Capitolo 2 :: Un enchaînement...

Pubblicato: 16-05-05 - Ultimo aggiornamento: 16-05-05

Commenti: Bonjour tout le monde ! merci pour vos 9 reviews ! çà m'a fait très très plaisire ! bon le titre du chapitre est un peu bizarre et je suis pas sure qu'il étiquette bien ... enfin c'est pas grave ce qui compte c'est le chapitre ! avant de vous souhaiter une bonne lecture ! je vous annonce que je ne publierais pas la suite de mes fics jusqu'à début juillet ! je dois me mettre sérieusement au travail et malheureusement dès que je susi devant l'ordi incapable de m'en décoller donc je n'y toucherais plus beaucoup^^'''. Donc désolée ! je vais marcher au ralentit pour le mois à venir ! Sur ce bonne lecture et des reviews s'il vous plait ^_________^

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C’est un peu plus tard dans la soirée que Ryo rentre dans l’appartement, une odeur d’eau de javel lui monte au nez. « elle a fait le ménage pour effacer sa colère…»  

Il s’attend à la voir débouler avec une massue avec comme intitulé « tu as vu l’heure qu’il est ! » mais non rien ne vient. Etonné il cherche sa partenaire dans sa chambre personne, puis il se dirige dans le salon, et là, il la voit elle s’est endormie sur le canapé. En s’approchant, il constate qu’elle a pleuré…  

Il s’accroupit sans faire de bruit à ses côtés et la regarde dormir. A ce moment précis, il ne cache plus rien, son regard est tendre et protecteur. Tout à l’heure il a prit la décision de s’assumer et c’est ce qu’il compte bien faire, lui avouer qu’il l’aime, et lui avouer son secret… Cela ne sera pas simple, il le sait, lui qui n’aime pas se confier…  

Ryo se décide au bout de quelques minutes à porter la jeune femme dans sa chambre. Une fois installée, il la regarde dormir.  

Délicatement, il dépose un baiser sur son front. Rien à redire, les démonstrations sont plus simple quand l’être aimé dort. Si seulement il était capable de parler ou même d’agir en toute sincérité envers ce petit bout de femme. Il remet une mèche en place puis sort de la chambre et ferme la porte avec une infinie douceur, juste avant il entend :  

- Ryo ! espèce de crétin irrécupérable ! Tu vas me payer çà ! tu vas le regretter ! Ryo tu réponds ! si non massue !  

Perplexe Ryo n’ose ni faire un geste ni rien dire, il jurait qu’elle dormait…  

- Ryo !  

- Oui Kaori ? dit-il d’une voix d’enfant prit faute…  

Quelques secondes plus tard, étonné de ne plus avoir de réponses de sa douce et tendre partenaire, sur la pointe des pieds et va la voir. Et là il l’entend à nouveau :  

- çà va pas se passer comme çà…  

Sidéré, deux libellules se baladent derrière sa tête. « Elle est en train de rêver qu’elle me met une correction…Elle pense à moi en dormant mais je suis pas sure de devoir me réjouir »  

Il se glisse hors de la chambre et referme la porte. Il monte dans sa chambre, il se déshabille et s’allonge sur le lit fixant le plafond.  

« Résolutions, résolutions, je ne dois pas m’éloigner de ces dernières…, j’ai décidé d’avancer, je ne dois plus reculer, çà la fait souffrir »  

Fort de ses résolutions, l’homme se laisse sombrer dans un sommeil lourd et peu réparateur, son anxiété sur la prochaine discussion qu’il va avoir avec sa partenaire, ses éventuelles réactions…  

* * *  

- RYOOOOOOOOOOO ! DEBOUT ! hurle la voix cristalline de Kaori Makimura  

Elle n’a même pas fait un pas dans la chambre de son partenaire, elle est lassée et n’a pas l’intention de lui faire le plaisir de lui abattre une massue sur la tête.  

