Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Lexine

Beta-reader(s): Sarah, Nadraider, Chouchery

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 24 capitoli

Pubblicato: 22-07-04

Ultimo aggiornamento: 22-06-05

 

Commenti: 119 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Ryo va faire une sacrée demande... C'est ma première fanfics soyez indulgents

 

Disclaimer: Les personnages de "La demande" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La demande

 

Capitolo 22 :: Prise de conscience (suite)

Pubblicato: 17-06-05 - Ultimo aggiornamento: 17-06-05

Commenti: me revoila enfin avec cette fics qui est bientot terminée... merci encore pr vos reviews et aussi pour votre patience lol allez je ne vous fais pas plus attendre gros bisous et bonne lecture ps : un second chap arrive juste aprés celui-la je vous gate pr mon retour.

 


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Ryô serrait toujours Kaori et accentuait la pression au niveau des lèvres et de son bassin. Il voulait ainsi faire réagir sa partenaire. Elle venait de le blesser au plus profond de lui et la seule manière qu'il avait eu pour le lui montrait était celle-là. Elle venait de briser quelque chose en lui. La douleur qu’il ressentait au fond de son âme lui était insupportable. Il pensait qu'elle le voulait pour ce qu'il était, ce qu'il avait été ou ce qu'il faisait. Mais non, Kaori venait de lui cracher la vérité en face tel un venin mortel qui s'infiltre dans le sang et fait souffrir horriblement. Alors on attend plus qu'une chose, être achevé sur le champ. C'est ce qu'attendait Ryô. La femme qu'il aimait le plus au monde venait de lui rappeler ce que toutes les autres femmes qu'il avait connues lui avaient dit. Visiblement, elle le considérait comme une bête de sexe, un être ne jugeant que par sa queue. Elle ne le voyait même pas comme un être humain. Cela lui faisait mal, tellement mal…  

En fait, Kaori avait la peur au ventre. Les mots lui avaient échappé. Mais au fond, c'est ce qu’elle pensait. Elle n'osait pas regarder son fiancé dans les yeux de peur de faire dégénérer la situation déjà bien gâtée. Soudain, elle sentit son dos se décoller du mur. Elle regarda alors son partenaire avec une certaine incompréhension et ce qu'elle vit dans ses yeux lui fit l'effet d'une douche de la froideur d'un iceberg. Elle venait de voir des larmes se former dans le regard de son Ryô. Apparemment, elle l'avait blessé dans ses paroles et s’en voulait, mais elle n’y pouvait plus grand chose.  

Ryô déposa son plus précieux cadeau de la vie sur la table. Kaori ne semblait toujours pas réagir. C'était même pire encore. Elle restait statique et le fixait comme si quelque chose d'anormal se trouvait sur son visage. Il n'avait prêté aucune attention au fait qu'il versait des larmes de douleur et de profonde tristesse.  

Ryô devait faire quelque chose, lui prouvait qu’elle avait tord peut-être, ou raison, sûrement, et ce fût par instinct animal qu’il lui écarta brutalement les cuisses. Il voulait se blesser et s'inférioriser encore plus. Alors, son futur mari abaissa sa braguette et précipita ses mains sous ses vêtements. C’est alors que Kaori sortit enfin de sa léthargie et chercha à se débattre. Maintenant qu'elle connaissait la raison de ce changement brutal, elle ne voulait pas qu'il souffre encore plus en lui faisant subir la pire des abominations. La jeune femme chercha à le repousser en vain alors que son partenaire l’enlaçait encore plus en la serrant plus fort contre son entrejambe. Elle prit alors son visage dans les mains et le repoussa hors de son cou, et là ce qu’elle vit l’arrêta net.  

Ryô n'avait pas arrêté de pleurer. Il avait tellement mal… Il était évident que venant d’autres femmes, il aurait pris cette phrase comme un compliment, mais de la bouche de Kaori, cela sonnait plutôt comme une injure et un coup de couteau.  

