Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Sarah

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 15 capitoli

Pubblicato: 28-10-04

Ultimo aggiornamento: 06-11-04

 

Commenti: 109 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Kaori a mentit à une vieille amie d'enfance. Pourquoi diable a-t-elle été racontée qu'elle était la fiancée... de Ryo !

 

Disclaimer: Les personnages de "Un petit coup de pouce" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're asking for is quite less.

 

 

   Fanfiction :: Un petit coup de pouce...

 

Capitolo 15 :: Quand Ryo protège la femme qu'il aime...

Pubblicato: 06-11-04 - Ultimo aggiornamento: 06-11-04

Commenti: Et voilà ce chapitre est assez long mais c'est le dernier de ma toute première fic. J'espère qu'il vous plaira autant que les précédents et que je ne vous aurais pas déçue! Sur ce, je vous laisse et à bientôt j'espère pour de nouvelle aventures!! bisous tt le monde!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

- Je…  

Kaori était bien incapable de prononcer les mots que Ryo attendait. Oui elle le voulait. Désespérément, elle voulait sentir ses mains sur elle, ses lèvres sur elle. Sentir la chaleur de son corps contre le sien. Se laisser aller et tout oublier.  

Elle baissa les yeux timidement et les releva doucement. Le rouge aux joues et de la gêne transparaissant dans sa voix, elle murmura :  

- Ryo, je…  

- Kaori, murmura-t-il. Je ne ferais rien que tu ne voudrais pas.  

- Ryo…  

Ryo sentait toute l’émotion de sa partenaire. Il savait ce qu’elle ressentait. Un doux sourire étira ses lèvres.  

- Tu n’as aucune raison d’avoir peur.  

Kaori lui répondit par un sourire timide. Ryo la serra doucement contre elle. Son oreille posée tout contre son cœur, elle entendait ses battements sourds. Son corps était chaud. C’était agréable. Elle se laissa doucement bercer par la douce mélodie de son cœur. Ryo l’allongea sur le lit et prit ses lèvres. Le sourire qu’elle lui avait adressé suffisait amplement à lui faire comprendre son envie.  

 

- Y’A QUELQU’UN ???? cria une voix féminine dans le salon.  

 

Ryo se releva d’un bond. Il n’avait pas entendu la porte de l’appartement s’ouvrir. Il jeta un regard à Kaori et fut encore plus furieux par ce qu’il put lire dans son regard. Déception et retour brutal à la réalité ! Elle ouvrait de grands yeux et comme sortit brusquement d’un rêve, elle cachait rapidement et pudiquement sa poitrine sous les draps. Ses joues étaient en feu, et il était très facile d’imaginer ce qu’elle pouvait ressentir en cet instant !  

Cette femme allait l’entendre ! Ryo serra les poings et chercha le regard de Kaori qui trop gênée venait de se détourner et filait se rhabiller. Ryo voulut la rassurer, lui dire d’attendre ici et qu’il se rendrait dans le salon chassé ces gêneurs, mais l’attitude de sa partenaire lui fit comprendre que l’instant magique qu’il avait espéré depuis tant d’années venait de fondre comme neige au soleil. Et pire encore, Kaori n’osait plus le regarder en face ! Furieux, Ryo dû se rendre à l’évidence que c’était fini.  

C’est un Ryo hors de lui qui sortit précipitamment de la pièce et fit face à la jeune femme accompagné de deux hommes.  

- Miyato ! salua Ryo froidement. Je peux savoir ce qui se passe ici !  

La jeune femme ne put s’empêcher de prendre peur face au regard froid de l’homme.  

- Ryo, je… bafouilla Miyato, Kaori nous avait dit de passer en fin d’après-midi.  

- Je vois, lâcha Ryo qui entreprit de se construire un visage aimable. Et bien, puisque vous êtes là, allons donc nous asseoir.  

C’était la deuxième fois que Ryo voulu tuer une femme ! Il serra les poings mais entreprit de calmer sa colère.  

