Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 28-07-20

Ultimo aggiornamento: 06-08-20

 

Commenti: 23 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Coincés, Ryo et Kaori évoquent leurs parcours.

 

Disclaimer: Les personnages de "L'infini des possibilités... +1" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'infini des possibilités... +1

 

Capitolo 9 :: Chapitre 9

Pubblicato: 05-08-20 - Ultimo aggiornamento: 05-08-20

Commenti: Bonjour, voici l'avant-dernier chapitre de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Chapitre 9  

 

Une heure plus tard, alors que les trois hommes étaient silencieusement assis dans le couloir avec Miki qui les avait rejoints, le Professeur sortit de la pièce où Kaori avait été emmenée.  

 

- Alors ?, s’enquit Ryo, se levant.  

- La situation est sous contrôle. Elle était à quarante-deux degrés de fièvre et elle redescend doucement avec les médicaments et la glace dont on a entouré son corps. Les deux plaies sont infectées. On a fait le nécessaire pour les nettoyer, suturer la veine qui était amochée et recoudre les points d’entrée et sortie. Je lui ai administré un antibiotique à spectre large en attendant de pouvoir identifier l’infection et cibler plus précisément. Il n’y a plus qu’à attendre., leur apprit-il.  

- Elle est réveillée ?, demanda Miki.  

- Non, elle dort. Même si vous vouliez la visiter, je ne vous y autoriserai que très brièvement. Elle est très confuse, ce qui est normal avec la fièvre élevée., leur dit-il, retirant ses lunettes et les frottant.  

 

La porte de la pièce s’ouvrit de nouveau et ils virent Kaori allongée sur un lit sortir de là, le corps enveloppé dans un drap rendu humide par la glace qui fondait, deux perfusions accrochées à la potence.  

 

- Elle est transférée dans sa chambre.  

- Combien de temps elle va rester comme ça ?, demanda Ryo, assez surpris.  

- Le temps qu’on revienne dans des zones acceptables. Je ne veux pas qu’elle souffre de séquelles., lui répondit le médecin.  

- D’accord. Je peux rester avec elle ?  

 

La question du nettoyeur surprit tout le monde y compris ses deux amis qui savaient pourtant qu’il s’était passé quelque chose. Le Professeur cacha un petit sourire de satisfaction et acquiesça, lui faisant signe de le suivre.  

 

- Je vous tiens au courant., dit Ryo à ses amis.  

 

En moins de deux minutes, ils étaient à la chambre où Kazue vérifiait les branchements des appareils.  

 

- Elle ne va pas se réveiller avant un bout de temps. Tu as le temps d’aller prendre une douche et de passer des vêtements secs si tu veux. Un café te ferait certainement du bien également., lui proposa son ami d’un ton paternel.  

 

Ryo l’observa, hésita puis accepta.  

 

- Je reviens. Accroche-toi., dit-il à sa partenaire, déposant un baiser sur son front sans se soucier de la présence de leurs amis.  

 

Il ne savait combien de fois il lui avait ordonné de le faire depuis la veille au soir mais il avait besoin de l’encourager maintenant qu’il s’était décidé à avancer. Il ne voulait plus rien en travers de leur route. Après avoir récupéré son sac de rechange, il se glissa sous l’eau chaude et se doucha rapidement, appréciant malgré la rapidité de sentir son corps se réchauffer quelque peu. Se sentant mieux malgré la fatigue, il s’habilla rapidement et alla prendre un café avant de retourner dans la chambre. Leur amie remettait de la glace autour de la tête de Kaori.  

 

- Elle réagit plutôt bien au traitement. Elle n’est plus qu’à quarante de fièvre. Quand elle sera revenue autour de trente-neuf, on enlèvera la glace. Le médicament finira le travail., lui apprit-elle.  

- D’accord, merci., répondit-il simplement, quelque peu frustré de ne pouvoir prendre la main de sa compagne.  

- Elle n’a pas eu de convulsions ?, l’interrogea Kazue.  

- Non. Je pense qu’elle délirait quelque peu sur la fin parce qu’elle a fini en mode catcheuse en sous-vêtements dans la neige.  

 

La jeune femme releva brusquement la tête, interloquée, et, lorsque Ryo croisa son regard, il ne put s’empêcher de rire au souvenir, entraînant son interlocutrice.  

 

- Quand elle va apprendre cela, elle ne saura plus où se mettre., plaisanta Kazue.  

- Tu crois qu’elle aura oublié ?, l’interrogea Ryo.  

- Si elle délirait, c’est possible., lui apprit-elle.  

