Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Lexine

Beta-reader(s): Sarah, Nadraider, Chouchery

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 24 capitoli

Pubblicato: 22-07-04

Ultimo aggiornamento: 22-06-05

 

Commenti: 119 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Ryo va faire une sacrée demande... C'est ma première fanfics soyez indulgents

 

Disclaimer: Les personnages de "La demande" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La demande

 

Capitolo 18 :: Dure journée (3ème partie)

Pubblicato: 11-01-05 - Ultimo aggiornamento: 11-01-05

Commenti: voilou la suite de ma fics Gspère ke ce chap vou plaira autan ke le chap17 sur lekel g u bcp d'écho é de review sur ce je vou laisse profiT de ce chap bonne lecture é laissé moaaa dddd reviewwwww moa en veeee

 


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Cela faisait maintenant deux heures que Ryô cherchait Kaori, dans cette immense ville qu’est Tokyo, quand une idée lui vint en tête. Pourquoi n’y avait-il pas pensé plus tôt ! En effet, deux endroits s’offraient à lui : le parc de Shinjuku ou le cimetière. Il n’y avait que ces deux endroits où Kaori se rendait souvent, surtout quand elle se sentait triste ou mélancolique.  

Il se rendit, donc, en premier au cimetière, mais n’y trouva personne. Il partit alors en direction du parc.  

 

Après avoir quitté le café en pleurant, Kaori était entrée dans le parc pour essayer de retrouver un semblant de bonne humeur, mais cela s’avérait impossible, surtout après les révélations que Reika venait de faire sur la vie et les pratiques sexuelles de son fiancé.  

Même si cela l’avait profondément choqué, ce n’était rien comparé à ce qui avait été dit dans la foulée. Ces paroles la concernaient. Non pas elle seule, mais Elle, sa féminité et la manière dont elle s’y prendrait pour donner du plaisir à son futur mari. Ça, elle ne pouvait le pardonner, surtout à Reika, cette vipère.  

Kaori s’était donc promenée pendant plus d’une heure dans ce parc. Elle était sur le point de repartir quand son regard fut attiré par une place à l’abri des regards indiscrets. Elle décida de s’y placer à son aise en s’y allongeant. Après avoir versé le trop plein de chagrin encore présent par ces maudites paroles, elle s’endormit à même la pelouse.  

 

Ryô fit le tour du parc mais ne la trouva nulle part. Mais où pouvait-elle bien être ?  

Soudain un objet étincela. Croyant avoir à faire à une balle, il plongea derrière un buisson et se releva pour essayer de déterminer son origine. Il tomba à la renverse quand il s’aperçut que cette soi-disant balle n’était autre que la bague de fiançailles de sa partenaire.  

Il s’approcha et remarqua qu’elle était allongée sur l’herbe et semblait s’être assoupie.  

Ryô fut ému par un tel spectacle. En effet, il n’avait pas souvent l’occasion de la voir ainsi, si touchante et si apaisée. Il remarqua tout de même ses yeux rougis par trop de larmes.  

Un petit vent se leva en ce milieu d’après-midi. Si elle restait ici elle allait sûrement attraper froid et tomber malade.  

 

Kaori était encore au pays des songes quand elle entendit une voix familière l’appeler. Elle ouvrit doucement les yeux. Le visage de Ryô apparut sitôt ceux-ci entrouvèrent. Elle vit un sourire habiter ce si beau visage qu’elle osait à peine contempler souvent par peur des remarques qui se déverseraient inexorablement de la bouche de son partenaire. Elle ne savait jamais à quoi s’attendre avec lui. Il était si imprévisible.  

 

- Kaori ! Allez, debout ma grande, sinon tu vas attraper la crève !  

- Hum… je me suis endormie ?  

- On dirait bien ! murmura tendrement Ryô, un sourire aux lèvres. Allez la belle au bois dormant, on a encore beaucoup de choses à faire pour le mariage…  

- Je sais ! répondit durement Kaori.  

