Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autori: CHANLYR , Libellule

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 23-01-05

Ultimo aggiornamento: 12-12-06

 

Commenti: 95 reviews

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General

 

Disclaimer: Les personnages de "Partenaire Particulier" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Partenaire Particulier

 

Capitolo 8 :: Le Soleil a rendez-vous avec la Lune

Pubblicato: 20-03-05 - Ultimo aggiornamento: 27-03-05

Commenti: Suite à une conversation avec NJ, que je remercie beaucoup, non, énormément, d'avoir écouté et pris en considération certaines revendications, j'efface mon précédent comment. Encore Merci à toi...

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Arrivée là de ses pensées, Kaori entama la discussion.  

 

« Ryô, il faut que je te parle de quelque chose ». Ryô, qui ne s’attendait pas à une telle entrée en matière de sa partenaire riposta, inquiet de la tournure que pourrait prendre la conversation.  

 

« Tu ne vois pas que je suis occupé là ? »lança-t-il nonchalamment.  

 

« Euh… oui… mais c’est assez important… »  

 

« Je n’ai pas le temps » répondit-il, abaissant son magazine… son visage venait de changer d’aspect. La bave aux commissures des lèvres, le regard pervers, et le coucou prêt au garde à vous, il semblait avoir des pensées classées X. Une tripotée de libellules et de corbeaux passa derrière Kaori, qui se demandait à quoi était dû ce soudain changement d’attitude.  

 

« J’ai rendez-vous avec Saeko… et cette fois, je sens que c’est la bonne ! Elle va me payer sa dette, et je vais enfin pouvoir tirer un coup, MOKKORI !!!!!! » s’exclama-t-il, le torse bombé, le regard goguenard, et la langue pendante.  

 

« Mais tu ne penses donc qu’à ça, espèce de crétin !! » s’emporta Kaori. Une massue « sale pervers notoire » venait de se matérialiser entre ses mains. Prête à infliger sa punition, Ryô l’arrêta et s’écria :  

 

« Kaori, ce n’est pas ce que tu crois ! Saeko m’a demandé de la rejoindre pour une affaire. Elle m’a certifié que cette fois-ci on serait payés ! » s’empressa de justifier Ryô. Il était acculé au mur, à genoux et tentait tant bien que mal de se protéger le visage de ses mains et de se cacher derrière le sofa.  

 

« D’ailleurs, il est l’heure », ajouta-t-il, se dirigeant vers la sortie.  

 

« Tu y vas maintenant ? » interrogea Kaori.  

 

« Oui, je me rends au commissariat, en voiture, j’y serai en moins de 10 minutes… Ne t’inquiète pas, je serai là pour le déjeuner. »  

 

La massue disparut d’un coup, au moment même où les dernières paroles de Ryô arrivèrent au cerveau de Kaori. Réalisant alors la situation, elle se rua vers la porte et emboîta le pas à son partenaire. Plantée devant la porte, les jambes écartées et les bras en signe de croix, elle lui barrait le passage. Interloqué, Ryô s’arrêta à quelques mètres, surpris de la réaction si soudaine de sa partenaire.  

 

« Mais enfin Kaori… quel est le problème ? Je viens de te dire que nous serions payés. Saeko a été formelle. » dit Ryô, les sourcils fronçés.  

 

Kaori, se rendant compte de l’incongruité de sa position, pâlit.  

 

Vite, un prétexte, une réplique. Il ne doit surtout pas descendre au garage et trouver le chien !  

 

«Non, je sais Ryô… ce n’est pas ça qui me pose problème. »  

 

« Alors c’est quoi ? » renchérit Ryô.  

 

Le sang de Kaori ne fit qu’un tour, qu’allait-elle pouvoir dire pour justifier son attitude. Et la lumière fut.  

 

« En fait, Ryô, c’est de ça que je voulais te parler tout à l’heure… »  

 

« Ah bon, et de quoi s’agit-il ? »  

 

Kof kof. Kaori prit une grande inspiration et se lança.  

