Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Lexine

Beta-reader(s): Sarah, Nadraider, Chouchery

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 24 capitoli

Pubblicato: 22-07-04

Ultimo aggiornamento: 22-06-05

 

Commenti: 119 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Ryo va faire une sacrée demande... C'est ma première fanfics soyez indulgents

 

Disclaimer: Les personnages de "La demande" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La demande

 

Capitolo 19 :: Encore un matin...

Pubblicato: 10-02-05 - Ultimo aggiornamento: 10-02-05

Commenti: voila suite j'espère que ça va vous plaire bonne lecture et merci pour toutes vos reviews biz tout le monde de mon coeur je vous laisse lire

 


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7h45.  

 

Dans une des chambres de cet immense immeuble, les rayons du soleil traversaient les rideaux et caressaient le visage d’un homme qui, sous cet intrus, se réveilla doucement.  

Ryô entrouvrit les yeux avec beaucoup de mal, il se sentait tellement bien dans son lit. Il était tellement bien là où il était qu’il n’avait pas envie de quitter cet endroit pour faire face à la triste réalité. Il remonta alors son bras tout en caressant ce qu’il croyait être les draps afin de les remonter sur sa tête pour ainsi cacher le soleil. Pendant son chemin, il y découvrit quelque chose qui attira son attention.  

 

« Quelle douceur ! »  

 

Il laissa son bras droit profiter de cette sensation enivrante et commença à ramener son bras gauche pour essayer d’enlacer son oreiller. Mais, il réalisa bien vite que l’oreiller en question était déjà sous sa tête. Le trouvant particulièrement confortable, Ryô décida de rester à en profiter. Après tout, ce jour là, il n’était pas pressé. En effet, celui-ci n’avait pas très envie de se lever et de faire face à sa partenaire, surtout après la dispute qu’ils avaient eut la veille. C’est ainsi, sur des idées moroses, qu’il se rendormit dans la chaleur de son lit.  

 

Alors que Ryô se prélassait, paisiblement, dans les bras de Morphée, ce fut au tour de Kaori de s’éveiller à cause du soleil. Celle-ci essaya de lutter contre lui mais ce combat se révéla chose impossible, il était encore le plus fort. Kaori fit la moue, il ne lui restait plus que dix minutes à dormir. Mais, l’astre lumineux ne semblait pas s’en soucier outre mesure. Sentant que son heure avait sonné, Kaori s’étira dans son lit tel un petit animal qui venait d’être sorti de son hibernation par un élément perturbateur. En s’étirant ainsi, elle se rendit vite compte que les draps qui la couvraient la veille n’étaient plus sur elle. Elle les chercha du regard quand soudain quelque chose de très doux et délicat la fit frissonner. Cette sensation n’était autre qu’une caresse. Mais qui pouvait bien la câliner alors qu’elle était supposée être seule dans son lit ? Elle pensa avoir rêvé mais la caresse recommença et s’accentua, se faisant plus pressante et intime à chaque seconde. D’abord ressentie du coté de sa cheville, elle se dirigea telle une plume sur la jambe de la jeune femme. Arrivée sur la cuisse, celle-ci s’arrêta nette pour reprendre quelques seconde après et remonter vers la poitrine de Kaori. Celle-ci, n’étant pas habituer à ce genre d’attention, prit peur et n’osa plus bouger malgré le plaisir qu’elle ressentait bien malgré elle pour ce genre de toucher. D’abord sans succès, la jeune réussit à reprendre ses esprits.  

