Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autori: CHANLYR , Libellule

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 23-01-05

Ultimo aggiornamento: 12-12-06

 

Commenti: 95 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "Partenaire Particulier" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Partenaire Particulier

 

Capitolo 10 :: Splendeur et déchéance

Pubblicato: 12-12-06 - Ultimo aggiornamento: 12-12-06

Commenti: Bonjour, bonjour à tous et toutes... que dire, mis à part, pardon pour cette longue absence... Ceci étant dit, Chan et moi avons repris cette fic avec un plaisir énorme et on espère que ce plaisir sera partagé avec nos lecteurs. Allez, on vous laisse lire tranquillement. Enjoy!!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Une fois de retour, Kaori alla se doucher, laissant Etalon dans sa chambre. Revenue avec une serviette autour de la taille, elle s’assit sur le rebord du lit et contempla l’état de ses affaires. Comment allait-elle pouvoir ranger tout ça, sans compter les griffures un peu partout ?  

Elle se retourna vers sa table de chevet et posa son regard sur la photo de son frère.  

 

« Frangin, que penses-tu de tout ça ? Moi qui ai toujours voulu un chien, et qui te tannais avec cela... tu n’as jamais cédé, prétextant que dans un appartement ce n’était pas possible. Toi qui n’aimais être tributaire de personne… alors un chien… et surtout, tu n’avais de cesse de me répéter que ce n’était pas une vie pour un chien que de pouvoir être libre. Rester enfermé l’aurait rendu malheureux. Et je ne le sais que trop bien. »  

 

Kaori sentit les larmes lui monter aux yeux à ses réminiscences… « mais moi j’en ai toujours voulu un, j’ai tant besoin d’affection. Je n’ai pu m’empêcher de m’attacher à Etalon. Il me fait tellement penser à Ryô… », susurra-t-elle pour elle-même.  

 

Elle s’arrêta là de ses pensées. Lentement, son regard se posa sur le chien qui était devenu sa seule source de gaieté ces derniers temps. Un sourire vint alors balayer la tristesse de son visage.  

 

Etalon s’acharnait à présent sur ses baskets, mordant les lacets qui lui échappaient irrémédiablement. La chaussure gigotait dans tous les sens entre les pattes du canin. Comment ne pas résister à une telle bête ? Tantôt protecteur, tantôt câlin, tantôt foufou, elle superposait l’image de son partenaire.  

 

« Etalon ? » Relevant le museau, les deux oreilles du chien ne firent qu’un tour. Interpellé, le chien se cambra, toujours en position couchée et tourna vivement la tête vers Kaori. Sa queue commençait à frétiller et on pouvait apercevoir une étincelle ludique dans ses yeux ronds. Oui, il était d’humeur joueuse. Kaori, que la fatigue commençait à faire somnoler vit alors Etalon se remettre sur ses pattes.  

 

« Ahhhhh », Kaori en tomba à la renverse sur son lit. Etalon, les deux pattes avant sur les épaules de Kaori lui léchait la joue, tandis qu’il sautillait sur ses pattes arrières. Riant à pleins poumons, elle n’entendit pas la porte d’entrée claquer. Se redressant, elle prit Etalon dans ses bras et ils commencèrent à chahuter. Le chien avait réussi à entraîner Kaori dans une fameuse partie de rigolade. Se roulant, dos à terre, de droite à gauche, il tenait une charentaise dans sa gueule. Le pauvre chausson passait un sale quart d’heure, déchiqueté et balancé d’un bout à l’autre de la pièce.  

 

 

De son côté, après le repas, Ryô était sorti faire le tour de ses indics. Contrairement à ce qu’aurait pu penser Kaori, il n’était pas parti provoquer le dépôt de bilan des cabarets les plus chauds de Shinjuku. Après avoir fait choux blanc, il s’était décidé à rentrer à l’appartement, plutôt de bonne heure contrairement à ses habitudes.  