Le nettoyeur même si il ne dormait pas au moment du cri strident de son ange, n’a pas pu s’empêcher de sursauter. Il s’assoit sur le lit l’œil sombre  

« Cette journée s’annonce calme et sereine » pense-t-il. « D’habitude elle me pardonne après sa séance de nettoyage intensif, mais visiblement là non. Va falloir que je sois gentil TRES gentil avec elle ».  

La porte s’ouvre en grand heurtant le mur au passage. Une furie habillée d’une jolie robe jaune, contraste a cent pour cent avec l’aura meurtrière qui l’entour. Ryo reste comme hypnotisé par le spectacle de l’ange démoniaque qui se joue devant ses yeux.  

«Comment çà se fait qu'il soit assit sur son lit au lieu d'embrasser son oreiller ?»  

Devant le regard étrange de Ryo, la fureur de Kaori bien que toujours présente elle ne hurle pas la suite de ses propos comme elle l’aurait souhaité le faire à l’origine. Elle se reprend :  

- Peu m’importe dans quel lieu de débauche tu es allé hier soir, cela ne justifie pas que tu oublies un rendez-vous avec un client.  

Sans même l’écouter, Ryo se glisse hors du lit, et décroche le téléphone qui est dans sa chambre il compose le numéro et tend le combiné à sa partenaire :  

- Demande lui ou j’étais hier soir. Puisque quoi que je dise tu ne me crois plus.  

Il prend rapidement des vêtements et s’engouffre dans la salle de bain qui se trouve à l’étage en dessous.  

Kaori parle donc avec l’inspectrice de charme et de choc Saeko Nogami qui lui confirme que Ryo a bien travaillé hier soir avec elle. La partenaire de City Hunter raccroche un peu honteuse :  

« Qu’est ce qui lui a prit, d’habitude il se fiche de ce que je peux penser de ses sorties, alors pourquoi se justifier aujourd’hui »  

Elle fait le lit de son associé par habitude puis sort en fermant la chambre de ce dernier. La jeune femme descend les escaliers et fait chauffer du café pour son partenaire. C’est dans un silence glacial que se passe le petit déjeuner. C’est Ryo qui brise le silence :  

- C’est quoi ce client ?  

- C’est un comptable qui a été témoin du meurtre de la femme de son patron par son patron lui-même.  

- C’est tout ?  

- Euh, il semblerait que son patron se soit rendu compte de sa présence et il essaie de l’intimider.  

- Ce n’est pas vraiment une affaire pour City Hunter.  

- Ryo…, ils s’en sont prit à son fils de 4 ans…  

Il relève la tête et voit dans le regard de la jeune femme que cette affaire lui tient à cœur. Ryo soupire.  

- Allons à la rencontre de cette petite famille…  

Kaori est subjuguée, il n’a fait aucune remarque à aucun moment sur le fait que le client soit un homme… elle s’argue :  

- Euh tu sais c’est un client pas une cliente.  

- Je l’avais bien compris comme çà répond-t-il un peu plus sèchement que voulu – d’une voix un peu plus douce – allez vient on y va.  

Il lui tend la main, hésitante la jeune femme finit par la prendre.  

« Il doit avoir de la fièvre çà doit être çà, déjà le fait qu’il ne bronche pas sur le fait que ce soit un homme et maintenant il me tend la main ».  

Perplexe, Kaori s’avance vers Ryo et lui dit :  

- Attends deux secondes.  

Le nettoyeur obtempère, et cette dernière vient lui toucher le front, puis retire sa main.  

- Tu as pourtant pas de fièvres…  

- Pourquoi voudrais-tu que j’ai de la fièvre…  

- Tu as eu un accident et tu me l’as pas dit ?  

- Mais non…  

Elle fronce les sourcils et met les mains sur les hanches :  

- Tu as reçu la foudre ?  

- Hein ? mais non !  

- Tu es tombé sur la tête ?  

- Enfin Kaori….  

- Une commotion cérébrale ! tu es allé chez le Doc ?  

- Mais…  

- Tu es pas allé chez le Doc !  