 

A cet instant, sortie de sa torpeur, la jeune femme se rendit compte qu'il s’agissait d’une main et que celle-ci était en train de lui emprisonner un de ses seins. Ce mouvement la fit sursauter dans son lit. Elle trouva cette intruse bien entreprenante et sans-gêne. Pourtant, malgré le fait qu’elle emprisonnait une moitié de sa poitrine, Kaori se concentra un peu plus sur cette main et ne la rejeta pas. Celle-ci était d’une douceur inégalable et large. La jeune femme sentit l’intruse bouger et continuer son parcours. Cette main baladeuse n’avait pas terminé sa découverte. Elle repartit vers la jambe de la partenaire de City Hunter. C’est au moment où Kaori sentit ce corps étranger sur son intimité qu’elle le saisit et le stoppa net en posant sa paume sur celui-ci. Bien décidée à découvrir le propriétaire de cet intrus, elle releva sa tête et découvrit une belle touffe noire de jais, allongée sur sa poitrine. Elle se concentra un peu plus et se rendit compte que le propriétaire était un homme. En effet, celui-ci se trouvant nu et à moitié sur Kaori, la jeune femme n’eut pas de mal à sentir les attributs qui fait de ce corps un homme, et plutôt bien membré qui plus est. Kaori rougit à cette pensée mais ne put s’empêcher de penser à ce contact charnel avec cet homme.  

 

C’était la première fois que cela lui arrivait et sûrement pas la dernière vu le comportement de son futur mari de partenaire. En effet, kaori se souvenait, pour l’avoir une fois espionné en train de dormir profondément, que celui-ci dormait nu comme un ver et qu’il remuait énormément durant son sommeil. Cette situation risquait, donc, de se répéter très souvent quand ils seraient mariés. Enfin, pour l’instant, là n’était pas la question.  

 

Poussée, par l’envie de découvrir l’identité de celui qui lui procurait cette douce torture, elle se releva un peu plus, tout cela en douceur, prit le visage de cet ange brun dans sa main libre et la remonta. Le visage qu’elle vit la fit tomber de haut. Elle ne s’attendait pas du tout à cet homme-là.  

 

« Ryô ! »  

 

Elle se figea sur place. Que faisait-il dans son lit ? Dans cette tenue qui plus est ? Malgré le fait qu’il se trouvait dans sa chambre, Kaori ne put s’empêcher de l’admirer. Il était si beau quand il dormait. Il méritait véritablement son surnom de Baby Face. Il avait vraiment toutes les caractéristiques d’un enfant, voir d’un nouveau-né, quand il dormait profondément. Elle ne pouvait pas résister devant lui et cet étalage de beauté virile non voulue. Tout à coup, elle sentit les bras de son partenaire bouger pour venir l’enlacer très fort comme si elle était un polochon, puis elle l’entendit prononcer son prénom.  

Ainsi il rêvait d’elle ? Mais ce qui suivit cette parole, la cloua sur place.  

 

- Tu es à moi et à personne d’autre…  

 

Cette simple phrase dévoilait tous les sentiments qu’éprouvaient Ryô. Il venait de lui dire indirectement qu’il la voulait rien que pour lui et qu’il ne la laisserait jamais partir. Ou du moins, c’est ce que son cœur désirait. Ces quelques mots firent aussitôt naître une larme au coin de l’œil de Kaori. Elle voyait maintenant l’affreux dilemme que menait Ryô entre son cœur et sa raison, son corps et sa tête.  

 

Le nettoyeur bougea un peu plus. C’est ainsi que sa partenaire put sentir l’érection matinale qui venait de faire son apparition à l’entrejambe de son partenaire. Cela signifiait que celui-ci venait de se réveiller un peu. La jeune femme compris alors une chose sur le statut de son partenaire, c’est que ce dernier se trouvait nu, en mode Coucou, sur elle et dans son lit qui plus est. De plus, elle n’avait aucune idée quant au fait qu’il se trouvait là, dans une telle tenue. Outragée, une massue fit son apparition dans les mains de Kaori. Elle prit soin de fixer le drap autour d’elle et de finir de réveiller à sa manière, son pervers et obsédé de partenaire.  

 

- RYÔÔÔÔ ! ! ! !  

 

L’intéressé n’eut même pas le temps de se remettre de la chute qu’il venait de faire, causée par le cri strident venant de sa partenaire, qu’il se prit une massue digne de ce nom signée « demande la permission avant de me faire des trucs cochons By Kaori »  

 

- QU’EST-CE QUE TU AS ENCORE ESSAYE DE ME FAIRE, ESPÈCE D’ENFOIRÉ ?  