Il invita tout ce petit monde à prendre place sur le canapé et se dirigea vers les escaliers pour appeler sa partenaire. Mais Kaori était déjà en haut des marches et évitant son regard, elle passa à côté de lui sans rien dire le rouge aux joues.  

Ryo en eut le cœur brisé. Il aurait mille fois préféré qu’elle l’assomme sous un cent tonnes, ou qu’elle lui hurle des mots dont elle-seule avait le secret. En tout cas, tout sauf cette gêne qui s’installait entre eux deux. Il n’osa toute fois pas compliquer la situation et se dépêcha de filer dans sa chambre pour enfiler un maillot.  

Lorsqu’il se retrouva en haut des escaliers, la scène qui se déroulait devant ses yeux le surprit au plus haut point. Kaori semblait connaître les deux autres personnes qui accompagnaient Miyato, mais n’en semblait pas pour autant heureuse. Bien au contraire, son regard demeurait obstinément baissé sur le tapis et il sentait dans son attitude qu’elle était crispée.  

- Apparemment vous vous connaissez ? demanda Ryo en jetant un rapide regard à sa partenaire.  

Miyato s’empressa de faire les présentations.  

- Pardonnez-moi, je ne vous ai même pas présenté mon fiancé et son associé. Ils sont arrivés tout à l’heure et quand je leur ais appris que j’avais revu notre Kaori, ils ont insisté pour que je les emmène ici. Cela ne vous dérange pas, j’espère ?  

Ryo dévisagea les deux hommes. Ils avaient tous les deux énormément de charme. L’un était aussi blond que l’autre était brun. Le premier lui adressa un simple sourire, aucune émotion particulière n’émanait de lui. Tandis que le deuxième se leva aussitôt pour lui serrer chaleureusement la main.  

- Bonjour, Ryo c’est bien ça ? Moi c’est Soko, le fiancé de Miyato. Lorsqu’elle m’a annoncé que notre petite Kaori s’était enfin casée j’étais tellement content que je voulais absolument voir comment était son ami ! Ma chérie, ajouta-t-il en se tournant vers sa fiancée, tu as raison son ami est un véritable apollon. Pas étonnant que notre Kaori n’est pas su résister !  

- Tu trouves aussi, souries Miyato en lui lançant un clin d’œil complice.  

- Et voici mon associé, Sorato. Nous ne sommes que de passages ici et comme nous partons demain matin au aurore, nous voulions absolument vous rencontrer.  

Ryo qui était resté debout lors des présentations, alla s’installer entre Kaori et Miyato. Il essaya vainement de croiser le regard de sa partenaire.  

- Alors Ryo, commença le fiancé de Miyato, je veux tout savoir ! Comment vous l’avez rencontré, depuis combien de temps vous êtes ensemble, ce que vous faites dans la vie etc…  

- Allons, protesta Miyato, ne les embarrasse donc pas avec toutes tes questions !  

- Mais enfin, lâcha sèchement Sorato, des amoureux ne sont jamais gênés de raconter ce genre de choses. Pas vrai Kaori ?  

En une phrase, Ryo le trouva antipathique. A ses côtés, Kaori avait tressaillit. Ryo fronça les sourcils. Qui était donc cet homme ? Le ton qu’il prenait avec sa partenaire ne lui plaisait absolument pas.  

- Et vous, lâcha Ryo, comment avez-vous rencontré Kaori ?  

Sorato soutint son regard.  

- Nous étions ensemble au lycée.  

- Tiens donc ? Vous êtes sorti avec Kaori ?  

Ryo n’aimait pas cet énergumène ! A vrai dire, il le détestait déjà !  

- Sorti ! Grand dieu non ! A l’époque Kaori était l’une des filles les plus vilaines que j’ai pu voir de mon existence. Un vrai garçon manqué sans forme ! Un sac d’os serait plus près de la vérité !  

- Sorato ! protesta Miyato qui se tourna aussitôt vers la jeune femme pour excuser son comportement.  

