Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 28-07-20

Ultimo aggiornamento: 06-08-20

 

Commenti: 23 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Coincés, Ryo et Kaori évoquent leurs parcours.

 

Disclaimer: Les personnages de "L'infini des possibilités... +1" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the correct story.

 

 

   Fanfiction :: L'infini des possibilités... +1

 

Capitolo 6 :: Chapitre 6

Pubblicato: 02-08-20 - Ultimo aggiornamento: 02-08-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Merci pour vos reviews c'est un plaisir de vous lire en retour. Bon dimanche, bonne lecture^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Chapitre 6  

 

- Je suis désolé. C’était déplacé., s’excusa-t-il.  

- Tu veux savoir ce que ça m’aurait fait ?, lui demanda-t-elle, retirant sa main de la sienne.  

- Non… Je… Je voulais détendre l’atmosphère mais je…, bredouilla-t-il, très mal à l’aise face au froid qu’il sentit venir de la personne assise à ses côtés.  

- Demande-toi pourquoi je t’empêche d’aller leur rendre des visites nocturnes, demande-toi pourquoi je ne te laisse pas draguer dans la rue, demande-toi pourquoi je t’écrase sous une massue quand tu me traites en mec., le coupa-t-elle abruptement.  

- Alors tu veux des précisions, on commence par laquelle ?, lui demanda-t-elle sèchement.  

 

Ryo la regarda, ne sachant quoi répondre. Elle avait pris un air fermé et dur qui ne lui ressemblait tellement pas.  

 

- La princesse Alma peut-être ? Elle était tombée amoureuse de toi, non ? Tu savais qu’il ne fallait qu’un mot de ta part pour qu’elle t’emmène avec elle dans son pays. Elle aurait certainement trouvé un moyen de te donner une identité pour que vous puissiez vous marier et fonder une famille. Vous auriez fait un joli couple., cracha-t-elle, fâchée.  

- Kaori…, tenta-t-il d’intervenir.  

- Non, ne me dis pas qu’elle ne comptait pas. Je sais qu’elle a compté. Je sais qu’elle t’a marqué. Tu étais différent avec elle. J’ai bien vu ton regard quand elle est partie à l’aéroport. Elle t’a fait rêver., finit-elle dans un murmure, la gorge nouée.  

 

Elle se recroquevilla, serrant les bras autour de ses jambes pour contenir la douleur de ce souvenir.  

 

- Quand tu as passé la journée avec elle, je me suis demandée ce que vous faisiez. Je me demandais si vous n’aviez pas fui le pays pour échapper à ses obligations, si vous étiez dans un hôtel, si tu l’embrassais…, soupira Kaori, passant une main sur ses yeux pour essuyer les larmes qui montaient.  

- Elle m’a embrassé…, avoua Ryo.  

- Tu regrettes de ne pas l’avoir suivie ?, lui demanda-t-elle.  

- Kaori…, lâcha-t-il, ne sachant comment gérer.  

- Tu ne veux pas répondre mais je te répondrai. Si tu étais parti avec elle, ça m’aurait fait mal, horriblement mal parce que ma jalousie n’a d’égal que l’amour que je te porte depuis que j’ai seize ans. Oui, je suis jalouse et tu t’en es moqué à plusieurs reprises. Mais si tu étais parti avec elle, je ne t’aurais pas supplié de rester et de m’aimer., lui avoua-t-elle.  

 

Elle posa la tête sur ses genoux pour cacher sa détresse et sa douleur. Elle aurait tant voulu être chez elle et s’enfermer dans sa chambre comme elle le faisait quand elle ne voulait pas être vue, quand elle ne voulait pas lui imposer ses émotions…  

 

- C’est à cause de ce que je t’ai toujours dit ?, demanda soudain Ryo qui avait du mal à digérer tout ce qu’il entendait.  

- De quoi ?, l’interrogea-t-elle sans relever la tête.  