 

- Hein ! ! ! Mais de quoi tu parles ? ? ?  

 

Ryô regarda autour de lui, sans comprendre où il se trouvait. Il réalisa, quelques minutes plus tard, qu’il se trouvait dans la chambre de Kaori, incrusté dans le lit par une des massues artisanales de sa future épouse et nu comme un nouveau-né sortant de l’utérus de sa mère. Kaori, quant à elle, se demandait bien pourquoi le regard de son partenaire était si inquiet tout comme celui qu’il avait déjà eut la matinée de la veille.  

 

Ryô, qui était toujours nu comme un ver, fit vaguer son regard vers les différents endroits de la pièce dans l'espoir de trouver quelque chose pour cacher au moins son intimité, le reste étant connu de sa partenaire. Après quelques secondes de recherche infructueuse, il trouva un bout de drap et tira dessus pour que celui-ci arrive jusque lui. Le problème est que le drap en question était celui qui recouvrait le corps frêle de Kaori.  

Toujours suspendue à sa massue, celle-ci l’avait finalement lâchée pour se concentrer désormais à arranger sa tenue afin que celle-ci ne puisse pas montrer une seule parcelle de son corps à Ryô. Trop concentré par cet habillage artisanal mais aussi par les différentes pensées en relation avec la non consommation de son mariage, elle ne s’attendait pas du tout à ce qui allait se passer.  

 

Ryô tira alors d’un coup sec sur le drap sans prêter la moindre attention a ce que faisait sa partenaire. Et au lieu de réceptionner celui-ci, il se retrouva a nouveau sur le sol dans les bras de sa partenaire qui fut quelque peu sonnée par cette chute inattendue. Il se releva légèrement en tenant sa tête mais aussi fermement sa partenaire. C’est ainsi qu’il découvrit la position gênante et provocante dans laquelle ils se trouvaient tous deux. Ryô était assis contre le lit tenant Kaori entre ses jambes dans une position des plus sensuelles, voir érotiques. Elle avait tout son dos adossé poser contre son torse viril, et la tête à moitié posée sur les pectoraux de Ryô. Les bras de la jeune femme étaient le long de son corps et ses mains s’agrippaient aux cuisses fermes et musclées du nettoyeur. Quant aux jambes de Kaori, elles étaient recroquevillées sur elles-mêmes.  

Ryô avait de plus en plus de mal à résister à ce corps offert à lui. Même s’il ne l’avait pas fait consciemment, cela ébranlait fortement le tueur. Ryô avait un mal fou à empêcher son mokkori de passer en mode coucou. Et ce fut encore plus difficile lorsque celui-ci se rendit compte que le drap, qui précédemment recouvrait Kaori, était tombé laissant la poitrine volumineuse de celle-ci aux yeux de son partenaire.  

 

Ryô resta, bien cinq minutes, figé par la vue de cette poitrine.  

 

« Whouaouhhh ! Quelle paire de nibards ! » Pensa t-il avec son air d’obsédé.  

 

Après cela, il savait qu’il ne pourrait plus jamais regarder sa partenaire dans les yeux. Il serait trop occupé à regarder cette splendide poitrine. Il savait que si Kaori découvrait qu’il était plus intéressé par ses seins que par elle-même, il passerait un très mauvais quart d’heure. Pourtant là, il devait bien reconnaître que sa partenaire était loin d’être une planche à repasser comme il lui faisait remarquer à longueur de journée depuis maintenant presque huit ans.  

Bien qu’il aimait ce si joli spectacle, il en était quand même un peu gêné. Il savait que la jeune femme était très pudique et qu’elle l’était encore plus avec lui. Sous cette révélation, il décida de remettre le drap à sa place en douceur. Il passa alors ses bras le long de la poitrine de Kaori et attrapa le morceau de tissu du bout des doigts qu’il remonta enfin sans trop de mouvements brusques sinon cela éveillerait le radar anti-mokkori de la jeune femme et il ne donnerait pas cher de sa peau. Kaori qui n’avait pas encore complètement réalisé la situation laissa malgré elle agir Ryô. Bizarrement, elle se sentit rougir jusqu’aux oreilles alors qu’en temps normal, une massue se serait déjà écrasée sur la tête de son partenaire. Mais là, elle devait se l’avouer, il faisait preuve d’un certain respect malgré la situation plutôt cocasse dans laquelle ils s’étaient fourrée, ou plutôt enroulée.  

