Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autori: CHANLYR , Libellule

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 23-01-05

Ultimo aggiornamento: 12-12-06

 

Commenti: 95 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "Partenaire Particulier" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Partenaire Particulier

 

Capitolo 7 :: Un chien, une chatte

Pubblicato: 09-03-05 - Ultimo aggiornamento: 09-03-05

Commenti: Hello. Voici donc l'info que vous attendez. Le nom de ce chien. Pour ceux ou celles , qui suite à la lecture de ce chap, aimerait avoir une photo du chien, contactez moi. Je vous la donnerai sans prob. Amusez-vous bien.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

ETALON… voilà, c’est ainsi que je t’appellerai. »  

 

« Allez, on y va… ». Se relevant, elle reprit sa marche et se dirigea vers le Cat’s Eyes. Le chien ne bougea pas d’un ergot. Au bout de cinq mètres, Kaori s’arrêta, se retourna et l’appela. Mais le chien ne bougea toujours pas d’une oreille. Intriguée, Kaori fit demi tour et s’approcha du chien pour finalement arriver à son niveau.  

 

Mais pourquoi reste-t-il donc planté là ? Il a sûrement faim, ou peut-être s’ennuie-t-il de son maître. Son regard se voila à cette deuxième hypothèse. Elle avait toujours aimé les animaux, et en particulier les chiens. Depuis sa plus tendre enfance, elle réclamait un de ces animaux de compagnie. Le plus fidèle ami de l’homme. Mais son père, puis Hideyuki s’y étaient tour à tour opposés. Hideyuki…. Le chien, notant la soudaine tristesse de Kaori, se releva et lui emboîta le pas dans la direction qu’elle avait prise peu avant. Kaori le suivit, machinalement, l’air absente. Reprenant leur chemin, ils arrivèrent bientôt en vue du Cat’s Eyes. Kaori s’arrêta à environ dix mètres de l’entrée et s’adressa au chien.  

 

« Ecoute, tu restes ici… je ne peux pas t’emmener avec moi. Une fois que j’aurais retrouvé tes maîtres, on reprendra une vie normale toi et moi. Bon, je n’en ai pas pour longtemps, alors attends-moi bien sagement ici. » Sur ces mots, Kaori le vit s’allonger et pénétra dans le café.  

 

« Bonjour Miki… »  

 

« Oh, bonjour Kaori. »  

 

Destinée était descendue de son repère lorsqu’elle entendit le pas de Kaori. Elle alla se poster devant la porte. Alors qu’elle s’apprêtait à saluer Kaori de son ronronnement amical, elle se figea. Dans le même temps, Kaori approchait sa main pour la caresser lorsqu’elle vit Destinée retrousser ses babines lui révélant ainsi de ravissantes canines. La chatte se mit à lui renifler les mains, les chaussures, et le pantalon. Elle plongea ses yeux dans ceux de Kaori. Tandis que Kaori se redressait, prise d’une soudaine incompréhension, Destinée se mit à s’enrouler autour des jambes de Kaori, un slalom félin qui faillit faire perdre l’équilibre à cette dernière. Elle appuyait son passage en plaquant son flanc contre les jambes, sa tête caressait lourdement le pantalon, y déposant ainsi sa marque.  

 

« Mais qu’est-ce qui lui prend aujourd’hui ? » demanda Kaori.  

 

« Je ne sais pas. Dis, tu n’aurais pas été chez le boucher ce matin ? parce qu’elle raffole de la viande. »  

 

Kaori fit non de la tête.  

 

Miki avança son buste au-dessus du comptoir, prit les bras de Kaori et droit dans les yeux : « Tu n’aurais pas mangé des olives, ou marcher dans de l’huile d’olive ou toucher un panier en bois d’olivier aujourd’hui ? »  

 

Kaori ouvrit de grands yeux interrogateurs.  

 

« Parce qu’elle en est raide dingue de l’olivier. Une hystérique. Faut même pas penser à l’approcher dans ce cas là. Elle te décocherait une droite ! pire que la massue », ajouta Miki, songeuse, un sourire en coin.  