- Laisse le temps faire son œuvre. On avisera des conséquences après…, lui conseilla la jeune femme avant de sortir de la chambre.  

 

Le nettoyeur regarda sa partenaire et se demanda si elle avait oublié et, si oui, à partir de quand. Etait-ce juste la dernière heure ou plus loin encore ? Il soupira de dépit et se prit la tête entre les mains, les coudes appuyés sur les genoux.  

 

Près d’une heure plus tard, il entendit un léger gémissement et releva les yeux. Son cœur bondit de joie quand il vit Kaori ouvrir les yeux. Il bondit sur ses pieds et se pencha sur elle, un sourire rassurant aux lèvres.  

 

- Fini de dormir, feignasse., la taquina-t-il.  

- Ryo…, murmura-t-elle, visiblement épuisée.  

- Oui, je suis là, partenaire., répondit-il.  

- Où sommes-nous ?, lui demanda-t-elle, n’arrivant pas à focaliser son attention.  

- Chez le Professeur. Tu te souviens de ce qui s’est passé ?, l’interrogea-t-il.  

 

Elle ferma les yeux un moment, tentant de rassembler ses esprits, de se concentrer sur les derniers évènements.  

 

- On a été se balader près du Mont-Fuji., commença-t-elle.  

- Oui, tu as réussi à m’y traîner., se moqua-t-il.  

 

Elle braqua les yeux, enfin ce qui y ressemblait, sur lui, tentant de paraître en colère.  

 

- Tu as accepté de venir., répliqua-t-elle faiblement.  

- Tu as même dit que tu avais passé une bonne journée., ajouta-t-elle.  

- Oui, une très bonne journée., admit-il, heureux qu’elle s’en souvint.  

- Jusqu’à ce qu’on nous tire dessus., lâcha-t-elle, ses yeux se refermant.  

- Je suis fatiguée…, murmura-t-elle.  

- Alors dors. Je reste là.  

 

Surprise, elle rouvrit brièvement les yeux et le fixa, un léger sourire aux lèvres, avant de les refermer et de s’endormir. Peu après, le Professeur revint et vérifia les constantes de sa patiente.  

 

- Elle s’est réveillée pendant quelques minutes.  

- C’est un bon signe. Comment elle semblait ?, lui demanda le vieil homme, prenant sa température.  

- Fatiguée mais alerte., répondit Ryo.  

- Elle a perdu du sang. La température et l’infection n’aident pas. Elle est passée en dessous des trente-neuf degrés. Je vais dire à Kazue de retirer la glace. Tu restes là ou je dois prévenir quelqu’un pour rester avec elle ?, lui demanda le Professeur.  

- Je reste. Il n’est plus question que je la laisse., murmura-t-il, plus pour lui-même.  

- Il était temps que tu te décides., approuva son ami, tapant sur son épaule.  

- En espérant qu’il ne soit pas trop tard…, pipa Ryo.  

- Elle est forte. Elle se remettra., le rassura-t-il.  

 

Le Professeur sortit de la pièce et, quelques minutes plus tard, ce fut Kazue qui rentra. Alors qu’elle retirait la glace du lit, Ryo l’aidant, elle lui posa quelques questions sur leur journée de la veille. Elle s’attendait à se faire rembarrer mais il y répondit succinctement mais sans non plus cacher qu’il avait apprécié ce moment de détente.  

 

- Tu peux la prendre dans tes bras le temps que je change les draps ?, lui demanda-t-elle.  

- Avec les fils ?, s’inquiéta-t-il.  

- Le cathéter est fixé à sa main. Je la tiendrai et la mettrai en place., le rassura-t-elle.  

 

Il se retrouva ainsi avec Kaori dans les bras, sentant son cœur battre contre son bras, la chaleur raisonnable de son corps contre lui. Ca lui fit du bien et il la reposa presque à regrets dans son lit quand les draps humides furent changés. Kazue la borda soigneusement, vérifia de nouveau tous les branchements avant de sortir.  

 

- Toutes ces machines, c’est vraiment utile ?, lui demanda-t-il alors qu’elle était à la porte.  

- Pour aujourd’hui, oui. Son corps a subi un stress intense. On préfère être trop prudents. Si tout va bien, demain matin, on enlèvera tout sauf la perfusion. Elle devra peut-être rester quelques jours ici jusqu’à ce que la température ait disparue ou au moins soit revenue dans des limites acceptables de manière stable., lui dit-elle.  

- D’accord. On patientera., admit-il.  