 

« Eh bien…j’ai remarqué ces derniers temps quelque chose chez toi Ryô… Il me semble que tu as pris de l’embonpoint. » Elle le regarda droit dans les yeux et soutint son regard. Une lueur de défi éclairait son visage et sans l’ombre d’une hésitation, elle continua, « Oui, tu t’es empâté !!! »  

 

Voilà, elle avait trouvé une échappatoire. Consciente que ce qu’elle venait de dire était totalement faux, elle se mit à rougir jusqu’à la racine des cheveux. Mais il était déjà trop tard. Devant elle, le visage de Ryô se décomposait déjà. Elle enchaîna donc.  

 

« Je crois qu’il serait préférable que tu t’y rendes à pieds plutôt qu’en voiture. »  

 

Voilà, deuxième coup de bambou. Kaori venait de sauver la mise, mais à quel prix ? En face d’elle, Ryô fumait, ses yeux lançaient des éclairs.  

 

« QUOI !!!!!!! » hurla-t-il. « Moi, EMPÂTE ??????? Je n’ai que 20 ans et suis l’éternel excité de Shinjuku !!!! l’Etalon de ces dames !!!!!!! Mon corps est parfait!!!!! » s’écria-t-il. « Tu veux tester, hein Kaori ?! »  

 

Kaori rougit violemment à ces derniers mots. Ryô, notant la subite gène de sa partenaire, s’amusa à enfoncer le clou.  

 

« Ah, j’y suis. En fait, tu es comme toutes les autres. Tu dis ça pour que je te montre ma belle musculature. Depuis le début, c’était dans cet unique but. » ajouta-t-il, un doigt accusateur pointé sur Kaori.  

 

Reprenant ses esprits, le rouge de confusion se transforma en rouge de colère.  

 

« Ah, tu crois ça, espèce de dépravé !!!! Je ne suis pas comme toi moi ! » rétorqua Kaori, fumante tel l’Etna. Son ton était calme, trop calme. Ryô sentit sa fureur monter d’un cran et déglutit avec difficulté. ‘gloups’… A peine le temps d’esquisser un geste, il se retrouva encastré sous un kompeito de 1 000 tonnes, intitulé « Va voir sur la lune si j’y suis ! »  

 

Kaori tourna les talons, non sans lui lâcher un « ET GARDE LE CONTACT AVEC HOUSTON !!! »…  

 

C’est bien dommage. J’aurai bien testé moi Kaori.  

 

S’extirpant du mur, Ryô se remit quelques cervicales en place. CRAC !  

 

« Quel caractère ! un jour, elle aura ma peau ! » se lamenta Ryô avant de reprendre le chemin de la sortie. « Je vais m’y rendre à pieds, ça vaudra mieux, si je veux éviter la commotion cérébrale », maugréa-t-il.  

 

Kaori, de son côté s’était réfugiée dans la cuisine. Toujours sous le coup de la colère, elle n’en épia pas moins les faits et gestes de son partenaire pour voir s’il se rendait au sous-sol. Une fois l’alerte passée, elle s’interrogea sur les raisons de la soudaine nécessité pour Saeko de voir Ryô.  

 

« Si en plus on est payés, c’est que c’est urgent… et louche ! » soupira-t-elle. Elle se dirigea vers le garage. Ouvrant la porte, elle héla le chien.  

 

« Etalon, viens ici. » Le chien accourut. « Décidément, ce nom te va bien, tu y réponds… c’est que tu dois l’apprécier ! » s’exclama Kaori, tout en caressant le doux pelage de l’animal. « Tu ne peux pas rester au garage mon beau. C’est trop risqué ! Un jour Ryô te découvrira en venant prendre sa voiture. Tu vas venir dans ma chambre. »  

 

De son côté, Ryô avait pris le chemin du commissariat. Il était encore perplexe quant aux réactions aussi successives qu’excessives de sa partenaire.  

 

Elle me séduit, puis insulte mon corps d’athlète…ça ne va pas ça !  

 

Perdu dans ses complaintes, il ne vit pas arriver le passant en face de lui. La collision fut inévitable. JBÔNGGG…. !!! trente six étoiles se mirent à tournoyer autour de sa tête. Son vis-à-vis, alors à terre lui aussi, reprit en premier ses esprits.  

