Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autori: CHANLYR , Libellule

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 23-01-05

Ultimo aggiornamento: 12-12-06

 

Commenti: 95 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "Partenaire Particulier" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Partenaire Particulier

 

Capitolo 6 :: Catastrophe, vous avez dit catastrophe ?

Pubblicato: 27-02-05 - Ultimo aggiornamento: 27-02-05

Commenti: Royal Canin Power. Just enjoy... et merci encore pour vos reviews

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

« AHHHhhhhhhh… mais ???!!!! Qu’est ce que c’est que ce capharnaüm ? » Des feuilles de papiers et de journaux jonchaient le sol, en mille et un confettis, un seau de peinture gisait à terre, laissant apercevoir une énorme flaque visqueuse. Kaori fulminait de colère. Elle s’avança un peu plus, dans le but de voir l’auteur des dégâts.  

 

« Petit, viens ici… » dit-elle, tachant de modérer le ton de sa voix qui marquait nettement la fureur. Ne voulant pas effrayer l’animal, elle radoucit encore le ton. « Allons, viens ici… » Aucun mouvement ne fit écho à ses paroles.  

 

« Mais enfin, où est donc passé ce chien ? Mirza ???? »  

 

Kaori fit un pas de plus, des cartons traînaient par terre, épars. De l’eau venait s’ajouter au carnage. Suivant les traces qu’avait laissées le chien sur son passage, elle arriva à sa voiture. Tout en la contournant, son regard balayait la superficie de l’endroit. Elle stoppa pour mieux épier le moindre bruit, quand son regard se posa sur le devant de l’auto.  

 

« Ma voiture !!!!!!!!!!!!!!!! Là c’est trop !!!!! » hurla t-elle à plein poumon. Le capot était sillonné de griffures, les pneus semblaient avoir subi l’assaut des crocs du fauve. Des bouts de caoutchouc traînaient çà et là.  

 

« Sale bête !! », vociféra t-elle. « Vas-tu venir ici !! » Kaori n’en pouvait plus, ses joues flambaient, ses yeux lançaient des éclairs. Quand soudain, elle pensa au pire. Vite fait, elle courut jusqu’à vers la Mini, garée dans un recoin du garage.  

 

« Ouf, la voiture de Ryô n’a rien. » Arrivée à l’auto, elle trouva la source de ce remue-ménage. Le chien trônait sur le capot et remuait vivement son arrière train. A la vue de Kaori, il releva la tête. Se rapprochant, Kaori se mit en pleine lumière. La bête, apercevant enfin le visage de Kaori et sentant toute la tension qui émanait de cette dernière, abaissa la tête et les oreilles. Il faisait à présent échine basse, se rendant compte pertinemment des bêtises qu’il avait faites.  

 

D’un coup, l’agacement de Kaori retomba, laissant place à la tendresse.  

 

Comment en vouloir à une bobine pareille ? Surtout quand elle me rappelle une certaine personne…. En effet, hormis le fait qu’il s’agissait d’un chien, elle aurait pu croire avoir Ryô en face d’elle lorsqu’il affichait son air d’enfant pris en faute.  

 

« Il va falloir t’apprendre les bonnes manières à toi aussi ?! » questionna Kaori. Elle lui adressa un sourire tendre puis se retourna pour évaluer l’ampleur des dégâts. Elle soupira, laissant tomber toute la misère du monde sur ces épaules. Elle posa l’assiette à terre, et l’animal vint de suite manger. ‘Ca l’occupera un moment’, pensa Kaori.  

 

« Bon je vais tâcher de nettoyer et ranger tout ça. » chuchota t-elle. « Quant à toi », reprit-elle en s’adressant au chien, « tu vas me faire le plaisir de ne plus t’allonger ici. Cette place pourrait te coûter la vie… Ah, si Ryô savait ! »  

 

Comme s’il avait compris, le chien émit un léger grognement et vint s’asseoir à ses pieds. Laissant le chien là, elle remonta chercher de quoi redonner un visage au garage. Kaori s’affaira et au bout de deux heures, la fée du logis avait déjà tout retapé.  

