Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autori: CHANLYR , Libellule

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 23-01-05

Ultimo aggiornamento: 12-12-06

 

Commenti: 95 reviews

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General

 

Disclaimer: Les personnages de "Partenaire Particulier" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Partenaire Particulier

 

Capitolo 3 :: Cours après moi que je t’attrape

Pubblicato: 06-02-05 - Ultimo aggiornamento: 06-02-05

Commenti: Bon. voici la maje hebdomadaire... en espérant que cette fic vous plaise toujours autant.. merci pour vos nombreuses reviews... ca motive vraiment... Ce chap est un moment de douceur dans un monde de brute.. On vous remercie Chan et moi pour votre soutien sans faille. A bientôt...et ENJOY !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Tombée sur le côté, Kaori entrouvrit les yeux. Tout était flou.  

 

« Où suis-je ? Pourquoi est-ce que je suis sous la douche tout habillée ? »  

 

Elle regarda autour d’elle. Non, elle n’était pas chez elle, ni chez Miki. Dans une ruelle. Elle vit une lumière diffuse scintiller comme une étoile noire. Elle referma les yeux. Un réverbère.  

 

« Qu’est-ce que je fais allongée dans une ruelle sous la pluie ? »  

 

Elle posa une main sur le sol, commença à se redresser. Son visage se crispa. Un violent mal de tête fit son apparition, une douleur se propageait le long de son dos. Elle rouvrit les yeux.  

 

« Je vais me lever tout doucement. »  

 

Elle se releva à tâtons, prenant appui sur ce qu’elle percevait. Elle tenta de calmer sa respiration, elle suffoquait.  

 

« Comment ai-je pu me laisser piéger aussi facilement. Quelle gourde ! Elle grimaça en pensant à Ryô. Ah, il se moquerait bien de moi. Incapable ! »  

 

Debout, aux aguets, attentive au moindre bruit, elle avançait d’un pas chancelant.  

 

 

Alors que Ryô se dirigeait d’un pas nonchalant en direction du Cat’s Eye, il sentit une menace planée. Un mauvais pressentiment l’envahit soudain. Il accéléra le pas lorsqu’il entendit des pas s’éloigner précipitamment, accompagnés d’un grognement. Il quitta l’artère principale, s’engouffra dans une ruelle sombre avec la plus grande discrétion possible par ce temps de pluie. Il arriva à la hauteur de l’agression. Il perçut son souffle, SON souffle. Puis il distingua sa silhouette. Il se précipita à sa rencontre juste à temps pour rattraper Kaori qui venait de trébucher sur une canette.  

 

« Kaori », ne put-il s’empêcher de murmurer, son regard trahissait son inquiétude.  

 

« Non ! Lâchez-moi ! » Kaori se mit à se débattre avec une telle violence qu’elle fit vaciller Ryô.  

« LÂCHEZ-MOI !!!!!!!!!!!!! »  

 

Choqué par sa réaction, Ryô s’écarta. Il lui tenait toujours fermement les bras.  

 

« Kaori, calme-toi. » lui intima-t-il d’une voix douce.  

 

Instantanément, il sentit le corps de Kaori se détendre. Quelle douceur apaisante ! Quelle chaleur ! Imperceptiblement, il resserra son étreinte. Kaori se mit à trembler alors, à claquer des dents.  

 

« Dis-moi Kaori, tu fais fuir tes admirateurs ? Quand cesseras-tu de leur courir après ? Tu as vu dans quel état tu te mets ?»  

 

Kaori tourna son visage vers lui. Son visage ruisselait de pluie, ses yeux brûlaient de fièvre. Elle le regarda droit dans les yeux, ouvrit la bouche et perdit connaissance. Il réalisa enfin l’état de ses vêtements. Son blouson, déchiré à plusieurs endroits, témoignait de la lutte acharnée que Kaori avait dû mener et trempait négligemment dans une flaque d’eau. Les boutons jonchaient le sol. Sa chemise de soie noire, lacérée, trempée, lui collait à la peau et mettait en valeur ses formes. Ryô ne vit pas la tâche rougeâtre se répandre dans le dos de Kaori. Il lui couvrit les épaules de sa veste.  

 

« Kaori, qu’est ce que tu as ? Que s’est-il passé ? » se demanda-t-il de plus en plus inquiet.  

 

Ryô la tint délicatement dans ses bras, comme un bébé, et d’un pas ferme et rapide, il prit la direction de leur appartement.  

