Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autori: CHANLYR , Libellule

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 23-01-05

Ultimo aggiornamento: 12-12-06

 

Commenti: 95 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "Partenaire Particulier" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Partenaire Particulier

 

Capitolo 4 :: Dans les méandres du système nerveux ...

Pubblicato: 13-02-05 - Ultimo aggiornamento: 13-02-05

Commenti: Voici la maj hebdomadaire. Che va piano va sano comme dirait un dicton fort pertinent. En espérant que cette fic vous plaise toujours autant. just Enjoy.....

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Hypnotisé par cette bouche d’où sortait un son capiteux, une musique ensorcelante, qui s’ouvrait et se fermait au rythme de son souffle, Ryô fut submergé par une onde océanique.  

 

Kaori dont le buste était toujours dénudé se tenait assise, le dos droit devant Ryô. Avant qu’il n’ait eu le temps de terminer sa phrase, il sentit le souffle chaud de Kaori sur son cou. Il vit les lèvres de Kaori se rapprocher dangereusement. Mais il ne pouvait bouger. Sirène de mon cœur, éveille-moi de cette torpeur !  

 

« Merci. » dit-elle tendrement.  

 

Kaori l’effleura d’un doux baiser, puis elle remonta vers ses lèvres qu’elle butina. Elle se rapprocha de lui, l’enveloppa de ses bras. Le contact de ses doigts le fit tressaillir. Face à face. Peau contre peau. Frisson électrique qui se propage tel un éclair à travers tout le corps.  

 

Ryô recevait ses baisers sans bouger, attentif à ce contact prolongé. Ces baisers éveillèrent de nouvelles sensations, ce fut comme une nouvelle naissance, un lent, subtil et envoûtant embrasement des sens. Quelle tendresse dans son étreinte !  

 

 

Peu de temps avant, au moment au Ryô rentrait chez lui, Kaori inconsciente dans les bras, un rideau s’écarta soudainement d’une fenêtre. Kazue arrêta se siroter son thé pour concentrer son regard sur le visage de Ryô puis sur celui de Kaori. Voilé d’une certaine inquiétude, le regard de Ryô semblait serein. Quant à Kaori, elle était d’une pâleur spectrale.  

 

Elle fondit sur le téléphone, composa le numéro de Miki. La sonnerie retentit à plusieurs reprises à l’intérieur du café avant que Falcon ne réponde.  

 

« Falcon, tu es au courant pour Kaori? Elle a fait un malaise ? Elle est tombée ? Et Ryô, à quoi il joue ? TU VAS ME REPONDRE OUI ?!!! » le bombarda-t-elle de questions à brûle-pourpoint.  

 

Plus aucun son. Falcon put rapprocher son oreille du combiné.  

 

« Bonjour Kazue. Non je ne suis pas au courant de quoi que ce soit, répondit-il posément. Quand Kaori est venue, elle est repartie le sourire aux lèvres… Miki est sortie. Tu veux qu’elle te rappelle ? »  

 

« Non, non. Je la contacterai plus tard. Au revoir Falcon. »  

 

Elle raccrocha fortement contrariée. Son imagination galopante se mit en action et elle échafauda toute sorte de théories dont une des plus saugrenue.  

 

« Ryô ne l’aurait tout de même pas assommée pour avoir le dernier mot ? »  

 

Elle téléphona au professeur qui la rassura. Il n’avait reçu aucun appel téléphonique de leur part. Et puis, il lui rappela que Ryô ne manquait pas de courir vers lui dès que Kaori était blessée sérieusement. Elle n’avait plus qu’à se calmer et à prendre sa curiosité en patience.  

 

Kazue ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter. Elle prépara sa trousse de secours, changea de tenue vestimentaire et ferma la porte derrière elle.  

 

« Zut, les clefs ! »  

 

Elle traversa la rue en courant, monta les escaliers en courant, arriva devant leur porte qu’elle tambourina, à bout de souffle. Elle n’obtint aucune réponse. C’est une chance. Kaori ne ferme jamais la porte à clef au grand dam de Ryô. Kazue saisit la poignée et ouvrit la porte d’un geste vif. Sa puissance fut telle que la porte tourna sur ses gonds et comme un boomerang, vint se fermer violemment sur le doux visage de Kazue qui franchissait le seuil au même moment.  

