Capitolo 5 :: Une soirée pleine de promesses...(2)

Pubblicato: 12-06-05 - Ultimo aggiornamento: 12-06-05

Commenti: Snif j'aurais eu du mal à le publier celui là ! sans oublier le fait que je l'ai ajouté à destins forcés au lieu de cette fic T_T quand on est pas douée ! bon bon je me reprends ! j'espère que vous allez bien ! j'espère que mon chapitre 5 va vous plaire ! merci pour les reviews ^^ et à bientôt !

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Chapitre 5 : Une soirée pleine de promesses (2)  

Kaori anxieuse se tourne vers son partenaire et ce dernier l’observe de manière étrange, peu confiante en elle, elle dit :  

- Je le savais çà me va pas, je vais me changer.  

Elle va dans son armoire et commence à regarder quels vêtements elle peut mettre quand deux bras viennent lui entourer la taille et une tête se poser sur son épaule. Rougissante Kaori dit :  

- Ryo ?  

- Tu n’as pas besoin de te changer tu es magnifique.  

- Tu me fais marcher, ce genre de tenue ne me vont pas, c’est très gentils à toi de me l’avoir acheter mais demain on ira la rendre j’ai pas encore déchiré l’étiquette.  

- Hors de question.  

Le nettoyeur repaire l’étiquette et délicatement l’arrache.  

- Mais Ryo…  

- Tu vas la garder et la mettre ce soir.  

- Non Ryo, je ressemble à rien.  

A contrecœur le nettoyeur se détache de la jeune femme.  

- Kaori… regardes un peu l’effet que tu as sur moi…  

Il l’oblige à se retourner, en espérant qu’elle ne réagira pas trop violemment à la vue de son entrejambe…  

Elle baisse alors son regard et tout à coup ses joues deviennent écarlates, pudiquement elle relève la tête et son regard est alors capté par celui du nettoyeur. Elle ne peut plus s’en défaire.  

- Tu es très belle ainsi. Comment veux-tu que je résiste longtemps alors que cette robe te sied à merveille son décolleté et la fente sur la jambe et le dos dénudé… c’est une vrai tentation. (nda : le genre de robe qui tiennent par la volonté divine mdr… c’est Ryo fallait s’y attendre !)  

« Il est sincère » Kaori devient encore plus écarlate (nda : et oui c’est possible).  

Ryo s’amuse à la voir ainsi gênée mais malheureusement son self-contrôle bat de l’aile et il dit avant de céder à l’envie de l’embrasser et de la porter sur le lit :  

- Je reviens je vais prendre rapidement une douche.  

Il hésite mais lui vole un baiser, tandis que Kaori est toujours cramoisie. Elle a du mal à réagir au fait que ce soit bien elle qui ait suscité une telle réaction chez son partenaire. Pendant ce temps Ryo prend une douche bien froide, il aurait pu cacher sa réaction de mâle mais il a voulu montré la force de ses pensées à la jeune femme.  

Il a été étonné de ne pas se prendre une massue sur la tête « elle n’a pas réagit, mais çà ne veut pas dire que je ne vais pas m’en prendre une à la sortie de la salle de bain ».  

Mais quand il sort bien refroidit par la douche, et tout habillé. Kaori l’attend torturant ses doigts, preuve d’une grande agitation intérieure.  

- Tu es prête ?  

Elle se retourne, elle ne s’est pas changé sous le conseil de son partenaire. Aucun son ne sort de sa bouche alors elle acquiesce doucement.  

« C’est moi qui l’ai cherché quand je lui ai demandé de m’inviter »  

« C’est une très bonne idée que tu as eu ma belle, rien ne me fera plus plaisir que d’avancer dans notre relation pendant cette superbe soirée »  

Il l’aide à mettre sa veste, puis enfile la sienne. Il hésite à prendre son arme, sans elle il se sent nu, sans défense, mais est-ce bien raisonnable de la prendre pour un rendez-vous ? Une main vient se poser sur son bras et Kaori lui offre un de ses sourires dont elle a le secret.  

- Prend-la.  

- Mais ce soir…  

- Tu seras mieux si tu l’as, je le sais, je te connais. Tu seras plus rassuré.  

- …  

- Et puis moi aussi je l’aime bien ton arme…  

Il la regarde stupéfait attendant la suite…  

- Tu es capable de me protéger grâce à elle.  

