Capitolo 12 :: C'est dur

Pubblicato: 18-08-04 - Ultimo aggiornamento: 18-08-04

Commenti: on se rapproche de plus en plus de la demande de notre ryo national. bone lecture

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Après un quart d’heure de route, Ryo arriva enfin chez lui. Il gara sa voiture dans le garage et rejoignit sa partenaire, qui se trouvait certainement à la cuisine, vu l’heure. Il avait bien deviné. Kaori se trouvait effectivement dans cette pièce en train de préparer à manger. Il la salua et alla directement dans sa chambre afin de préparer sa demande. Il ne savait pas ce qui l’attendait le petit père.  

- Par où je commence ? Comment vais-je lui demander ? J’en sais rien donc on va se la faire classique.  

Il prit une grande bouffée d’air frais, ce qui remit ses idées en place et se prépara mentalement.  

- Il faut que je lui fasse un discours, elle comprendra peut-être mieux. Bon c’est parti.  

- Kaori ! Cela fait six fois que tu te fais enlever. J’en ai marre… non pas dans ce style. Elle va croire que c’est un reproche et elle voudra jamais. Un autre alors.  

Ryo en était maintenant à son sixième essai et ne trouvait toujours pas le discours qu’il fallait. Il s’arrêta au commencement du septième, en entendant la voix de sa future l’appeler pour manger. Il descendit et découvrit qu’elle lui avait fait son plat préféré. Il s’installa et décida, pour une fois de briser le silence qui s’était installé peu à peu dans la cuisine.  

- Comment s’est passée ta journée ?  

- Euh… bien pourquoi ?  

- Comme ça. Je te le demande car on c’est pas vu beaucoup aujourd’hui.  

- Moi je t’ai vu.  

- Où ?  

- Chez le fleuriste.  

- Comment m’as tu vu ?  

- Je suis passée devant en allant à la gare. Mais j’ai une question à te poser.  

- Vas-y ! ! !  

- Je me demandais…Qu’est-ce que tu lui as fait à ce fleuriste ?  

- Pourquoi tu me poses cette question ?  

- C’est juste que quand je suis repassée, il était tellement pétrifié qu’on pouvait croire qu’il venait de voir un revenant.  

- Je lui ai rien fait, moi ! ! !  

- Ouais. On va dire que je te crois.  

Le repas reprit son cours normal. Ryo avait eu la trouille de sa vie quand elle lui avait dit qu’elle l’avait vu. Heureusement, elle n’avait pas entendu la conversation avec le fleuriste. Elle ne savait donc pas ce qui lui avait fait ni dit. Il put enfin soufflé.  

- Au fait ! Je viens d’y repenser. Tu as eu un appel pendant que tu n’étais pas là.  

- Et…  

- Et quoi ?  

- C’était qui ?  

- Ah ! Un bijoutier, je crois.  

- Il t’a dit quoi au juste ?  

- Il m’a dit…attend…ah oui ! ! ! Il m'a dit que ta commande était prête.  

- Déjà ? ? ?  

- La preuve. C’est quoi ce que tu as commandé ?  

- Rien. Dit-il sèchement.  

- Allez ! ! ! Dis-le-moi ! ! !  

- Non. La curiosité est un vilain défaut Kaori.  

- Je sais mais je veux savoir quand même.  

- Mêles-toi de tes affaires ! ! !  

- D'accord !  

Le repas étant terminé, elle débarrassa et s’en alla dans sa chambre. Ryo se traitait de tous les noms d’oiseaux. Il avait fait fort mais il n’avait pas su comment réagir quand elle lui avait demandé. Pourtant il n’aurait jamais du lui dire de se mêler de ses affaires à elle. En effet, la bague qu’il avait commandée en faisait parti.  

« Quel crétin ! ! ! Imbécile. C’est vraiment trop dur d’être gentil et de préparer sa demande. »  

Sur ce, il se leva et se rendit dans sa chambre pour continuer son entraînement bien spécial.  

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