Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Lexine

Beta-reader(s): Sarah, Nadraider, Chouchery

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 24 capitoli

Pubblicato: 22-07-04

Ultimo aggiornamento: 22-06-05

 

Commenti: 119 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Ryo va faire une sacrée demande... C'est ma première fanfics soyez indulgents

 

Disclaimer: Les personnages de "La demande" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La demande

 

Capitolo 20 :: Motivations

Pubblicato: 21-03-05 - Ultimo aggiornamento: 21-03-05

Commenti: voilà enfin une maje. d'autres devraient bientot suivre, pour toutes mes fics, mais pour le moment c'est chez mes bétas lol. y vous adore mes bétas d'amourrrrr allez je vous laisse. bonne lecture à tout le monde et laissez moi des reviews please.merci bisous

 


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À la boutique d’Eriko.  

 

Ils arrivèrent après une bonne demi-heure de marche. Cette petite balade avait été la plus silencieuse de toutes celles qu’ils avaient pu faire auparavant. De plus, l’ambiance ne s’arrangeait pas. Plus ils marchaient, plus l’atmosphère était lourde et tendue. Et c’est dans cette lourdeur, qu’ils pénétrèrent dans le magasin de la meilleure styliste qu’ils connaissaient.  

 

À peine eurent-ils poussés les portes, que la meilleure amie de Kaori les assaillit.  

Bien que débordée par la masse d’acheteurs se bousculant dans son magasin, la styliste les accueillit avec toute l’amitié dont elle pouvait faire preuve. Après une ou deux bises, Kaori lui annonça qu’elle venait pour la robe et le costume mais, petit détail important, elle avait oublié de prendre leurs mensurations. Eriko la rassura et mit le jeune couple dans une des salles de l’arrière-boutique en leur laissant tout le nécessaire pour prendre les mensurations, c’est-à-dire un mètre-ruban.  

 

Une fois seuls, les deux partenaires et futurs mariés osèrent à peine se regarder. Ryô ne se sentait visiblement pas à sa place et Kaori avait toutes les peines du monde à s’imaginer en train de mesurer son futur époux sous toutes les coutures. De plus, une question des plus embarrassantes désirait sortir de sa bouche, mais ses lèvres demeuraient obstinément closes. Pourtant…  

Ryô l’observait du coin de l’œil. Il devait trouver quelque chose pour détendre cette atmosphère qui empirait de minute en minute. Mais à vrai dire, aucune bêtise ne lui venait à l’esprit. C’était bien la première fois…  

 

- Bien et si nous commencions ? Demanda-t-il avec un sourire des plus stupides.  

Kaori sursauta au son de sa voix et cessa aussitôt de torturer ce pauvre mètre qui allait finir par rendre l’âme.  

- Heu… oui…oui, bafouilla-t-elle.  

- Bien on commence par qui ? Continua-t-il sur sa lancée.  

 

Aussitôt le dernier mot prononcé, Kaori se mit à blêmir. Ryô, quant à lui, passa par toutes les couleurs.  

En une seconde, notre nettoyeur s’imagina devant une Kaori à demi-dévêtue, se penchant de tous les côtés pour connaître son tour de poitrine, ses hanches, etc.…  

Il avala difficilement sa salive et sans le vouloir, glissa son regard sur le corps dissimulé par la tenue légèrement masculine. Regard, qui n’eut pour effet que d’augmenter la gêne de sa future épouse.  

 

- Bon et si on commençait par… moi ?  

- Oui.. Et bien… heu… déshabille-toi.  

 

Ryô se crispa tandis que notre pauvre Kaori se mordait aussitôt la lèvre inférieure. Jamais elle n’aurait pensé devoir dire une telle chose à son partenaire.  

Ryô avait espéré cette phrase depuis des années, mais il s’était imaginé dans une autre situation et non dans l’arrière-boutique d’un magasin…  

 

- Enfin si tu veux… enfin je veux dire… si, il le faut, sinon je ne pourrais pas connaître tes mensurations… et…  

 

Kaori était certaine d’être aussi rouge que le maillot de son partenaire. Ses oreilles la chauffaient horriblement et elle se sentait à deux doigts de s’évanouir…  

De son côté, Ryô se mit à déglutir tandis qu’il tentait vainement d’évacuer ses pensées érotiques, que cette situation des plus inconfortables faisait naître.  

 

- Oui bien sûr.  

 

Sans le vouloir, Ryô entreprit d’enlever sa veste et son maillot avec des gestes tellement lents que Kaori crut que sa chaleur corporelle s’approchait de la lave en fusion.  

Lorsque son torse puissamment musclé se dévoila enfin au grand jour, sa partenaire eut l’envie folle de le caresser et de se blottir contre lui.  