C’est avec un regard anxieux qu’elle lui dit ces quelques mots, de peur qu’il ne lui oppose le fait qu’elle est un boulet pour lui car elle ne sait pas se servir d’une arme. Contre toute attente, un petit sourire apparaît sur les lèvres du nettoyeur.  

- Tu as raison, grâce à elle je peux te protéger… « mon ange ».  

Il enlève sa veste, met rapidement son holster et range son arme dedans. Il remet sa veste.  

Le nettoyeur a fait un effort vestimentaire ce soir pour paraître élégant au côté de sa belle.  

- Bon cette fois-ci il est temps d’y aller ! je meurs de faim.  

Un corbeau hésite à entrer en scène mais il est retenu par un congénère qui hausse les ailes l’air de dire « Cherche pas, c’est un cas désespéré ».  

Le nettoyeur ouvre la porte d’entrée et en bon gentleman laisse passer sa partenaire devant.  

« Ryo tu sais si bien y faire, pourquoi tu ne le fais pas plus souvent ? » se demande-t-elle.  

Juste au moment de sortir ils entendent le téléphone sonner mais d’un commun accord, ils laissent le répondeur prendre le message…  

Quelques minutes plus tard, dans la mini ils se dirigent vers l’extérieur de la ville sous le regard effaré de sa partenaire qui se laisse faire. Elle n’ose pas lui demander ou ils vont de peur de la réponse. Quand ils arrivent prêt de la zone industrielle « Il va tout de même pas me faire le coup d’un hamburger chez MacDo… » mais la voiture la dépasse. La nuit est déjà presque tombée, au hasard des croisements par ses nuits d’été un peu fraîche, il est courant d’apercevoir quelques animaux même aux alentours de Tokyo, aussi Kaori observe avec attention le paysage des fois qu’elle en voit un. Cela lui permet d’oublier la proximité de son partenaire qui est décidément très séduisant quand il le veut, elle lui dit et il en résulte un moue boudeuse de la part de l’homme. Mais un sourire complice et amusé de sa partenaire l’amène à lui pardonner immédiatement « comment lui en vouloir plus de trente secondes quand elle fait un sourire pareil ? ».  

Une fois arrivés, Kaori sort tel un automate quand un portier vient lui ouvrir. Les yeux exorbités elle fixe la devanture de l’hôtel restaurant appelé « le palace » elle en avait déjà entendu parlé, mais jamais au grand jamais, elle ne s’était amené à penser qu’un jour elle y mettrait les pieds un jour et encore moins avec Ryo à son bras.  

Ryo la regarde amusé car il aime bien la surprendre. Ayant été bien rémunéré lors de leur dernière affaire et ayant comme perspective un nouveau travail pour demain, il peut bien se permettre de dépenser leur argent dans une soirée fantastique. Il sourit car rien que voir la tête de sa partenaire vaut le détour.  

Le portier ouvre la porte du restaurant et Ryo présente son bras à son ange pour qu’elle avance côte à côte avec lui.  

Doucement comme dans un rêve, ils entrent dans le restaurant. Kaori agit toujours comme un automate tirée par Ryo. Ce dernier demande un coin au calme loin de tout le monde, c’est avec politesse que leur serveur les conduits vers une table reculée dissimulée par une plante d’intérieur. Ryo garde sa veste tandis que Kaori enlève la sienne pour laisser apparaître l’exquis décolleté et les fines bretelles. Le nettoyeur a dut mal à se départir du regard de braise face à la déesse présente devant lui. Il remarque que sa partenaire rougit violemment, il murmure :  

- Désolé.  

Et se force à regarder la jeune femme dans les yeux. Le maître d’hôtel arrive et leur demande :  

- Voulez vous un apéritif ?  

- Avec plaisir. Kaori que veux-tu comme apéro ?  

Après une petite hésitation elle dit :  

- Cocktail de fruits sans alcool.  

- La même chose.  

Une fois l’homme parti, Kaori ne peut s’empêcher de demander :  

- Mais pourquoi tu pouvais prendre quelque chose d’alcoolisé !  

- Non pas maintenant, tout à l’heure on prendra une bouteille de champagne. Je tiens à garder l’esprit sain.  

- Ah…  

Au bout de quelques minutes, Kaori ne peut s’empêcher de demander :  

- Ryo, j’ai quelque chose dans les visage ?  

