Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autori: CHANLYR , Libellule

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 23-01-05

Ultimo aggiornamento: 12-12-06

 

Commenti: 95 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "Partenaire Particulier" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Partenaire Particulier

 

Capitolo 5 :: De surprises en surprises

Pubblicato: 20-02-05 - Ultimo aggiornamento: 20-02-05

Commenti: Oyé Oyé peuple hojofanien. Nous revoilà pour une nouvelle maj. Royal Canin Power... ENJOY!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

« Mais qu’est ce que tu fais là toi ? »  

 

Pour toute réponse, ce fut un chien qui s’approcha d’elle. Non pas un chien banal, mais LE chien de la ruelle… La queue en mode balayage intensif, il avança vers Kaori, les oreilles basses. Elle se sentit fondre comme neige au soleil, tout comme ce fameux soir, où il lui avait sauvé la mise. Ce chien n’était vraiment pas comme les autres.  

 

« Salut mon tout beau… », chuchota Kaori en tendant la main. « Allez viens, je ne te ferai aucun mal, je te dois une fière chandelle pour l’autre nuit… » A sa grande surprise, le chien se rua sur elle, et se mit à la saluer à sa façon… en lui léchant le visage, ce qui eut pour effet de faire sourire Kaori.  

 

Devant cette marque de tendresse, Kaori pouffa de rire.  

 

« Eh bien, tu m’as l’air affectueux… » Kaori le caressa et se remit debout. « Je me demande ce que tu fais ici et surtout comment tu as fait pour rentrer », questionna Kaori, plus pour elle-même que pour le chien.  

 

Le chien se remit à remuer la queue et bondit sur des cartons posés non loin de là. La truffe enfoncée dans l’un d’eux, Kaori ne pouvait alors apercevoir que ses pattes arrière.  

 

« Tu m’as l’air remuant, aussi… » soupira Kaori qui se décida à le faire sortir du garage. « Petit, allez viens, put put…petit »  

 

La bête tenta alors de se défaire du carton mais il en avait apparemment mal évalué la profondeur. Il se mit à tournoyer sur lui-même, essayant de se libérer, n’arrivant qu’à se cogner un peu partout. Kaori partit alors d’un fou rire, tandis qu’elle regardait l’animal se débattre de toutes ses forces. Il essayait de se dégager, mais n’arrivait qu’à s’enfoncer davantage. Kaori se décida à aider le pauvre bougre. Pliée en quatre de rire, elle attrapa l’extrémité du carton et libéra le chien, complètement ébouriffé et haletant. Contre toute attente, ce dernier rejoignit Kaori et lui tendit la patte.  

 

« Je suppose que c’est ta façon de me remercier l’ami, mais en comparaison de ce que tu as fait pour moi, ce n’est rien. » répondit Kaori à son geste. « Allez, viens, je vais te donner à manger et à boire… puis après on essaiera de chercher ton maître. »  

 

Appelant le chien, Kaori se remit doucement en route vers l’escalier qui menait à l’appartement. Elle éteignit les lumières et, suivie du chien, pila à peine le seuil franchi. Du bruit se faisait entendre à l’étage au-dessus.  

 

Ryô… Ryô est rentré !!! Mon dieu, il ne doit pas voir ce chien. Elle se retourna, s’agenouilla et se mit à parler à la bête qui lui offrait toute son attention, les deux oreilles bien dressées. Lui avait aussi avait perçu le bruit.  

 

« Ecoute, tu vas rester là le temps que je m’occupe de l’autre affamé là haut. Ensuite, quand il sortira ce soir, je viendrai te donner à manger. Reste bien sage ! S’il t’entend on est cuits, faudra que je me trouve un travail ! » poursuivit-elle d’un air dépité. Se relevant, elle jeta un dernier coup d’œil à son nouvel ami et lui sourit avant de sortir.  

 

Comme s’il comprenait, le chien se coucha et posa sa tête sur ses deux pattes antérieures.  

 

« Voilà, c’est bien. » Kaori s’accroupit et le caressa. « Je te promets de faire au plus vite. » Sur ces mots, elle referma la porte et remonta à l’appartement.  

 

C’est le plus naturellement du monde qu’elle s’apprêtait à ouvrir la porte, lorsqu’elle entendit les gloussements de son partenaire de l’autre côté.  

 

‘Oui, pas de doute, Ryô est rentré… ‘ conclut-elle, la tête tombant lourdement sur sa poitrine.  

