Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autori: CHANLYR , Libellule

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 23-01-05

Ultimo aggiornamento: 12-12-06

 

Commenti: 95 reviews

» Scrivere una review

 

General

 

Disclaimer: Les personnages de "Partenaire Particulier" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How to put images in a fanfiction?

 

It’s simple. Just send the images to me and tell me where the images should be in the text. I’ll take care of the rest. Please log in to send me these images and use the email you ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Partenaire Particulier

 

Capitolo 2 :: Une mauvaise idée

Pubblicato: 30-01-05 - Ultimo aggiornamento: 30-01-05

Commenti: Bonjour... Voici le chap 2. En esperant que cela vous plaise. Merci pour vos comments et encouragements, qui nous font à chaque fois très plaisir... On poursuit l'aventure....

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Kaori sentit un frisson la parcourir de bas en haut, tout le long de la colonne vertébrale. Une voix d’homme, c’était une voix d’homme. Et elle s’approchait de plus en plus. Kaori ne savait où donner de la tête. Ne sachant plus très bien d’où provenait ce son rauque et menaçant, elle ferma les yeux. Localisant mieux la provenance, elle se mit à trembler. Indéniablement, cette voix s’approchait, et avec elle son propriétaire.  

 

 

« Qui êtes-vous ? » demanda soudain Kaori.  

 

 

" Ah aha ahaha haha. Tu m’as l’air bien farouche pour une femme habitant le quartier. Allons, si tu ne cries pas, je ne te ferai aucun mal. »  

 

 

A ces dernières paroles, Kaori sut que l’inconnu était derrière elle. Avant même d’avoir pu réagir elle sentit deux mains sur ses avants bras, bloquant ainsi tout mouvement de protestation.  

 

 

« Bon sang, qu’est-ce qui t’a pris de venir dans cette ruelle ! » se réprimanda-t-elle elle-même. Tu devrais savoir que ce n’est pas un lieu fréquentable pour une femme seule. Si Ryô te voyait, il rirait bien tiens ! »  

 

 

Voilà à quoi pensait Kaori, tandis que l’inconnu devenait petit à petit son agresseur. Celui-ci s’avança plus près d’elle, son souffle fétide dans son cou. Il empestait l’alcool à plein nez, ses yeux vitreux, imbibés et sa voix rauque témoignaient de cet excès d’alcool et de fumée. Ses mains rugueuses au contact de sa peau donnaient l’impression à Kaori d’avoir à faire à un marin. Elle était complètement paralysée. Elle qui jouait de la massue à tout va, ne savait plus quoi faire, ni quoi dire. Kaori reprit un peu de courage et de force, et d’un mouvement brusque qui surprit son agresseur, elle se libéra les bras, se retourna et lui fit face.  

 

 

C’est sans s’en apercevoir qu’elle poursuivit.  

 

 

« Qui ETES-VOUS ? Et que me voulez-vous à la fin ? »  

 

 

« Hola, du calme la petite. Ne hausse pas le ton avec moi. Sinon, tu risques de le regretter… ». A ce moment là, Kaori aperçut un reflet… son reflet ! L’homme tenait en main un couteau, effilé, et luisant, dans sa main droite.  

 

 

Un de ces couteaux longs et fins, dont les bouchers se servaient pour trancher les parties les plus sensibles du bétail. Un outil avec lequel on pouvait faire de vraies merveilles, sans laisser la moindre trace derrière soi. Kaori se sentit pâlir d’un coup. Toutes ses forces l’abandonnèrent sur le champ… Mon dieu, que faisait-elle ici ? Ce n’était qu’un rêve, elle allait se réveiller ! Et Ryô, que faisait-il à ce moment ? Kaori, sourit légèrement à cette dernière question. Même dans les situations les plus dramatiques, ses pensées étaient tournées vers son partenaire. Dieu qu’elle l’aimait ! Etait-il possible d’aimer autant une personne ? Après tant d’années à ses côtés, elle n’avait jamais cessé de l’aimer davantage de jour en jour. Quel homme ! Oh bien sûr, il avait ses défauts, mais comparés à toute cette humanité, cela ne pesait pas grand chose ! Ces réflexions l’ayant mené à cette constatation, Kaori reposa son regard sur l’homme qui la tenait à présent par le cou, de la main gauche, la droite serrait encore étroitement le couteau.  