 

Le mot « mariage » lui faisait revivre cette épouvantable torture qu’avaient été d’écouter les remarques cinglantes lancées par Reika.  

 

Une fois la belle levée, notre couple se mit en route.  

Kaori étonna Ryô. En même pas deux heures, elle avait déjà fait ce que lui avait fait en trois jours. Ils passèrent, donc, chez le traiteur, le maire, à la chapelle, chez un DJ important pour la musique du mariage et chez un libraire afin d’acheter les faire-parts. En effet, avec tout ça Ryô avait oublié de préciser les choses à leurs amis. L’envoi des faire- parts était donc crucial.  

 

Il était 17 heures quand ils rentrèrent chez eux. Ils étaient tous deux à bout. La fatigue se faisait maintenant ressentir ainsi que la tension du café qui était réapparut.  

Ryô et Kaori n’avaient pas encore discuté de ce fâcheux incident. Ryô n’osait pas aborder le sujet de peur de faire encore plus de mal à Kaori et, elle, ne semblait pas vouloir lui parler. Depuis cette rencontre au parc, personne n’avait ouvert la bouche. C’était un silence inquiétant et lourd de sens qui régnait en maître depuis.  

 

Ryô monta dans sa chambre et Kaori alla préparer le dîner. Quand celui-ci fut prêt, elle l’appela d’une petite voix et ils se mirent à table. Aucune parole ne fut échangée, chacun était perdu dans ses propres pensées ou faisait mine de l’être…  

Une fois le dîner terminé, Kaori débarrassa la table et se posta près du téléphone. En effet, celle-ci avait pensé à sa meilleure amie de lycée Eriko, pour préparer le costume de Ryô et sa robe de mariée pour le mariage.  

 

- Eriko Kitahara à l’appareil.  

- Eriko, c’est Kaori !  

- Ah, ma puce que me vaut le plaisir de t’avoir au téléphone ?  

- J’ai besoin de toi pour préparer des vêtements.  

- Quels genres de vêtements ? C’est pour quelle occasion ?  

- C’est pour mon mariage…  

- WOUAOUHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! ! ! TU TE MARIES MA BELLEEEEEE ! ! !  

 

Kaori avait eu le réflexe judicieux d’écarter l’appareil de son oreille au moment même de la réponse. Elle se doutait bien de la réaction de son amie. Même Ryô, venu s’affaler sur le canapé, entendit les cris de la jeune femme.  

 

- Eriko, tu pourras nous préparer ça ?  

- Bien sûr ! Alors il te faut une robe de mariée et un costume je présume ?  

- Tu présumes bien ! Pour le costume et la robe je laisse libre court à ton imagination.  

- SUPERRRR ! ! !  

- Doucement ! Je vais être sourde avant de me marier !  

- Désolé, c’est l’émotion ! Bon il me faut juste tes mensurations et celles de ton partenaire.  

- D’accord je les prendrais ce soir et te les dirais demain, soit à la boutique soit par téléphone.  

- Ok ma puce. J’attends ça avec impatience ! Pour l’instant, je vais commencer les dessins. Ah oui, passe-moi Ryô !  

- D’accord !  

 

Kaori se tourna vers son partenaire et lui fit signe de prendre le téléphone, ce qu’il fit.  

 

- Oui ? ? ?  

- Écoutes bien mon grand ! T’as intérêt à rendre Kaori heureuse, c’est compris ?  

- Oui chef ! ! ! Comment sais-tu que c’est moi qu’elle épouse ?  

- Je ne suis pas bête !  

- Ok je m’incline !  

- Bon embrasse Kaori pour moi et … À PLUS MA CHÉRIE !  

- À demain Eriko ! répondit Kaori sans reprendre le combiné.  