 

Coupés du monde extérieur, Kaori et Ryô n’entendirent pas les coups portés sur la porte. Tout attentif à cette étreinte, il sentit le souffle de Kaori ralentir, ses bras se relâcher, ses mains effleurer son dos alors qu’elles lâchaient prise, son visage s’appuyer davantage sur son torse. Apaisée, Kaori dormait. Il se mit alors à lui caresser sa chevelure soyeuse.  

 

« KAORI ? TOUT VA BIEN ? », s’écria Kazue tout aussi essoufflée, un œuf de pigeon sur le front. La santé de Kaori la préoccupait plus que la bosse qui ne cessait d’augmenter de volume.  

Ryô et Kaori sursautèrent.  

 

« AAAaaaaah ! Elle devint écarlate. Pardon ! Je n’ai rien vu. » Ses bras gesticulaient dans tous les sens. Elle mit prestement sa main devant les yeux, embarrassée de troubler cette nouvelle intimité. Elle recula, heurta la rambarde et s’entendit dire :  

 

« Ryô, qu’as-tu fait ? »  

 

« C’est pas possible ! maugréa Kaori, tout encore aux bienfaits du massage. Il faut toujours qu’un crétin nous dérange ! » Ses yeux interrogateurs cherchaient la source d’un tel vacarme.  

 

Apercevant Kazue, Kaori réalisa alors la tenue dans laquelle elle se trouvait et porta ses bras à sa poitrine. Son visage vira au rouge carmin. Quant à Ryô, il lui releva le peignoir sur les épaules.  

 

Conscient du tableau qu’ils offraient à son infirmière de charme, il afficha son air le plus sérieux, Ryô prit une profonde respiration et répondit calmement :  

 

« Que veux-tu que je fasse à ce garçon manqué ! Elle s’accroche. Une véritable sangsue ! »  

 

A peine avait-il prononcé ces mots qu’une gigantesque massue arborant « TU SAIS CE QU’ELLE TE DIT LA SANGSUE » vint s’abattre sur son joli minois, le percutant de plein fouet pour finir sa course encastré dans le mur. Kaori fut en cet instant tout à fait réveillée et en pleine forme.  

 

« Quel crétin ! Il m’énerve !!! »  

 

Kazue avait déjà fui la scène. Elle ressortit de l’appartement aussi vite qu’elle y était entrée. Rouge de honte, elle les revoyait assis l’un en face de l’autre, Kaori le dos dénudé, leurs jambes entremêlées, dans une étreinte des plus charnelles. Non, il n’aurait pas… il n’aurait pas profité… Que voulait dire ce regard de Kaori ? Les passants se retournèrent sur son passage.  

 

Ses pas la menèrent droit au Cat’s Eye. Elle ouvrit la porte avec fracas. Allongée sur une chaise, chauffée par le soleil, Destinée sursauta, toutes griffes dehors, prête à défendre son territoire et détala se cacher derrière les jambes de Falcon.  

 

« Miki, c’est grave. »  

 

Miki lui jeta un regard interrogateur. Falcon lui avait rapporté son appel téléphonique. Aussi s’attendait-elle au pire car si Kazue se déplaçait pour lui annoncer une nouvelle, ce n’était pas de bon augure.  

 

« Il faut que nous parlions, toutes les deux. »  

 

Falcon qui comprit l’allusion derechef, s’éclipsa aussitôt, accompagné de Destinée qui ondulait entre ses chevilles. Les histoires de femmes, il ne voulait pas s’en mêler. Ryô, tu ne finiras donc jamais ? Quand te décideras-tu ?!  

 

 

Il l’avait bien cherché cette massue. Maintenant qu’il avait dissipé l’atmosphère, il ne pouvait rester en sa présence, soutenir le regard de Kaori. Il aurait bien aimé poursuivre ce câlin tendresse. Ses gestes contredisaient ses paroles. Il craignait que Kaori ne s’en aperçoive. Ryô se réfugia sur le toit. Tirer des cartouches de balles sur une cible de carton pâte n’aurait en rien apaisé ses tourments.  

