma réputation ou quoi ?, s’écria-t-il.  

 

Elle lui offrait à son plus grand soulagement une deuxième diversion pour encore plus oublier la question initiale. Kaori se tourna vers lui et lui lança un regard plissé.  

 

- Je croyais que ça t’avait plu de venir ici ?, lui retourna-t-elle.  

- Oui mais pas besoin de le crier sur les toits non plus., répliqua-t-il.  

- Alors ça t’a plu mais il ne faut surtout pas dire qu’on y était ensemble, c’est cela ? Je ne comprends pas, Ryo. En quoi c’est si honteux de faire un tour avec moi ? Je ne suis peut-être pas une de tes miss mokkori mais on est amis, non ?, lui demanda-t-elle visiblement blessée.  

 

Il ouvrit la bouche et la referma, taisant l’énormité qu’il s’apprêtait à sortir, juste pour garder la distance. C’était une chose de chercher à préserver le statu quo et une autre de lui faire du mal.  

 

- Oui… on est amis., admit-il.  

- Je ne suis pas habitué, Kaori. Je n’ai toujours pensé qu’à moi et devoir prendre quelqu’un d’autre en compte sérieusement, c’est nouveau pour moi., lui avoua-t-il.  

- C’est nouveau dans le sens où ça ne fait pas longtemps que tu le fais ou dans le sens où ça fait juste sept ans que tu le fais ?, lui demanda-t-elle.  

 

Quand il se tourna vers elle, il croisa son regard malicieux et sourit.  

 

- Ca fait juste sept ans que je le fais… C’est un tiers de ma vie seulement…, se défendit-il, un grand sourire aux lèvres.  

- Mouais, je vais être sympa et te laisser penser que tu as toujours vingt ans… Je pense quand même que tu as pratiqué un peu plus longtemps mais que tu ne veux pas l’admettre., répliqua-t-elle, dubitative.  

- Vraiment ?, lâcha-t-il.  

 

Il se retint de gigoter sur place, ce qui aurait trahi son malaise. Kaori le lisait trop bien.  

 

- Quand tu as menti à Sonia sur la mort de son père, tu ne pensais qu’à toi ?, lui demanda-t-elle, un sourcil levé.  

- Je… Sonia était une enfant. Je me suis juste arrangé pour qu’elle puisse vivre une vie normale., se justifia-t-il.  

- Et quand tu as proposé à mon frère d’arrêter à cause de moi ?, l’interrogea-t-elle.  

- Bah, c’était juste que s’il avait la tête ailleurs, il se serait fait descendre et j’aurais dû trouver un autre équipier., fit-il, prenant un air désabusé.  

- Tu es incorrigible, Ryo., s’amusa-t-elle.  

- En quoi est-ce un problème d’admettre que tu fais des choses bien, que tu tiens à quelqu’un ?, lui demanda-t-elle.  

- Tu connais le milieu maintenant, Kaori…, lui fit-il remarquer.  

- Ryo, c’est le milieu ou c’est Kaibara ?, lui opposa-t-elle.  

 

Il la dévisagea intensément, surpris par sa question.  

 

- Je ne suis pas dupe, Ryo. Je ne connais pas toute l’histoire mais j’imagine que Kaibara n’a pas été du genre à jouer avec toi, à te lire des histoires, à te donner une éducation altruiste. Je suppose que ton enfance a été froide, que les sentiments n’y avaient pas leur place et que seuls comptaient les exploits guerriers. T’a-t-il seulement pris dans ses bras ?, lui demanda-t-elle.  

 

Lentement, il reposa la tête sur la roche froide et réfléchit. Il ne savait pas quoi lui répondre car tout cela était vrai mais Kaibara lui avait tout de même sauvé la vie en le recueillant et en venant l’extraire d’un camp ennemi.  

 

- Je sais que tu as eu de l’affection pour lui. Je me souviens de ton regard sur le bateau., dit-elle d’une voix douce.  

- Je… excuse-moi si je t’ai paru trop négative., souffla-t-elle, posant une main sur son genou.  

- Ca me fait tellement mal quand je pense au petit garçon qui s’est retrouvé seul, perdu dans cette jungle en guerre. Je ne peux m’empêcher de penser que ta vie aurait pu être si différente si tu n’avais pas eu cet accident d’avion., murmura-t-elle, la voix étranglée.  

 

Il sentit l’émotion de sa partenaire, sa douleur pour lui. C’était l’une des raisons qui justifiaient son silence sur son passé. Il ne voulait pas de ce fantôme entre eux, il ne voulait pas la voir souffrir pour lui, pour quelque chose sur lequel elle ne pouvait avoir aucune prise. Finalement, il regretta de ne pas avoir répondu à sa question initiale. Ce moment était autrement plus pénible. Il posa une main sur la sienne et passa un bras autour de ses épaules, l’attirant contre lui.  

 

Secouée, Kaori se laissa faire et posa la tête contre son épaule. Son cœur se serrait douloureusement en imaginant Ryo à trois ans seul ou plus âgé, une arme à la main. Elle imaginait un petit garçon se comportant en homme la journée mais, la nuit, était-il aussi dur ou l’enfant revenait-il à la surface ? Pleurait-il ses parents perdus, sa maison ? Faisait-il des rêves ou ses nuits n’étaient-elles peuplées que de cauchemar?  

