Capitolo 9 :: Baby-sitting

Pubblicato: 21-11-05 - Ultimo aggiornamento: 21-11-05

Commenti: Voilà enfin un nouveau chapitre ^^ ! j'espère qu'il va vous plaire. Une fois n'est pas coutume voici un lien http://www.lendaydestiny.org/~fictions/auteurs/auteur_chibiusa.php , il s'agit de la page ou toutes mes fics publiées sur mon site, sont répertoriées. Vous pourrez remarquer qu'il y en a encore quelques unes qui ici ne sont pas publiées (à cause des quotats notamment) donc voilà, peut-être un jour viendront elles sur HFC mais ce n'est pas sure ^^. Enfin passons ^^ ! Je vous remercie pour vos reviews et j'espère que vous m'en laisserez plein pour ce chapitre ! La prochaine mise à jour aura lieu jeudi avec un chapitre de "Destins forcés" si tout va bien ^^. Bonne lecture à tous ! gros bisous à ma béta pour ce chapitre ! j'ai nommé Nanou ^^ !

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Chapitre 9 –Baby-Sitting.  

Kaori s’assoit sur son lit et regarde dans le vide, elle sait pas encore ce qu’elle va dire à Ryo, toujours vêtue de sa serviette de bain elle se laisse tomber sur le dos. Elle fixe le plafond, elle réajuste la serviette sur son corps mais elle n’a pas envie de bouger. Trop de choses, trop d’événements en moins de vingt-quatre heures et c’est un peu trop pour elle.  

Finalement, elle se décide à se préparer. Elle s’habille avec un pantalon en toile bordeaux et un chemisier sans manche transparent. Une fois n’est pas coutume elle prend sa trousse à maquillage offerte par Eriko et se redonne un peu de couleur. En effet, la pression et l’inquiétude ont rendu sa peau d’une pâleur extrême et les quelques heures de sommeil ne l’ont pas aidé. Elle met un peu de fond de teint pour cacher ses cernes. Une fois prête, elle essaie vainement de peigner ses cheveux mais finit par abandonner.  

Elle sort de sa chambre et va dans la cuisine pour préparer du café mais à sa grande surprise il est déjà prêt. Elle remplit deux tasses, puis s’assoit à la table de la cuisine. Ryo entre quelques secondes plus tard habillé de son éternel pantalon noir son t-shirt rouge et sa veste bleue. Ils boivent leur café avant de sortir. Finalement, la jeune femme trop inquiète ne veut pas remettre sur le tapis le fait qu’il l’ait changé et donc vu nue. Rien qu’en y pensant elle sent ses joues s’enflammer.  

Ryo emmène la jeune femme directement à l’hôpital où elle s’empresse d’aller voir le petit garçon.  

Pendant ce temps Ryo discute avec le médecin, ce dernier lui apprend qu’ils vont faire beaucoup d’examens sur le père du petit garçon. Ensuite le nettoyeur va voir la jeune femme et l’observe depuis le chambranle de la porte ; « qu’elle est jolie » se dit-il. Il est attendri et en même temps amer quand il pense qu’il empêche Kaori de vivre sa vie de femme et surtout d’avoir des enfants. Il était déjà certain qu’elle serait une superbe maman, mais là, il en a la certitude.  

Elle caresse le front du petit garçon endormi à travers les barreaux du lit pour enfant.  

« Toshio a de la chance » se dit le nettoyeur « il a un ange pour veiller sur lui »  

Un sourire apparaît sur le visage fermé de Ryo et il ajoute également pour lui-même : « Mais Kaori est ma femme, donc c’est mon ange à moi ».  

Il pousse délicatement la porte et vient se placer discrètement derrière la jeune femme, cette dernière est en train de lire une histoire à l’enfant qui la regarde avec des yeux pas complètements ouverts. Dès lors le nettoyeur remarque quelque chose, l’enfant est calme, beaucoup trop calme. D’une toute petite voix, il demande :  

- C’est qui le monsieur ?  

Kaori se retourne et sourit à Ryo, qui ne peut pas s’empêcher de lui voler un baiser. La jeune femme rougit instantanément alors que Toshio la regarde avec un air de dégoût et ne peut s’empêcher de dire :  

- Beurk.  

Ryo et Kaori regardent la grimace du petit garçon avec amusement et tendresse. Le nettoyeur ne peut s’empêcher de poser sa main sur sa tête et de la caresser d’un geste doux et protecteur.  

Kaori le regarde étonnée par une telle attitude. Il lui dit :  

- Tu verras, quand tu seras grand tu diras plus « beurk » mais « miam » comme ça.  

Le nettoyeur s’approche de Kaori et fait semblant de lui grignoter l’oreille en faisant des « miam, miam ». La jeune femme rigole en même temps qu’elle rougit. Gagné par l’hilarité, le petit garçon rigole à son tour. Il s’assoit dans son petit lit.  

Il pointe son doigt sur Ryo et lui dit :  

- T’es trop drôle !  

Kaori sort alors une toute petite massue de 500 grammes et l’abat sur la tête du nettoyeur pour qu’il la décolle. Car ni vu ni connu, il en a profité pour laisser ses mains baladeuses se promener sur sa poitrine.  