 

Kaori, pourquoi refuses-tu de comprendre ? Quelle faute professionnelle je viens de commettre ! Vois dans quel état tu me transportes. Déconnecté du monde extérieur. Avec d’autres femmes, cela n’a jamais été le cas. Je réalise maintenant que ce n’était que physique, purement sexuel. Un simple massage, presque anodin nous emporte dans un espace lointain, infini. Toi et moi, c’est une fusion si intense qu’elle sublimera tout autour de nous. Que se serait-il passé si tu n’avais pas été blessée ? si tu ne t’étais pas endormie ? si Kazue n’était pas apparue comme un cyclone ?  

 

Kaori, tu sais que ma vie est mise à prix. Un seul instant. Je nous mets en danger. Aujourd’hui c’est Kazue qui est entrée sans que je la perçoive. Imagine que d’autres, mal intentionnés, y parviennent. Je TE mets en danger. Je ne me le pardonne pas. Cette promesse faite à ton frère est une épée de Damoclès. Pire, le supplice de Prométhée. Comment honorer cette promesse et vivre mon amour pour toi ? notre amour ? Notre amour, mon Sugarboy, c’est un défi permanent, un feu dévastateur, un pouvoir créateur, une alchimie organique.  

 

Plus le temps passe, plus j’aime ce que tu me laisses entrevoir de toi. Tu es comme un diamant Kaori, un diamant brut qu’il faut bien observer pour en découvrir tout l’éclat, pour en apprécier toutes les facettes. Le diamant arrivera-t-il à fendre cette paroi de verre que j’érige entre nous ? pour te protéger de moi ? pour me protéger de toi ? Pourquoi n’es-tu pas partie quand Sayuri te l’a proposé ? Te quitter ? Impossible. Tu es l’air que je respire.  

 

Ainsi ses pensées vagabondèrent, se bousculèrent au gré de cette tempête. Il secoua la tête. Sottise que tout cela. Quel dilemme ! Tout son être lui dictait de se rendre, aspirait à la vie. Or, la vie, c’était Kaori. Qu’irait-elle encore penser ?  

 

L’après-midi touchait à sa fin. Au loin, le ciel se teintait d’une couleur rose, qui s’intensifiait et virait au rouge vermillon. Quelques étoiles scintillaient. La nuit promettait d’être froide.  

 

Kaori s’en voulait de n’avoir su retenir Kazue. Elle était partie précipitamment, elle pourrait se méprendre.  

 

Mais, cela valait sûrement mieux ainsi. Que dire à Kazue ? La scène était assez explicite. Kazue avait vu un homme et une femme qui laissaient enfin libre cours à leurs sentiments. Le seul hic, c’étaient les circonstances. Kaori rougit au seul souvenir de sa poitrine dénudée contre le torse de Ryô. Il se dégageait de son corps une telle chaleur que Kaori avait senti tous ses sens s’embraser. Son aura était telle un aimant, un appel à l’amour. Et elle avait aimé ce contact. Que se serait-il passé si Kazue n’était pas intervenue ? A ce second souvenir, le cœur de Kaori manqua des battements et elle manqua surtout de s’allonger de tout son long sur le bitume. Malgré la froideur des journées, elle se sentait comme réchauffée par ce simple contact. Un voile de tristesse assombrit d’un coup son regard, elle repensa à la réaction de Ryô peu après l’apparition impromptue de Kazue. Pourquoi fallait-il qu’il réagisse de cette manière ? En l’humiliant… alors, pour lui, cette étreinte ne voulait rien dire, il voulait juste la réconforter après son agression, comme un frère l’aurait fait pour sa soeur. Aussi dur que ce fut à concevoir, Kaori ne pouvait en arriver qu’à cette conclusion. Ryô ne l’aimait pas comme elle l’espérait. Ce massage en était une preuve flagrante. Aucune réaction. Il me fait tourner en bourrique. Kaori entreprit de sortir prendre l’air, cela l’aidait à penser et à analyser. Pourquoi ne pas aller à l’orphelinat où son défunt frère Hideyuki aimait se rendre.  