 

« Mais enfin ! Vous ne pouvez pas faire attention où vous mettez les pieds. Il faut regarder devant vous quand vous marchez ! »  

 

« Oh !!!!... » Ryô qui venait de se retrouver toute sa tête, changea subitement d’expression. Ses yeux en forme de cœur, la bouche en forme de cœur, les mains frétillantes, il s’approchait dangereusement du passant, qui s’était révélée être une charmante jeune femme !  

 

« Allons allons, ne soyez pas si directe. Relevez-vous mademoiselle. Si vous ne pouvez pas attendre plus longtemps pour profiter de mon corps, allons dans un Love Hôtel, j’en connais de très bien par ici », enchaîna Ryô, la main devant bouche, toussotant légèrement et prenant son air le plus sérieux.  

 

Incapable de tenir plus longtemps ce faciès qui lui était peu naturel, il bondit alors dans les airs en position de nage brasse, et fondit sur sa proie.  

 

« C’est mon jour de chance » se loua-t-il.  

 

« AHHHH…mais ça va pas, espèce de taré ! » La jeune femme, qui avait compris les intentions du Pervers N°1 du Japon, venait de lui balancer un pied dans les gencives. »  

 

Ryô retomba lourdement, recrachant une à une toutes ses dents.  

 

« Me ferais-je fait des fidées ? »  

 

La jeune femme tourna les talons, appelant son chien et reprit sa route.  

 

« Afttendez Mafefoifelle, ne partez pas fi fite !!! » Courant désespérément derrière la jolie jeune femme, Ryô la rattrapa, haletant. Sur le point de l’aborder de nouveau, une voix gracieuse et mélodieuse l’interpella.  

 

« Ryô ? Tu as fait vite pour venir… » Reconnaissant cette voix entre mille, Ryô leva les yeux. Il se trouvait devant le commissariat. Et le propriétaire de la voix n’était autre que Saeko.  

 

« Ah… Saeko…ah ah, ah ah… tu es là?”  

 

« Ca ne se voit pas. J’ai entendu un cri de femme, et suis sortie pensant te trouver derrière ce bardaf. Encore une fois, je ne me suis pas trompée. Si tu le veux bien, j’aimerais aller discuter de cette affaire dans le parc. »  

 

« Très bien… ». Croisant les mains derrière la tête, le nettoyeur fixa le déhanché provoquant de l’inspectrice et la suivit, la bave aux lèvres.  

 

« Voilà, Ryô, ici, ça sera parfait. » Se retournant pour faire volte-face, Saeko n’aperçut pas Ryô. « Mais où est-il encore passé ? ». Un léger froissement au niveau de ses cuisses lui fit comprendre que Ryô n’était pas loin, pas loin du tout même. Abaissant le regard, elle vit Ryô accroupi, regardant sous sa jupe…  

 

« Mon dieu, qu’il m’énerve ! », lâcha-t-elle plus qu’échauffée. « Ryô ! »  

 

« Hein ? oui Saeko ? », répondit-t-il, en se relevant prestement. « Hum, oui, en fait j’accepte ton affaire Saeko… »  

 

« Hum, ça ne me dit rien qui vaille cette facilité si subite d’accepter … Tu mijotes encore quelque chose ! »  

 

« Mais que vas-tu imaginer encore ?! » s’offensa Ryô. « Je veux conclure … cette affaire avec toi. » Puis d’un geste aussi vif que l’éclair, il sortit une liasse de cartes déferlante sous les yeux éberlués de Saeko. « bahhhhhh, quand est-ce que tu me paies tes dettes inspectrice de mon cœur ? » conclut-il les yeux pétillants.  

 

Une floppée de Corbeaux et de Libellules tombèrent sur la tête de Saeko.  

 

« Ryô, on verra ça plus tard. Pour le moment, j’ai vraiment besoin de ton aide. »  

 

Ryô arrêta aussitôt ses pitreries et s’assit sur le banc, face à Saeko. Les bras sur le dossier du banc, le pied sur le genou opposé, il signifiait ainsi à Saeko qu’il attendait qu’elle entame son récit. Ce que celle-ci comprit instinctivement.  