Ryô leva vers elle un regard presque gêné. Décidément, avec elle tout était difficile… Il décida donc de rester simplement torse nu, le temps qu’elle mesure le tour de son cou, sa poitrine, et les parties de ses bras.  

Kaori s’avança doucement, évita de croiser son regard et étira le mètre. Etre ainsi aussi proche de lui, la perturbait au plus haut point. Elle se doutait que Ryô n’était pas dupe, mais elle préféra s’affairer sans laisser ses pensées prendre le dessus.  

Elle commença donc par la partie la plus haute ainsi, elle irait en descendant.  

Lorsqu’elle se mit sur la pointe des pieds pour mesurer le tour du cou, Ryô se crispa. Alors qu’elle prenait les mesures de ce cou si viril, elle rapprocha ses lèvres inconsciemment… Mais stoppa son geste.  

 

- Kaori ? Quelque chose ne va pas ? Demanda doucement Ryô.  

 

Ne voulant pas montrer encore plus l’embarras dans lequel elle se trouvait, elle baissa les yeux et, tout en continuant de promener ce mètre contre le cou de son partenaire, elle se décida finalement à lui poser la question qui lui brûlait les lèvres déjà depuis un bon moment.  

 

- Dis-moi Ryô, pourquoi tiens-tu tant que ça à m’épouser ?  

 

Kaori, en posant cette ultime rempart à la vérité, voulait faire avouer à son fiancé si les mots qu’il avait employés tôt ce matin, était ce qu’il pensait réellement ou juste une fantaisie de plus.  

Ryô, lui, ne savait quoi répondre. L’heure de vérité venait de sonner et pour tout avouer, il aurait espéré qu’elle ne se manifeste que beaucoup plus tard. Il n’était tout simplement pas prêt. Mais, hélas, aucune échappatoire ne se présentait et il savait que le mensonge, dans cette situation déjà catastrophique, n’apporterait rien de bon. Bien au contraire. Il décida, tout de même, de choisir l’option échappatoire en faisant une question retour à l’envoyeur.  

 

- Pourquoi tiens-tu tant à le savoir ?  

 

Ryô aurait aussi bien pu lui demander pourquoi la Terre tournait, Kaori n’en aurait pas été plus étonnée…  

 

- Comment ça « Pourquoi tiens-tu tant à le savoir ? » ! (Elle ne parvenait toujours pas à croire ce que ses oreilles venaient d’entendre.) J’estime avoir le droit de savoir ! Je vais quand même me marier avec toi ! Et comme toute future épouse, j’aimerais connaître tes motivations. Je ne vois pas en quoi ma question te poserait problème !  

- Tu me fais passer un entretien d’embauche ou quoi ? Mes motivations ne te regardent pas !  

 

Kaori en restait bouche bée. Comment osait-il dire que cela ne la regardait pas ! Elle allait tout de même devenir sa femme ! Comment pouvait-il la traiter avec un mépris pareil !  

Elle serra les dents et ravala ses larmes. Toutes les émotions qu’elle avait réussies jusque là à contenir explosa d’un seul coup.  

 

- Ça ne me regarde pas ! Là, c’est l’hôpital qui se fout de la charité ! T’es en train de te foutre de moi ? Ça ne peut être que ça ! Pincez-moi, je suis en plein cauchemar !  

 

Loin d’essayer de comprendre son propre comportement et refusant toujours d’admettre les raisons exactes qui l’avaient poussé à faire une demande aussi insensée, il contre-attaqua sur un ton cinglant.  

 

- Et toi , pourquoi as-tu dit « oui » alors que tu ne savais pas ce qui m’intéressait !  

 

Le ton de son partenaire exacerba encore un peu plus la colère et les rancœurs longtemps enfouies dans le cœur de sa partenaire.  

 

- Tu veux vraiment savoir mes motivations ? Eh bien, moi je vais te les dire. Je n’ai pas peur du ridicule !  

- Alors, vas-y qu’est-ce que tu attends ! Dis-le !  

 

Là, Kaori ne pouvait plus reculer. Elle devait lui dire ce qu’elle avait sur le cœur. Elle ne voulait plus être lâche. Bien que son partenaire l’ait prise à son propre piège, elle ne flancherait pas. Plus maintenant. D’ici quelques jours, elle allait devenir Madame Saeba. Un simple rêve qui depuis sa demande s’était transformé en une réalité. Ce n’était plus un fantasme. Mais ce fantasme virait dangereusement à un véritable cauchemar, et elle devait absolument se réveiller avant qu’elle ne puisse plus revenir en arrière.  

 

- Mes motivations sont pourtant simples et je pensais que tu les savais. Mais je me suis encore trompée à ce sujet !  

Un voile de tristesse assombrit son regard.  