 

« Alors Kaori, comment vas-tu ? »  

 

« Bien, merci…il fait froid ce matin, la nuit n’a pas dû être clémente », ajouta Kaori, dont le visage avait pris un pli contrarié. Miki, connaissant bien son amie, réussit à suivre sa pensée.  

 

« Ne t’inquiète pas, Ryô est assez grand, il sait ce qu’il fait. Et puis, s’il prend froid, ça sera entièrement de sa faute ! » s’emporta-t-elle. Kaori lui sourit. Décidément, Miki la connaissait que trop bien.  

 

« Je sais Miki et tu as raison », répondit Kaori en s’asseyant au bar.  

 

« Excuse-moi, mais parfois il m’exaspère. Il ne mesure pas la chance qu’il a de t’avoir auprès de lui. » Réalisant subitement la tristesse que ses mots pouvaient infliger à son amie, Miki s’empressa de lui proposer un café.  

 

« Merci Miki. Mais où est Falcon ? »  

 

« Il est allé chercher des infos chez ses indics pour Saeko… Tiens, c’est curieux, je ne l’avais pas remarqué. Mais d’habitude, Destinée ne montre son nez qu’en la présence de Falcon. Décidément, ce chat est un mystère. » Destinée affectionnait particulièrement Falcon. Comme si elle percevait sa réticence vis-à-vis des chats, elle se faisait un malin plaisir de s’enrouler autour de ses jambes, ronronnant de joie.  

 

Tandis qu’elles parlaient du loup, elles en virent le bout du nez. Falcon entra dans le café, jetant une ombre sur la moitié du local. Destinée délaissa Kaori pour venir se lover contre Falcon. Les jeunes femmes partirent alors d’un fou rire.  

 

« Bonjour Falcon », s’exclama Kaori. Elle appréciait beaucoup le géant, qui inconsciemment lui faisait office de frère, depuis la tragique disparition de ce dernier. Sa sagesse et sa timidité maladive contrastaient tant avec sa carrure de mercenaire aguerri. Tout le contraire de Ryô. Et pourtant, ils avaient vécu les mêmes turpitudes durant toutes ces années de Guérilla.  

 

« Ryô » murmura -t-elle pour elle-même.  

 

« Bonjour Kaori. Tu es déjà arrivée ? »  

 

« Oui. Miki m’a appelée pour qu’on aille faire les magasins », dit-elle en croisant le regard de son amie.  

 

« Humpf… encore une activité de femmes si ça ne vous dérange pas, j’ai à faire dans l’arrière salle », coupa Falcon, gêné par la conversation féminine. Cependant, au bout de quelques pas, celui-ci pila. « Au fait, l’une d’entre vous a remarqué ce chien dehors ? Il est couché devant la devanture du café ! Je me demande à qui il appartient. »  

 

Ils virent Kaori gesticuler maladroitement sur son siège. Elle se croisait les doigts et semblait chercher ses mots.  

 

« Hum… bien…c’est-à-dire que… ». Kaori se sentit d’un coup gênée. Comment expliquer cela au couple. « Il est à moi… enfin, non… pas tout à fait, … en fait pas du tout. C’est un chien dont je prends soin pour quelques temps… je l’ai trouvé dans notre garage… »  

 

« Dans le garage !!! » s’exclama Miki. Comment a-t-il pu arriver là tout seul ? » Sous les regards médusés de ses deux amis, Kaori hésita un moment avant de leur raconter le pourquoi du comment.  

 

« Et bien…je l’avais déjà vu avant ça … l’autre jour, lorsque je suis repartie du café, il s’est mis à pleuvoir des cordes et j’ai dû m’abriter dans une ruelle… ».  

 

Miki arrêta nette sa vaisselle. Son instinct d’ancienne mercenaire lui disait que quelque chose avait dû arriver à Kaori ce soir là, vue l’hésitation de cette dernière.  