 

Kazue sortit et le laissa seul. Le nettoyeur prit place sur le bord du lit à côté de sa partenaire dont il prit la main.  

 

- Ca fait des mois que Miki et Umi sont mariés maintenant, des années qu’on se tourne autour, on n’est plus à quelques jours près, non ?, murmura-t-il.  

 

Il sentit ses doigts pressés et releva les yeux vers Kaori qui se réveillait.  

 

- La branche, Ryo… Elle va tomber…, gémit-elle.  

- Chut… Tout va bien. On est en sécurité, Kaori., lui dit-il, caressant sa joue.  

 

Elle ouvrit les paupières et croisa son regard.  

 

- Tu te souviens ? Nous sommes à la clinique., lui rappela-t-il doucement.  

 

Elle le fixa un moment et se souvint de ce fait.  

 

- Oui, c’est vrai. Désolée, c’est un peu confus., admit-elle.  

- Ce n’est pas grave. Jusqu’à quand tu te souviens clairement ?, lui demanda-t-il, anxieux.  

 

Elle ferma les yeux un moment regroupant ses souvenirs.  

 

- On est tombés sur ce chef de clan et ses hommes. Ils ont commencé à nous mitrailler. On s’est enfuis en voiture et on a fini sur le parking du parc de la forêt parce qu’il y avait un accident sur la route principale., commença-t-elle.  

- Pour l’instant, le récit est fidèle., approuva Ryo.  

- On s’est enfoncés dans la forêt et ils nous ont suivis. J’ai été blessée et on s’est réfugiés dans une grotte. On a parlé une bonne partie de la nuit., ajouta-t-elle.  

- De quoi on a parlé ?, l’interrogea-t-il innocemment.  

 

Elle rouvrit les yeux et le fixa, le regard fatigué.  

 

- De nous, de nos expériences communes., répondit-elle, bâillant.  

- Tu veux redormir ?, lui demanda-t-il.  

- Oui., souffla-t-elle.  

- Alors, laisse-toi aller. On a tout notre temps., lui dit-il.  

 

Ils se regardèrent encore un instant puis elle ferma les yeux sombrant à nouveau dans le sommeil. C’était déroutant de la voir ainsi osciller entre période d’éveil et de somnolence. Il n’était pas habitué. Elle était vive, enjouée, active, pas comme ça, se dit-il. D’un autre côté, il n’avait jamais pris la peine de rester près d’elle lorsqu’elle était malade. Il ne pouvait montrer aucun signe d’attachement, alors il passait en coup de vent, faisait le guignol jusqu’à ce qu’elle le renvoie parce qu’elle en avait assez.  

 

Il dut attendre deux nouvelles heures avant de la voir se réveiller. Au même moment, le Professeur vint la voir pour faire un contrôle et Ryo ne put poursuivre son interrogatoire. Ayant eu le retour des analyses, il adapta le traitement pour son infection, reprit ses constantes et lui fit le rapport sur son état de santé. Elle l’écouta et le nettoyeur sentit la frustration le gagner quand il vit que ses yeux se refermaient déjà. Le Professeur n’était pas encore sorti qu’elle était déjà rendormie et il dut attendre deux heures de plus pour voir de nouveau ses prunelles noisette.  

 

- Quelle heure est-il ?, lui demanda-t-elle.  

- Presque seize heures. Tu n’arrêtes pas de dormir depuis ce matin., se moqua-t-il tendrement d’elle.  

- Alors tu me racontais notre soirée. De quoi a-t-on parlé ?, l’interrogea-t-il très sérieusement.  

- De nous, des choses qui auraient pu être différentes si on avait pris d’autres décisions., répondit-elle.  

- Tu peux être plus précise ?  

 

Elle le regarda, se demandant pourquoi il tenait tant à retracer une soirée à laquelle il avait participé.  

 

- Tu y étais, non ? A quoi ça sert que je t’en reparle ?, lui demanda-t-elle, contrariée.  

- Parce que j’ai besoin de retracer à quel moment tu as perdu ta lucidité à cause de la fièvre., lui expliqua-t-il patiemment.  

- On a discuté, Ryo., objecta-t-elle.  

- Fais-moi plaisir., lui demanda-t-il, plongeant son regard dans le sien.  

 

Kaori soupira puis se concentra.  

 

- On a parlé de nos débuts, du fait que tu aurais pu aller à la place d’Hideyuki au rendez-vous, de ce qui ce serait passé si…, commença-t-elle, s’arrêtant pour chasser la boule dans sa gorge comme à chaque fois qu’elle évoquait la triste fin de son frère.  