 

 

« Si c’est de l’argent que vous voulez, vous n’êtes pas tombé sur la bonne personne ! », réussit à articuler Kaori.  

 

 

« Allons allons, jeune gazelle, qui te dit que j’en ai après l’argent ? Il y a mieux à faire non ? » Le regard de l’homme passa alors de la dureté au cynisme. Kaori devina aisément ses intentions. Elle poussa alors un cri de protestation. Celui-ci se perdit dans l’écho de la ruelle, laissant Kaori seule avec cet inconnu bien déterminé à abuser d’elle.  

 

 

« Tu es plutôt pas mal. Pour un peu, on te prendrait pour un homme, mais de près, tu es vraiment une très belle femme ! Dommage que tu aies croisé ma route ma belle ! Je suis un grand amateur de belles pouliches ! » La fin de sa phrase se termina d’un rire sadique, et rauque. Celui-ci trahissait sa perversion.  

 

 

Kaori, encore sous le choc des paroles, ne réagit pas. Soudain, la phrase de son assaillant lui revint en mémoire. Mais qu’avaient-ils donc tous à la confondre avec un homme. Rouge de colère, elle tenta de lui cracher son mépris au visage, mais la main se resserrait dangereusement. Elle se mit à trembler de la tête au pied. Aucun son ne parvenait à sortir de sa bouche. Tétanisée ! Oui, elle était tétanisée !  

 

 

« Mon Dieu, Ryô, où es tu ? J’ai tellement besoin de toi… Pourquoi ??? »  

 

 

« Inutile d’appeler mon cœur. Je ne vois pas qui t’entendrait du fond de cette impasse ! Allons, soit plutôt raisonnable, et fais-toi une raison… »  

 

 

« Je vous hais ! » lui cracha-t-elle au visage, dès qu’elle sentit son agresseur relâcher la pression de sa main. « Je vous interdis de m’appeler ainsi, ou même de poser vos sales pattes sur moi, vous m’entendez ?!!!!!! »  

 

 

Sa tête lui tourna d’un seul coup. Comme harassée sous un poids bien trop important, la tête de Kaori tomba lourdement. Ses yeux lui piquaient, sa joue était tuméfiée, et sa langue pouvait goûter un goût acide et amer à la fois s’échapper de sa lèvre. Frappée, elle avait été frappée, par ce goujat de malheur. Encore sonnée, l’agresseur en profita pour lui déchirer sa veste à l’aide de son couteau. Ce fut un à un qu’il fit sauter les boutons, jusqu’à ce que la veste termine aux pieds de Kaori. Son couteau toujours rivé dans la main droite, il arborait à présent un sourire vicieux au coin des lèvres….  

 

 

« Alors, tu veux crier ? Je t’en prie… mais tu risques d’en payer les pots cassés. » Lentement il se rapprochait du visage de Kaori. Il posa une main sous le menton de Kaori et lui fit relever la tête. Son regard croisa le sien… elle était vraiment belle…. Très belle… Lui qui ne se contentait que des filles du quartier de Shinjuku, il admettait avoir été chanceux sur ce coup là. Beau brin de fille. Ca le changerait un peu.  

 

 

« Sale détraqué… quel genre d’homme êtes-vous pour vous attaquer à plus faible que vous ! Laissez-moi m’en aller. Bas les pattes ! Je ne veux pas que vous me touchiez… »  

 

 

« Ca suffit ! » dit-il en lui assénant un coup de poing dans le ventre. Ce qui eut pour effet, de faire se plier Kaori en quatre… la respiration complètement coupée, celle-ci tentait tant bien que mal de reprendre le peu de souffle qu’elle sentait encore dans ses poumons. Les yeux sortis de leur orbite, sa vue se brouilla, elle commença à vaciller. L’homme se tenait à présent au-dessus d’elle. Agenouillée, Kaori pria pour qu’un passant se trouve dans les parages. Car si ça continuait ainsi, son agresseur allait bientôt pouvoir faire d’elle ce qu’il voudrait. Elle devait trouver une solution, faire diversion… appeler au secours, et vite !  