- Pourquoi faire ?  

- RYO ! tu vas faire exactement ce que je veux !  

- Euh…  

- Pas de EUH ! tu vas dans la voiture côté passager ! j’arrive.  

- Mais enfin…  

- RYO !!  

- Bon ! bon ! j’obtempère.  

Ryo sourit intérieurement « Kaori s’inquiète encore pour moi, mais pourquoi elle s’est inquiétée ? ». Il se pose la question alors que sa partenaire le conduit chez le Doc.  

Au moment ou ils arrivent, le Doc sort de sa maison et demande :  

- Qu’est ce qui se passe ?  

- Je pense que Ryo a un problème…  

- Mais j’ai pas de problème ! s’exclame le concerné.  

Un regard noir de Kaori le dissuade de la contredire.  

- Et quel est le problème de Ryo ? demande le médecin.  

- Je crois qu’il est tombé sur la tête, depuis ce matin il fait des trucs bizarres.  

- Euh comme agresser les passantes ou faignanter au lit, tenter des visites nocturnes ? demande le Doc de plus en clin à croire qu’il n’y a rien de grave dans cette histoire.  

- Non ! çà c’est son comportement habituel…  

Libellules et corbeaux passent derrière les têtes de Ryo, de Kazue (qui vient de sortir) et le Doc.  

- Quel est mon comportement bizarre alors ? demande Ryo.  

- Tu étais assis au milieu du lit quand je suis venu te voir alors que d’habitude tu embrasses le traversin en l’appelant Saeko. Tu as téléphoner à Saeko pour qu’elle m’assure que tu as bien bosser hier soir et que tu n’étais pas dans des cabarets alors que d’habitude tu te fiches de ce que je penser ou croire. Et enfin, monsieur accepte un contrat d’homme alors que d’habitude il m’envoie paître.  

Le Doc éclate de rire. « Vraiment ces deux là sont irrécupérables ».  

- On va vérifier que tout va bien chez toi Ryo, il est vrai que ton comportement est pour le moins étrange… dit-il avant de tirer l’intéressé toujours en riant aux éclats.  

Kazue hésite entre corbeau et libellule pour ponctuer le discours de Kaori, sur les anomalies de son partenaire. Elle se rattrape et s’approche de Kaori.  

- Viens, c’est certainement pas grave…  

- Pourtant c’est étrange ! hier il me fuyait comme d’habitude.  

- Peut-être qu’il a décidé d’être simplement gentil avec toi…  

Kaori la regarde avec des yeux ronds puis réponds :  

- Ryo gentil ? est ce qu’il sait ce que c’est surtout avec moi ? demande-t-elle d’une voix emprunte de tristesse plus pour elle que pour répondre à Kazue.  

- Allez vient, je vais t’accompagner jusqu’à la salle d’attente et après je vais aux nouvelles.  

- D’accord.  

* * *  

Kazue entre dans le bureau du Doc et entend :  

- Doc je n’ai rien j’ai pas besoin d’examen.  

- Je sais çà… tu as habitué notre Kaori à te voir avoir un comportement des plus bizarre et quand tu as un comportement normal, elle croit que tu es malade…  

- …  

- Kazue que penses-tu de leur couple ?  

- Hein moi ? euh qu’il est explosif, et désespérant.  

- Notre cher Ryo veut changer de comportement, et sa partenaire est destabilisé par ce nouveau comportement.  

- Oh çà va ! c’est pas parce que j’ai fait trois trucs différents d’habitude que j’ai changé !  

- Tu as accepté le travail d’un homme…  

- Elle semblait très touchée par son histoire… Voilà ce qui arrive quand je veux lui faire plaisir.  

Avec un tête d’enfant boudeur feignant les larmes aux yeux.  

- C’est pas juste…  

Le Doc suivit de Kazue éclatent de rire.  

Fin du chapitre 2  

Chibiusa : je sais mon humour est légèrement décalé mdr ^^'''  

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