 

Ryô raccrocha tranquillement le téléphone et s’approcha de sa partenaire. Celle-ci lui tournait le dos et semblait concentrer sur l’émission que diffusait la télévision qu’elle avait allumé alors qu’il parlait avec sa meilleure amie.  

Heureusement pour lui, elle se trouvait encore debout malgré l’heure tardive. Il la fit lentement pivoter, plongea tendrement son regard dans le sien et l’embrassa doucement à la commissure des lèvres, suivant ainsi la précieuse demande d’Eriko.  

Kaori qui s’était sentit désemparée par le premier geste de Ryô, le fut encore plus par le suivant. À peine ses lèvres se détachèrent des siennes, qu’elle le repoussa brutalement.  

 

- Mais qu’est-ce qu’il y a ?  

 

Ryô ne comprenait pas la réaction vive de sa partenaire.  

 

- Ça te prend souvent !  

 

Ryô fit les yeux ronds. De quoi parlait-elle ?  

 

- C’est Eriko qui m’a demandé de t’embrasser ! Je n’ai fait qu’obéir à ses ordres, je vois pas en quoi c’est mal !  

- Ce qui me dérange, ce n’est pas le fait qu’Eriko t’ait demandé ça, mais que tu l’aies fait !  

- Tu devrais être contente !  

- Tu crois que c’est en m’embrassant que je serais contente ! Surtout après ce que cette peste à dit cet après-midi, mais aussi après ce que j’ai appris !  

 

Kaori ne put soutenir davantage son regard et se détourna. Elle se sentait blessée et humiliée.  

 

- Je reconnais que Reika n’avait pas… à …te … dévoiler ces … détails intimes sur ma personne mais si c’est pour ça que tu me fais la gueule depuis tout à l’heure, saches que je n’ai jamais eu recourt aux pratiques … hum… sexuelles qu’elle a énoncé…  

- Je m’en fous que tu y aies eu recours ou pas ! ! ! Cela ne me regarde pas ! ! !  

- Justement si. Cela te concerne ! Comme tu le sais, on sera bientôt marié et ce genre de choses, d’après moi, est important à savoir ! Même si cela est très embarrassant autant pour toi que pour moi !  

- Comme tu le dis si bien, on sera bientôt marié et c’est à ce sujet que je te repousse ! C’est vrai que ces révélations m’ont choqué mais la suite est bien pire et en vaut largement la chandelle ! Alors maintenant tu vas me dire toute la vérité sur ce mariage, C’EST COMPRIS ? Pourquoi ne m’as-tu pas dit que c’était un mariage blanc !  

- Je pensais te le dire, avoua Ryô dans un murmure.  

- Quand ? Quand je te serais tombé dans les bras pour notre si « belle » nuit de noce, monsieur l’étalon ?  

- Non ! J’avais l’intention de te le dire ! Ou du moins te le faire deviner en ne consommant pas le mariage !  

 

Kaori en resta bouche bée.  

 

- Et tu crois que c’est avec ça que j’aurais compris ! Je sais très bien que je suis la seule à ne pas te faire bander ni même à t’exciter un tout petit peu !  

 

Kaori essayait tant bien que mal de refouler les larmes qui ne demandaient qu’à couler. Après une dernière hésitation, elle posa la question qui lui brûlait les lèvres depuis le début de cette confrontation.  

 

- Pourquoi un mariage blanc ?  

- J’en avais marre qu’on te prenne pour ma femme alors que tu n’étais QUE ma partenaire de travail… c’est pour ça que je t’ai demandé de m’épouser !  

 

Le coup avait porté. Kaori était complètement brisée. Son cœur venait de se déchirer devant cet aveu. Elle savait qu’elle aurait du mal à supporter la vérité mais de là à ce que cela lui fasse si mal, elle ne l’aurait pas cru.  

 

- Merci de ta sincérité, maintenant, je sais à quoi m’attendre !  

- Kaori ! je… je suis désolé…  

 

C’était trop tard. La jeune femme montait les escaliers en courant. D’en bas, Ryô pouvait entendre ses sanglots.  