Kaori s’était tassé dans son coin et baissait obstinément la tête.  

Ryo serra les poings. Cet homme n’allait pas s’en tirer à si bon compte ! Mais il n’eut pas le temps de riposter car l’associé continuait sur la même lancée.  

- J’ai vraiment été étonné lorsque Soko m’a annoncé qu’elle s’était trouvée quelqu’un. D’ailleurs, je ne comprends pas comment un homme tel que vous fait avec une fille de ce genre. Vous ne devez certainement pas manquer de conquêtes !  

» En plus, je suis déçu. Je m’attendais au moins à ce que Kaori est changé physiquement mais je dois bien avoué qu’elle est toujours fidèle à elle-même. Aucune féminité et je dois bien dire que j’ai réellement du mal à comprendre ce que vous faites avec elle ! Je verrais plus un homme tel que vous avec des femmes aux corps plus harmonieux et aux formes plus avantageuses ! Kaori n’a rien d’extraordinaire ! Elle n’était pas belle à l’époque et maintenant, c’est à peine si elle est présentable !  

- Sorato, cria Miyato furieuse, comment oses-tu dire ça devant Kaori !  

- Je ne vois pas où est le mal ! Kaori sait pertinemment que c’est la vérité ! Elle n’a jamais été belle et tous les efforts qu’elle a fait jusqu’à maintenant depuis ton arrivée, c’est bien la preuve qu’elle voulait simplement dissimuler la vérité ! Mais regarde-la ! Tu nous la décris comme une femme épanouie, heureuse et beaucoup plus féminine ! Mais ouvre tes yeux ! Kaori est toujours la même !  

» Je suis persuadé qu’elle t’a mené en bateau ! Et toi tu n’as pas hésité à la croire ! Il ne s’agit que d’une mascarade ! Je suis à peu près certain que Ryo et elle ne sont même pas ensemble ! N’est-ce pas Kaori ? Je suis sûr que tu n’as même pas encore connu l’amour !  

Il avait raison. Affreusement raison. Les larmes aux yeux, Kaori avait écouté chacune de ses paroles avec le sentiment qu’on la poignardait en plein cœur. Il avait raison, rien n’avait changé. Elle venait de faire un bond de plusieurs années en arrière. Un bond dans un passé qu’elle ne voulait plus se souvenir. Elle se sentait humiliée. Et le pire dans tout ça, elle l’était devant l’homme qu’elle aimait. C’est vrai, elle n’avait pas d’homme dans sa vie. Elle n’était même pas aimée. Tout n’était qu’une mascarade, une histoire dans laquelle elle s’était sentie heureuse pendant un court instant. Ryo ne l’aimait pas. Il n’avait fait que participer à un mensonge qu’elle avait elle-même créé. Rien de plus. Rien de magique. Une simple vérité.  

- Regarde, continuait Sorato, Kaori n’est même pas capable de le démentir ! C’est bien la preuve que tout ça n’est qu’un pur mensonge ! Elle ne voulait pas que tu la vois seule, que tu voies à quel point elle avait raté sa vie ! Et tu…  

Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Furieux, Ryo s’était levé et venait de lui flanquer un coup de poing en plein visage. Sorato tomba du canapé et regarda avec terreur l’homme qui venait de le corriger. Il émanait de lui une aura meurtrière.  

- De quel droit !  

- ET VOUS, DE QUEL DROIT VENEZ-VOUS CHEZ NOUS DEBITER VOS CONNERIES !!  

- Parce que je me trompe peut-être, railla Sorato.  

Ryo fit un incroyable effort pour ne pas le réduire en poussière.  

- FAITES-LUI VOS EXCUSES IMMEDIATEMENT, SINON JE…  

Ryo ne se contrôlait plus. Il souleva Sorato par le col et leva à nouveau son poing.  

- Ryo arrête ! cria Kaori en pleurant. (Elle se précipita sur lui et posa sa main sur son bras.) Arrête, je t’en prie. Tu ne peux pas lui en vouloir de dire ça ! Tu sais aussi bien que moi qu’il a raison.  