- C’est parce que je t’ai dit que tu n’avais rien de désirable, que je te faisais des reproches que tu m’aurais laissé partir ?, explicita-t-il, le cœur serré.  

 

Elle releva la tête et le regarda, les yeux brillants de larmes, puis secoua la tête.  

 

- Je ne baisse pas les bras, Ryo. Je ne suis pas du genre à me laisser abattre mais je ne m’accroche pas non plus. Si c’était ce qui t’aurait rendu heureux, si c’était ce que tu voulais, je t’aurais laissé partir., lui confia-t-elle.  

- Mais pourquoi ? Je ne comprends pas., insista-t-il.  

- Parce que je t’aime, parce que je veux ton bonheur même s’il n’est pas avec moi., lui expliqua-t-elle.  

- Il faut que tu arrêtes, Kaori. Tu me dis que tu mourrais pour moi, que tu me laisserais partir, tout ça parce que tu m’aimes. Je… tu ne peux pas faire ça. Tu ne peux pas te sacrifier par amour pour moi. C’est quoi cette façon d’aimer ?, s’écria-t-il, submergé par son absolutisme.  

 

Se sentant oppressé, il se leva et alla à l’entrée de la grotte pour chercher l’air qui semblait lui manquer.  

 

- Yuki-Grace…, lâcha Kaori.  

- Tu fais une obsession sur les princesses ?, grinça-t-il, énervé.  

- Tu aurais pu partir avec elle ? Il y avait quelque chose dans ton regard quand tu l’as suivie après qu’elle se soit enfuie en apprenant son rang. Un tel sérieux, une telle détermination…, lui dit-elle.  

- Elle ne m’a pas laissé insensible, c’est ça que tu veux entendre ?, avoua-t-il.  

- Mais comme Alma, elle ne fait pas partie de mon monde., ajouta-t-il.  

- Si elles avaient fait partie de ton monde, les choses auraient été différentes ?, lui demanda-t-elle, blessée.  

- Arrête ça…, lui répondit-il.  

 

Il se tourna vers elle et la regarda, pensif. Elle souffrait, il le voyait dans son regard et il pouvait la comprendre. Après tout ce qu’elle lui avait avoué, elle s’était certainement attendue à mieux de sa part. Baissant la tête pour ne pas se cogner, il avança vers elle et lui tendit la main. Kaori le regarda un moment puis prit sa main et se laissa remonter. Elle fut néanmoins surprise lorsqu’elle se retrouva enfermée dans une étreinte serrée contre son torse. Instinctivement, elle ferma les yeux et profita de la chaleur qui lui parvenait malgré leurs manteaux.  

 

- Je ne veux pas être prince même si ça signifie ne plus bosser et pouvoir avoir tout ce qui s’achète. Je ne veux pas que tu meurs ou que tu me laisses partir pour que je sois heureux parce que je ne serais pas heureux loin de toi., lui avoua-t-il.  

 

Il entendit le cœur de sa partenaire battre plus forte et sentit la tension envahir son corps.  

 

- Tu te souviens de ce que j’ai dit au Général Kreutz. Je ferai tout survivre pour celle que j’aime., lui rappela-t-il, passant une main dans ses cheveux et l’obligeant à lever le visage vers lui.  

- J’espère que tu sais quand même que c’était de toi que je parlais…, lui dit-il, la voyant déglutir.  

- Je sais ce que tu as dit ce jour-là mais il n’y a plus rien eu après. Pendant des jours, tu as déserté la maison. Quand tu as arrêté, tu as été plus sympa mais rien d’autre. J’ai fini par penser que tu avais encore parlé sous le coup de l’émotion ou de l’adrénaline, que tu n’en pensais pas un mot., murmura-t-elle, des larmes perlant à ses yeux et roulant sur ses joues pâles.  

- Je pensais chaque mot, Kaori. Je les pense depuis longtemps mais je n’arrive pas à les laisser exister., lui avoua-t-il.  