 

« Et, j’ai été… attaquée… enfin non, agressée. Un homme a essayé de me voler mon argent et d’abuser de … ». kaori n’arrivait pas à terminer son récit. Cela lui rappelait la scène. Miki posa alors sa main sur celle de Kaori, signe qu’il n’était pas utile de poursuivre. Miki avait ce don elle aussi d’apaiser les gens. Fine psychologue, elle avait compris la détresse de son amie. Falcon également. Il se mit à toussoter, à sa façon typiquement bourrue, afin que Kaori puisse reprendre ses esprits et reprenne son récit.  

 

« J’étais à sa merci. Au moment même où il m’attaquait, ce chien est sorti de nulle part et a mis à terre mon agresseur. Il m’a vraiment sauvé la vie … »  

 

« Je comprends », dit Miki. « Le chien n’est pas le meilleur ami de l’homme pour rien. Je lui dois une fière chandelle de t’avoir secourue. Mais pourquoi ne l’as-tu pas fait entrer avec toi ? Il mérite une récompense. Je vais lui préparer quelque chose à manger. »  

 

« Oh oui, il le mérite. Mais avec Destinée, j’ai pensé que ça n’irait pas. Tu sais ce qu’on dit… chien et chat… »  

 

Miki se mit à rire devant une Kaori mal à l’aise et rouge jusqu’aux cheveux.  

 

« Il n’y a pas de ça avec moi, tu peux amener qui tu veux ici. Tes amis sont les miens. Pour ce qui est de Destinée, elle n’est que très rarement au café… »  

 

« Merci Miki ». Reconnaissante de l’amitié que lui vouait la mercenaire, Kaori n’hésita pas et se leva pour aller chercher le fauve. Elle trouva l’aval de Miki dans son sourire. Se dirigeant vers la porte, elle l’ouvrit et appela Etalon. Ce dernier, reconnaissant la voix de sa protégée accourut et se rua dans le café.  

 

Entré dans le café, le chien entreprit dès lors une inspection du lieu, la truffe ras le plancher. Quand soudain il s’arrêta, visiblement quelque chose l’intriguait. Les trois amis se regardèrent.  

 

« Dis-moi Kaori, de quelle race est ce chien ? La question que venait de poser Miki laissa Kaori pantoise.  

 

« A vrai dire, je n’en sais trop rien… je n’y ai même pas réfléchi, Miki. » Kaori regarda mieux le chien, il ressemblait à un chien errant.  

 

« C’est un bâtard. » lâcha Falcon.  

 

« Comment peux tu savoir ça mon chéri, tu ne vois pas … » le coupa sa femme.  

 

« Son odeur, sa façon de se déplacer, c’est un chien de la rue. Pouvez-vous me le décrire ? »  

 

« Bien... euh… » bégaya Kaori, « Je m’y connais peu. Et toi Miki ? »  

 

« Il est assez grand, le poil mi-long, des oreilles mi-longues, beige. Il me fait penser à un labrador, mais ça n’en est pas tout à fait un. »  

 

« Humpf… cela ressemble assez aux chiens que nous avions pendant la Guérilla », conclut Falcon. En effet, pendant toutes ces années de Guerre dans des pays aussi inconnus que sauvages, il n’était pas rare que des chiens servent de pisteurs aux Guérilleros. Leur présence était fort utile pour repérer les camps adverses.  

 

« En effet, il y ressemble » se souvint Miki. « Un mixage de labrador et de Golden Retriever »  

 

« Ah oui, vous avez raison, ça en a tout l’air ! » s’exclama Kaori.  

 

« Et lui as-tu trouvé un nom ? » demanda Miki.  

 

« Euh… C’est-à-dire que je ne pensais pas avoir à le faire. Cependant je l’ai provisoirement appelé Etalon. Il doit déjà avoir un nom. Je comptais retrouver ses maîtres et donc en attendant, je… »  

 

« C’est inutile Kaori. » la coupa Falcon. « Comme je te l’ai déjà dit, ce chien n’en a certainement pas. C’est un chien errant. »  

 

Kaori riva alors son regard sur la bête. C’était donc ça, cette impression de déjà vu avec le chien. Il ressemblait en plusieurs points à Ryô. Elle avait bien ressenti cette tristesse au fond des yeux de l’animal. Tout comme Ryô…  

 

« Mais alors !!!! Que vais-je en faire ??!!! s’écria Kaori qui venait de saisir la portée de la phrase de Falcon.  