 

Le chien toujours sur ses talons, elle alla s’asseoir sur un tabouret pour mieux regarder son œuvre.  

 

« Voilà une bonne chose de faite. Ne recommence plus », sourit-elle. Lasse de cette séance de nettoyage improvisée, elle commença à ressentir le poids de la fatigue. Hésitant à laisser à nouveau le fauve tout seul, elle se mit à chercher une solution à ce problème.  

 

« J’ai trouvé ! Je vais te laisser dans la voiture ; après tout, ce n’est plus qu’un vieux tacot » termina t-elle pour elle-même. Se relevant à grande peine, elle ouvrit la portière arrière. Le chien s’installa sur la banquette, comme résigné à passer la nuit seul dans cet endroit inconnu. Elle referma sans claquer entièrement la portière.  

 

« Bonne nuit mon grand » lâcha Kaori. « Dès demain on ira chercher tes maîtres. » Sur ces dernières paroles, elle laissa là son invité et remonta se coucher. Aussitôt la tête sur l’oreiller, elle s’endormit.  

 

 

Immeuble CH, 3 heures du matin.  

 

Ryô ouvrit la porte, légèrement éméché, et empestant le parfum féminin à plein nez. Lentement il se dirigea vers la cuisine, guettant un quelconque bruit attestant de la présence de sa partenaire dans les lieux, et l’ayant attendu toute la nuit.  

 

Bizarre, aucune massue en vue…’ Cela ne lui plaisait pas, ce n’était pas dans les habitudes de Kaori de ne pas attendre son retour.  

 

Il ressortit alors de la cuisine après avoir bu un verre d’eau et monta les marches vers l’étage. Il s’arrêta devant la chambre de Kaori, curieux de voir si elle était bien là. Entrouvrant la porte, son regard accrocha le plus beau des spectacles. Kaori était là, allongée dans son lit. Elle s’étalait de tout son long en travers du lit, un de ses bras était relevé, laissant sa main effleurer sa joue. L’autre bras reposait sur son ventre. Son visage, éclairé seulement par les faibles rayons de la lune respirait la candeur et la sérénité. Ryô se dégrisa bien vite à cette vue, et une chaleur connue gronda en lui lorsqu’il aperçut les cuisses de sa partenaire. Lentement, il s’approcha et lui remonta la couverture jusqu’aux épaules.  

 

Regarde plus haut Ryô, plus haut… se rabroua t-il intérieurement. Son regard revint se poser sur le doux visage angélique de ce petit bout de femme. Tendrement il déposa un baiser sur son front.  

 

« Tu me rendras fou… » murmura t-il.  

 

Puis il ressortit, doucement pour ne pas réveiller sa belle au bois dormant.  

 

Sur le court chemin qui le menait à sa chambre, il entendit un bruit sourd, quasiment inaudible. Pensant d’abord qu’il provenait de la chambre de Kaori, celui-ci fit demi tour et rouvrit la porte. Mais Kaori n’avait pas bougé et semblait toujours dormir aussi profondément. Il redescendit alors dans le salon et inspecta les pièces.  

 

« Mais d’où ce bruit peut-il bien provenir? »  

 

Il sortit alors de l’appartement et descendit les marches vers le garage. Il ne percevait plus aucun bruit. Saisissant une lampe torche, il s’avança, le Python prêt à être dégainé.  

 

J’ai pourtant bien entendu quelque chose par ici. Il s’arrêta devant la voiture de Kaori, sur une vision des plus surprenantes.  

 

« Mais, mais, qu’est ce… qu’est ce que c’est que ça ?????!!!!!!!!!!! »  

 

Abaissant un peu la lampe torche, il contourna la voiture de Kaori. Des traînées de peinture tapissaient ci et là le sol. Des lambeaux de ce qui avait dû être du papier étaient éparpillés un peu partout.  

 

Mais enfin, que s’est-il passé ici ? Faudra que je demande à Kaori à quoi est dû tout ce bazar.  

 

Sur ces dernières pensées, il remonta à l’étage. Passant devant la porte de Kaori, celui-ci y jeta un dernier coup d’œil et alla se coucher.  