La sanction décide le nettoyeur à reprendre ses distances et il mime d’avoir été profondément blessé, les rires cristallins de Toshio emplirent encore une fois la chambre austère de l’hôpital.  

Au bout de quelques minutes, le petit garçon redevient un peu sombre et demande :  

- Mon papa est au ciel avec maman ?  

- Non, répond le nettoyeur. Il dort encore pour le moment, mais les médecins disent qu’il va bientôt être en pleine forme.  

- Je peux le voir ?  

- Tu peux le voir par la vitre de la chambre si tu veux. Ça te dit ?  

Le petit garçon acquiesce, Ryo s’approche et prend délicatement l’enfant dans ses bras.  

- Tu n’as pas mal ?  

- Non. J’ai juste un bobo à la main.  

Le petit garçon lui montre fier de lui sa main entourée d’un plâtre.  

- A l’école tout le monde va vouloir écrire dessus comme pour Risa.  

Les yeux brillants de Toshio firent sourire le nettoyeur et il tend la main vers Kaori pour l’inviter à lui prendre la main. Avec anxiété, elle la saisit.  

Quelques minutes après le petit garçon, les deux mains posées sur la fenêtre pendant que le nettoyeur le maintient fermement contre lui, regarde inquiet à travers la vitre son papa allongé, immobile et relié à un tas de machines.  

Un médecin s’approche d’eux et dit :  

- Tu dois être Toshio ?  

- Vi. Comment va mon papa ? Pouquoi y dort ?  

- On lui a fait une piqûre pour qu’il dorme.  

- Pouquoi ?  

Nullement déstabilisé par le petit garçon, le médecin lui explique avec des mots simples.  

- Ton papa a beaucoup de bobos et pour qu’il sente moins la douleur, on lui a donné une piqûre pour qu’il dorme et qu’il ne sente rien.  

- …  

- Monsieur Saeba, il faudrait ramener ce petit dans sa chambre. Une aide-soignante va venir lui faire sa toilette.  

- D’accord.  

- Monsieur Saeba, c’est toujours d’accord pour prendre le petit avec vous jusqu'à la sortie de l’hôpital de son père ?  

- Oui.  

- Tant mieux.  

Ils le ramènent dans sa chambre, puis Ryo embrasse Kaori et lui promet de revenir très vite et de faire attention.  

Quelques minutes plus tard, la jeune femme peut rentrer à nouveau dans la chambre de l’enfant. Elle s’approche de lui et dit :  

- Comment te sens-tu ?  

Mais le petit garçon ne répond pas, il se perd dans ses pensées, si petit du haut de ses quatre ans, il a peur de se retrouver tout seul. Quand sa maman était partie auprès des anges d’après son père, il avait eu peur d’être abandonné.  

- Qué s’qu’y vont y faire à mon papa ?  

- Des tas d’examens pour voir comment ils peuvent le soigner. Et en attendant qu’il sorte d’ici, tu vas venir chez nous.  

- C’est vrai ?  

- Oui, à partir d’aujourd’hui même.  

Plusieurs heures plus tard, alors que Kaori sort de la chambre du petit garçon elle va à la machine à expresso mais au moment ou elle va pour saisir son verre, une main d’homme le fait à sa place. Elle relève la tête et dit :  

- Ryo !  

- Ça s’est bien passé ?  

- Il avait peur, je crois, de se retrouver tout seul.  

- Ça se comprend.  

Il lui donne son café et en récupère un pour lui. Au bout de quelques minutes elle se rend compte que son homme l’examine avec attention, elle finit par lui demander :  

- Qu’est ce qu’il y a ?  

- Comment tu vas, toi ?  

- Ça va, lui dit-elle avec un sourire forcé.  

Attiré à la fois par la force et la détresse de la jeune femme, il la prend dans ses bras. Malgré le lieu public, elle se laisse aller contre lui.  

C’est le moment que choisit l’infirmière pour s’approcher avec un petit bonhomme endormi dans ses bras.  

- Excusez-moi, Mademoiselle Makimura ?  

Kaori se retourne vers l’infirmière, mais elle ne quitte pas les bras de son homme. Elle hoche la tête.  

- Le médecin m’a dit que tout était ok avec l’administration.  

Elle s’approche de Kaori, cette dernière se détache de Ryo à contrecœur et l’infirmière lui demande :  

- Vous le prenez ou c’est votre ami qui le porte ?  

L’infirmière adresse un regard emprunt de convoitise en direction de l’étalon, ce que ne loupe pas Kaori ; elle sent déjà une vague de colère et observe la réaction de son partenaire. Elle s’attend à le voir sauter sur l’infirmière avec une face libidineuse. Mais contre toute attente ce dernier adresse un sourire à sa partenaire et s’amuse de la voir jalouse à ce point et dit :  

- Je vais le prendre. Ma femme n’a pas l’habitude de ne pas dormir de la nuit et ce serait fâcheux qu’elle le fasse tomber.  

Il prend délicatement le petit fardeau, et s’écarte de l’infirmière. Kaori n’en revient pas qu’il l’ait appelé « ma femme » ; sa colère et sa jalousie se sont alors envolées au profit d’un doux sentiment de bonheur.  

Fin du chapitre  

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