 

Enlevant sa veste, il la déposa sur le dossier d’une chaise du salon, et se positionna devant la fenêtre, pour regarder au dehors. Ses pensées allaient vers sa partenaire : son comportement l’intriguait de plus en plus. Et là encore, en rentrant, il avait été surpris de voir qu’elle ne l’attendait pas. Etait-elle sortie comme il l’avait dans un premier temps pensé ? Non, il sentait une présence. Ses pensées furent interrompues soudainement par un bruit à l’étage, ce qui confirma ce qu’il pensait. Tournant la tête, il aperçut de la lumière filtrant sous la porte de la chambre de Kaori. Le bruit semblait provenir de là-haut. Lentement, il gravit les marches de l’escalier. S’approchant d’un pas feutré de la porte, il mit la main sur la clenche, quand d’un coup, des ricanements arrivèrent à ses oreilles, il se figea net.  

 

 

« Toi alors, mon bel Etalon, on peut dire que tu aimes jouer », gloussa Kaori, qui une fois de plus se retrouvait assaillie par l’animal. Ce dernier lui mordillait le pied, ce qui provoqua l’hilarité de cette dernière.  

 

« Non, pas ça, arrête de me mordiller, ah ha ah ha… », riait Kaori. « Sors de dessous la couverture mon cœur, sinon je crois que je vais craquer… ah ha ah ha… ». Kaori se débattait et la couette se mit à voler dans la chambre. Etalon s’en donnait à cœur joie, et en remettait une couche à chaque éclat de rire de sa compagne de jeu.  

 

Mais derrière la porte, il se jouait une autre scène. Le visage en totale décomposition, Ryô fixait la porte devant lui, sans sourciller, la main encore sur la poignée. La pression exercée était telle que ses mains devenaient peu à peu blanches. Il ne perdait pas une miette de ce qui se révélait être le pire cauchemar auquel il eut été confronté de toute sa vie.  

 

« Bon, il est temps d’arrêter de batifoler, mon ange… Ryô peut rentrer d’un moment à l’autre, et cela serait dramatique qu’il te trouve ici… allez, il est temps que je mette un pyjama, je commence à sérieusement avoir froid avec seulement cette serviette… ». Comme s’il avait compris, Etalon émit un léger couinement.  

 

Alors, c’est bien cela, elle a quelqu’un dans sa vie, j’arrive définitivement trop tard. Ryô n’en revenait pas d’avoir assisté à une telle scène. Prendre une balle en plein cœur n’aurait pas pu avoir pire effet. Un par un, ses doigts lâchèrent prise et s’écartèrent de la poignée. Il recula d’un pas, puis de deux avant de se retourner. Il se dirigea vers les escaliers qu’il descendit marche après marche, comme un automate, l’éloignant de Kaori tel un gouffre infranchissable.  

 

*-*-*-*-*  

 

Umi essuyait les assiettes que lui lançait Miki, d’un geste vif et précis, sous l’étroite surveillance de Destinée. Les yeux de cette dernière suivait le ballet des assiettes et voir le torchon dodeliner de droite à gauche, virevolter dans les airs dès que les doigts d’Umi tournait l’assiette l’émoustillait au plus haut point. Déjà, sa queue heurtait les barreaux de la chaise, ses pupilles se dilataient, ne laissant apercevoir que deux cercles dorés. Elle commençait à se tapir quand Mick ouvrit la porte du café dans un énorme fracas. Destinée sursauta de peur. Le dos rond, elle gonfla de volume instantanément, et se mit en position d’attaque. Un intrus entrait sur son territoire. Elle n’en ferait qu’une bouchée. Les crocs saillant, prêts à jouer leur rôle de déchiqueteur professionnel, Destinée adopta illico la position camouflage : ventre à terre, les oreilles dangereusement aplaties sur le côté ; une véritable carpette. Voyant que le danger était passé, elle décocha à Mick un regard rageur et lui lança un grognement indigné d’avoir vu réduire à néant sa partie de chasse. Elle dodelina du postérieur et partit se cacher sur le siège d’une chaise, à nouveau à l’affût.  

 

Mick se frottait les fesses énergiquement alors qu’il se dirigeait vers le comptoir.  

 

« Alors, Kazue t’a enfin botté les fesses ?! » déclara un Umi hilare.  

 

La mine pataude, Mick répondit non de la tête. Umi s’apprêtait à renchérir mais Mick ouvrit la bouche le premier.  

