Capitolo 5 :: Mais quelle tête de mule !

Pubblicato: 29-10-04 - Ultimo aggiornamento: 29-10-04

Commenti: Et voici un tout nouveau chapitre! J'espère qu'il vous plaira comme les autres. Si c'est le cas envoyez-moi tous pleins de reviews pour me le dire (hi!) sinon et bien... envoyez-en quand même! (snif!)

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Miyato leur fit un dernier signe de la main et s’éclipsa rapidement dans la chambre de Kaori.  

Celle-ci la suivit des yeux et essaya tant bien que mal de cacher son trouble. Ryo était derrière elle et semblait quelque peu insensible à l’idée de devoir cohabiter pour une nuit avec elle…  

Au diable cette andouille ! pensa rageusement Kaori. Je ne lui laisserais pas le temps de me faire le moindre reproche !  

Elle ouvrit la porte et s’engouffra dans la chambre. Ryo fit de même et silencieusement il referma derrière eux. Puis il s’adossa à la porte, croisa les bras sur sa poitrine et observa sa partenaire de la tête au pied. Un sourire se dessina sur ses lèvres… qu’il effaça rapidement en croisant le regard furibond de sa partenaire.  

- Je peux savoir ce qui t’arrive ? demanda-t-il amusé.  

- Ce qui m’arrive ! Ce qui m’arrive ! Ce qui NOUS arrive, triple buse !  

- Et bien tu n’es pas content de dormir avec ton Ryo ! s’exclama-t-il une lueur de défi brillant au fond de ses iris.  

Kaori soupira et prit lourdement place au bord du lit.  

- Je ne vois pas en quoi la situation est amusante, Ryo !  

- Où est le problème, rigola-t-il. Tu veux lui faire croire que nous sommes fiancés alors il faut bien être le plus vraisemblable possible. Des amoureux dorment dans la même chambre… et dans le même lit.. Si nous nous étions séparés, Miyato aurait tout compris. Et puis je te rappelle que c’est TOI qui a mentit et que c’est TOI qui a accepté qu’elle dorme ici. Moi je n’y suis pour rien et… je peux savoir ce qui te fait rougir ?  

Kaori venait de prendre conscience d’un autre détail. Un détail important pour elle et sa pudeur.  

- Oh non, je dois aller dans ma chambre, je n’ai même pas de chemise de nuit !  

Paniquée Kaori se leva et s’élança vers la porte. Amusé par son comportement et sa gêne, il la rattrapa tout de même par le bras avant qu’elle n’atteigne la porte.  

- Hé, je ne vis pas tout nu quand même ! rigola-t-il. Une de mes chemises te conviendras à merveille. Hé puis si tu vas voir Miyato, elle te diras certainement qu’entre fiancée, le fait que tu ne portes rien sur toi n’a rien de gênant. Ne trouverait-elle pas cela curieux ?  

- Heu… oui quelle idiote ! Tu as raison. Alors tu… tu acceptes de me prêter une de tes chemises ?  

- Pourquoi tu fais cette tête ? Ah j’ai compris, fit-il l’air idiot en pointant un doigt sur son visage, mais bien sûr… tu as peur que tes rondeurs ne rentrent pas dedans !  

Kaori en tomba à la renverse. Content de lui, Ryo éclata de rire.  

- Mais comment je fais pour te supporter ! s’énerva-t-elle en se relevant et se retenant pour ne pas lui faire goûter sa toute dernière livraison de massues.  

- Ben quoi j’ai vu juste non ?  

- Non ! T’as pas vu juste ! cria Kaori.  

- Pourtant avec tes kilos…  

- TIENS LES VOILA MES KILOS… !  

Kaori se jeta sur lui. Entre deux torsions du coup, Ryo supplia la clémence de la catcheuse…  

- Ça ne m’étonne pas de toi, cracha Ryo au bord de l’évanouissement, c’est toute ta douceur qui ressort… Espèce de monstre !  

- T’EN VEUX ENCORE !  

- Piiitiééééé !  

Kaori le lâcha et tendit le bras. Ryo s’assura que toutes ces vertèbres étaient en place et lui prêta l’une de ses chemises.  

- Tiens mais ça, j’espère que tes f….  

Kaori ne le laissa pas finir et l’envoya examiner de plus près le poster de sa chambre…  

Puis, elle observa la chemise de son partenaire. Le vêtement témoignait de la carrure impressionnante de son propriétaire. Kaori eut une pensée tout bonnement féminine. Elle se sentit à la fois gênée et ravie d’avoir sur sa peau le vêtement de l’homme qu’elle aimait. D’un seul coup d’un seul, sa colère se dissipa et elle retrouva sa timidité coutumière.  

Elle jeta un coup d’œil discret à Ryo. Ce dernier lui tournait le dos et nullement gêné par la présence de sa partenaire, il enlevait tranquillement son maillot….  

Kaori ne put détourner son regard du dos viril.  

Les muscles se tendaient sous les mouvements éclairés par la lampe de chevet. Elle était fascinée. Envoûtée. En cet instant, une force émanait de lui. Une force qui l’attirait désespérément vers lui. Des frissons lui parcourent le corps. Son cœur commença à battre plus vite. Elle aurait voulu le toucher. Le savoir près d’elle, le sentir contre elle. Sentir son souffle contre son cou…  

Se sentant observer, Ryo tourna la tête dans sa direction. Le rouge aux joues, Kaori se détourna rapidement.  