 

 

************************************************************************************  

 

 

Kaori s’éveilla, les yeux encore remplis de son étrange, bien qu’agréable songe. Sa nuit avait été tourmentée, mais d’une si belle manière. Lentement elle s’étira tel un chat souple et amorphe. Quel rêve ! si seulement Ryô pouvait agir ainsi dans la réalité. Mieux vaut ne pas se leurrer. Ce n’est guère dans ses habitudes de faire preuve de tendresse.  

 

Plongée dans sa rêverie suite au doux baiser que son partenaire lui avait déposé sur le front, elle mit un certain temps à entendre la sonnerie du téléphone, qui sonnait déjà bien depuis 2 bonnes minutes.  

 

S’extirpant des draps tant bien que mal, elle descendit au salon en toute hâte.  

 

« Allo ? ahhhhh….c’est toi Miki ?….oui pourquoi pas… laisse-moi une heure et je te rejoins au Cat’s … à tout à l’heure ! »  

 

Une fois le combiné raccroché, Kaori poursuivit dans sa lancée et se rendit dans la cuisine. Elle fit un café et avala un morceau. De retour à l’étage, elle alla prendre une douche, et s’habilla de son sempiternel vieux jeans, d’un t-shirt à manches longues et d’un pull. Prête à sortir, elle se souvint subitement du chien.  

 

Ah oui, il faut que je m’occupe de son cas à lui aussi… Attrapant ses clés au vol, elle descendit au sous-sol et ouvrit la porte. Tout paraissait en ordre.  

 

« Petit… petit… ? Mais où est-il ? Mon Dieu ce chien va me rendre folle. » S’approchant de l’auto elle sentit sa présence, et, regardant par la fenêtre de la portière, elle aperçut une masse étalée sur la banquette arrière.  

 

« Ah te voilà! » Reconnaissant sa bienfaitrice, l’animal se mit à lui offrir toutes les marques d’affection et de gratitude possibles. Les deux pattes sur les épaules de Kaori, le monstre à quatre pattes fit basculer Kaori vers l’arrière. Il se mit sur le dos, les quatre fers en l’air signifiant ainsi à sa tutrice qu’il n’était pas contre quelques gratouilles sur le ventre.  

 

« Ah ha ah ha… arrête, tu chatouilles et puis j’ai déjà pris ma douche. J’espère que ta nuit n’a pas été trop froide », dit Kaori en prenant le chien dans ses bras. « Je dois sortir, et j’ai décidé de t’emmener avec moi. Qui sait, peut-être que ton maître a laissé des affichettes dans les endroits publiques pour te retrouver. Allez, viens ! »  

 

 

Une fois dehors, Kaori s’aperçut que la nuit avait dû être très fraîche, le sol étant par endroits recouvert de verglas.  

 

J’espère seulement que Ryô n’a pas attrapé froid ! Lui et sa manie de traîner dehors quel que soit le temps….  

 

Perdue dans ses pensées, elle en oubliait presque la présence de son compagnon canin. Arrivée devant le tableau des messages, elle s’arrêta.  

 

« Toujours rien, on ne réussira jamais à joindre les deux bouts à ce rythme là », se lamenta t-elle. « Si seulement ce tableau pouvait se noircir d’un XYZ de temps à autre. Même une affaire dérisoire ferait l’aff…. »  

 

« AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH…………….mais ce ne sont pas des manières !!!!!!! MAL ELEVE !!!! »  

 

Les lamentations de Kaori s’arrêtèrent là. Sursautant, son sang ne fit qu’un tour. Une seule personne à sa connaissance pouvait être l’origine d’un tel cri. Un cri qu’elle avait appris à reconnaître, celui d’une femme outrée, choquée. Sortie de nulle part, une massue apparut brusquement dans les mains de Kaori, alors au paroxysme de la fulmination.  

 

« CA CALMERA TES ARDEURS ESPECE D’AGITE DU BAS VENTRE ! »  

 

Prête à lui asséner sa correction ultime, Kaori trépignait. ‘Ah oui ?! Alors comme ça, la seule raison pour laquelle tu arrives à te lever, c’est pour jouer au pervers. Tu vas voir !’  

