Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 28-07-20

Ultimo aggiornamento: 06-08-20

 

Commenti: 23 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralRomance

 

Riassunto: Coincés, Ryo et Kaori évoquent leurs parcours.

 

Disclaimer: Les personnages de "L'infini des possibilités... +1" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How to put images in a fanfiction?

 

It’s simple. Just send the images to me and tell me where the images should be in the text. I’ll take care of the rest. Please log in to send me these images and use the email you gave me when you signed up.

 

 

   Fanfiction :: L'infini des possibilités... +1

 

Capitolo 8 :: Chapitre 8

Pubblicato: 04-08-20 - Ultimo aggiornamento: 04-08-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Alors avançons un peu. Bonne lecture et merci pour vos super commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Chapitre 8  

 

Enfin… Enfin, le ciel commença à s’éclaircir à son plus grand soulagement. Ryo regarda l’obscurité s’atténuer doucement et n’attendit pas que le jour soit complètement levé pour décider qu’il était temps de regagner le parking. Le blizzard perdant en force, il réveilla Kaori, repoussant les mèches trempées de son front.  

 

- Réveille-toi, Kaori. Allez, c’est l’heure., l’appela-t-il.  

 

Il vit ses yeux papillonner et s’ouvrir avec difficulté.  

 

- On va partir, Kaori. Il faut que tu t’accroches encore un peu., l’encouragea-t-il.  

- D’accord. J’ai soif, Ryo., murmura-t-elle, sentant sa bouche pâteuse.  

- Tu vas manger un peu de neige. Ca fera l’affaire., lui dit-il, l’aidant à se relever et à remettre sa veste.  

 

Appuyée contre le mur, elle le laissa l’ajuster et la fermer, se concentrant sur le fait de rester éveillée.  

 

- J’ai trop chaud., dit-elle, mettant la main sur la fermeture.  

- Non, ne t’inquiète pas. Dans quelques minutes, ça ira mieux., lui répondit-il.  

 

Passant un bras autour de sa taille du côté où elle n’était pas blessée, il l’entraîna près de l’entrée, la faisant asseoir.  

 

- Sers-toi. Je vais utiliser de la neige aussi pour éteindre le feu., l’informa-t-il.  

 

Elle observa le feu qui avait bien diminué en intensité puis attrapa une poignée de neige qu’elle porta à sa bouche. Elle tressaillit au départ mais les flocons fondirent rapidement et elle sentit l’eau fraîche couler dans sa gorge avec plaisir. Elle prit une deuxième poignée qu’elle avala, se sentant un peu mieux. L’air frais qui lui fouettait le visage lui faisait du bien et elle se sentait un peu plus lucide.  

 

- Dans le sac, il y a des barres chocolatées., se rappela-t-elle soudain.  

- C’est maintenant que tu le dis ? On aurait pu les manger depuis hier soir., la sermonna-t-il avec un air rieur.  

- Tu m’avais demandé de trouver quelque chose pour le petit-déjeuner. J’ai rempli mon rôle., répondit-elle du tac au tac.  

- Bien vu. Le feu est éteint. Tiens, avales-en une., lui dit-il, lui tendant la friandise et en prenant une.  

 

Kaori se força à manger, évitant de discuter là où elle était sûre de ne pas avoir gain de cause. Elle connaissait le credo de Ryo, autant manger tant qu’on le peut.  

 

- On va retrouver le parking, affronter les vilains et retourner à Tokyo., lui proposa-t-il, sourire aux lèvres.  

 

Il ne prenait pas les choses à la légère mais il ne voulait pas l’effrayer. Il préférait voir cela comme une de leurs aventures habituelles dont ils se sortaient sans mal.  

 

- Je vais t’aider à marcher tant que possible., lui dit-il, glissant à nouveau un bras autour d’elle.  

 

Il doutait que leurs poursuivants ne reviennent à leur recherche aussi tôt. Il voulait profiter de l’effet de surprise un maximum et surtout gagner du temps pour elle.  

 

- Je peux marcher toute seule., protesta-t-elle.  

- Tu tiens à peine debout…, lui fit-il remarquer.  

- Je te dis que je peux marcher., s’entêta-t-elle.  