- Ben alors tu as l’intention de dormir habillé ? demanda-t-il surpris de voir qu’elle portait encore ses vêtements.  

- Heu… non bien sûr, bafouilla-t-elle. Tourne-toi, s’il te plaît.  

Elle savait que Ryo ne la regarderait pas pendant qu’elle n’est revêtue sa chemise, mais elle ne put s’empêcher de frissonner. Cela n’avait d’ailleurs rien de banal. Comment pouvait-elle se décontracter alors qu’elle était en train de se déshabiller dans la chambre de l’homme qu’elle aimait et que par dessus le marché, il allait resté avec elle toute la nuit !  

Calme-toi Kaori, se rassura-t-elle. C’est juste pour une nuit ! Ensuite retour dans ta chambre. C’est quand même pas la fin du monde !  

Non bien sûr, mais quand même…  

Après s’être rassurée une dernière fois qu’il ne la regarderait pas, elle commença par enlever l’unique botte qui lui restait (l’autre avait finie dans le salon) et continua avec sa chemise de soie. Une tension particulière régnait dans la pièce. Le cœur battant la chamade, Kaori se dépêcha de faire glisser sa jupe à terre et d’enlever le dernière rempart qui camouflait sa poitrine. Puis, tout aussi rapidement, elle enfila la chemise de Ryo.  

- C’est pas vrai, maugréa-t-elle.  

- Comment ? demanda Ryo en se retournant.  

Kaori ne l’entendit pas et continua à se démener pour que le vêtement reste sur ses épaules. Elle tira d’un côté, mais le vêtement s’empressa de retomber de l’autre. À chaque tentative, une autre partie de son corps se dévoilait. Toute à sa tache, elle ne fit pas attention au regard de son partenaire.  

Ryo, quant à lui, ne parvenait pas à penser. Son regard se posait sur chaque grain de peau que le « maudit » vêtement refusait de cacher. Son épaule droite, son épaule gauche. Sa gorge, la naissance de sa poitrine. Par la forme que prenait la chemise, il su que Kaori avait enlever son soutien-gorge. Cette pensée réveilla une partie secrète de lui-même.  

À cet instant, elle n’était plus sa sauvageonne, mais une autre femme. Une femme qui pouvait se montrer terriblement belle et irrésistible… Une femme qui serait si enivrant d’aimer.  

Hein ? Quoi ?  

Ryo se frappa le crâne et se détourna de la vision qui réveillait en lui des pensées pas très catholiques... Se coucher, fermer les yeux et l’ignorer. C’était la seule chose qu’il fallait faire, qu’il DEVAIT faire !!  

Au bout de plusieurs secondes, Kaori trouva un compromis. Elle laissa son épaule gauche dénudé de manière à laisser sa poitrine couverte. En ne faisant pas trop de mouvements, elle parviendrait à cacher sa quasi-nudité. Parfait !  

- Je peux savoir ce que tu fais ? demanda une Kaori abasourdie en apercevant son partenaire se glisser sous les draps.  

- Bah ça se voit non ? Je me couche. Il est 2h passé je te rappelle.  

- CA je le sais ! Je veux savoir pourquoi tu es dans le lit.  

- Ben c’est mon lit !  

- Comment ça c’est TON lit ?  

- Ouh, ouh Kaori, fit Ryo en agitant les mains, on est dans ma chambre, il est donc normal que je dorme dans MON lit.  

- Et moi alors ?  

- Comment ça, et toi ?  

- Ben je vais quand même pas dormir avec toi cette nuit !  

- Qui te parle de dormir avec moi ?  

Un sourire au lèvres, il lui indiqua le canapé qui reposait contre le mur.  

- Tu ne veux quand même pas que je dorme là-dessus ! s’indigna-t-elle.  

- Je vois pas pourquoi tu ne pourrais pas. Tu m’y fais bien dormir de force quand on a une cliente !  

- Mais ce n’est pas pareil !  

- Je ne vois pas en quoi c’est différent !  

- Et bien moi je vois bien en quoi c’est différent ! IL N’EST PAS QUESTION QUE JE DORMES SUR CE TRUC ! UN POINT C’EST TOUT ! Ryo c’est toi l’homme, à toi de le prendre !  

Ryo fit une moue boudeuse.  

- Il n’en est pas question ! Ici c’est MA chambre et je me trouve très bien dans MON lit !  

Hors d’elle, Kaori se précipita sur le lit et arracha les draps. Aussi rapide qu’un félin, Ryo s’en empara également. Chacun tira de son côté, refusant de céder.  

- RYO ! ÇA SUFFIT MAINTENANT ! DONNE-LES MOI !  

- NON !  

- RYO !  

- NON !  

Subitement, exaspéré par le comportement de son partenaire. La douce et timide Kaori se transforma en une seconde en une véritable diablesse à la force phénoménale…  

- DONNE-MOI CES DRAPS !! hurla-t-elle en tirant violemment.  

Surpris par la force soudaine qui émanait de sa partenaire, Ryo perdit l’équilibre et poussant un cri d’effroi, s’écroula par terre. Emporté dans sa chute, Kaori en fit autant.  

Quelques secondes plus tard, en ouvrant les yeux, Ryo crut défaillir. Kaori était allongée sous lui, elle avait fermée les yeux et la chemise qui recouvrait auparavant son corps avait glissé…  

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