 

« Il s’en est fallu d’un cheveu que mon joli fessier ne soit traversé par une boulette ! » Il leva la tête et vit l’ancien mercenaire aux ordres de Miki. « Et toi, toujours aux services de sa dame ! prononça-t-il la bouche en cœur, le regard mielleux, les deux mains croisées sur la poitrine. Bourreau des cœurs ! Cachottier va ! » Il n’eut pas plus tôt terminer sa phrase qu’une pile d’assiettes fraîchement essuyées fut fracassée sur son crâne. Miki pouffait de rire face à son Umi rouge des orteils aux oreilles, de la vapeur s’échappant du sommet de son crâne.  

 

« Tu mettras ça sur sa note Miki ! » déclama Umi, aussi droit qu’un menhir. Celle –ci se pencha sur Mick qui s’époussetait. Sur un ton moqueur, un sourire charmeur accroché aux lèvres, elle ajouta :  

 

« Mick, la maison ne fait pas crédit. Continue ainsi et tu vas bientôt jouer une concurrence déloyale à Ryô. »  

 

« C’est bien ma veine », reprit soudainement Mick d’un air sérieux qui inquiéta Miki. Puis retrouvant tout son aplomb, il ajouta, l’expression mutine,  

 

« Miki, Un CÂLIIIIIIN pour me consoler !!!! »  

 

Propulsé à l’autre bout de la pièce, Mick se releva sans grande difficulté. Il n’aurait pour rien au monde raté cet exercice quotidien. Ca demandait de l’entraînement, et il devenait expert en la matière.  

 

« Dis donc, tête de poulpe, tu ne t’arranges pas depuis ton mariage ! Ah les femmes ! Pffff… A jeter ! Et toi, continua Ryô en se tournant vers Mick, tu n’es pas de taille à rivaliser avec moi, ni à remporter la victoire. Je suis et resterai le seul, l’unique, l’authentique ETALON de Shinjuku ! »  

 

Tous se turent et retournèrent simultanément. La mine déconfite, la voix haineuse, Ryô venait de faire son entrée dans le café.  

 

« Qu’est-ce qui te met dans une humeur aussi massacrante ? » Une seule personne pouvait le contrarier à ce point, et cette personne, c’était sa partenaire. « Vous vous êtes disputés ? Elle s’est enfin décidée à te jeter ?… Elle t’a trouvé un remplaçant, c’est ça, hein ? et tu es jaloux ! hein mon vieux ! » acheva Mick sûr de sa victoire. « Bah, ça te pendait au nez ! Alors qui est l’heureux élu ? fit-il en se frottant à Ryô. On l’connaît ? »  

 

« Umi, tu as les infos que je t’ai demandées ? » dit Ryô en coupant court à la curiosité de son acolyte.  

 

« Oui, mais la prochaine fois, fais-le toi-même. Je ne suis pas ton homme à tout faire. »  

 

Le ton était monté d’un cran. La tension se propageait dans le café, une soudaine animosité qui fit fuir les quelques clients attablés.  

 

« Kaori a un nouvel ami, Ryô a un boy … Mmm, fit Mick l’air penseur, toujours dans son délire. Vous nous faites un remake de Tarzan ? Moi Tarzan, toi Jane ! » continua-t-il en imitant le geste de Tarzan, il riait à gorge déployée. « Hou, hou. Mais dis-moi, poursuivit-il en clignant des paupières, il manque quelqu’un dans votre trio ! … » Il se mit à imiter les mimiques d’un singe. « Cheeta ! Où est Cheeta ? » et il tomba de son siège tant il riait.  

 

« Tiens, mange ça ! » fut la réponse de Ryô qui lui enfourna un tabouret dans la bouche. Ses doigts le démangeaient, il sentait une onde assassine monter en lui. Ryô lui lança un regard meurtrier avant de se retourner vers Umi. Ce dernier questionna Ryô d’un mouvement de tête pour savoir s’il pouvait parler en la présence de cet hurluberlu d’américain. Ryô acquiesça.  

 

« Dans le milieu, on dit qu’un certain Racenairu s’est emparé de Jade. Elle serait cachée près du port, prête à être embarquée et terminer sa vie sur le marché noir, chez un collectionneur privé. »  

 

« Hum, hum, ainsi ils font dans la traite des blanches, pensa Ryô à voix haute. Elle est donc si belle que ça ? Pour atterrir chez un collectionneur, sa beauté doit être sans pareil. »  

 

Mick, absorbé dans la contemplation de sa tasse de thé, prêta l’oreille à ces derniers mots. Cela redevenait intéressant.  