 

Quant elle pénétra dans la pièce, elle constata la pertinence de ses pensées. Elle s’avança dans le salon et fit mine d’aller à la cuisine. Ryô, qui n’avait jusque là n’avait pas daigné lever un sourcil, l’interpella.  

 

« Dis-moi Kaori, d’où viens-tu, d’en bas ? »  

 

Kaori cessa de marcher. Mon dieu, il sait… il sait déjà tout… j’aurais dû me douter qu’un pro comme lui décèlerait le moindre bruit.  

 

« Hum, oui, pourquoi ? C’est interdit ? » dit-elle en se retournant vers lui, son plus beau sourire rivé sur ses lèvres.  

 

« Non, mais il y a quelque chose de bizarre, j’ai entendu des bruits qui provenaient du garage. »  

 

La gorge de Kaori était sèche, c’est avec difficulté qu’elle parvint à déglutir. ‘Allons Kaori, secoue-toi, il va finir par s’apercevoir que tu n’es pas naturelle…’ se rabroua mentalement Kaori.  

 

« Ah bon, quels bruits ? »  

 

« J’ai vaguement entendu des rires… »  

 

« Des rires ? » Kaori se repassa la scène du garage dans la tête, et revit celle du carton. Il fallait réagir, Ryô n’était pas de ceux que l’on dupait aisément.  

 

« Ah, ça ? » ricana bêtement Kaori, se passant une main derrière la nuque. « Oui, je suis retombée sur des vieux cartons ce soir, et j’ai retrouvé des choses assez cocasses dedans… de vieilles photos et elles m’ont bien fait rire je dois dire….ah ha ha ah… »  

 

« Hum, Kaori, tu es sûre que ça va ? Tu es bizarre… »  

 

« Bien sûr que non, tu n’as qu’à aller y jeter un coup d’oeil, et tu y verras plein de fics… », osa-t-elle, déterminée.  

 

« Oui, mais depuis combien de temps es-tu dans le garage ? »  

 

Là, c’en était trop. Mais qu’est-ce qui lui prenait à la fin de poser autant de questions. Elle lui demandait, elle, combien de temps il passait chaque soir dans les bras de ses pouliches de cabaret ?  

Attends mon petit père. Je vais te faire arrêter ton interrogatoire une bonne fois pour toute.  

 

D’un geste sensuel, elle ramena sa main sur la fermeture éclair de sa veste, tout en gardant ses yeux rivés à ceux de son partenaire. Puis elle s’assit sur le canapé, assez près de Ryô. Elle retira langoureusement son bras gauche de la veste d’abord, puis au moment de définitivement se débarrasser du bout de tissu, elle bomba le torse. Elle regardait du coin de l’œil Ryô et épiait sa réaction. Ce dernier semblait avoir atteint la quatrième dimension, et rivait son regard sur la poitrine de sa partenaire.  

 

‘D’après le massage de l’autre soir, tu n’as pas l’air indifférent à mes formes’ se dit-elle. Elle décida donc de pousser le jeu un peu plus loin et de soumettre Ryô à une douce torture. Posant la veste à côté d’elle, elle s’adossa au canapé. D’un geste sensuel, elle croisa les jambes et alluma la télé.  

 

« Dis-moi Ryô, tu as augmenté le chauffage récemment ? » demanda t-elle tout en déboutonnant un bouton de son chemisier.  

 

Ryô était ébahi… il lui fallut un certain temps pour que la question lui arrive au cerveau. Il bredouilla un semblant de réponse.  

 

« Euh…non, je ne crois pas, non », déglutit-il avec difficulté.  

 

« Vraiment ? Il fait pourtant une telle chaleur ici ! »  

 

Comme pour mieux appuyer ces paroles, Kaori défit un deuxième bouton.  

 

Ryô, qui n’avait pas perdu une miette de l’effeuillage progressif de sa voisine, se sentit à son tour submergé par une onde de chaleur… il bouillonnait.  

 

Mais enfin, à quoi joue t-elle ?  

 

A présent, Kaori lui offrit une superbe vue. Il pouvait voir la naissance de ses seins.  

 

‘Kaori, arrête… ne joue pas avec mes nerfs comme ça !’ pensa t-il. Il priait intérieurement pour que le manège cesse. A cette allure là, il n’allait pas tarder à craquer. D’ailleurs, son Mokkori lui avait décidé déjà depuis longtemps à sa place.  

 

« Il n’y a vraiment rien d’intéressant à la télé », rajouta Kaori.  

