Capitolo 8 :: Quoi Ryo et Kaori aurait....!

Pubblicato: 30-10-04 - Ultimo aggiornamento: 30-10-04

Commenti: Ah je n'ai pas pu m'en empêcher! Un nouveau chapitre avant de partir! Quoi déjà 30 rw! Bon alors je dois à tout le monde une séance de calins! Haha! Bon je vais y réfléchir et attendez-vous à ce que vous en redemandiez encore!! Bonne lecture !

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La matinée s’annonçait resplendissante. Le soleil était au rendez-vous, les oiseaux chantaient et curieusement les célibataires et les couples qui se baladaient avaient tous le sourire aux lèvres. Un début annonciateur d’un merveilleux été fait de rêves et de magie…  

Pourtant au milieu de cette foule joyeuse, trois visages ne respiraient pas le bonheur. C’était le moins que l’on puisse dire !  

Serrant les poings à s’en faire exploser les jointures, Kaori fronçait les sourcils. Elle était tellement furieuse, qu’elle n’avait aucune envie d’attendre les deux autres qui étaient à un bon mètre cinquante derrière elle.  

Miyato essaya de l’appeler une nouvelle fois afin qu’elle ralentisse le pas. Mais il n’y avait rien à faire. Kaori s’obstinait à marcher droit devant !  

- Elle doit m’en vouloir ! pensa Miyato. Quelle imbécile ! Et moi qui croyait qu’il s’était passé quelque chose de grave ! On a pas idée de crier comme ça et j’ai pourtant bien entendu un boom ! Oh mais quelle idiote tu fais Miyato. Bon tout à l’heure, il faudra que tu te trouves une chambre d’hôtel, je ne peux tout simplement pas continuer à les ennuyer de la sorte. Kaori risquerait de m’en vouloir à vie !  

Miyato jeta un regard à Ryo. Il marchait perdu dans ses pensées. Ni l’un ni l’autre ne lui avait adressé la parole lors du petit déjeuner. Ryo releva la tête et croisa le regard triste de Miyato… Surpris d’y lire tant de tristesse, il s’approcha d’elle et s’enquit de ses sentiments.  

- Oh, tout va bien Ryo ! C’est… heu… c’est le fait que je dois partir tout à l’heure. Kaori ma me manquer et…  

Miyato ne continua pas ses explications. Ryo n’était pas assez stupide pour croire de telles âneries…. Elle soupira et vagabonda elle aussi dans ses pensées. Quel drôle de couple ! pensait-t-elle. Oh mon chéri j’ai tellement hâte de te revoir ! Notre vie est bien plus simple que la leur ! Tu me manques tellement !  

Ryo, quant à lui, n’essaya pas une seule fois de draguer les jupes de ses dames. Lui aussi était décidément pas en forme aujourd’hui ! Ou bien était-ce ce mensonge qu’il avait accepté de suivre ? Ou alors repensait-il à cette soirée où il avait tenu le corps nu de sa partenaire contre lui ? Ryo, tu es tellement compliqué… !  

En tout cas, c’est dans cet état d’esprit que Kaori, Miyato et Ryo pénétrèrent au Cat’s eye.  

- Salut tout le monde ! s’exclama Kaori en essayant de cacher son énervement.  

Peine perdu, derrière le comptoir, Falcon fronça les sourcils et se tourna vers Miki qui elle aussi avait entendu l’intonation particulière de son amie. Que s’était-il donc encore passé ?  

- Bonjour Kaori ! Ryo n’est pas avec toi ? demanda-t-elle curieuse de ne pas voir le pervers numéro un lui sauté dessus.  

- Si, il arrive. Et bien, fit Kaori, tout le monde est là à ce que je vois ! Bonjour !  

- Bonjour, répondirent en cœur Saeko et Kazue en sirotant leur café.  

Brusquement une ombre plana au-dessus de Kaori !  

- Kaori mon amooooouuurrrr !!! s’écria Mick.  

DÉCIDÉMENT IL N’Y AVAIT QUE DES OBSÉDÉS SUR TERRE !! J’EN PEUX PLUS !! JE SENS QUE JE VAIS EXPLOSSERRRR !!  

Vive comme l’éclair, Kaori sortit une massue spéciale « JE LES AURAIS TOUS !! » et envoya le pauvre Mick faire un tour dehors !  

En apercevant l’homme canon, Miyato poussa un cri et se jeta par terre. Ryo qui n’avait rien vu se prit le gros boulet !  

Kazue remercia Kaori d’un sourire et rangea sa massue « JE SUIS LA MOI ! »  

- Ils sont tous pareils ! maugréa Kaori. Pas un pour rattraper les autres !  

- Et bien, tu m’as l’air bien en colère, rigola Saeko, est-ce que notre Ryo aurait encore fait des siennes ?  

Kaori lui lança un regard mauvais. Saeko fondit sur son siège…  

- Un café, s’il te plaît Miki !  

- Tout de suite Kaori ! Oh bonjour mademoiselle, vous voulez un café ?  