 

Hésitant, il toucha son visage, caressant sa joue tendrement. Il la vit fermer les yeux, ses joues légèrement rougies, son cœur battant vite. Il baissa le visage et posa les lèvres sur les siennes, les sentant frémir. Il ne fit que les effleurer avant de relever la tête et de l’observer. Il se sentit libéré quand il croisa son regard surpris mais brillant d’une douce flamme.  

 

- Ne me parle plus de mort ou de sacrifice inutile, compris ?, lui murmura-t-il.  

- Promis., concéda-t-elle dans un souffle.  

 

Il acquiesça satisfait et baissa de nouveau la tête vers elle pour prendre sa bouche en un baiser plus appuyé, prenant le temps de découvrir la texture de ses lèvres, leur douceur. S’écartant très momentanément, il entendit le petit gémissement qu’elle poussa et pencha la tête de l’autre côté traçant du bout de la langue leur contour, la ligne qui les séparait. Il la sentit trembler contre lui et ferma la distance entre leurs lèvres. Il ne voulait plus les quitter, il voulait encore plus de baisers, sages, tendres, passionnés, sauvages… Il en voulait plus. Néanmoins quand il sentit l’humidité atteindre ses pouces qui caressaient ses joues sans s’en rendre compte, il s’écarta et observa le joli visage en larmes de sa partenaire.  

 

- Kaori, ça ne va pas ?, s’inquiéta-t-il.  

 

Elle plongea dans son regard et lui offrit un sourire humide et ému.  

 

- Si, ça va…. Tout va bien…, le rassura-t-elle, nichant la tête dans son cou.  

- Tu n’arrives pas à y croire ?, la taquina-t-il, ayant lui-même un peu de mal à réaliser ce qui venait de se passer.  

- Non, en effet. Je me dis que tu vas m’interpeler et me sortir d’une nouvelle rêverie éveillée., lui avoua-t-elle.  

 

Ce ne serait pas la première de la soirée après tout. Ryo sourit et glissa la main dans ses cheveux, relevant son visage vers lui. Il plongea de nouveau sur ses lèvres, les meurtrissant tendrement, taquinant la ligne séparatrice de la langue. Quand elle les ouvrit finalement, il glissa son appendice entre deux lentement, se retirant régulièrement avant de se présenter à nouveau, lui laissant le loisir de mettre fin à son intrusion quand elle le désirait. Finalement au bout de plusieurs minutes, il s’écarta d’elle à bout de souffle, la laissant reposer à nouveau contre son torse, sa poitrine se soulevant rapidement, le titillant honteusement.  

 

- Ca te semblait irréel ?, lui murmura-t-il à l’oreille sans une once de moquerie dans la voix.  

- Non., souffla-t-elle.  

 

Elle releva le visage vers lui avec un sourire lumineux. Elle paraissait heureuse et ça lui fit chaud au cœur. Elle était tellement émue qu’il la sentait trembler contre lui.  

 

- Viens t’asseoir…, lui dit-il, l’entraînant vers l’endroit où ils étaient assis précédemment.  

 

Il se laissa glisser à terre et l’attira à lui quand elle se baissa à son tour, l’obligeant à se positionner entre ses jambes.  

 

- Ryo ?, l’interrogea-t-elle, surprise.  

- Il fait froid., répondit-il.  

- On a le feu., objecta-t-elle avec un léger sourire.  

- J’ai besoin d’un doudou., répliqua-t-il, l’amusement perçant dans sa voix.  

- D’accord., lui concéda-t-elle, amusée.  

 

Elle se laissa aller contre lui et posa la tête sur son épaule. Ils restèrent un long moment en silence. Ryo avait passé un bras autour de la taille de Kaori du côté où elle n’était pas blessée et l’autre bras en travers de sa poitrine.  

 

- Tu m’imagines en prince ?, lui demanda-t-il soudain.  

 

Il la sentit se tendre contre lui et déposa un baiser dans ses cheveux.  