- Bon d’accord., céda-t-il, la lâchant.  

 

Elle s’écarta de lui, fit quelques pas en tentant de garder le rythme et s’effondra face contre terre dans la neige.  

 

- Ou pas., pipa-t-elle, recrachant la neige qu’elle avait dans la bouche.  

 

Il ne voulait pas se moquer d’elle mais ne put s’empêcher de rire face à son entêtement. Doucement, il l’aida à se relever, la soutenant contre lui.  

 

- Maintenant que tu m’as montré que tu étais courageuse, tu veux bien te reposer sur moi ?, lui demanda-t-il, enlevant la neige de son visage, ses cheveux et ses vêtements.  

- D’accord., murmura-t-elle à contre-coeur.  

- Je veux juste qu’on puisse rentrer à la maison et poursuivre ce qu’on a commencé., expliqua-t-il.  

 

Elle leva un regard incertain et surtout enfiévré sur lui et acquiesça. Elle réfléchit un moment, mais, l’esprit embrouillé, elle décida de suivre ses directives. Elle se laissa donc entraîner. Ils dévièrent de la route qu’ils avaient initialement prise puis bifurquèrent ensuite vers le parking, enfin c’était ce qu’elle supposait.  

 

- Tu es sûr que c’est par là ?, lui demanda-t-elle soudain.  

- Oui., répondit-il simplement.  

- Comment ?, insista-t-elle.  

- Je le sais. Des années passées dans la jungle entouré d’arbres et de végétation qui se ressemblent. Ne me demande pas comment. Je le sais, c’est tout., répliqua-t-il patiemment.  

- D’accord, j’ai confiance en toi de toute manière., affirma-t-elle.  

- Comment ?, lui demanda-t-il avec un léger sourire.  

 

Surprise, elle leva les yeux vers lui et croisa son regard. Elle ne put retenir son sourire.  

 

- Je le sais, c’est tout. Sinon, je ne me serais pas risquée à jouer ma vie face à un amiral fou., répliqua-t-elle.  

- Ni à jouer ta vie à mes côtés, non ?, lui demanda-t-il.  

- C’est vrai., murmura-t-elle.  

 

Baissant le regard pour voir où elle marchait, elle se remémora les quelques mots qu’il avait dits avant qu’elle s’endorme un peu plus tôt.  

 

- Tu as parlé de ma sœur tout à l’heure, Ryo. C’est de Sayuri dont tu parlais ?, lui demanda-t-elle.  

- Oui., répondit-il après un bref moment d’hésitation.  

- Tu as vraiment cru que je partirais avec elle ?  

- Tu aurais pu. Vous étiez proches, non ?, lâcha-t-il.  

 

Ils n’avaient jamais reparlé de cet épisode, Il ne savait pas si elle avait compris que Sayuri était sa sœur biologique et non uniquement sa sœur de cœur. Il ne savait pas comment elle prendrait la nouvelle s’il lui dévoilait la vérité.  

 

- Oui. Je l’aimais bien et j’aime l’idée d’avoir une sœur aînée. C’est rassurant quelque part de pouvoir partager des choses avec quelqu’un d’autre que toi ou nos amis., répondit-elle.  

- Tu me caches des choses ?, l’interrogea-t-il, taquin.  

- Non !… enfin… rien de professionnel…, pipa-t-elle, rougissante.  

- Donc tu me caches des choses personnelles ?, continua-t-il, malicieux.  

- Euh… Je… J’ai mon jardin secret comme toi, non ?, bafouilla-t-elle.  

- On peut s’arrêter une minute. J’ai besoin de m’asseoir un peu., lui demanda-t-elle, prise de vertiges.  

 

Il l’aida à s’asseoir sur une roche qui affleurait encore, se mettant derrière elle pour la protéger du vent qu’ils avaient heureusement dans le dos pour le trajet.  

 

- Laisse-moi voir ta blessure…, lui dit-il, soulevant son manteau et son pull.  

 

Elle acquiesça et il toucha son dos, trempé de sueur. Il sentait la chaleur qui émanait d’elle, surpris de la sentir encore autant malgré le froid qui les entourait. Il n’eut même pas à toucher pour constater le gonflement de la plaie qui suintait légèrement jaunâtre et la rougeur qui entourait la blessure sur un large diamètre. Ils ne devaient plus traîner.  

