Capitolo 23 :: Un diagnostic surprenant...

Pubblicato: 17-06-05 - Ultimo aggiornamento: 21-06-05

Commenti: voila la suite comme promis biz Lex (chap modifié par ma béta)

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La Date du mariage arrivait à grands pas et il restait encore quelques formalités à accomplir au couple City Hunter.  

Il leur fallait rendre une petite visite à Eriko pour finir d’ajuster correctement la robe et le costume. Kaori avait décidé de ne pas porter de robe blanche. En fait, elle avait craqué pour une magnifique robe rouge pourpre de la création de sa meilleure amie. Tout dans cette robe respirait la passion, la volupté, le charme, l'élégance, la beauté et l'amour. Quant à Ryô, le choix fut prit par Eriko et Kaori. Un costume trois pièces noir avec un gilet assortit à la robe de Madame avec une chemise blanche et une cravate de couleur grise anthracite, brodée en soie.  

C’est lors de ce dernier essayage que Kaori remarqua quelque chose d’intriguant chez son partenaire. Ryô était alors torse nu et s’apprêter à essayer la chemise de son costume de marié quand sa partenaire s’attarda sur son dos. Il était couvert de multiples cicatrices qui renforçaient encore plus la beauté, le charme et la virilité de cet homme. Soudain, elle posa son regard sur l’une d’entre elles. Celle-ci l’attirait particulièrement, elle avait une forme très bizarre. Elle se demanda comment il avait bien pu se faire fait cette blessure. Désirant l’observer de plus près, elle effleura sa peau et en dessina les contours. Ryô frissonna sous ce contact. Il tourna la tête pour observer ce que Kaori pouvait bien faire dans son dos. Il la vit concentrée mais admirative. Qu’y avait-il de si intéressant dans son dos hormis les cicatrices du passé ?  

- « Kaori ? Qu’est-ce qu’il y a ? »  

- « Hein… ? »  

Sa partenaire abandonna son trésor pour croiser un regard ampli d’inquiétude.  

-« C’est rien, j’observais juste une de tes cicatrices. »  

-« Laquelle ? »  

-« Celle en dessous de ton omoplate gauche. Comment t’es-tu fait cette marque ? »  

-« Je ne me la suis pas faite tout seul, je l’ai reçu volontairement quand j’étais gamin. »  

-« Tu veux dire qu’on t’a mutilé ? » S'étonna en écarquillant les yeux.  

-« En quelque sorte…. Je l’ai reçu quand j’étais en camp d’entraînement, c’est le commandant du camp lui-même qui m’a fait cette marque… »  

-« Et pourquoi ça ? »  

Ryô n’était pas franchement à l’aise. Il avait une sainte horreur de parler de son passé. A cet instant, il aurait donné n’importe quoi pour que Kaori change de sujet de conversation, mais elle était maintenant devant lui, les yeux remplis d’interrogation. Il aurait voulu ne pas être obligé de lui répondre mais s’il ne le faisait pas, cela voudrait dire qu’il ne lui faisait pas confiance. Le nettoyeur prit alors une profonde respiration et lui répondit.  

-« Cette marque signifie une seule chose…Ange de la mort… »  

Les derniers mots résonnèrent plusieurs fois dans l’esprit de Kaori. Elle était troublée. Mais quelque part, elle comprit alors le tragique destin de son futur époux et ne voulant pas faire revivre l’enfer de son passé, elle continua les essayages comme si de rien n’était.  

Une fois leur ouvrage terminé, ils sortirent de la pièce, main dans la main. Il ne leur restait plus qu’une seule tâche prénuptiale à accomplir. La visite du docteur.  

Le couple City Hunter se rendit donc chez le Doc qui était quelque part la seule personne en qui Ryô avait totalement confiance. Le Doc leur posa alors pleins de questions puis les examina tous les deux et leur fit une prise de sang. Une fois l’examen de routine accomplit, il leur demanda alors comment avancé les préparatifs du mariage.  

-« Bien, très bien même ! » Répondit Kaori.  

-« Bien, bien, bien… mais est-ce que vous vous sentez parfois un peu noués ou stressés ?.... vous savez, c’est très courant… »  

-« Oui, un peu parfois… j’ai des nœuds dans l’estomac et j’ai pas beaucoup d’appétit… » Répondit sincèrement la jeune femme.  

-« Et toi, Ryô ? Rien à signaler ? »  

-« Moi ? Mais tu me connais, Doc, je n’ai peur de rien ! Je suis un professionnel ! » S’empressa de lâcher le nettoyeur, qui en fait, était dans un bel état de stress qu’il tâchait de cacher par tous les moyens.  

-« Mmm… je vois, je vois…. Tu manges toujours comme d’habitude ? »  

-« Oui ! »  

-« Et tu dors bien ? »  

-« Oui ! »  

-« Pas de comportement inhabituel ? »  

-« Non ! »  

-« En fait, Doc… il y a peut-être quelque chose de bizarre…. » Interrompit la douce voix de la jeune femme.  

-« Ah, oui ? Racontez-moi cela… »  

-« Et bien, quand je vais me coucher, je suis toute seule… et le matin quand je me réveille, Ryô est à mes côtés… »  

-« Mais ce n’est rien ça, ça s’appelle l’amour, c’est normal que deux adultes comme vous fassent ce genre de chose… »  

Kaori se mit à rougir à la pensée de ce qu’était en train de comprendre le Doc et s’empressa de le corriger.  

-« Non ! Non ! Ce n’est pas du tout ce que vous imaginez !...Pas avant la nuit de noce ! si môsieur change d'avis à ce sujet ! »  

-« Ah bon ? Alors qu’est-ce que c’est ?! »  

-« Et bien, quand Ryô se lève avec moi, il ne se souvient pas du tout comment il est arrivé dans ma chambre… »  

Le Doc contempla un instant son patient avec de petits yeux plissés.  

-« Hey ! Mais ne me regarde pas comme ça, Doc ! Je ne vois pas du tout de quoi elle parle ! » Ryô était visiblement très embarrassé par la révélation de sa partenaire.  

-« Ce n’est rien, Doc, je te dis ! »  

-« ça, c’est à moi de décider. Bon, viens avec moi, il faut que je te ré examine. »  

L’examen dura bien une bonne trentaine de minutes quand Kaori put enfin voir son partenaire sortir de la petite pièce adjacente. Mais ce qu’elle vit, la surprit encore plus. Ryô était complètement abattu et traînait des pieds lamentablement.  

-« C’est grave, Doc ?! » Demanda Kaori de plus en plus inquiète.  

-« Non, non, rassure-toi, ma grande. Il souffre juste de somnambulisme dû au stresse du mariage.  

-« Hein ?!! »  

-« Oui. Mais je te rassure, ça va passer. Je vais juste lui prescrire quelques médicaments pour l’aider à se détendre et ça devrait aller mieux. »  

Et oui, voilà pourquoi Ryô se retrouvait tous les matins dans le lit de sa partenaire sans savoir comment il y était parvenu. Sacré Ryô !  

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