 

- Maintenant qu’on a établi les choses entre nous, on peut en rire, non ?, lui fit-il remarquer d’une voix tendre.  

- Ca veut dire qu’on va devenir quelque chose ?, l’interrogea-t-elle, anxieuse.  

- On va essayer. Je ne sais pas ce que ça donnera mais on va essayer., lui affirma-t-il.  

- Ca me va., affirma-t-elle.  

- Je ne t’imagine pas du tout en prince, Ryo Saeba. Je ne t’imagine pas faire des courbettes, cesser tes pitreries ou te plier au protocole., expliqua-t-elle.  

- Tu imagines, si tu courais derrière une jeune femme qui ne serait pas ta femme, tu ferais la une des journaux. Tu devrais surveiller ton langage, tu ne pourrais plus utiliser ton arme, te mettre minable dans les bars ou taquiner les bunnies., ajouta-t-elle.  

- Moi, ça ne me dérange pas., railla-t-il.  

 

Elle leva les yeux vers lui et ils se sourirent.  

 

- J’aurais aussi pu être chef de clan., nota-t-il.  

- Tu aurais pu épouser Sayaka Ryujin., se souvint Kaori.  

- Ou la veuve Serizawa, beaucoup plus douce., ajouta Ryo.  

- Elle t’a touché, n’est-ce pas ?, remarqua sa partenaire.  

- Oui. Elle était si jeune que la voir engluée dans son deuil me paraissait absurde. J’ai connu une autre jeune fille qui avait également vécu un deuil et qui vivait sa vie, se battant courageusement pour garder le sourire., dit-il, la fierté perçant dans sa voix.  

- La voir s’enfermer et voir qu’on la confortait dans cette situation m’écoeuraient., lâcha-t-il, furieux.  

- Mais ça m’a donné l’occasion de te voir dans un bain., lui susurra-t-il à l’oreille.  

 

Il vit les joues de sa partenaire rosir un peu plus.  

 

- Je… euh… Peut-être qu’on partagera un bain une fois…, pipa-t-elle, se cachant dans son bras.  

 

Il fut soufflé et resta sans voix un moment avant de sentir un sourire éclairer son visage. Avisant une parcelle de peau dénudée de sa nuque, il souffla dessus, la sentant trembler.  

 

- Tu as envie qu’on partage un bain ensemble ?, lui demanda-t-il, d’une voix langoureuse.  

- Je… Oui, j’aimerais bien., admit-elle.  

- Moi aussi. J’ai envie de beaucoup de choses avec toi., lui dit-il, dégageant les cheveux de sa nuque avant d’y déposer un baiser qui lui réchauffa tout le corps.  

 

Il fut heureux de la sentir frémir, d’entendre sa respiration chavirer un court instant et, malgré l’envie d’aller plus loin, il se retint : ce n’était pas l’endroit idéal. Pendant un long moment, ils restèrent silencieux, profitant juste l’un de l’autre.  

 

- Eh, tu dors ?, l’interpela-t-il, la secouant légèrement alors qu’il voyait ses yeux papillonner.  

- Je repose mes yeux…, mentit-elle, se forçant à les rouvrir.  

- Tu vas dire, il n’est que… deux heures du matin., déclara-t-il, tenant son poignet pour voir sa montre.  

- Tu manques d’habitude, Kaori. Ca risque de changer., lui affirma-t-il, la faisant rougir.  

- C’est moi qui aurais pu te perdre, tu sais., pipa soudain Ryo.  

- Jamais…, murmura-t-elle.  

- Je ne vais pas te taquiner avec Keiichi/Keiko mais le père de Mayuko t’avait tapé dans l’oeil, non ?, lui demanda-t-il.  

 

Kaori plongea le regard dans le feu qui commençait à faiblir. Elle se souvenait de cet homme charmant qui s’était préoccupé d’elle quand Ryo semblait se ficher d’elle comme d’une guigne.  