 

- Alors ?, lui demanda-t-elle, réprimant un frisson.  

- Tu vas être quitte pour une grosse aiguille chez le Professeur., la taquina-t-il.  

 

Il la prit par la main et l’aida à se relever, l’enlaçant un moment, inquiet. S’écartant, il se pencha vers elle pour l’embrasser quand il entendit du bruit derrière eux en contrebas. Il l’attira vers le sol et vit un groupe de dix hommes passer et s’enfoncer dans la forêt, une partie de leurs poursuivants…  

 

- Ca c’est bon pour nous., murmura-t-il.  

- Ca signifie qu’on est sur le bon chemin et qu’ils seront moins nombreux à l’arrivée., ajouta-t-il.  

- D’accord., acquiesça Kaori dont les pensées s’embrouillaient.  

 

Ils reprirent le chemin et, moins d’une demie-heure après, arrivèrent à la lisière de la forêt, pouvant apercevoir la mini de là où ils étaient. La voiture était recouverte d’une épaisse couche de neige, ce qui fit grimacer le nettoyeur. Il se retint de parler et d’exprimer à haute voix ses doutes sur la capacité à démarrer de la petite voiture. Il se tourna vers sa partenaire et vit les grosses gouttes de sueur qui perlaient sur son front et les tremblements qui agitaient son corps.  

 

- Tu restes là. Je vais mettre ces mecs au tapis et on décolle, d’accord ?, lui dit-il.  

- Fais attention, Ryo., murmura-t-elle.  

- T’inquiète, c’est dans mes cordes., la rassura-t-il.  

 

Il la laissa juste après et partit désarmer les truands. Kaori ferma les yeux et, devant elle, les images se mirent à danser. Elle perdit conscience de la réalité qui l’environnait, s’enfonçant dans un rêve éveillé des plus troublants.  

 

Ryo avança furtivement autant que possible. Il neutralisa un garde posté de son côté et le cacha un peu plus loin avant d’avancer, veillant les alentours. Soudain, il se figea et ses yeux s’écarquillèrent de stupéfaction. Il se retint cependant de justesse de se frotter les yeux pour être sûr de bien voir.  

 

- Eh les gars, envie de vous dérouiller les muscles ?, fit Kaori en sous-vêtements du toit de la mini.  

 

Elle faisait tournoyer une massue entre ses doigts, l’air sûre d’elle, sans aucune crainte face aux hommes armés et surtout aucune gêne de se retrouver à moitié nue devant eux.  

 

- Putain, à quoi elle joue ?, lâcha Ryo, ébahi.  

 

Il profita néanmoins de la diversion pour avancer à découvert.  

 

- Pour qui tu te prends, toi ?, se moqua l’un d’eux.  

- Ton pire cauchemar…, répondit Kaori avec un petit sourire supérieur.  

- Descends un peu de là et je vais t’envoyer planer, beauté., fit un autre.  

 

Sans avoir le temps de réagir, il se retrouva écrasé sous une massue. Ryo grimaça de douleur pour le pauvre type qui se retrouvait encastré sous une massue cinq cent tonnes. Quand il se tourna de nouveau vers la scène principale, Kaori faisait tournoyer une nouvelle massue entre ses doigts.  

 

- Les gars, on dirait la copine de City Hunter., souffla un troisième.  

- Eh ! Je suis Thor-girl. Du respect, compris ?, cria-t-elle, assommant celui qui venait de parler.  

- Thor-girl, c’est qui celle-là ? Une siphonnée du bocal ?, plaisanta le premier.  

- Non, celle qui va te faire mordre la poussière…, répliqua Kaori fièrement.  

- Vraiment ? Et tu comptes t’y prendre comment, poupée ?, se moqua-t-il.  

- Simplement… Je suis une professionnelle du catch !, lui annonça-t-elle, s’élançant dans les airs.  