Pendant une seconde, Kaori se sentit mal. La pauvre Miyato. Énervée comme l’était, elle s’était montrée plus que désagréable avec elle. Elle n’avait pourtant rien fait ! Elle se leva aussitôt et alla chercher la jeune femme qui attendait à la porte sans oser bouger. Elle jeta un coup d’œil aux deux énergumènes qui se relevaient en se chamaillant et invita la jeune femme à prendre place à la table.  

- Excuse-moi Miyato ! J’en oublie toutes les convenances ! Voici Saeko. Elle est inspecteur de police. Et elle c’est Kazue, elle est…  

- … la petite amie du crétin qui a traversé la pièce ! compléta Kazue un radieux sourire aux lèvres. Bonjour !  

- Oh… heu… bonjour ! bafouilla Miyato en s’asseyant.  

- Voici vos cafés, s’exclama Miki en les déposant sur la table. Moi je m’appelle Miki et lui, derrière le comptoir, c’est mon mari, Falcon.  

Miyato tourna la tête dans sa direction et son visage perdit toutes ses couleurs ! C’était pas un être humain ce type ! C’était un monstre !  

Falcon se sentant observé adressa un monstrueux sourire à la jeune femme. Miyato se retint pour ne pas crier…  

La clochette de la porte d’entrée retentit indiquant que les deux pervers venaient de faire leur entrée.  

- C’est toi le crétin ! criait Mick.  

- Parle pour toi ! Espèce d’obsédé ! criait à son tour Ryo en tournoyant son poing.  

- Moi obsédé ? Tu t’es pas regardé !  

- Ouais bah en attendant c’est pas moi qui t’es sauté dessus !  

- J’y peux rien si ta femme est violente !  

- C’est pas MA femme !  

- Vraiment ? demanda Mick avec une lueur malicieuse dans le regard. Alors je peux aller la draguer !  

- Bonne idée ! Avec un peu de chance, je pourrais m’envoyer Kazue !  

- Essaie pour voir ! hurla Mick en brandissant son révolver.  

- Ose si t’es un homme ! hurla à son tour Ryo en brandissant le sien.  

- C’est pas un peu fini, vous deux ! hurla Falcon en brandissant son bazooka.  

- Vous allez vous taire ! crièrent en cœur Miki, Saeko, Kaori et Kazue en brandissant une mitrailleuse, des couteaux et des massues.  

Miyato hurla de terreur. Mais ils étaient fou où quoi ! La jeune femme se cacha dans un coin de la pièce. Aucun n’avait l’intention de ranger son arme ! On aurait presque dit qu’ils n’attendaient qu’une chose : faire feu !! Elle ne pouvait pas rester ici où elle n’allait jamais se marier ! Mon chéri je veux te revoir ! Ces gens sont fous à lier !!  

- Kaori, murmura Miyato en prise à de violents frissons.  

- Hein ? demanda cette dernière en se retournant.  

Brusquement, Kaori devint écarlate. Mon dieu, qu’allait-elle penser ! Dire que Kaori voulait se faire passer pour une jeune femme « presque » normal, c’était un véritable fiasco !! Tout le monde remarqua sa gêne et fit de même. Et chacun regagna sa place. Mick se glissa entre Kazue et Ryo qui s’installa en face de Kaori.  

- Kaori, commença Miyato visiblement effrayée et terriblement gênée. Je ne veux pas vous déranger plus longtemps avec Ryo et…  

- Mais tu ne nous déranges pas, voyons, rigola nerveusement Kaori.  

- Si si… je vais prendre une chambre d’hôtel ce soir, je ne veux pas que ce qui s’est passé hier soir recommence. Je me sens suffisamment mal et je ne veux pas vous déranger encore une fois !  

- Miyato, je t’assure que tu ne nous dérange pas…  

Saeko lança un regard à Ryo qui se détourna aussitôt. Tiens Tiens. Qu’avait donc fait ces deux là ?  

- On peux savoir ce qui s’est passé hier ? s’enquit Saeko en se penchant vers Miyato.  

- Et bien, commença Miyato en baissant la tête, j’avais complètement oublié de louer une chambre d’hôtel si bien que Kaori a accepté que je dorme à l’appartement.  

- Oui continue, fit Saeko un sourire aux lèvres.  

- Kaori m’a donc laissé la chambre d’amis.  

Kazue et Mick se regardèrent surpris. Une chambre d’amis ? Mais il n’y avait pas de chambre d’amis dans l’appartement ! Les seuls chambres qui existaient étaient celles de Ryo et Kaori !  

Saeko quant à elle avait un petit sourire ravis. Et bien cela allait devenir intéressant…  

- Continue, invita-t-elle.  

- Et bien, je… oh je suis désolé, Kaori, Ryo… je ne voulais vraiment pas vous déranger dans un moment pareil ! Oh je me sens si stupide ! J’aurais dû frapper à la porte, mais j’avais entendu des cris et du bruit.  

- Rien d’alarmant, sourie Kazue qui ignorait tout du mensonge de ces amis. Avec eux c’est toujours l’apocalypse !  