 

Ryô fut tiré de ses pensées lubriques, et tenta de rabaisser son magazine sur son bas ventre, histoire de cacher le trouble qui montait crescendo en lui.  

 

« Oui, c’est bien vrai », ricana t-il.  

 

‘Je crois que je te tiens’, pensa machiavéliquement Kaori. Elle avait réussi à détourner la conversation. Et de quelle façon ! Cela avait marché bien au-delà de ses espérances. Un sourire malicieux vint se figer sur ses lèvres.  

 

Et si je continuais un peu ?  

« Dis-moi Ryô, c’est quoi le magazine à côté de toi. A défaut de télé, je ferai bien de la lecture. »  

 

« Ca ??? C’est, c’est un magazine, de mode je crois… je ne sais pas à qui il est, mais les filles qui y posent sont toutes plus ravissantes les unes que les autres. » répondit-il la bave aux lèvres.  

 

« Ah oui… ça m’intéresse, j’avais justement prévu de refaire ma garde robe en prévision du printemps qui s’approche », mentit Kaori.  

 

Maintenant je vais t’achever Ryô !  

 

Pour ajouter plus de véridicité à ses paroles, elle pivota lentement vers son partenaire et se pencha au-dessus de lui. Sa poitrine frôla les cuisses de Ryô, auquel elle offrait à présent un décolleté plus que plongeant.  

 

Et là, qu’est ce que tu en penses Ryô ? Ose encore prétendre que je ne te fais aucun effet.  

 

De son côté, Ryô pinçait sa lèvre inférieure et retenait sa respiration. Il ne s’attendait pas à une telle leçon de séduction de la part de Kaori. Il dut se cramponner au haut du canapé, essayant encore une fois de faire taire les protestations de son entrejambe… en vain. Son regard n’arrivait pas à quitter le creux du chemisier, laissant entrevoir une bonne partie de son intimité. Il ne put empêcher son plus fidèle ami de se rappeler à son bon souvenir.  

 

Kaori, toujours penchée, saisit le magazine. Au même moment, elle sentit la rigidité du membre de Ryô.  

 

« Tiens, je n’avais pas remarqué qu’il y avait un accoudoir à cet endroit du canapé. » Un rictus taquin aux lèvres, elle se redressa lentement, le magazine en main.  

 

« Bon, il est l’heure de faire à manger, je suis dans la cuisine si tu as besoin », dit-elle en se levant, et déposant le magazine sur la table du salon, sans même prêter un regard pour Ryô.  

 

En atteignant la cuisine, Kaori referma la porte derrière elle et s’y adossa. Son sourire ne l’avait pas quitté.  

 

Ryô n’en revenait pas de l’audace de Kaori. Jusqu’où irait-elle ? Tu as décidé de jouer avec mes nerfs, c’est ça ?! Puis son esprit dériva sur les mots qu’avait prononcés Kaori. « Refaire sa garde robe ?! » Ce que Kaori ne se doutait pas un instant, c’est que ce magazine détaillait la prochaine mode féminine de la lingerie fine estivale. Fatale erreur. Il commença à imaginer Kaori parée d’un ensemble affriolant en dentelle blanche, puis vêtue de cuir. Il orchestrait un vrai défilé pour lui tout seul. Il s’imaginait la plastique parfaite de Kaori mise en valeur dans ces ravissants ensembles, prenant une pose lascive, véritable appel à la débauche, à la luxure, à l’amour !!!!!!! D’ailleurs il l’avait déjà vu sa Kaori, lors du défilé de maillots de bain organisé par Eriko. Il avait pu constater de visu, et même la toucher, cette ligne, pas plus tard que la veille. Cela ne lui déplaisait pas cette audace. Bien au contraire, elle laissait présager de belles dispositions… Son œil cligna de son propre chef, un rictus apparut qui souleva de plus en plus la commissure de sa lèvre, ses doigts se mirent à pianoter des notes imaginaires frénétiquement. Il passa définitivement en mode Mokkori.  

 

« Non mais ça va ! Veux-tu t’arrêter ! Il n’en est pas question. Je te le dis et je te le répète, Kaori ne me fait pas et ne me fera pas jamais bander !!!!!!!!!! N’y reviens plus. » somma –t-il à son entrejambe, en pointant un doigt menaçant.  

 

Passant outre cet abominable mensonge, son Mokkori bouda. Non mais c’est qu’il va me refaire le coup de la fuite s’il continue cet idiot ! APPEL À LA MUTINERIE !!! Résiste, mon gars. Prouve que tu existes. Cherche ton bonheur ici et nulle part ailleurs. Vas-y, refuse cet idiot, cet être égoïste !!!  