 

« Voilà, il s’agit d’une affaire diplomatique de très haute importance. » Saeko marqua une pause, regarda Ryô dans les yeux et poursuivit. « L’un des biens les plus précieux du Royaume D’Ankara a été volé. Ils ont confié sa récupération et son rapatriement aux forces Japonaises, et bien sûr c’est à moi que revient cette délicate tâche. S’il ne rentre pas dans son pays avant la cérémonie officielle d’Ankara, cela risque de provoquer un incident diplomatique de très grande envergure. »  

 

« Hum, je vois. Mais tu sais ce que j’en pense Saeko…  

 

« C’est avec Kaori que tu dois voir ça. L’autre partie de City Hunter a son mot à dire. Je préférerais donc que tu lui en parles.  

 

Se mettant une main sur le front, signe de profonde exaspération, l’inspectrice loua tous les Saints du ciel que Kaori accepte. Elle devait penser à un plan. S’il était facile de berner Ryô, sa moitié était quant à elle plus coriace. Elle devait trouver un plan infaillible et ménager Kaori. Pour ce faire, elle organisa un rendez-vous dans un lieu particulier.  

 

« Allo, Kaori ? »  

 

Kaori reconnut immédiatement la voix sulfureuse de l’inspectrice et son visage se crispa.  

 

« J’ai quelque chose de confidentiel à te dire. Tu peux me rejoindre ? »  

 

Elle n’entendit aucune réponse à l’autre bout du combiné. Elle continua donc.  

 

« C’est au sujet de Ryô. »  

 

Mot magique. Elle entendit Kaori marmonner quelque chose. ‘Qu’est-ce qu’il a encore fait celui-là ?! Dans quel pétrin il s’est mis ! Où est-ce qu’il a encore mis ses pieds !’  

 

« Qu’il se débrouille tout seul ! » répondit-elle sèchement.  

 

‘Mince, pensa Saeko qui grimaçait à son tour, c’est plutôt mal parti.’ Elle fit un brainstorming à elle toute seule. Il lui fallait trouver la clef. Puis l’idée lumineuse jaillit.  

 

« Kaori, il s’agit d’une affaire officielle. J’ai l’accord de la hiérarchie et la prime sera doublée si on retrouve Jade intact. »  

 

Le cerveau de Kaori tournait à plein régime maintenant. Il entrait même en ébullition. Jade. C’est le nom d’une femme ça. Cela ne me dit rien qui vaille. Elle commençait à fulminer. C’est toujours pareil avec Saeko. Il y a anguille sous roche! Elle se gratta la tête. Et puis un mot lui revint en mémoire. « Prime ». Ses yeux se mirent à scintiller, ses lèvres à former un splendide sourire ; elle se voyait soudain faire des folies de cet argent. Après avoir payé leur loyer, elle pourrait s’offrir des ballades en ville plus fréquentes avec ses amies, et régler plus souvent son café au Cat’s Eyes… mais surtout, l’anniversaire de son partenaire approchait. Il serait alors possible de lui offrir un cadeau plus appréciable. Un voyage, ou alors un week-end à la mer. Quoiqu’il arrive, elle voulait offrir à son partenaire un présent digne de la reconnaissance et de l’amour qu’elle lui portait. Prime doublée. D’un autre côté, ça fait 1 mois qu’on n’a pas eu de clients et les factures s’accumulent. Résolue à fléchir, tête baissée, elle se dit qu’elle pouvait bien fermer les yeux pour une fois. Il va falloir que je les tienne en laisse ces deux-là. Elle soupira.  

 

« Bon, de quoi il s’agit exactement ? »  

 

Le visage de Saeko criait victoire.  

 

« Je ne peux pas t’en parler par téléphone. C’est trop risqué. On se retrouve à l’entrée du cimetière à 11h30. » Saeko raccrocha sans laisser le temps à Kaori de répondre quoi que ce soit. Elle savait que le mot cimetière allait déclencher une réaction particulière chez Kaori. D’un autre côté, l’affaire était délicate et Saeko ne voulait pas d’oreilles indiscrètes. Il y avait déjà eu des fuites dans un des services. Elle ne voulait pas que cela se produise dans le sien.  