Une fois le drap parfaitement remis à sa place, Ryô, toujours troublé, reposa ses mains à leur place et décida de s’excuser pour ce qu’il avait fait.  

 

- Kaori ? Euh… je suis désolé… je…j’ai tiré le drap, ne sachant pas que c’était celui que tu portais pour te couvrir et on est tombé tous les deux dans cette position. Excuse-moi ! Pas la massue s’il te plaît !  

 

Kaori le regarda avec des yeux ronds comme des billes. Elle avait derrière elle un Ryô complètement paniqué essayant de se cachant dans son dos. Elle rigola intérieurement de peur de le vexer. Son regard dévia pour éviter de franchement éclater de rire. Elle essaya alors de se relever en s’appuyant sur ses mains qui se trouvaient sur les cuisses de son partenaire. Apparemment, leur présence à cet endroit n’était pas pour déplaire au nettoyeur. Réalisant la situation, elle les retira en quatrième vitesse, rouge de confusion. Elle essaya alors tant bien que mal de faire tenir le drap et mit ses mains derrière son dos pour que le drap couvre une partie importante de son corps, en l’occurrence ses fesses. Ce dont elle ne se souvenait plus, c’est que Ryô se trouvait derrière elle et qu’il était toujours aussi nu. Elle ne s’en rappela uniquement quand elle palpa quelque chose de bizarre qui ne semblait visiblement pas lui appartenir.  

 

- Heu… Ryô ?...C’est quoi ça ? Osa-t-elle lui demander.  

 

- Hein ?...ça ?? Soudain il réalisa la situation. Retire tes mains de là s’il te plaît ! ! ! Hurla-t-il plus que mal à l’aise.  

 

Kaori s’exécuta.  

 

- Mais, c’est quoi ÇA ? En plus ça chatouille le bas de mon dos !  

 

- …Tu ne vas pas vouloir me croire…  

 

- Ben dis toujours, je verrai ça !  

 

Ryô prit une grande respiration.  

 

- D’abord je tiens à te rassurer, ce n’était pas mon… euh… enfin mon… tu comprends ?  

 

- Non !  

 

- Kaori fait un effort ! Tu me connais quand même…  

 

- Ben dis le ! Je ne suis pas voyante. Et puis, d’habitude tu ne te gènes pas pour en faire les élucubrations.  

 

- Oui, c’est vrai ! Mais là c’est différent ! Enfin, bref ce n’était pas mon… euh… fit Ryô tout rouge. Il se racla la gorge et continua d’une traite à la vitesse de l’éclair. Ce n’était pas mon … mo…mokkori.  

 

Il baissa la tête.  

 

- Bon ! C’est vrai, ça me rassure. Mais alors ? C’était quoi si ce n’était pas ça ? Ne me dis pas que ce sont tes poignées d’amour ??? S’interrogea Kaori en se tortillant contre son partenaire. Elle avait tellement entendu Ryô lui dire qu’elle avait des bourrelets, qu’elle décida de lui rendre la monnaie de sa pièce en le prenant à son propre piège.  

 

- QUOI ?! Non mais, ça va pas ?! Je n’ai pas ce genre de choses moi ! J’ai que du muscle, moi !  

 

- Oh, mais, ne te vexe pas ! Tu ne te gênes pas à mon sujet que je sache.  

 

Elle le regarda droit dans les yeux pendant quelques secondes.  

 

- Bon ! Et si tu finissais par me dire ce que c’était ? Parce que là ça commence à m’énerver.  

 

- …C’était mon aine … Fit Ryô plus vite que superman, voire son ombre, voyant déjà le bout du manche d’une massue qui venait de mettre plus de force au propos tenu par la jeune femme.  