 

Ryô délaissa temporairement son Mokkori pour revenir sur les paroles de Kaori. « Un accoudoir ». Il gonfla le torse, sa fierté de mâle et d’Etalon de Shinjuku fut à son comble.  

 

« Ah ah Kaori, et encore TU N’AS ENCORE RIEN VU ! » Emporté par son élan il débita cette phrase tout en se levant, le poing fermé tendu vers le plafond, le visage déformé par la vision perverse d’une Kaori nue dans ses bras.  

 

Et à son Mokkori d’en rajouter.  

 

« Je vais lui montrer moi ce que c’est qu’une hola digne de ce nom. HOLA générale pour Kaori !!! Ca va lui faire tout drôle au bonhomme. »  

 

Toujours affairée à la cuisine, Kaori n’eut aucune réaction. ‘J’y suis peut-être allée un peu fort.’ pensa-t-elle en tirant la langue. Son euphorie commençait à s’estomper. Son visage s’assombrit soudainement. ‘Et si j’avais éveillé ses soupçons bien au contraire ? … et puis zut, il n’a qu’à pas être branché 24h/24 sur fréquence Libido. Qu’il aille les retrouver ses lapines !’ Elle retrouva son sourire. ‘Il est bien facile de le duper’. Puis elle se concentra sur le repas.  

 

« Laisse tomber les croquettes et la pâté. Qu’est-ce que ça mange un chien ? du poisson cru ? des boulettes de riz ? Inutile d’appeler Miki. Si je la contacte, aux oubliettes la discrétion. Toute la bande saura que je cache un chien en deux temps trois coups de téléphone. »  

 

Elle se gratta la tête.  

 

« Tiens et si je cuisinais des brochettes ? Ca changerait. » Contente de sa trouvaille, Kaori en prépara une quantité  

 

 

De son côté, Ryô redevint sérieux tout à coup.  

 

Quelque chose ne va pas, et foi de Ryô, je découvrirais ce que c’est ! ‘Pourquoi ce déploiement de force ? Y a du louche là dessous. Kaori, qu’as tu encore fait comme bêtise ?!  

 

Quelques secondes passèrent.  

 

« Mais ce n’est pas Kaori ça ! Pas de traitement anti-pervers fainéant, pas de cris hystériques, pas de rouge carmin aux joues, où a-t-elle donc caché sa timidité maladive et ses massues ? » dit-il à voix basse. Il sembla réfléchir longuement puis s’écria l’air victorieux : « C’est un double, un sosie, un clone sans son gêne de timidité !!! » Il continua son délire. « Oui, oui, je vois, je suis dans un monde parallèle. Petite perverse. Tu ne t’en tireras pas comme ça. »  

 

Il fut durement rappelé à la réalité par la douce voix de Kaori.  

 

« A TABLE. ET METS LES TURBOS CETTE FOIS. »  

 

Kaori apporta les plats qu’elle déposa au centre de la table. Chacun prit place autour de la table, partageant le même repas, chacun dans ses pensées. Ryô dévorait son assiette, ses yeux obliquèrent vers Kaori, vers ce chemisier diablement tentateur, histoire de voir si elle avait entre-temps décidé de revenir à une tenue plus décente ; quant à Kaori, elle picorait prétextant une fatigue passagère tandis que ses pensées se tournèrent vers le chien. Le coude sur la table, sa tête reposait sur sa main. Elle soupira profondément. Que pouvait bien t-il faire ? Quand ils eurent terminé le repas, elle desservit la table et, sans un mot, Ryô en profita pour quitter la cuisine. Il préférait remettre de l’ordre dans ses idées. Rien de mieux qu’une promenade solitaire au cœur de Shinjuku.  

 

Une fois Ryô sorti, Kaori s’affaira à débarrasser la table. Ouvrant le placard au-dessus d’elle, elle prit une assiette et la posa sur la table. Elle y déposa les restes du repas et termina sa vaisselle. L’appartement était silencieux. Elle se dirigea vers le garage, l’assiette en main. Arrivée à l’entrée du garage, elle s’arrêta. Un pressentiment vint l’assaillir.  

 

‘Il s’est passé quelque chose ici…’, se dit elle, angoissée de ce qu’elle allait découvrir. Elle ouvrit. Tout était plongé dans le noir le plus parfait. Lentement, à tâtons, elle chercha l’interrupteur.  

 

CLAC  

 

 

 


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