 

- Il était gentil, attentionné, présent… J’ai aimé l’impression d’être au centre de son attention pendant quelques jours., lui confia-t-elle.  

- Ce que je ne faisais pas., admit-il.  

- Tu aidais Mayuko dans son projet., lui rappela-t-elle.  

- Tu tenais tant que cela à me voir mariée à lui ?, l’interrogea-t-elle, craignant sa réponse.  

 

Ryo fourra le nez dans ses cheveux, réfléchissant quelques secondes.  

 

- Ca ne me laissait pas indifférent mais c’était pour toi une occasion de trouver le bonheur, de fonder une vie de famille, de retrouver une vie normale., avoua-t-il.  

- Tu m’aurais laissée partir pour mon bonheur ? Ca me rappelle quelqu’un., se moqua-t-elle gentiment, posant une main sur celle posée sur son ventre.  

- Il faut croire qu’on est un peu masochistes tous les deux., répondit-il.  

 

Il sentit Kaori réprimer un frisson contre lui.  

 

- Tu as froid ?, s’inquiéta-t-il.  

- Un peu et j’ai mal., lui confia-t-elle.  

- Parler m’aide à ne pas y penser.  

- Si on parlait de Mick alors ?, lâcha-t-il, une pointe de jalousie dans la voix.  

- Quoi Mick ?, s’étonna-t-elle.  

- Est-ce que tu regrettes de ne pas avoir donné suite à ses avances ?, l’interrogea-t-il.  

 

Kaori resta silencieuse un moment, cherchant comment bien lui expliquer les choses sans lui laisser le moindre doute.  

 

- J’aime Mick, Ryo. Je l’aime énormément et je tiens à lui. S’il devait disparaître de ma vie, ça me ferait mal. Il a une place dans mon cœur., lui avoua-t-elle, retenant ses mains là où elles étaient.  

- En d’autres circonstances, lui et moi, nous aurions pu être ensemble. Il y a cependant une condition sine qua none pour cela., lui apprit-elle.  

- Laquelle ?, demanda Ryo, les dents serrées.  

- Toi ou plutôt que tu n’existes pas. Tant que tu seras là, il n’y aura de place pour personne d’autres., répondit-elle, levant le visage vers lui.  

 

Elle vit le soulagement se peindre sur son visage et leva la main pour caresser sa joue puis l’attirer vers elle et l’embrasser.  

 

- Mick… Mick n’est pas comme toi, Ryo. Il est ouvert, il n’hésite pas à dire ce qu’il pense et ressent. Il sait sortir le grand jeu et il est fin psychologue. Il a su sur quelle corde tirer et il ne m’a pas laissée insensible, c’est vrai., expliqua-t-elle.  

- Il ne lui a pas fallu des jours pour comprendre ce que je ressentais pour toi. Peut-être que si je l’avais écouté, je t’aurais ouvert mon cœur avant., admit Ryo.  

- Tu es le seul, Ryo. Je me fiche que tu ne saches pas faire de grands discours, que tu ne sois pas d’un romantisme fou. Je veux juste qu’on puisse enfin s’aimer, vivre une vie à deux. Je n’en demande pas plus., lui affirma-t-elle.  

- On tentera. Dis-moi, tu feras encore sauter des immeubles si un homme te courtise en menaçant de me tuer ?, la taquina-t-il.  

- J’espère bien qu’aucun homme n’aura plus d’occasion de me courtiser., répliqua-t-elle.  

- Je ne laisserai pas un homme t’approcher sans lui faire comprendre que tu es ma partenaire., répondit-il, ce qui lui valut un sourire reconnaissant.  

- Mais s’il faut te sauver d’un autre Mick, je pourrais bien encore jouer avec des explosifs., conclut-elle.  

 

Il se mit à rire, amusé autant que touché par sa répartie.  

 

- J’aurais mieux fait de persévérer et de suivre les conseils du gamin…, pensa Ryo tout haut.  

- Quoi ? Quel gamin ?, s’étonna Kaori. 

 


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