Le nettoyeur échangea un long moment ce regard avec sa partenaire et réalisa qu'elle avait enfin compris. Lui aussi était revenu à une certaine réalité et se rendit compte de l’étroite position qu’il échangeait avec sa bien aimé. Mais le pire pour lui fut de réaliser qu’il ne bandait même pas. En fait, il avait beaucoup trop de respect pour elle pour lui affliger une telle épreuve. Certes, au début, il en avait eu envie en se rabaissant à faire ce qu'il faisait avec ses autres amantes dans de meilleures conditions.  

Ryô lâcha alors doucement Kaori et remis son caleçon ainsi que son pantalon, puis il alla se réfugier dans un coin sombre de la pièce. Il souffrait.  

La jeune femme resta encore quelques minutes allongée sur la table les jambes encore écartées avant de se relever. Elle chercha alors Ryô du regard à travers la pénombre de la pièce, puis l’aperçut enfin. Elle le vit retranchait sur lui même. Il était assis sur le sol, ou plutôt, il s'était laissé tomber par terre. Elle le vit comme jamais elle n'aurait cru le voir un jour. Il ressemblait à un enfant qui aurait été blessé dans l'âme comme privé de son cadeau de Noël. Elle devait faire quelque chose, après tout, c’était de sa faute s’il s’était mis dans un tel état. Elle décida alors de renouer le contact avec cet être si fort devenu si fragile face à ses sentiments. Elle s’approcha de lui tel un chat qui demande des caresses mais elle n’eut comme toute réponse qu’un violent rejet. Il la repoussait. Kaori était désespérée, elle ne savait plus quoi faire. Elle soupira. Non, certes, elle ne lui en voulait pas, c'était de sa faute à elle, après tout, mais le voir dans cet état la poignardait d’avantage. Elle devait réagir, l’aider. Mais quoi faire ?  

En fait, elle n’avait pas trente-six milles solutions. Il fallait qu’elle l’affronte, le combatte. C’est alors qu’elle prit une profonde respiration et alla directement s’asseoir sur ses genoux.  

-« Va-t’en ! Je te dis ! » Le Nettoyeur chercha à la repousser une fois de plus mais là, Kaori s’accrocha à son cou.  

-« Non, Ryô…. Je ne m’en irais pas…. Pas tant que tu ne m’auras pas écouté… »  

Le nettoyeur chercha un moment à défaire ses mains de son coup, mais il n’y parvint pas vraiment, ou alors, il devrait la blesser physiquement, et ça, il ne pouvait pas malgré sa déception et sa colère.  

-« Ryô…S’il te plait… Arrête… Regarde moi… aller….. Regarde-moi … »  

Il n’y avait pas moyen qu’il la regarde ou qu’il arrête de se débattre. Alors elle fit quelque chose dont elle ne se serait jamais crue capable. Elle l’embrassa. Ses lèvres restèrent collées aux siennes au moins pendant vingt bonnes seconde avant qu’elle ne se décide à se détacher de lui. Ryô avait été pétrifié par ce cadeau si doux et si exquis qu’il en avait presque oublié pourquoi il était là, assis par terre. Ses yeux étaient encore fermés quand le son de la voix de Kaori le ramena doucement à la réalité.  

-« Ryô…. Pardon…. Je voulais pas te blesser… je… je… tu … enfin…. Je sais… »  

Ryô ne la laissa pas finir sa phrase, il lui avait déposé un doigt sur ses lèvres sucrées.  

-« Chut… ne dis rien…. »  

Pour lui, cela valait bien plus que tous les pardons du monde. Kaori venait d’en dire long sur ses sentiments. Il n’avait alors qu’une envie, lui rendre son précieux cadeau. Il la regarda alors avec toute la tendresse que son coeur pouvait donner et saisit son doux visage de ses mains, puis l’embrassa doucement. Ce baiser était rempli d’un amour précieux et authentique. C’était leur premier véritable baiser. Cela n’avait pas de prix à ses yeux. Après quelques minutes, ils s’arrêtèrent enfin. Il n’avait pas besoin de plus. Tout ce qu’il voulait, c’était la serrer dans ses bras sans dire un mot, la bercer et rien d’autre. 

 


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