 

 

« Allez au diable » lui invectiva-t-elle. « Si ça vous amuse, très bien, mais ne croyez pas que je vais vous laisser faire sans rien dire, espèce de dépravé !!!! »  

 

 

L’homme se mit à trembler, non pas de peur mais de colère. Son couteau se mit à frétiller sous le nez de Kaori, qui ne savait vraiment plus quoi faire. Ce fut dans un dernier éclair de lucidité qu’elle tenta de se défaire de son emprise. D’un léger mouvement de hanche, elle réussit à décoller son corps et asséna un coup de genou bien senti dans la partie intime la plus sensible chez un homme. L’homme se tordit de douleur sous ce magistral coup. Mais il reprit bien vite ses esprits, et sa colère en fut décuplée.  

 

 

Ne pouvant rien faire d’autre, Kaori prit le parti d’appeler au secours.  

 

 

Au même moment, elle sentit un contact froid et dur le long de sa taille. Une légère douleur lui fit serrer les dents, avant de sombrer dans une semi-inconscience.  

 

 

Quand elle rouvrit les yeux, Kaori vit qu’elle n’avait plus d’ombre au-dessus d’elle. L’homme semblait avoir disparu. Mais, mais…. Combien de temps s’était-il écoulé depuis qu’elle s’était évanouie ? Que s’était-il passé ? Oh Mon Dieu, non ! Elle se remit difficilement sur ses genoux, et se tata tout le corps. Elle avait encore ses habits. Il avait dû s’écouler peu de temps alors depuis son malaise. Elle entreprit de se relever, mais un sourd bourdonnement dans les tempes la fit s’affaler dans les cartons. C’est alors qu’elle entr’aperçut une ombre.  

 

 

Elle ne distinguait que son ombre. Il se tenait debout, adossé au mur. Son couteau gisait par terre, entre deux cartons. Un rictus de peur effroyable se dessinait sur son visage, dont tous les traits étaient déformés. Ses yeux semblaient deux billes vides, où se lisaient l’étonnement et la terreur, sur ses lèvres, un sourire qui semblait figé, trahissait sa stupeur… Cet homme était à son tour tétanisé ; « Quel retournement de situation », pensa Kaori… « Dire qu’il y a quelques minutes, il avait le dessus, mais que s’est-il passé, il est comme dans un état second… »  

 

 

Sur ces mots, Kaori crut entendre un son sourd et profond, comme un grognement, venu des quelques profondeurs de la ruelle. Mais que cela pouvait-il bien être ? Son regard s’abaissa alors. Une forme se dessinait dans la pénombre, longiligne et basse. « Qu’est-ce que c’est ? » Kaori tenta alors de se relever légèrement pour mieux entrevoir à qui était dû cette brusque intervention. Un CHIEN ! Il s’agissait d’un chien… A peine le temps de comprendre ce qui se passait que ce dernier bondit. D’un saut, il lui planta ses crocs dans la gorge et lui déchiqueta ses vêtements. L’agresseur se retrouva à terre, à quelques mètres de Kaori... une mare de sang gisait à présent à ses pieds. Le regard de Kaori glissa du corps inerte à la forme qu’elle avait vue peu auparavant… elle n’en croyait pas ses yeux… bien qu’à moitié sonnée, elle riva son regard à celui de la bête… celui-ci le sentit et se retourna vers Kaori. Kaori prit soudainement peur. Le regard de cette bête était dur et impitoyable, elle semblait être envahie d’une haine féroce. Elle venait à peine de mettre à terre un homme de composition robuste. Qu’allait-il se passer maintenant ? Au grand étonnement de Kaori, les yeux du chien se firent d’un coup plus doux… lentement, il s’approcha. Kaori ne pouvait détacher ses yeux des deux billes rondes qui s’approchaient d’un pas félin et léger vers elle. Sa peur se transformait peu à peu en curiosité. Comme c’était étrange, cette sensation de sécurité qui émanait de ce chien subitement. Arrivé à deux mètres de Kaori, il s’arrêta, s’assit, et commença à légèrement remuer la queue. Kaori lui sourit, signe de profond remerciement pour ce qu’il venait de faire. Certainement, lui sauver la vie… Le chien se releva alors, et fit demi-tour. Il disparut au coin de la ruelle, non sans jeter un dernier coup d’œil à sa protégée. Kaori croisa ce regard, et en fut toute bouleversée. Mon dieu, ce chien avait presque l’air humain. Elle ne put penser plus loin, elle s’évanouit aussitôt, seule et frigorifiée, dans cette ruelle où elle venait très certainement de vivre l’un des moments les plus pénibles de sa vie, mais aussi l’un des plus étranges.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de