Un sourire ironique étira les lèvres de Sorato. Miyato observa tristement Kaori et croisa le regard tout aussi gêné de son fiancé.  

- Miyato, commença Kaori en essayant de sourire malgré les larmes qui coulaient sur ses joues, il a raison. Je t’ai mentit. Crois-moi j’en suis désolé, je ne voulais pas en arriver là, mais je n’en n’ai pas eu vraiment le choix. Je ne m’attendais pas vraiment à te voir l’autre jour et tu m’as pris de court.  

- Mais pourquoi m’avoir mentit ? demanda doucement Miyato ne désirant pas la brusquer.  

Kaori essuya ses larmes et expliqua :  

- Miyato, est-ce si dure pour toi de comprendre ? Tu as toujours été tellement belle. Tu ne passais inaperçue nul part. Tout le monde même à l’époque du lycée te trouvait déjà ravissante. Tu as tout pour toi, tu ignores ce que c’est que de vivre en supportant les regards critiques des autres. C’est vrai, je ne suis pas belle, je ne l’ai jamais été, mais pendant quelques instants, j’ai cru que j’aurais pu faire semblant de l’être.  

» J’ai demandé à mon partenaire de travail de jouer la comédie et il a accepté. Il est vrai que le soir où tu es restée dormir à la maison, ça à un petit peu compliqué la situation  

Kaori essaya de sourire. Mais cet effort, raviva ses larmes.  

- Tu dois me trouver stupide, n’est-ce pas ? Mais essaye ne serait-ce qu’un instant de comprendre ce que l’on ressent lorsque l’on est personne. Tous ces regards qui vous scrutent et se moquent. Bien que ses paroles me fassent males, Sorato a raison. Ma vie n’a pas changé depuis le lycée. Je suis encore seule, je n’ai connu et reçu d’amour de personne. Tu ignores ce que signifie la solitude. Moi je le sais et je l’expérimente chaque jour un peu plus…  

- Je m’en doutais, ricana Sorato, Kaori restera toujours notre Kaori. Moche et seule à jamais !  

- Espèce de… fuma Ryo.  

Kaori ne put rien faire pour l’en empêcher. Ryo lui assena un coup de poing dans l’estomac qui le fit vaciller.  

- NE REDIS JAMAIS ÇA !  

- Pourquoi ! Même Kaori le dit !  

- ELLE SE TROMPE ! !  

Furieux, Ryo se tourna vers sa partenaire.  

- Ouvre les yeux Kaori ! Des complexes tout le monde en a ! Personne ne peut se vanter d’avoir un corps parfait ! Ce n’est pas pour autant que tu n’es pas belle !  

- Ryo, murmura Kaori qui avait peine à croire ce qu’elle entendait.  

- La nuit où Miyato a dormi à la maison, nous nous sommes disputés pour savoir qui allait dormir dans le lit. A force de tirer les draps chacun de notre côté, nous sommes tombés par terre. Dans ta chute, la chemise que je t’ai prêté est tombée. Je t’ais vu nue, Kaori. Et crois-moi des femmes, j’en ai vu ! Mais ce soir-là tu es la seule qui ai réussi à me troubler à ce point-là !  

» Tu n’as aucune raison d’être jalouse de quiconque ! Tu es belle, honnête et douce ! Tu as des amis merveilleux sur qui tu peux compter pour chaque coup dur. Et tu m’as, moi ! Je ne suis peut-être pas facile à vivre tous les jours, mais je tiens énormément à toi…  

Les larmes de Kaori redoublèrent. Mais ses larmes provenaient de son bonheur. Ryo venait de lui dire qu’elle était belle et qu’elle comptait énormément à ses yeux. Ces mots la transperçaient toute entière.  

- Tu penses vraiment ce que tu dis…  

- Evidemment ! Et il faudrait être aveugle ou stupide pour ne pas le voir !  