 

De retour chez eux, Ryô prit les choses en main. Il l’installa sur le canapé, dans le salon. Il disparut dans la chambre de Kaori pour en ressortir avec un peignoir dans les mains. Kaori, qui reprenait doucement ses esprits, ouvrit la bouche quand elle vit ce que tenait Ryô mais celui-ci ne lui laissa pas le temps de parler.  

 

« Pas de discussion. Je te prépare un bain. Ensuite je te soigne. »  

 

Il lui prépara un bain chaud auquel il rajouta quelques gouttes d’huile essentielle relaxante et apaisante. Pendant qu’elle prenait son bain, il se changea puis prépara l’onguent. Une mixture dont lui seul avait le secret. Même ce gros balourd de Falcon et son acolyte pervers américain n’avaient pas réussi à en découvrir la composition.  

 

Le bain chaud n’avait pas du tout réchauffé et apaisé Kaori. Bien au contraire. Son dos la brûlait, son mal de tête avait empiré, la lumière l’aveuglait, et une douleur lancinante se propageait le long de sa colonne vertébrale. Elle sortit de la salle de bain vêtue du simple peignoir. Traînant les pieds, frôlant le mur, les yeux mi-clos, elle parvint jusqu’à sa chambre avec peine. Une main sur la poignée, elle l’entrouvrit.  

 

Une silhouette se tenait près d’elle. Elle sentit les bras de Ryô glisser le long de son corps et la porter. Il ouvrit grand la porte de son pied et entra dans sa chambre. Elle ne protesta pas et reposa sa tête sur son épaule. Il l’allongea délicatement sur le ventre, à même une serviette, épaisse et moelleuse, qu’il avait disposée sur le tatami. Elle se laissa faire sans broncher. Aux oubliettes la massue. D’ailleurs elle se serait écroulée avec elle. Cependant elle ne put s’empêcher de lui lancer un regard interrogateur.  

 

« Chut, ne dis rien. Ne fais rien. »  

 

Kaori ferma les yeux, lasse, tourna le visage légèrement rougi sur le côté.  

 

« Tu deviens enfin raisonnable … partenaire. » ajouta-t-il le sourire aux lèvres.  

 

Elle ne fit aucune objection. Après tout, avoir Ryô aux petits soins rien que pour elle, elle ne voulait pas gâcher une telle occasion. Elle repensa à ce qu’elle avait dit à Miki. Même si une bonne nuit de sommeil aurait suffi à calmer son mal de tête, et une séance de yoga à remettre son dos en place. Ryô insistait, elle se plia volontiers à sa décision.  

 

Ryô lui souleva un bras, fit glisser d’une lenteur délicate le peignoir le long de son bras gauche, le long de son autre bras et découvrit ainsi son dos et la légère blessure que lui avait infligée son agresseur. Il resta calme face à Kaori. L’eau et le savon avaient déjà désinfecté la plaie. Il ne lui restait plus qu’à aller chercher le produit cicatrisant dans l’armoire à pharmacie. Il prit un coton qu’il imbiba du liquide et le passa avec douceur sur la blessure superficielle. Il alla jeter ce coton puis se laver les mains sous l’eau chaude. Quand il revint, Kaori avait fermé les yeux et semblait dormir d’un sommeil paisible. Beauté parfaite et pure.  

 

Du bout des doigts, il prit une quantité suffisante d’onguent, l’étala dans la paume de ses mains. Il s’assit devant Kaori, et commença à lui appliquer cet onguent mystérieux. Les épaules. Il touchait enfin cette peau qui l’attirait comme un aimant. Il respirait son parfum, pouvait enfin sentir son grain de peau. Comme il est soyeux ! Ses mains se faisaient à la fois douces et fermes, ses mouvements lents, des mouvements de plus en plus amples, qui descendaient le long des bras pour les remonter encore plus sensuellement. La chaleur de ses mains se diffusait sur sa peau, dans son corps. Ses doigts décrivaient des cercles sur sa peau, des cercles qui s’étendaient jusqu’à atteindre sa chute de reins. Kaori gémit langoureusement, bougea légèrement son buste pour manifester sa surprise, et Ryô en profita pour prolonger son mouvement jusqu’à la naissance de sa poitrine. Jamais il n’aurait dû commencer ce massage. Il perdait le contrôle de son esprit, il planait d’un bien-être enivrant. Ses doigts qui jouaient d’une exquise fermeté sur sa nuque. La nuque. Quoi de plus sensuel que la nuque. Et celle-ci le captivait plus que de raison. Il lui caressait la peau, avec volupté tout en exerçant une pression pour décontracter ses muscles. Elle humait une senteur musquée. Ryô. Elle se laissa envahir peu à peu par cette agréable senteur et par le délicat parfum de l’onguent. Ryô sentait le corps de Kaori se réchauffer et se détendre de plus en plus. Une détente qu’elle traduisit audiblement par un soupir sensuel. Il ne put retenir un sourire de contentement.  