 

- Tu ne t’es jamais demandé ce qu’aurait été ta vie ?, lui demanda-t-elle dans un murmure.  

 

Inconsciemment, il crispa les doigts sur son épaule et elle resserra les siens dans sa main. Le regard perdu dans le vague, il tenta de bloquer les images qui venaient insidieusement le tarauder.  

 

- Maman ! Papa ! Regardez, je vole !, s’esclaffa un petit garçon aux cheveux ébène, un sourire édenté s’étirant d’une oreille à l’autre en se balançant à tout-va.  

- C’est bien mais fais attention, Ryo !, lui conseilla sa maman dont le regard gris nuit était empli d’amour et d’un peu d’inquiétude.  

- Ne t’inquiète pas. Il grandit notre enfant. Ce sera un homme fort et robuste., la rassura un homme qui lui ressemblait en entourant la taille de son épouse.  

- Allez, Ryo, c’est l’heure d’aller au lit maintenant., lui dit sa maman.  

- Non, pas tout de suite. Je ne suis pas fatigué., répondit le petit Ryo en se frottant les yeux.  

- Si, c’est l’heure mon garçon. Allez, fais un câlin à ta mère et je viens te raconter l’histoire., lui ordonna son père d’un voix ferme mais néanmoins chaleureuse.  

- Momotaro ?, demanda l’enfant.  

 

Son père acquiesça, déclenchant un sourire enchanté de son fils qui se jeta dans les bras maternels, profitant d’un moment de chaleur et douceur avant de filer dans sa chambre. Il s’imagina très bien combattant les méchants démons à la place de Momotaro puis s’endormit comme un loir jusqu’au lendemain matin.  

 

- C’est l’heure, Ryo. Tu es grand maintenant. Tu as ton cartable. Je reviens te chercher à midi. Sois sage et écoute ta maîtresse, d’accord ?, lui demanda sa mère.  

 

Ryo observa le bâtiment devant lui, un peu stressé par le monde agglutiné devant les portes d’entrée puis releva le menton et y pénétra. C’était sa première rentrée à l’école. L’image s’arrêta cependant là car le nettoyeur n’avait aucune idée de ce qui pouvait se passer à l’intérieur. Il était rare qu’il parle de cela avec d’autres, même avec les enfants de l’orphelinat.  

 

- Il est temps que tu épouses ta fiancée, Ryo. Tu es en âge de te marier et de fonder ta propre famille maintenant. Tu as une situation, de quoi subvenir à vos besoins. Je suis sûr qu’elle et toi serez heureux., lui conseilla son père.  

- Tu as raison, papa. Je sais que nous serons heureux., approuva le jeune homme.  

 

Il avait grandi, fini ses études, trouvé une bonne place. Elle et lui se côtoyaient depuis un moment. Il était logique de passer à l’étape suivante.  

 

- Ryo, acceptes-tu de prendre Haruka…  

 

Le nettoyeur sortit de sa rêverie, le cœur glacé. Sa vie aurait été beaucoup plus douce certes mais tellement de choses auraient été différentes. Il ne voyait pas comment il aurait pu rencontrer Hide et Kaori dans ces conditions et il devait admettre qu’il ne pouvait imaginer sa vie sans elle.  

 

- Ryo… Ryo… Tu vas bien ? Parle-moi, s’il te plaît. Excuse-moi, je… je n’aurais pas dû te poser cette question., entendit-il soudain.  

 

Ce ne furent pas tant les mots que l’anxiété et l’émotion qui l’alertèrent et le ramenèrent à la réalité. Il baissa les yeux et observa Kaori, ses grands yeux noisette inquiets posés sur lui, ses doigts pressés autour des siens.  

 

- Tout va bien., murmura-t-il sans la lâcher.  

- Tout va bien.  

- Tu avais l’air si perdu…, lui dit-elle, soucieuse.  

 

Il se força à sourire et se détendre. Il ne voulait plus voir ce regard sur son visage. Il voulait oublier qu’au final, tout cet enfer l’avait amené à la connaître elle et que, si l’occasion lui avait été donnée de tout changer, il ne l’aurait pas fait si ça signifiait ne pas la rencontrer.  

 

- On est au milieu de la forêt à des kilomètres de Shinjuku sans aucune bunny aux alentours. Bien sûr que je suis perdu, pauvre pomme !, s’esclaffa-t-il.  

 

Passé le premier mouvement de surprise, il vit la colère arriver dans ses prunelles mordorées. Néanmoins quand elle tenta de se dégager de son étreinte pour l’assommer à tous les coups, il ne la laissa pas faire et resserra son emprise sur elle. Il avait encore besoin d’elle même s’il ne voulait pas l’admettre.  

 

- Arrête de t’agiter, tu pourrais m’exciter., lui dit-il.  

