Capitolo 21 :: prise de conscience

Pubblicato: 07-04-05 - Ultimo aggiornamento: 07-04-05

Commenti: voilà enfin une maje de la demande. je préviens de suite : ce chap et le suivant sont très violent moralement. voilà. sinon merci à ma poucinette Sarah qui m'a beaucoup énormément aidé sur ce chap. bisous ma puce et grous poutoux à mes soeurs et à mes revieweuses de choc ainsi qu'à tout ceux qui lisent et qui suivent cette histoire. sinon sur ceux bonne lecture. biz.

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Kaori crut que son cœur allait cesser de battre. Avait-elle rêvé ?  

Ryô quant à lui, ne savait plus où se mettre. Les mots étaient partis. Tout seuls. Des années à se contenir et une seconde pour tout avouer…  

La voix basse, il continuait sur sa lancée :  

- Au début de cette proposition, tout était simple. C’était juste pour une faute de vocabulaire que je voulais cesser. C’était aussi un bon moyen de te garder près de moi. Mais tout s’est accéléré et je n’aie plus rien contrôlé ! Tu ne devais jamais savoir la première raison de ce mariage, mais comme d’habitude, tu l’as appris et, encore une fois, pas de la meilleure manière…  

Ryô repensait à l’incident du café et sa colère monta d'un cran.  

Kaori eut du mal à y croire, mais elle avait bien devant elle un Ryô fou de rage essayant de se contrôler.  

Kaori avait une autre question en tête, et celle-ci était bien plus gênante que la précédente. Jamais au grand jamais, elle n'avait eu à poser pareille question. Ses joues rougirent telles des tomates devant un mokkori et elle n'osa croiser le regard de son partenaire. Pourtant, elle devait lui poser cette question aussi gênante que difficile. Après deux-trois croisements de doigts et deux battements de cils, elle se lança et murmura le regard rivé au sol, devant le regard interloqué de son futur époux :  

- Si c’est un mariage « normal », pourquoi ne veux-tu pas le consommer ?  

- Je refuse de consommer ce mariage et de te faire entrer définitivement dans mon monde. C’est hors de question !  

La colère la submergea d’un coup. Encore ! Encore cette excuse déplorable ! Ses mains tremblèrent, tandis qu’elle sentait sa douleur et sa rage monter en crescendo. Elle n’en pouvait plus…  

Alors il la rejetait encore une fois, malgré les mots qu'il venait enfin de lui avouer. Il lui avait dit qu'il l'aimait... Mais alors pourquoi refusait-il une nuit avec elle, pourquoi ! Quand elle songeait à toutes ces femmes qu’il avait charmées, toutes ces femmes qui avaient partagé avec lui un moment aussi intime. Du sexe, uniquement du sexe… elle ne représentait que ça. Mais elle, il l’aimait. Alors pourquoi ! Elle ne comprenait rien, elle ne le comprenait pas.  

Elle était furieuse et elle explosa :  

- Mais bien sûr, railla-t-elle, mais que je suis bête ! Je vais devenir l’épouse de l’étalon le plus convoité du Japon, il est tout à fait normal que je sois la seule femme du pays à ne pas savoir si son époux est à la hauteur de sa réputation ! Excuse-moi Ryô, j’ai tendance à ne pas réfléchir par moments, tu m’excuses… faut dire aussi que ta future femme est tellement bête et moche qu’elle n’a pas songé une seconde à ce simple détail !  

- Alors pour toi, je ne suis qu’un étalon… je ne suis même pas un être humain. Je ne suis qu’une bête de sexe ? Ta virginité te pèse tellement que tu ne penses qu’à te faire dépuceler ! Tu me déçois, je ne t’imaginais pas comme ça ! En fait la Kaori sage et timide que je connais ne vaut pas mieux que ces filles que je m’envoie un soir ! (Ryô plaqua sauvagement sa future épouse contre le mur et rapprocha ses lèvres des siennes.) Et bien vas-y Kaori montre-moi telle que tu es vraiment ! Déshabille-toi ! J’ai vraiment envie de savoir si tu es capable de me faire réagir…  

Il plaqua une main sur l’un de ses seins. A son contact, Kaori piqua un fard mais essaya de demeurer de marbre.  

- Pourquoi tu rougis Kaori ? Tu n’aimes pas ?  

Elle détourna la tête.  

Ryô se serra tout contre elle, ses lèvres caressant la peau tendre de son cou.  

- Je te sens tremblée… Ne me dis pas que tu n’aimes pas… Qu’est-ce que tu as tout d’un coup Kaori, tu voulais savoir ce que je fais avec les autres femmes, non ? Alors, déçue ?  

Il la souleva brutalement de terre et la plaqua encore plus sauvagement contre le mur. Il écrasa ses lèvres contre les siennes en un baiser brutal.  

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