 

Kaori enfila un blouson, entr’ouvrit la porte de sa chambre pour qu’Etalon la rejoigne et ils partirent rejoindre Saeko. Quand le chien vit une créature s’avancer, dotée d’une magnifique paire de jambes juchée sur des escarpins de velours, Kaori fit un bond en avant et fut obligée de lâcher la laisse. Etalon s’arrêta net au pied de Saeko, la langue pendante. Après un bref coup d’œil en direction de Kaori, il se redressa, posa sans ménagement ses deux pattes avant sur la jupe de Saeko et commença à frétiller de la queue de plus en plus rapidement. Kaori piqua un sprint et arriva à la hauteur de Saeko. Elle l’attrapa en le rabrouant vivement. Saeko avait déjà levé le pied pour envoyer son talon dans son visage mais se ravisa et arrêta son geste quand elle réalisa que ce n’était qu’un chien. Elle s’accroupit, lui prit la gueule dans sa main et lui embrassa la truffe. Le tout achevé par une œillade dont elle avait le secret. Etalon, sous le charme, s’allongea et les quatre pattes en l’air, quémanda des gratouilles.  

 

« Comme ça nous serons tranquilles pour discuter Kaori. » conclut-elle en lui faisant un clin d’œil à Kaori.  

 

Saeko entra dans le cimetière suivie par une Kaori plongée dans ses pensées. Saeko l’avait-elle emmenée dans ce lieu pour la convaincre plus facilement ? Dans le dédale des allées, elle lui exposa les termes de la mission. Kaori écouta avec attention.  

 

« Comment est-ce possible ? Dérober un joyau au cœur d’une exposition privée. Il n’y a pas plus protégé ! Le système d’alarme n’a pas fonctionné ? Et la sécurité ? Et l’assurance ? L’enquêteur va certainement intervenir », Kaori assommait Saeko de questions. « Et notre mission consiste à le retrouver et le rendre au propriétaire ? »  

 

« Non Kaori. Cette Jade est sur le marché noir depuis un moment et nous voulions profiter de cette exposition sur notre territoire pour le récupérer et le remettre au département de la Répression des Fraudes. »  

 

« Et la police a une idée de l’auteur de ce forfait ? »  

 

« Oui, nous avons quatre pistes. La première est celle d’un gentleman cambrioleur, un certain Arusen Rupin. C’est le moins dangereux. Le second est Turipu Noiru. Le troisième est un dénommé Soruro. Et le dernier et non des moindres, c’est Racenairu. Le plus dangereux parce que le plus machiavélique. La police n’a pas retrouvé de carte, ni de Z gravé sur l’écrin, ni de tulipe. Tout laisse à penser que c’est l’œuvre de Racenairu. »  

 

« Je suppose que le temps nous est compté. »  

 

« Vous disposez d’une semaine avant l’intervention de la brigade du Tigre. C’est le nom de notre nouvelle unité spéciale. Nous avons réussi à retarder celle de l’assureur. »  

 

Saeko lui remit alors une enveloppe dans laquelle se trouvaient les clichés tirés à la suite de l’effraction, clichés qu’elle s’empressa de regarder.  

 

« Je peux garder ces photos ? »  

 

« Je regrette Kaori. Ce n’est pas possible. J’ai réussi à les sortir discrètement du dossier et je dois les y remettre le plus rapidement.  

 

Kaori essaya de photographier de mémoire ces clichés, s’imaginait la disposition de l’écrin et du mobilier. Elle réussissait même à visualiser la salle. L’affaire était conclue. Jade était entre les mains de Racenairu, ils la récupéraient et hop, à eux la double prime. Kaori sourit et tendit l’enveloppe à Saeko. Elles se quittèrent aimablement, au grand soulagement de Saeko.  

 

Elle fit une grimace tout en se grattant la tête ; comment allait-elle annoncer la nouvelle à son partenaire ?  

 

 


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