 

« Et Ryô qu’en pense-t-il ? » questionna Miki. Kaori blêmit. Elle n’avait pas précisé à ses deux amis ce léger détail.  

 

« Euh.. il n’est pas au courant. Je n’ai pas pu lui dire… vous connaissez Ryô, tout ce qui ne porte pas de jupe ne l’intéresse pas, alors un chien ! Il va me faire une vie ! »  

 

Le couple acquiesça. Ils connaissaient eux aussi le phénomène Ryô. Il n’allait certainement pas apprécier.  

 

« Je vois… » dit Falcon. « Il le découvrira tôt ou tard Kaori. Autant le lui dire dès aujourd’hui. »  

 

« Oui, c’est vrai … je vais rentrer lui en parler... ça vaut mieux pour… »  

 

Un cri déchira leurs oreilles. Un pleur ? Un enfant est tombé ? Tous cherchèrent la provenance de ce cri mais ne trouvèrent personne. Puis de nouveau ce cri, moitié hurlement moitié miaulement. Destinée s’avançait d’un pas majestueux au centre de la pièce, roulant les épaules tel un félin. Elle avait pris soin de gonfler sa fourrure pour mieux impressionner cet intrus.  

 

« AAAAAAAAh ! un chat sumo !!!!!!!!! » s’exclamèrent les filles.  

 

Elle trônait, passa devant le chien, ouvrit sa gueule, lui montra ses canines rutilantes comme pour lui signifier qu’il n’était pas du tout le bienvenu en ces lieux. Puis elle continua son chemin en l’ignorant. Sa queue en mode balayage, le chien, lui au contraire, semblait d’humeur joueuse, et il venait de trouver un compagnon de jeu. La chatte fit alors demi-tour, se dirigea vers le chien, lui envoya un coup de patte en travers la joue, accompagné de son miaulement auto-défense avant de s’en retourner vers la poutre qui lui servait de repère.  

 

Les trois compères se regardèrent et éclatèrent de rire.  

 

Le chien tout penaud reprit ses esprits et se mit à la courser, avec la volonté ferme et absolue de lui renifler les fesses et de connaître l’identité de cet animal à quatre pattes qui ne voulait pas s’amuser avec lui. Destinée détala aussi vite que son ombre, grimpa sur les épaules de son sauveur, toute griffe dehors, ébouriffée, prête à fondre sur sa nouvelle proie.  

 

Voyant que la situation dégénérait, Kaori appela Etalon, alors que Miki prit Destinée dans ses bras pour la calmer.  

 

« Bon, je rentre à la maison. Merci Miki. Merci Falcon. »  

 

Une fois Kaori sortie, le couple se regarda. Sans échanger une parole, ils se mirent à sourire. Leur complicité allait bien au-delà des mots et leurs pensées s’étaient rejointes sur un même point : Kaori allait avoir du fil à retordre avec ce chien, sans oublier Ryô qui risquait de lui faire une sacrée scène.  

 

Kaori reprit le chemin de l’appartement. Le chien se tint à carreau cette fois-là. Arrivée dans l’immeuble, Kaori mit le chien au garage, le sermonna de ne pas faire de grabuge cette fois-ci et remonta à l’appartement, espérant y trouver son partenaire. Celui-ci, comme à son habitude, était scotché à un de ses magasines « rince-l’œil ». Ce dernier avait perçu la présence de sa partenaire et il était conscient de la tension et de la nervosité qui émanaient de Kaori. Il prit donc le parti de l’ignorer et d’attendre pour voir ce qu’elle lui voulait.  

 

De son côté, Kaori se demandait comment prendre son partenaire et surtout comment l’amadouer. Tripotant ses mains, et le rouge aux joues, elle se mit à faire semblant d’épousseter les étagères. Ryô, remarquant son manège, esquissa un sourire.  

 

Sotte ! Tu ne changeras jamais. Pourquoi ne me dis-tu pas directement ce qui te trouble à ce point, Kaori ?  

 

Arrivée là dans le cours de ses pensées, Kaori entama la discussion.  

 

 


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