 

Elle s’immobilisa instantanément, ses joues prenant une jolie teinte cramoisie. Elle sentit sa gorge s’assécher et s’obligea à fixer le sol pour occulter les sensations délicieuses qui montaient en elle à sentir sa chaleur et son odeur l’entourer. Sans s’en rendre compte, elle avait posé une main sur son torse pour se repousser lorsqu’elle avait voulu lui échapper. Son cœur battait en dessous de sa paume, vite et fort. Elle releva le visage vers lui et croisa son regard chaud.  

 

La petite pique utilisée pour la calmer n’était pas qu’une blague. C’était dur pour lui de garder son sang froid en la tenant aussi près de lui, en sentant son odeur sucrée lui parvenir, en sachant qu’il lui suffirait de baisser le visage pour capturer ses lèvres. Il en était là de ses pensées, n’ayant pris aucune précaution pour les masquer, quand elle le regarda. Il lâcha sa main et posa la sienne sur son visage. Il traça du pouce sa pommette, caressa l’arête de son nez et épousa les courbes de ses lèvres. Attiré, il baissa le visage vers elle, voyant ses yeux s’écarquiller de surprise. Le craquement d’une branche le ramena à la réalité et il posa les lèvres sur son front, s’en voulant de ce moment de faiblesse.  

 

Le baiser fut bref mais il enfouit ensuite son nez dans ses cheveux pendant un très long moment. Passé le premier moment de déception à ce baiser raté, Kaori ferma les yeux et apprécia tout de même ce moment d’intimité, de tendresse comme ils en avaient peu. Son cœur qui battait si vite quelques instants plus tôt s’apaisa progressivement sous sa paume.  

 

Malgré sa proximité, Ryo sentit le désir redescendre de quelques crans. Sa présence qui pouvait le conduire à des sommets de passion avait également un pouvoir lénifiant sur lui. Les tensions précédentes disparurent, la nervosité induite par ce passé qui aurait pu être s’évanouit face à l’évidence qu’il était dans la réalité qu’il lui fallait, avec la personne qui lui convenait. Il voulait oublier le reste. Il ne pouvait oublier son passé mais il pouvait oublier les regrets qu’il aurait pu nourrir. Laissant échapper un léger soupir, il s’écarta d’elle et croisa son regard légèrement anxieux. Ils restèrent un long moment ainsi jusqu’à ce qu’elle lève la main et caressa sa joue.  

 

- Tu n’aurais pas pu simplement me dire que tu ne voulais plus en parler., murmura Kaori avec un léger sourire.  

 

Elle était consciente qu’il avait cherché à la fâcher pour détourner son attention.  

 

- Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué…, répondit-il avec un sourire malicieux.  

- Je… Je n’ai pas envie de parler de mon passé en Amérique Centrale, Kaori., lui dit-il, plus sérieusement.  

- C’était moche, atroce et c’est surtout loin derrière moi., lui expliqua-t-il.  

 

Elle le sonda du regard un moment avant d’acquiescer.  

 

- Comme tu voudras… mais, si un jour tu en éprouves l’envie ou le besoin, je suis là., lui fit-elle savoir.  

- Je sais., lui répondit-il après un long regard.  

 

Sans prévenir, il déposa un nouveau baiser furtif sur son front, la faisant rougir de nouveau. Il était touché par son amitié, son abnégation.  

 

- Il n’empêche que tu n’as pas répondu à ma question, Ryo., lui fit-elle remarquer alors qu’il desserrait légèrement son étreinte sans toutefois la lâcher.  

- Laquelle ?, lui demanda-t-il.  

- Pourquoi tu m’as dit d’oublier que j’étais une femme ?, lui remémora-t-elle.  

- Je… Je n’ai pas spécialement de réponse à t’apporter., mentit-il.  

 

Elle le jaugea du regard un instant puis le rebaissa quelques secondes plus tard.  

 

- Je suis sûre que ce n’est pas vrai mais je lâche le sujet., lui concéda-t-elle.  

- Peut-être qu’un jour, tu m’expliqueras., souffla-t-elle, étouffant un bâillement.  

- Tu es fatiguée ?  

- Il est vingt-trois heures., lui apprit Kaori en regardant sa montre.  

- On a juste passé la journée dehors à marcher, fait une petite course-poursuite dans le blizzard et sous les balles et marché dans la neige pendant une heure… Je pète la forme., ironisa-t-elle.  

- Arrête de prendre mon fond de commerce, je t’ai dit., la rouspéta-t-il, posant une main sur son front.  

 

Elle leva les yeux vers lui et lui offrit un de ses sourires qui le faisaient fondre.  

 

- Apparemment, tu n’as pas de température. J’espère ne pas être trompé par le froid., lui apprit-il.  

- Je me sens bien. Ca fait mal mais je me sens bien., lui assura-t-elle.  

- Je me souviens de certaines blessures très douloureuses., confia Ryo, grimaçant aux souvenirs de certaines.  

- Moi, je me souviens que certaines de tes blessures auraient pu avoir de graves conséquences., pipa Kaori, replongeant dans ses souvenirs.  

 

Toujours l’un contre l’autre, ils plongèrent dans d’autres souvenirs. 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de