Dans d’autres circonstances, Ryô en aurait été probablement troublé. Mais pas aujourd’hui. Pas maintenant. Sa partenaire voulait qu’il ouvre son cœur, qu’il reconnaisse ses sentiments. Mais lui, ne le voulait pas. Ne le pouvait pas. Et il était plus simple, d’utiliser cet air glacial et ce mépris qu’il affichait dès qu’il s’agissait de devenir sérieux.  

 

- Et, pourquoi sont-elles si simples tes motivations ?  

 

Kaori n’en revenait pas. Comme il pouvait se montrer méprisant et détestable par moments ! Pourtant, la pauvre imbécile qu’elle était, l’aimait à un point qu’elle-même n’aurait jamais cru cela possible.  

 

- T’ES ABRUTI OU QUOI ! J’ai dit « oui » parce que je suis et que j’aie toujours été amoureuse de toi ! Je pensais que ce serait un mariage d’amour et que tu te déclarais enfin. Même après toutes ces années. Mais je me suis faîte des films ! Tout ça n’était que pure illusion ! En fait, tu ne m’aimes pas ! C’est juste par intérêt que tu te maries avec moi ! C’est vrai ?  

 

Ryô demeura silencieux.  

 

- RÉPONDS !  

 

Ryô ne pouvait répondre face à cet appel empli de désespoir et de désillusions. Il aurait voulu la consoler à sa manière, mais il n’aurait rien fait de plus que ce qu’il faisait d’habitude. Il aurait encore menti ou lui aurait encore fait plus de mal. Il mit donc sa conscience aux vestiaires et lui répondit avec toute l’honnêteté qu’il pouvait faire preuve dans de rares moments. Et c’est dans un murmure, qu’il s’entendit répondre :  

 

- Mes motivations sont simples. Ou du moins, elles l’étaient au début.  

- Pourquoi sont-elles si compliquées maintenant ! Cria Kaori, le visage ravagé par les larmes.  

 

Ryô n’avait que trois mots à prononcer. Trois petits mots, mais qui lui coûtait terriblement.  

 

- RÉPONDS-MOI !  

 

Ryô ne le pouvait pas. Pas encore. Kaori devait lui laisser du temps. Le temps de s’habituer à les entendre.  

 

- RÉPONDS-MOI !  

 

Ryô détourna son regard. Non, il ne le pouvait pas.  

Kaori le reçut comme un coup de poing dans l’estomac. C’était donc ça. Ryô ne l’aimait pas. Il ne l’avait jamais aimé. Elle n’était rien pour lui. Rien qu’un garçon manqué. Un vulgaire sac d’os.  

 

- Alors c’est ça ! Je ne me trompe pas. Je te dégoûte, n’est-ce pas ! Tu… tu ne veux pas réellement de moi. Mais alors qu’est-ce que je suis pour toi Ryô ? Réponds-moi, aie au moins l’honnêteté de me répondre. Qu’est-ce que je suis pour toi !  

 

Elle avait hurlé.  

 

- Je ne suis donc pas mieux que toutes ces filles qui passent dans ton lit. Je ne suis donc qu’une écervelé qui te collent à longueur de journée depuis des années. Réponds-moi Ryô, est-ce que je suis un poids pour toi ? Réponds-moi ! REPONDS-MOI !  

 

- Kaori, arrête…  

- Non, je ne m’arrêterais pas ! Non, plus maintenant. La vie est donc si injuste que je n’ai même pas le droit de croire au bonheur, que je n’ai même pas le droit à un mariage basé sur l’amour. Je suis donc si insignifiante, pour que toi Ryô, tu aies pitié de moi ! Je refuse de t’épouser si…  

- Kaori…  

- Tais-toi Ryô et écoute-moi !  

- Kaori…  

- TAIS-TOI ! Je crois t’avoir suffisant entendu ! Tu me dégoûtes Ryô. Non, je ME dégoûte. Je suis décidément stupide. C’est vrai, tu as raison. Je ne suis décidément pas faite pour être ta partenaire et encore moins une épouse. Je me demande même pourquoi je suis encore là à discuter avec moi.  

- Kaori, je t’en prie.  

- Non, Ryô… Laisse-moi tranquille…  

- Tu as tout faux…  

- Non c’est toi qui as tout faux ! Je ne t’épouserais pas. Le mariage est annulé.  

 

Sur ce, elle jeta à ses pieds le mètre et se précipita vers la porte. Ryô la rattrapa avant qu’elle n’en franchisse le seuil.  

 

- Kaori attend. Je dois… je dois te dire quelque chose… je t’en prie écoute-moi…  

 

Kaori leva vers lui son regard brouillé par les larmes.  

 

- C’est trop tard, Ryô. Le plus simple est que je m’en aille définitivement. Ainsi tu seras tranquille.  

 

Elle le repoussa sauvagement. Ryô lui attrapa le poignet.  

 

- Je… je t’aime  

 

 


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