 

Il avait remarqué en voyant Kaori se mouvoir que certaines vertèbres avaient dû être déplacées. C’est ainsi qu’il changea de place et Kaori de couleur.  

 

Ryô vint s’asseoir sur les jambes de Kaori. Kaori réagit aussitôt en se redressant vivement, ce qui eut pour effet de dévoiler sa poitrine et de bloquer ses vertèbres et Kaori s’empourpra de plus belle. Le visage de Ryô s’illumina.  

 

« Tss, tsss, tsss. Je t’avais pourtant demandé de ne rien faire », lui susurra-t-il à l’oreille. Il adorait bouleverser ainsi sa partenaire. S’il continuait de la sorte, lui aussi risquerait de chavirer.  

 

Il reprit de l’onguent et se mit à l’étaler au creux de ses reins, en évitant soigneusement la blessure. Un agréable bien qu’inattendu frisson parcourut Kaori. Satisfait de l’effet obtenu, Ryô poursuivit son massage.  

 

Tu vas me faire mourir si tu continues comme ça !  

 

Alors qu’il donnait toute son attention à Kaori, il avait l’impression que ce contact le régénérait. Lui pétrir la chair lui procurait une myriade de sensations dont il ignorait l’existence. Quelle étrange sensation ! Kaori, qu’es-tu en train de me faire ? Ryô lui effleurait maintenant la peau, jouant de son doigté avec sensualité. La réaction de Kaori ne se fit pas attendre, un profond soupir de béatitude lui échappa. Ce soupir ébranla tout son être. Instant nimbé de magie.  

 

« Kaori, peux-tu t’asseoir ? », parvint-il à lui souffler tendrement à l’oreille.  

 

Kaori ouvrit les yeux, releva légèrement la tête, puis glissa ses jambes sur le côté pour les ramener par-devant elle avec une grâce infinie. Ryô posa ses doigts sur deux vertèbres, lui demanda de respirer calmement, et d’expirer profondément. Ce que fit Kaori, toujours détendue. Il n’en revenait pas du degré de confiance qu’elle lui accordait. Il fit pivoter légèrement le buste de Kaori, lui maintenant fermement les bras. Le corps de Kaori épousait parfaitement celui de Ryô. Un bruit sourd se fit entendre. Il recommença de l’autre côté. De nouveau un bruit sourd. Il invita Kaori à se pencher en avant. Elle obtempéra, il l’accompagna dans son mouvement. La chaleur de leur corps fusionnait. Alors qu’ils respiraient à l’unisson, Kaori sentit le cœur de Ryô s’accélérer. Il se détacha péniblement d’elle. Puis il vérifia la droiture de la colonne en y passant les doigts, vertèbre par vertèbre.  

 

Pour terminer son massage, Kaori devait lui faire face et s’allonger sur le dos. Ryô hésita longuement. Enfin, il se décida. Un murmure,  

 

« Kaori, retourne-toi, tu… »  

 

A l’appel de son nom, Kaori ouvrit à nouveau les yeux, se redressa, puis se retourna avec une ferveur quasi religieuse. Elle savourait cet instant d’intimité avec son homme, parce qu’il le serait à jamais et parce que ces instants étaient bien trop rare à son goût. Elle planta son regard ensommeillé dans celui de Ryô et lui sourit, nullement consciente de sa semi-nudité. Kaori se sentait merveilleusement bien. Ryô avait encore une fois fait un miracle. Les maux avaient disparu. Où avait-il donc appris ça ? Il me tue, il sait tout faire. Ryô, lui, ne pouvait décoller son regard de cette envoûtante enchanteresse. Il fut attiré par ce halo de lumière qui émanait de Kaori et ses yeux glissèrent le long de sa peau diaphane tel un sillon ardent. Kaori entr’aperçut ce regard de braise. Il contempla cette chair si ardemment convoitée. Une seconde. Une éternité.  

 

« Ryô ? »  

 

« Hum ? » répondit-il en levant les yeux, yeux qui rencontrèrent les lèvres souriantes de Kaori.  

 

« Je suis prête. »  

 

 


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