 

 

En entendant ça, elle se mit à rougir violemment. Elle avait touché la zone sensible d’un homme. Et pas n’importe lequel, Ryô. Elle passa au rouge vif quand elle se rendit compte que ce qui l’avait chatouillé, l’intime duvet de son partenaire. Pourtant elle n’était pas la seule à rougir. Ryô aussi venait de piquer un fard. Kaori devait penser qu’il était poilu comme un singe à cet endroit de son corps.  

Kaori, toujours rouge pétant, remit le drap en essayant de ne pas toucher la délicate zone de son futur mari et se leva. Ryô, de son côté, attrapa d’une main l’oreiller qui traînait sur le lit, et le posa devant lui dès que sa partenaire s’en alla avec le drap. Kaori sortit alors de la chambre sans regarder derrière elle, laissant le nettoyeur à ses réflexions, seul dans la chambre de la jeune femme. Elle se dirigea directement vers la salle de bain, se doucha rapidement, s’habilla et alla préparer le petit déjeuner dans la cuisine.  

Pendant ce temps, Ryô était toujours assis sur le sol de la chambre. Il regarda l’oreiller qu’il tenait toujours entre ses jambes et se remémora ce qui venait de se passer. Il avait aimé ce contact, très gênant certes, mais il avait adoré.  

 

- Eh bé ! Mon vieux ! Kaori est une pro. Elle sait de suite où sont les zones érogènes de ton corps. Elle sait comment faire naître le plaisir. On ne croirait jamais qu’elle est novice en la matière. Et ses seins. T’as vu la paire qu’elle a ?! Elle cache bien son jeu la petite. Et ses fesses, t’as senti …  

 

- TAIS-TOI ! ! ! Ça suffit ! Hurla-t-il à lui-même. Je le sais tout ça ! C’était quand même moi qui étais en dessous. Espèce de mokkori à la noix !  

 

- Hé oh ! Un peu de respect pour la bête ! Sinon je te fais défaut et je me cache ! Je ne me remontrerais qu’à la nuit de noces ! Hé, hé, hé ! J’ai hâte d’y être, moi, en tout cas !  

 

- Ok, ben tu sais quoi ? Mais y’auras rien à la nuit de noces ! Donc, ceinture, vu que tu resteras dans le caleçon !  

 

 

Sur ce dialogue mokkorien, il se rendit lui aussi dans la salle de bain et se doucha à l’eau glaciale. Il fallait qu’il remette de l’ordre dans ses idées. Une fois terminée, il se sécha et s’habilla. Il redescendit alors à la cuisine sentant la bonne odeur du repas depuis le couloir. Il arriva tout juste quand sa partenaire allait l’appeler pour venir manger le petit déjeuner qu’elle venait de finir de préparer.  

 

- Tiens ! Ton assiette ! Elle posa son petit déjeuner sur la table sans lui adressait le moindre regard. Après manger, il faut qu’on aille chez Eriko… Ajouta-t-elle en prenant place à son tour.  

 

- Pourquoi faire ?  

 

- Pour les mensurations des vêtements !  

 

- Ah, oui…  

 

 

Ils déjeunèrent en silence. Kaori n’avait toujours pas oublié les disputes et les paroles blessantes de la veille. Plus elle y pensait, plus elle s’enfermait dans un mutisme quasi total. Ryô l’observait de l’autre coté de la table et ne savait plus quoi penser ni faire. Il savait que cela avait ébranlé la jeune femme mais ne pensait pas qu’elle se renfermerait sur elle-même et qu’elle l’éviterait. Les paroles se limitaient au strict minimum.  

Après ce troublant petit déjeuner, Kaori débarrassa la table, aidée de Ryô qui essayait vainement d’établir le contact avec elle, mais malgré ses efforts, ils firent la vaisselle toujours dans la même ambiance lourde et silencieuse qui envahissait la cuisine.  

Une fois l’ouvrage terminé, ils prirent leur manteau et sortirent en direction de la boutique d’Eriko, toujours silencieusement et lourdement.  

 

 


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