 

Elle prit sa veste, mit ses gants, et passa le seuil de la porte, bien décidée à tirer cette histoire au clair dès qu’elle en aurait la possibilité. Sur la route, elle ne croisa pas grand monde.  

 

Au bout d’une demi-heure à se démener tant bien que mal dans les bouchons, Kaori arriva enfin à l’orphelinat. Elle sortit de la voiture et balaya des yeux les alentours. Ca semblait bien calme. Mais où étaient donc passés les gosses ? Dire qu’elle était venue là pour se divertir les idées.  

 

Elle s’avança vers la porte principale, l’ouvrit et pénétra dans le grand Hall. Toujours rien. Elle s’aventura alors dans les étages, un bruit semblait provenir du fond du couloir. Lentement, elle arriva dans une pièce, très grande et très spacieuse ; c’est alors qu’elle vit tous les enfants assis par terre. Ils semblaient bien calmes pour des enfants de cet âge. Et que faisaient-ils par terre ? Elle aperçut alors la directrice, assise au milieu des enfants ; elle semblait tenir un livre dans ses mains. Kaori se rapprocha alors… elle comprit aussitôt de quoi il s’agissait. Elle leur faisait la lecture. ‘En effet, pensa Kaori, rien de tel pour tenir des enfants en haleine.’ Elle prit place à son tour. La directrice remarqua sa présence mais n’en fit pas cas ; quant aux enfants, ils n’avaient pas détaché leur regard de la tutrice. Au bout de vingt minutes, l’histoire prit fin, et c’est lentement que les gamins retrouvèrent leur vitalité. Certains priaient la tutrice de raconter une seconde histoire, d’autres se racontaient leur version des faits, et enfin, d’autres inventaient une suite. Tout ce joli monde amusa beaucoup Kaori, qui ne regretta pas d’être venue. Les enfants étaient sa bouffée d’oxygène.  

 

Peu à peu, les garnements se dispersèrent aux quatre coins du manoir dans un chahut de tous les diables.  

 

Voyant la directrice s’avancer vers elle, elle reposa par terre un petit garçon qui s’était jeté dans ses bras en l’apercevant.  

 

« Bonjour Kaori. Ca faisait longtemps qu’on ne vous avait pas vu », lui dit-elle. « Je peux vous assurer que les enfants attendaient votre visite avec impatience. Ils sont vraiment heureux de vous voir. »  

 

« Bonjour Mme Tanaka. Je suis ravie de vous revoir. C’est vrai que je ne suis pas venue souvent ces derniers mois et je m’en excuse », répondit Kaori le rose aux joues.  

 

« Ce n’est pas grave. Je sais que la vie en ville est parfois trépidante et ne laisse guère de répit pour les visites. Voulez-vous aller faire une promenade ? »  

 

« Oui, volontiers », acquiesça t-elle d’un sourire sincère et chaleureux.  

 

Elles se dirigèrent alors vers le jardin, dont les allées donnaient sur le littoral. Elles parlèrent de tout et de rien. Des enfants surtout et de leurs activités. Arrivées près du haut de la falaise elles s’arrêtèrent. Devant elles s’étalait une mer d’un bleu azuréen, calme et docile.  

 

‘Que c’est bon une telle sérénité…’, s’extasia intérieurement Kaori.  

 

« Vous ressemblez beaucoup à votre frère vous savez. La même lueur brillait dans ses yeux lorsqu’il admirait ce paysage. »  

 

Kaori se retourna vers la femme se tenant sur sa droite. Elle devait avoir une soixantaine d’années, sa stature encore imposante faisait d’elle une femme encore robuste. Sous ses lunettes, scintillaient deux prunelles vives et malicieuses. Son âme transparaissait à travers son regard. Hideyuki lui avait de suite accordé sa plus grande confiance. Et Kaori comprenait seulement pourquoi. Oui… c’était une femme bonne… et sage.  