Ryo s’était tourné vers Sorato. Sorato essaya désespérément de filer, mais Ryo le tenait étroitement par le col et ne désirait nullement le lâcher.  

- Maintenant, fait-lui des excuses ! Et regarde-la bien ! Oses dire que la femme qui est devant toi n’est pas belle !  

Sorato trembla.  

- DIS-LE !  

- Laisse-le, lui dit Kaori en essuyant ses larmes. Peut importe ce qu’il pense de moi. Demain, il sera partit, et je ne le reverrais peut-être plus jamais.  

- Tu es sûre de toi ?  

- Absolument certaine. Peu m’importe à présent qu’il me voie comme ça. La seule chose qui compte pour moi c’est la manière dont TOI tu me vois, les autres m’importe peu.  

C’est ce moment que choisit Miyato pour faire signe à son fiancé de les laisser. En chemin, elle ramassa l’associé terrifié. Avant de partir, Miyato glissa à Kaori :  

- Kaori tu as toujours été belle et crois-moi je crois que l’amour est bien plus près que tu ne le crois.  

Miyato lui fit un petit clin d’œil et se tourna vers Ryo.  

- Ryo, je suis très contente de vous avoir rencontré. Prenez soin de notre petite Kaori.  

Sur ce, elle et son fiancé embarquèrent leur associé et laissèrent nos deux partenaires enfin seuls.  

Kaori et Ryo se regardèrent. Ni l’un ni l’autre ne purent prononcer un mot.  

Pour ne pas rompre le silence qui s’était établit entre eux, Ryo s’approcha de sa partenaire et la prit tendrement dans ses bras. Lentement, il lui caressa ses cheveux. Kaori se laissa faire et ferma les yeux.  

- Ryo ?  

- Hum ?  

- Est-ce que c’est vrai ?  

- Quoi donc ?  

- Que je compte énormément pour toi.  

- Bien sûr qui me ferait à manger si tu n’étais pas là !  

Kaori releva la tête prête à riposter, mais Ryo souriait. Elle se détendit aussitôt pour se crisper tout de suite après.  

Et maintenant ? Que devaient-ils faire ? Kaori aurait aimé le traîner jusqu’en haut, mais sa timidité l’en empêchait. Elle aurait tant voulu entendre une nouvelle fois son partenaire lui dire à quel point il avait envie d’elle, sentir ses mains se balader sur elle…  

- Et bien partenaire, je peux savoir à quoi tu penses ?  

- Hein… heu… non rien. Je me disais juste que maintenant que le mensonge a été dévoilé et bien… enfin il n’y a plus de raison de faire semblant d’être attiré l’un vers l’autre, pas vrai ?  

Ryo scruta son visage. Kaori ne réussit pas à soutenir son regard et baissa aussitôt les yeux.  

- C’est vrai, tu as raison.  

Voilà c’était fini. Il l’avait dit. Kaori retint immédiatement les larmes qui perlèrent. Elle ne devait pas pleurer. Cela ne servait à rien. La comédie avait suffisamment durée et il y a une fin à tout.  

- Je vois, bon… heu… merci d’avoir accepté ce petit jeu Ryo. Je sais que cela n’a pas dû être facile pour toi de faire semblant.  

Ne voulant pas s’attarder plus longtemps, Kaori se précipita vers les escaliers. Ryo la regarda s’éloigner un sourire aux lèvres.  

- Sotte ! murmura-t-il en souriant.  

A son tour, il se précipita vers les escaliers bien décidé à la rejoindre et à lui montrer qu’elle était effectivement une femme capable de se faire aimer. Par lui. Uniquement par lui.  

 

Il la trouva dans le couloir, observant l’intérieur de la chambre de Ryo qui témoignait encore de la scène qui s’y était déroulée. Ne plus y penser, songeait-elle, cet incident faisait désormais partie de son passé. Un incident merveilleux…  

- Ryo, murmura-t-elle, est-ce que l’on partagera d’autres moments comme ceux-là ?  