Kaori se précipita dans la salle de bain. Là, elle pleura encore plus fort. Elle se regarda dans le miroir et ne remarqua que ses yeux rougis par tant de pleurs. Elle voulut briser ce miroir de malheur mais se ravisa au dernier instant et se mit sous une douche bien chaude qui eut pour effet de la calmer. Elle ne prit pas la peine de se sécher et se dirigea toute ruisselante vers sa chambre, une serviette autour de son corps pour seul vêtement.  

Ryô, entendant la porte de la salle de bain se rouvrir, monta pour prendre une douche afin de se calmer lui aussi. Il vit passer une créature digne d’être la déesse des eaux.  

Les yeux rivés sur le parquet du couloir, elle ne le vit même pas. Ses cheveux trempés lui coulaient sur le front et de fines gouttes glissaient sur sa peau nue. Elle ne se doutait pas à ce moment-là à quel point elle pouvait troubler l’homme qui l’observait tendrement.  

La serviette ne cachait pas grand chose de sa féminité, mais elle s’en moquait. Perdue dans ses pensées, elle était loin d’imaginer que Ryô était à ses côtés. Elle aurait pu lui rentrer dedans, que cela ne lui aurait pas fait plus d’effet que ça.  

Ryô, quant à lui ne pouvait s’empêcher de détailler son corps, mais lorsque son regard aperçut celui vide de celle-ci, cela le stoppa net. Il voulut lui faire une remarque sur sa tenue, mais il réalisa bien vite qu’elle ne serait pas la bienvenue surtout avec les nerfs à fleur de peau de sa si jolie future épouse.  

 

 

Arrivé dans la salle de bain, il se déshabilla entièrement et se mit sous une douche relaxante. Cela l’apaisa mais pas assez à son goût. Une dernière option se présenta à lui. Il saisit le gel douche de  

sa partenaire et imprégna son odeur sur son corps parfaitement sculpté. Cela le calma instantanément. Ce parfum l’envoûtait. C’était cette odeur même qui envahissait les pièces de l’appartement lorsqu’elle s’agitait dans tous les sens. Même lorsqu’elle l’étranglait dans une prise de catch, cette odeur le rassurait. C’était elle. La seule femme qui faisait vibrer son cœur et le faisait tressaillir…  

 

Il sortit de la douche, se sécha et enfila un caleçon. Une fois sorti, il se dirigea dans la chambre de sa partenaire et vit que celle-ci dormait d’un sommeil lourd. Il remarqua aussi la serviette qui gisait non loin du lit. C’était rare de sa part de laisser traîner des affaires…  

Soudain, son sang se figea dans ses veines. Si la serviette était par terre, cela voulait dire que… Il porta de nouveau son regard sur sa partenaire et remarqua aussitôt qu’elle était dans le plus simple appareil ! Aussitôt, son cœur s’affola.  

En effet, Kaori n’avait pas trouvé le courage de revêtir quelque chose. Elle s’était couchée dans cette tenue d’Eve version Kaori et avait juste remonté le drap au-dessus de sa poitrine.  

Ryô contempla ce magnifique spectacle. C’est vrai, elle n’était plus la gamine effrontée qui avait grandit à ses côtés, elle était devenue une femme à présent. Une femme qui était sur le point de devenir son épouse. Il laissa glisser son regard sur les jambes que laissait deviner le léger drap qui les recouvraient. De longues et interminables jambes. Il soupira soudainement très las.  

Puis aussitôt, la tension qui l’avait habité quelques minutes auparavant s’empara de nouveau de lui. Il quitta la chambre et se dirigea vers la sienne où il se glissa entre ses draps froids. Il s’endormit d’un sommeil lourd tout comme sa partenaire, conscient du mal dont elle avait été victime tout au long de cette éprouvante journée.  

 

 

 


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