- Ha vraiment, je me doutais bien aussi ! C’est vrai que lors relation amoureuse est assez particulière…  

- Quelle relation amoureuse ! s’exclama Mick en s’étouffant avec son café.  

- Et bien lors relation. À Ryo et Kaori !  

Mick regarda tout à tour leurs deux amis. Kaori et Ryo était aussi rouge l’un que l’autre.  

- C’est quoi cette histoire, demanda le pervers numéro 2 en se penchant vers le pervers numéro 1.  

- Rien du tout ! marmonna Ryo dans sa barbe.  

- Comment ça rien du tout ! s’exclama bien fort Mick. Tu as enfin conclu avec ta chère et tendre et tu oses me dire que ce n’est rien du tout !  

- La ferme, s’exclama à son tour Ryo en brandissant sous le nez du séducteur son python adoré.  

Mick l’abaissa aussitôt.  

- C’était pas bien c’est ça ! demanda Mick l’air affligé.  

Kaori en resta la bouche ouverte. Mais enfin il ne s’était rien passé ! Arrêtez ! Mais Mick continuait en tapotant gentiment l’épaule de son collègue.  

- Tu sais c’est pas grave Ryo ! Ça arrive par moment ! La première fois ne se passe pas toujours comme on l’aurait souhaité.  

- Mais tu vas te taire oui, menaça Ryo en appuyant un peu plus son arme contre la joue.  

- Tss Tss Ryo t’était pas excité ? T’as pas pu, c’est ça ? Mon pauvre Ryo !  

- Si tu ne te tais pas tout de suite, je te fais exploser la cervelle !  

Kazue choisit ce moment pour intervenir. Elle posa gentiment sa main sur celle de Kaori pour la rassurer.  

- Ne t’en fais pas, Kaori. Ce soir vous pourrez réessayer et vous verrez avec un peu de patience et de tendresse, tout se passera merveilleusement bien…  

- Mais enfin, bafouilla Kaori, ce n’est pas ce que vous croyez…  

- Pourquoi c’est toi qui n’a pas pu ? demanda Saeko surprise.  

- Mais non pas du tout !  

- Donc c’est bien Ryo !  

- Mais non ! Mais oui… enfin non… Ryo aide-moi !  

Le pauvre Ryo se démenait déjà pour ne pas tirer sur le visage pervers de son compagnon de table.  

- Écoutez, coupa Kaori, il ne s’est strictement rien passé entre nous. Nous ne sommes QUE des partenaires !  

- Des partenaires, s’exclama Miyato surprise, mais je croyais que vous étiez fiancés !  

- FIANCÉS ! s’exclamèrent en cœur Saeko, Kazue et Mick.  

- En plus je vous ai entendu ! insista Miyato.  

- Comment ça ENTENDU ? demandèrent en cœur Saeko, Kazue et Mick.  

- Ben oui, je l’ai entendu crier et Ryo a gémit toute la nuit !  

- Toute la nuit ! Ouah, fit Mick admiratif. Et bien Ryo je ne savais pas que tu pourrais tenir toute une nuit ! C’était bien au moins !  

- En quoi ça t’étonnes, rugit Ryo à bout de nerf, tu oublies que je suis le meilleur coup du monde !  

Brusquement, il se tut. Cette phrase n’allait pas aider à se sortir de cette situation. Kaori l’avait regardé complètement hébétée.  

- Et puis pour des partenaires, insista de nouveau Miyato, vous dormez quand même dans la même chambre !  

- Quoi ??? s’écrièrent leurs amis.  

- Heu, mais enfin, essaya de rattraper Kaori, il est évident que des partenaires doivent être proches. Enfin non ce n’est pas ce que je voulais dire…  

- Proches d’accord, mais nus… je ne savais pas que c’était indispensable !  

- NUS ?? s’écrièrent leurs amis.  

- Ce n’est pas ce que vous pensez !  

- Bah alors explique-toi ! s’écrièrent-ils.  

- Je n’avais pas de chemise de nuit, alors Ryo m’en a prêté une. Mais elle était trop grande…  

- Peut-être mais cela n’explique pas pourquoi vous étiez penché l’un vers l’autre ! insista Miyato.  

- HEIN !!! s’écrièrent leurs amis.  

- Miyato, supplia Kaori. Ryo dis quelque chose !  

Mais le pauvre Ryo était tout aussi rouge qu’elle et il ne sut que bafouiller :  

- Mais ne dîtes pas de bêtises ! Moi et Kaori dans le même lit ! Vous savez bien qu’elle n’est même pas capable de me faire b….  

- Apparemment ce n’est pas le cas, répliqua sournoisement Mick, puisque tu as fait du bruit toute la nuit !  

Ryo lui lança un regard assassin. Mick lui lança un sourire de carnassier.  

- Oui, continua Miyato, et puis il était évident que je vous dérangeais ! Donc c’est décidé ce soir, je prends une chambre d’hôtel ! Vous pourrez ainsi reprendre là où vous avez arrêté !  

Oh mon dieu, pensa Kaori, c’était pire que tout ! Elle voyait distinctement les visages de leurs amis prendre des air de conspiration. Il serait difficile de leur faire croire le contraire !  

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