 

« Ryô !!! ça suffit !!! espèce de dépra… », vociféra Kaori pivotant sur elle-même pour mieux corriger son partenaire.  

 

« Mais…qu’est…qu’est-ce… ? » Les yeux grands ouverts, Kaori eut du mal à croire ce qu’elle voyait. Tout ce vacarme n’était pas l’œuvre de Ryô. Bloquée en position d’attaque massuelle, la fureur de Kaori retomba pour laisser place à l’ébahissement le plus total. Elle rangea vite son arme, se rendant compte du burlesque de la situation.  

 

A quelques mètres d’elle, une jeune femme à l’allure chic et très belle rabrouait son compagnon de route, couché à terre.  

 

« Mais à qui appartient ce chien ? Il est inadmissible de laisser une telle bête en liberté. Je vais porter plainte !!!!! Et toi, sale bête, écarte-toi !!!!! » La jeune femme faisait valser énergiquement son sac dans tous les sens pour tenter d’éloigner le chien. Elle inspecta les alentours espérant mettre la main sur le propriétaire de ce sale cabot. Son regard accrocha alors celui de Kaori. Cette dernière se serait faufilée dans le premier trou de souris si elle avait pu. Se recroquevillant sur elle-même, elle se mit à ricaner bêtement.  

 

« Ah ah ah… sacré chien… euh, je vous prie de m’excuser, il a échappé à ma vigilance… ah ah ah… »  

 

« Là n’est qu’une partie du problème, le plus aberrant étant que ce sale cabot est très mal dressé ! On n’a pas idée de soulever ainsi les jupes des passantes et de les renifler ! »  

 

Kaori dubitative : « de quoi ? les jupes ?! » La passante s’écroula face contre terre, bras à l’horizontal, une flopée de corbeaux virevoltant au-dessus d’elle. Puis reprenant son sérieux.  

 

« Oui, je sais Madame, mais je l’ai depuis peu et… »  

 

« La prochaine fois, si je revois ce genre de choses, je vous l’enlèverai et le placerai à la S.P.A. ! »  

 

« Oui oui Madame. Et excusez-moi encore une fois. » Kaori était au comble de la gène. Baissant la tête, elle ne put que bafouiller de piètres excuses.  

 

La jeune femme, rouge de honte que des passants aient pu assister au spectacle provoqué par la bête tourna les talons et partit en hâte. Le chien, toujours couché à terre, se préparait à recevoir une correction. Kaori le fixa, ne pouvant encore réaliser ce qu’il venait de faire.  

 

« Mais, je rêve ! Tu es un chien… comment une telle chose peut-elle arriver ? »  

 

Ses yeux trahissaient encore son étonnement. Apercevoir un OVNI n’aurait pas eu beaucoup plus d’effet. Mais ce qui choqua le plus Kaori, fut sa réaction à elle. Lorsqu’elle avait entendu le cri de la jeune femme, sa première pensée avait été destinée à Ryô. Elle se demandait encore comment un chien pouvait autant lui faire penser à son partenaire. Car c’était le cas, incontestablement. Kaori se souvint alors de sa première rencontre avec l’animal. L’échange de regard l’avait bouleversé et elle avait été parcourue de légers frissons. Elle avait alors ressenti de la tristesse mêlée à de la tendresse. Oui… ce chien l’avait touché…  

 

Elle s’accroupit alors. Le chien regardait devant lui et semblait fixer un point imaginaire. Lorsqu’il sentit la proche présence de Kaori, il la regarda du coin de l’œil, la tête toujours posée sur ses avant-pattes. Kaori voulut le punir, mais rien n’y fit, elle n’y arrivait décidément pas. Quelque chose l’empêchait d’en vouloir à ce chien. Au contraire, elle le caressa.  

 

« Je ne sais pas où tu as appris à faire ça. Certes ce n’est pas correct, mais pour cette fois, je ne te punirai pas. Et je crois que je viens de te trouver un nom en attendant de connaître le vrai. »  

 

 

 

 


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