- Hein ? non pourquoi…  

- Je sais pas tout le monde à l’air de me regarder comme si j’étais une extraterrestre.  

Le nettoyeur faillit tomber à la renverse devant une telle naïveté.  

« Mon ange, tu ne te rends pas compte que tu as l’air d’une déesse dans cette robe noir extrêmement tentatrice » Son regard s’assombrit «c’est de ma faute, à cause de toutes les méchanceté que je te dis, je ne te mérite pas ! comment j’ai pu réussir à te faire douter de toi à ce point, je suis un monstre ».  

La jeune femme a remarqué que la lueur contenue dans les yeux du nettoyeur avait disparut au profit de son regard impénétrable « A quoi tu penses Ryo ? j’ai dit ou fait quelque chose qu’il ne fallait pas, dis-moi je t’en supplie »  

Remarquant le regard inquiet de la jeune femme, le nettoyeur lui sourit discrètement et lui dit :  

- La raison pour laquelle tous ses hommes et femmes te regardent, c’est parce que tu es tout simplement resplendissante. Les hommes m’envient et les femmes voudraient te tuer car tu détournes d’elles le regard de leurs hommes.  

Tout en disant çà il lui prend la main droite et l’amène à sa bouche ou il dépose un doux baiser dessus. Le regard de son partenaire se fait plus sombre, mais elle discerne une étincelle dedans : celle du désir. Les joues de la jeune femme se colorent un peu, Ryo repose sa main sur la table tout en gardant celle de la femme de sa vie dans la sienne.  

La jeune femme est totalement déstabilisée par le comportement de son partenaire, elle a l’impression de revivre la soirée de cendrillon. Pourtant c’est bien réel, elle le sait, elle s’est déjà mordue plusieurs fois la joue pour s’en assurée, et ce soir elle est elle-même.  

Mais elle aime cette douce proximité que le nettoyeur est en train d’instaurer entre eux malgré ses craintes et ses peurs profondément encrées dans son cœur elle lui sourit gentiment.  

Ce que Ryo ne lui a pas dit par contre c’est que lui est jaloux de leur regard sur sa femme, sa femme ? il se laisse aller à la rêverie mais ce n’est pas encore le moment pour çà. Cependant à ses yeux aucune autre femme ne pourra jamais rivaliser dans son cœur avec Kaori Makimura. Il sait qu’il doit lui dire ses sentiments car il n’a pas encore été capable de laisser échapper ces quelques mots si sacrés.  

Pendant tout le dîner, Ryo n’a cessé de dévorer du regard sa partenaire qui bien que rougissante finit par s’y habituer doucement très doucement. A contrecœur il dut détacher sa main de la sienne pour pouvoir manger. Cette douce intimité leur permet même d’ignorer les quelques regards lourds de significations de la part des autres clients.  

Plus tard, il l’invite sur la piste. Comme dans un rêve Kaori et son cavalier dansent un slow. Prévenance et douceur sont les maîtres mots de ce soir, Ryo souhaite que l’éveil des sens de Kaori se fasse tout en douceur et c’est ce qu’il est en train d’essayer de faire. Peu à peu, il la serre un peu plus fort contre lui et lui murmure sans vraiment s’en rendre compte :  

- Je t’aime…  

Kaori lève son regard vers cet homme qu’elle aime depuis si longtemps, ses joues sont rougies par les émotions qui bouleversent à cet instant précis son cœur mais le plus important et celui qu’elle retient à cet instant précis c’est « le bonheur infini que lui procurent ses quelques mots ». N’arrivant pas à trouver ses mots, elle lui adresse un doux sourire avec les larmes aux yeux.  

Lentement les lèvres du nettoyeur numéro un du Japon se posent sur les douces lèvres de la femme de sa vie. C’est un baiser doux qui devient peu à peu plus passionné quand inconsciemment la jeune femme entrouvre les lèvres permettant ainsi à Ryo d’approfondir ce baiser.  

Ils sont à présent immobilisés dans un coin de la salle, loin des regards indiscrets. Le nettoyeur laissant quelques peu ses mains s’attarder sur le dos dénudés de sa belle.  

* * * * *  

Quelques part dans Tokyo, une ambulance emmène à vive allure un individu à l’hôpital.  

Fin du chapitre 

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