 

Ryo tomba à la renverse, surpris. Kaori catcheuse ? Ok, la fièvre la faisait délirer. Mais pourquoi le catch ? Il en était là de ses réflexions lorsqu’il vit son corps si frêle s’abattre sur la carcasse de gorille du truand, les deux pieds en avant l’envoyant valser trois mètres plus loin sonné. Un quatrième homme déboucha en courant de l’arrière de la voiture et, sans hésiter, elle plaça juste son bras en travers, au niveau de sa gorge, ce qui le surprit, lui coupa le souffle et le fit tomber en arrière. D’un coup, d’un seul, elle se laissa tomber, abattant son coude sur le plexus solaire du gars qui tomba évanoui.  

 

Entendant du bruit, il se tourna vers l’homme qu’elle avait précédemment propulsé, qui se releva et courut vers elle. Elle se tourna brutalement vers lui et jeta sa jambe en travers, lançant la deuxième juste au moment où il tomba face contre terre, capturant ses pieds et les faisant revenir au niveau de ses fesses. L’homme hurla de douleur, d’autant plus lorsqu’elle bondit de sa position pour se mettre au dessus de lui et attrapa ses pieds pour les remonter encore plus haut, forçant son corps à prendre une position improbable.  

 

- Il faudra que je me souvienne de ne plus l’énerver., pipa Ryo, impressionné.  

- Couché toi., se tança-t-il, voyant que son mokkori était plutôt excité par le spectacle.  

 

Voyant du mouvement un peu plus loin, il avisa le premier homme assommé par une massue s’en dégager et se relever, arme au poing. Jetant un rapide coup d’oeil, il vit qu’elle ne l’avait pas remarqué et le désarma instantanément.  

 

- Tu fais un pas et je lui romps la colonne vertébrale. Compris ?, hurla-t-elle, avisant l’intrus.  

- Com… Compris…, bégaya-t-il, entendant les supplications de son ami.  

- Compris qui ?, cria-t-elle.  

- Compris Madame…. Compris Thor-girl., se corrigea-t-il, la voyant torturer un peu plus sa proie avec apparemment beaucoup de plaisir.  

- C’est mieux. Tu vas prendre tes petits copains et aller faire un long tour en forêt., lui intima-t-elle.  

 

Les trois hommes ne se firent pas prier et bondirent sur leurs pieds avant de courir vers la lisière de la forêt. Dès qu’ils furent suffisamment éloignés, elle relâcha le dernier qui s’enfuit également à toutes jambes. Ne sentant plus d’auras menaçantes, Ryo rangea son arme et approcha de sa partenaire.  

 

- Beau travail., la félicita-t-il.  

 

Elle se tourna vers lui comme surprise de sa présence puis il vit ses yeux se fermer et ses jambes céder sous elle. Il eut à peine le temps de la rattraper avant qu’elle atteigne le sol. Malgré le froid qui l’avait entourée, elle était brûlante de fièvre. Sa plaie s’était remise à saigner avec les mouvements liés à la bagarre. Il l’emmena jusqu’à la voiture, réussit à attraper une trousse de secours dans le coffre et pansa la plaie comme il put avant de l’installer sur le siège passager correctement, posant son manteau sur elle. Il fit alors le tour de la voiture et grimpa côté conducteur. Il essaya alors de démarrer mais la batterie ne voulait rien savoir.  

 

- Merde !, hurla-t-il, tapant de rage sur le volant.  

 

Il ressortit et déneigea autant que possible le capot de la mini pour pouvoir l’ouvrir. Il avait les mains gelées mais il s’en fichait, l’inquiétude faisait taire la douleur. Il réussit à ouvrir le capot puis examina les connexions. C’était juste une question de température et il fallait attendre mais il n’avait pas le temps. Les hommes pouvaient revenir et Kaori devait être soignée.  

 

Soudain, il entendit un bruit de moteur et se tourna, arme au poing. Soulagé, il reconnut la voiture de Mick qui s’arrêta face à la mini. L’américain en sortit en même temps qu’Umibozu.  

 

- Comment vous nous avez retrouvés ?, leur demanda-t-il, rangeant son arme.  

- L’émetteur de Kaori., répondit simplement Mick.  

- Elle avait raison d’espérer alors. Il faut vite retourner à Tokyo mais la batterie de la mini est gelée. C’est pas vrai… les guignols reviennent., râla Ryo, entendant des bruits de pas précipités et sentant les auras noires qui envahissaient l’air.  