 

« Racenairu, connais pas. C’est un nouveau ? Il travaille dans le métier depuis longtemps ? Tu as une description de ce type ? »  

 

« Non, personne ne l’a jamais vu. Personne ne sait à quoi il ressemble. D’après R’né , c’est un grand blond avec une chaussure noire. »  

 

Ryô et Mick tiquèrent et échangèrent un regard dans un même instant. « IMPOSSIBLE !!! » dirent-ils en chœur. Il ne faudrait pas prendre les deux pervers n°1 de leur pays pour des canards sauvages.  

 

« On va avoir du mal à le coincer ce type. C’est un vrai gaffeur. … imprévisible de surcroît ! Il doit être à la solde de ce Racenairu. Il n’y a pas d’autres solutions. Merci Umi, je te revaudrai ça.»  

 

Sur ce, il se leva, mit les mains dans les poches, rentra la tête dans les épaules et sortit. Umi, Miki et Mick se lancèrent un regard interrogateur.  

 

 

« Quel navire déjà ? » Une pensée l’obsédait. Il s’apprêtait à délivrer une belle et jolie demoiselle qui le remercierait en lui sautant au cou, lui avouant à cette occasion son coup de foudre de ses yeux étoilés, alors pourquoi diable était-il si peu enclin à la débauche ? Le repère des mercenaires se trouvait à une bonne distance du port. La remarque de Kaori sur son « embonpoint » puis cet épisode le transpercèrent à nouveau.  

 

Il était trop tard… ce qu’il avait entendu ne pouvait que s’expliquer par un changement radical dans sa vie. Radical et … douloureux. Kaori avait changé, comment ne l’avait-il pas remarqué plus tôt. Les prémices de l’amour s’étaient imposées à elle, sous son propre nez, et il n’avait rien vu. La tendresse subite de sa partenaire, son côté taquin, cette provocation exceptionnelle et cette assurance qu’il ne lui connaissait pas. Mais comment avait-il pu passer à côté de tout ça !? Mais c’était sa faute. Oui, lui seul en portait la responsabilité. Il savait qu’une femme telle que Kaori ne pouvait que plaire et attiser les convoitises. Maintenant, elle lui échappait. Mais pourquoi est-ce toujours trop tard que l’on prend conscience de ses erreurs ? Qu’il s’aperçoive de sa lâcheté de 8 ans , toutes ces années d’indifférence feinte, de railleries incessantes pour se cacher une vérité que trop évidente ? Et elle avait ramené un homme à la maison ! Après tous ces beaux discours… un homme ! Oui, il avait ce goût amer, cette sensation de perte inéluctable, il allait devoir faire face à ce sentiment de culpabilité et de douleur qu’est le regret….. De rage, il aplatit son poing contre un arbre qui plia sous l’impact. Ses pas le dirigèrent droit vers le port. Faire le pied de grue et glaner des indices lui-même lui calmeraient les nerfs.  

 

Près du port ? … Prête à être embarquée ? Les abords du port n’étaient pas sécurisés. C’était chercher une aiguille dans une meule de foin. Certes il le connaissait ce port, il y en avait résolu des affaires. Cette fois-ci était différente. Aucun indice si ce n’était cette histoire de grand blond avec une chaussure noire. C’était se foutre ouvertement de sa qualité de professionnel. Il s’assit sur un ponton. Il prit une cigarette qu’il alluma. Calée entre ses deux doigts, la cigarette se consumait. Ryô contemplait ce liseré rouge qu’une rafale de vent attisa. Une volute s’élevait vers le ciel, dessinant d’étranges arabesques puis s’évanouit dans les airs. Il écrasa le mégot, machinalement. Les coudes sur les genoux, son regard absent balaya le paysage de coques rouillées pour certaines, rutilantes pour d’autres, ces embarcations de petite taille, ou gigantesque avant de s’attarder sur l’étendue noirâtre, mouvante et profonde.  

 

Bientôt son attention fut attirée par un groupe d’hommes.  

 

 


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