 

« Comme vous devez vous en douter, Hideyuki et moi ne sommes pas du même sang, mais je l’aimais et l’aimerai à jamais comme mon véritable frère. Venir ici, voir les enfants, admirer ce paysage est un réel bonheur pour moi, une échappatoire à la vie urbaine si dure à supporter parfois, mais c’est également pour moi un moyen de perpétuer sa mémoire. A sa mort, j’ai beaucoup souffert. Il était ma seule famille et bien que maintenant j’ai… » Kaori s’arrêta alors de parler ; cependant au sourire gêné et timide qu’elle arborait, la directrice comprit aisément de quoi il retournait et sut parfaitement terminer la phrase pour elle-même. Elle sourit à son tour, un rictus à la fois amusé et ému par la pureté naturelle qui émanait de la jeune femme.  

 

« L’amour guérit parfois bien des blessures », enchaîna t-elle.  

 

A cette dernière phrase, Kaori se sentit rougir jusqu’à la pointe des cheveux. Mais elle devait bien admettre qu’elle avait entièrement raison. Elle avait perdu un amour pour en retrouver un. Différent, qui ne remplacerait jamais ce lien fraternel si magique, oui mais un lien si doux et fulgurant à la fois. Cela se voyait-il tant que ça qu’elle aimait ? Et surtout qu’elle l’aimait lui ? Ses sentiments semblaient si transparents aux yeux des gens, même ceux qui la connaissaient à peine, alors pourquoi le principal intéressé ne s’en apercevait-il pas ? Un sourire aérien vint se poser sur ses lèvres. Comment pouvait-il ne pas voir ça ? Oh, bien sûr son comportement envers lui laissait place à beaucoup d’ambiguïté. Sa relation avec Ryô lui apparut tout à coup stupide ; ils ne savaient tous deux communiquer que par la moquerie pour l’un et la violence pour l’autre. Kaori écarquilla les yeux. Il fallait que ça cesse. A n’importe quel prix et ce le plus vite possible ! Elle prit congé de son hôtesse et rentra.  

 

Dans la voiture qui la ramenait chez elle, Kaori sentit tous ces espoirs renaître.  

 

Il faut tenter quelque chose, il est grand temps.  

 

Elle gara sa voiture au garage. A peine sortie, elle huma une odeur quelque peu étrange. Toute narine dehors, elle essaya de se concentrer sur l’endroit d’où ça provenait. Elle referma la porte de l’auto puis entreprit de s’avancer un peu plus dans le garage. Il faisait noir, seul le mince filet de lumière qui filtrait en dessous de la porte du garage lui permettait de se mouvoir.  

 

Elle fit quelques pas pour s’arrêter vivement. Devant elle s’étalait une mare d’une substance aqueuse et visqueuse. S’accroupissant pour mieux déterminer ce dont il s’agissait, elle sentit un léger bruissement derrière elle. Son sang ne fit qu’un tour. Elle n’était pas seule… lentement, elle se releva et lentement se retourna.  

 

‘Vite je dois trouver un moyen de faire un peu de lumière ici’. Elle s’adossa alors au mur et se positionna à un endroit assez sombre pour ne pas être vu. Il n’y avait maintenant plus aucun bruit. Elle s’approcha de la table sur laquelle se trouvaient quelques outils et saisit un cric. Sa respiration était saccadée, mais elle tenta d’apprivoiser son agitation. Les battements de son cœur ralentirent. Tout d’un coup, elle rouvrit les yeux, stupeur et effroi s’y lisaient.  

 

‘Et si c’était l’agresseur de l’autre jour ?’  

 

Armée, elle s’avança un peu plus, quand un second bruit, provenant du fond du garage la fit sursauter. Le bras levé, elle continua sa marche jusqu’à arriver à l’interrupteur. La lumière se fit aussitôt sur l’auteur de ces bruits.  

 

Dans un fracas assourdissant, Kaori tomba lourdement à terre, sur ces fesses…  

 

« Toi ? »  

 

 

 

 


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