- Je vais vous réchauffer la batterie. Occupez-vous des guignols, les guignols., leur ordonna le géant.  

 

Les deux comparses faillirent répliquer vertement mais les premiers coups de feu résonnèrent dans l’air frais du matin.  

 

- Où as-tu caché ma douce Kaori ?, lui demanda Mick, tout en ripostant.  

- Elle est dans les vaps. Elle a été blessée et fait une infection., répondit Ryo sombrement.  

 

Les hommes tombaient en face mais ils étaient nombreux. Ils entendirent soudain le moteur de la mini vrombir.  

 

- Attention, les guignols, je dégage la route., tonna Umibozu.  

- Wouah mais t’es cinglé !, hurlèrent les deux sentant la chaleur d’un lance-flammes passée au ras d’eux.  

- J’aime bien le boulot vite fait, bien fait., dit-il.  

- Je vous donne deux minutes pour finir., leur apprit-il, sortant un bazooka.  

- Une minute cinquante-huit secondes., cria Mick quand Ryo neutralisa le dernier homme.  

- Amateurs…, les houspilla leur ami.  

- Bon, si vous avez fini vos enfantillages, on se tire d’ici., leur lança le nettoyeur regagnant sa mini où Kaori était toujours inconsciente.  

- Accroche-toi, Kaori., lui intima-t-il.  

 

Il profita du chemin dégagé par Umi pour démarrer sur les chapeaux de roue. La route menant du parking à l’artère principale n’étant pas dégagée, il roula prudemment mais rapidement tout de même, maîtrisant la voiture quand elle dérapait. Une fois sur l’artère principale dégagée et malgré le blizzard qui continuait à sévir, il fonça, concentré sur la route et son objectif. Il sentait la chaleur de Kaori irradier jusqu’à lui, entendait ses dents claquer.  

 

Bravant les dangers, il arriva une heure et demie plus tard à la clinique, espérant qu’il ne fut pas trop tard. Il sortit en courant de la voiture et la contourna pour prendre Kaori dans ses bras. Il pénétrait dans le bâtiment quand il entendit la voiture de Mick se garer sur le parking. Il n’attendit cependant pas et fonça à travers le couloir, tombant sur Kazue alertée par le raffut.  

 

- C’est Kaori. Blessure par balle hier soir qui s’est infectée. La balle a traversé. Ca fait bientôt deux heures qu’elle est inconsciente. Elle a une forte fièvre., lui apprit-il, la déposant sur le brancard vers lequel elle l’orienta.  

- Mais… elle est en sous-vêtements., s’étonna Kazue.  

- Je t’expliquerai plus tard. Soigne-la., lui ordonna-t-il, le regard dur pour éviter toute question.  

- Je vais chercher le Professeur., lui dit Ryo, se dirigeant vers le bureau de son vieil ami.  

 

Kazue partit avec Kaori et il partit de son côté, revenant peu après précédé du Professeur. Il regarda la porte se refermer et sentit une main se poser sur son épaule. Il se tourna et trouva Mick derrière lui.  

 

- J’espère que la journée avait été bonne. Tu as peut-être plutôt envie de parler de ta première nuit avec Kaori ?, le taquina l’américain.  

 

Ryo le dévisagea et vit l’inquiétude dans son regard. Il soupira et se força à sourire.  

 

- Si je te le racontais, tu n’y croirais même pas., pipa le nettoyeur.  

- Vraiment ? Si tu me dis que tu t’es enfin lancé, je fais abstinence pendant une semaine… non tiens, un mois même, je ne risque pas grand-chose…, le taquina son ami.  

 

Le japonais ne répondit rien, se contentant d’adresser un regard à son ami. Mick l’observa et entendit Umi lâcher un ricanement amusé.  

 

- J’en connais un qui va être intenable pendant un mois., s’amusa le géant.  

 

Mick regarda Ryo avec des yeux ronds.  

 

- Non…, souffla-t-il.  

- Et si…, répondit le japonais.  

- Pourquoi ! Mais pourquoi ! Je n’aurais pas dû faire un pari aussi stupide !, se lamenta l’américain. 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de