- De quoi a-t-on parlé après ?  

- De mes choix de carrière si j’avais eu une vie normale… enfin, je crois…, répondit-elle après un temps de réflexion, levant les yeux vers lui pour confirmation.  

- Oui, c’est cela. Après ?  

- On… on a parlé de notre cohabitation. Tu m’as dit que tu ne voulais pas que je partes., murmura-t-elle, rougissant.  

- C’était vrai, hein ? Ce n’était pas juste pour me faire plaisir ?, l’interrogea-t-elle, anxieuse.  

- C’était vrai, Kaori, parfaitement vrai., lui assura-t-il.  

- On a ensuite parlé de ton passé qui aurait pu être mais tu n’avais plus envie d’en parler donc je ne m’étalerai pas., dit-elle, lui jetant un regard soucieux.  

- Merci., murmura-t-il.  

 

Elle lui sourit puis se laissa retomber en arrière, fixant son regard sur le plafond.  

 

- Kaori ?  

- Je réfléchis à ce qu’on a évoqué après. On… On a parlé de certaines blessures peu glorieuses, il me semble ?, suggéra-t-elle.  

- Tout à fait. Tu as une bonne mémoire., apprécia-t-il.  

- Tu as dû t’ennuyer après., supputa-t-elle, gênée.  

- Pourquoi ?  

- Parce que je me suis endormie. Ca a dû te paraître long tout ce temps. Je suis désolée de t’avoir lâché., s’excusa-t-elle, sentant de nouveau ses yeux se fermer.  

 

Ryo la regarda s’endormir, atterré. Elle ne se souvenait plus de la suite ? Elle ne se souvenait plus du rapprochement qui avait eu lieu entre eux, de leurs baisers, leurs caresses, leurs aveux ? Il n’arrivait pas à y croire. Pourquoi le destin lui jouait-il encore ce mauvais tour ? Etait-ce un signe que les choses ne devaient pas aller plus loin ou juste un oubli partiel, temporaire ? Peut-être regagnerait-elle la mémoire après comme la dernière fois ?  

 

N’y tenant plus, se sentant étouffé, il sortit de la chambre et de la clinique, se dirigeant vers l’étang pour réfléchir. Que faire ? Tout lui déballer ou attendre que ça lui revienne ? Prendre le risque d’avancer ou rester au point mort en attendant de voir comment les choses tournaient ? Y aurait-il un jour des décisions simples à prendre ? Frustré, il attrapa un caillou et le lança dans l’eau.  

 

- Tu as décidé d’assommer un poisson, Babyface ?, se moqua le Professeur.  

 

Le nettoyeur lui adressa un regard noir.  

 

- Je t’ai vu sortir comme une flèche de la chambre, comme si tu avais vu le diable et encore je ne suis pas sûr que tu fuirais ainsi le diable…, plaisanta son ami.  

- Que se passe-t-il ?  

- Kaori a oublié toute une partie de la soirée d’hier., lui apprit sombrement Ryo.  

- Une partie importante ?, s’enquit le vieil homme.  

- Oui, celle où je me lançais enfin…, admit le nettoyeur.  

 

Le Professeur s’appuya des deux mains sur sa canne, pensif.  

 

- Donc tu agresses les poissons pour leur renommée sur leur manque de mémoire ?, le taquina-t-il.  

 

Malgré lui, Ryo ne put réprimer le sourire cynique qui naquit sur ses lèvres.  

 

- Non, j’avais besoin d’évacuer., admit-il.  

- Que vas-tu faire, Ryo ?, lui demanda son ami.  

- Je ne sais pas.  

- Tu comptes fuir comme la dernière fois lorsqu’elle a temporairement perdu la mémoire après l’épisode Kaïbara ?, le pressa le vieil homme.  

- Je ne sais pas., répondit Ryo sombrement.  

- Une idée sur la question ?, lui retourna-t-il en quête de bons conseils.  

- Je ne peux pas décider de ta vie. Je serais toi, je suivrais mon intuition nocturne. Comme on dit, la nuit porte conseil., philosopha le Professeur avant de laisser son ami seul.  

 

Ryo observa l’étang un long moment avant de rentrer et de retrouver Kaori, pesant les implications de toutes les décisions qu’il pouvait prendre. Il attendit une heure avant de la voir de nouveau se réveiller. Il s’assit sur son lit à ses côtés et la regarda.  

 

- Kaori…, commença-t-il.  

 

Soudain, un énorme bourdonnement se fit entendre. 

 


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