- Cela ne tiens qu’à toi, murmura-t-il à son oreille avant de déposer un baiser dans son cou.  

Kaori frissonna et se retourna.  

- Ryo tu étais là ?!  

- Bien sûr ! Où voulais-tu que je sois ? rigola-t-il devant une Kaorie cramoisie.  

- Dis donc, n’oublie pas que j’ai droit à une récompense pour avoir mentit sur notre relation !  

- Hein ?!  

- Et le bisous alors ! Comme Miyato est partit, il ne reste plus que toi !  

Ryo la souleva dans ses bras, la déposa sur son lit et s’allongea sur elle. Avec sa face de pervers, il tendit les lèvres.  

- Je veux mon bisous !!  

Kaori le regarda attendrie et ne résista pas. Tant pis, demain serait un autre jour. Ryo lui avait toujours dit de profiter de l’instant présent car demain est imprévisible. Alors soit, pour une fois qu’il ne sortait pas de bêtises !  

Kaori l’agrippa à la nuque et l’attira tout contre elle. Surpris, Ryo ouvrit les yeux et plongea son regard dans le sien. Kaori lui souriait. Elle était heureuse.  

- Et bien alors, tu veux ton bisous, oui ou non ? demanda-t-elle une lueur malicieuse brillant au fond de ses iris.  

- Fais attention, Kaori, ainsi tu as presque le comportement d’une femme, murmura Ryo en rigolant.  

- Et comme ça ?  

Kaori le repoussa tendrement, enleva son pull et le jeta énergiquement par terre. Puis, elle l’attira de nouveau sur elle.  

- Je ne sais pas ce que demain sera fait Ryo Saeba, et je m’en fiche totalement. Mais je ne veux pas mourir sans avoir goûté à l’amour avec toi.  

Ryo crut défaillir. Kaori venait de lui demandé de reprendre là où il s’était arrêté quelques minutes plus tôt.  

- Enfin bien sûr, si le garçon manqué que je suis ne te dégoûte pas !  

Ryo n’en croyait pas ses oreilles.  

- Kaori serais-tu en train de me faire des propositions coquines ?  

Se rendant compte de son attitude, le teint de Kaori vira aussitôt.  

- Qui ça moi ?  

- Vois-tu quelqu’un d’autre dans cette pièce ?  

- Heu… non.  

- Alors dis-le ?  

- Dire quoi ?  

- Que tu as envie de moi.  

Si Kaori pouvait rougir plus, elle l’aurait fait volontiers.  

- Heu…  

- Alors ? Dis-le, dis-le, dis-le !  

Devant le visage enfantin de son partenaire, Kaori fut pris d’un fou rire.  

- Parce que tu te crois irrésistible ?  

- Bien sûr que je le suis !  

- Ben voyons !  

- Tu veux que je te le prouves ?!  

La seconde suivante, Ryo s’était complètement allongé sur elle et entreprenait de déposer des milliers de petits baisers partout sur son corps. Dans son cou, sur ses épaules, son ventre… Ces baisers étaient aussi légers qu’une plume et le rire de Kaori ne disparaissait toujours pas. Oui décidément elle était heureuse ! Et pendant une seconde, elle ferma les yeux et se laissa aller docilement au plaisir qui déferlait en elle. Tant pis pour demain. Tant pis si son idiot de partenaire voulait oublier la nuit qui allait irrémédiablement et irrésistiblement arrivée.  

Pour importe les gens, peu importe les critiques, seul le corps à présent nu de son futur amant sur son propre corps l’importait. Et ce désir qui naissait au creux de ses reins. Elle allait devenir femme dans les bras de l’homme qu’elle aimait. C’était la seule chose qui importait.  

Lorsqu’il sentit que Kaori était prête, il la serra un peu plus contre lui et lui fit sentir l’intensité de son propre désir. Kaori poussa un gémissement. Puis, lentement, très lentement, il lui fit la promesse d’un avenir rempli de joie et d’amour.  

 

 


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