Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: chibiusa

Beta-reader(s): Lexine, Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 17 capitoli

Pubblicato: 12-05-05

Ultimo aggiornamento: 30-09-06

 

Commenti: 107 reviews

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General

 

Riassunto: Reflexions, prises de consciences et révélations...

 

Disclaimer: Les personnages de "Au delà des apparences" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're asking for is quite less.

 

 

   Fanfiction :: Au delà des apparences...

 

Capitolo 14 :: Tokyo tremble un peu (1/2)

Pubblicato: 24-05-06 - Ultimo aggiornamento: 19-12-06

Commenti: salut tout le monde ^^ ! merci à ma béta pour sa correction ^___^ ! et merci aux reviewers ^^ ! Je pense que cette fic devrait se finir dans pas trop de chapitres (mais bon vous me connaissez hein ?) en tout cas bonne lecture et n'oubliez pas, qu'une petite review fait plaisir ^___^ a bientôt :)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17


 

Miki regardait la porte de la réserve avec attention, des fois que ses squatters d’amis sortiraient pour lui laisser la possibilité de récupérer les victuailles dont elle a besoin pour préparer des pâtisseries.  

Ce fut le moment que choisit Keiko et Thomas pour entrer dans le café désert, leur fille Jenny avait été admis à la crèche pour sa première journée.  

 

- Qu’est ce qui se passe Miki ? demanda Keiko.  

 

L’ex-mercenaire sursauta, elle ne les avait pas senti approcher. Ils étaient très doués elle devait bien l’admettre. En plus, la clochette avait été fracassée contre le mur en même temps que la vitre.  

 

- Rien de spécial, j’ai des squatters dans ma réserve, ce qui fait que je ne peux pas accéder aux denrées de cette dernière.  

- Et la porte ? demanda Thomas en levant un sourcil perplexe.  

- Venez vous asseoir, je peux au moins vous offrir le café…  

- Qui est à l’origine de ce massacre ?  

- Une fois n’est pas coutume c’est Kaori, en plus elle a fait fuir les quelques clients du café ! fit-elle dépité.  

- Qu’est ce qui lui est arrivé ?  

- Hum, je crois que Ryo a dû lui faire une remarque qu’elle a pas aimée, elle est arrivée ici avec une telle aura que même les gens normaux l’ont senti !  

- Elle devait être sacrément en colère, déclara Thomas. Et là pourquoi tu peux pas accéder à la réserve ?  

- Ryo est arrivé, j’ai bien cru que Kaori allait le tuer avant de fuir mais finalement Ryo avec sa délicatesse habituelle a réussi à emmener sa partenaire dans la réserve.  

- Et maintenant ?  

- Pour l’instant rien. Ni l’un ni l’autre n’est sorti ! et MA RESERVE EST RETENUE EN OTAGEEEEEEEEE !!!!!!! s’énerva tout à coup Miki.  

 

Des libellules passèrent derrière Keiko et Thomas. Ils virent tout à coup la tenancière reprendre son contrôle et déclarer :  

 

- Ca fait du bien. Mais je crois que j’ai fait fuir un client potentiel, déclara Miki affligée.  

 

Juste à ce moment là, tout se mit à trembler.  

 

- Un tremblement de terre, murmura Miki.  

 

Elle contourna son bar avec difficulté, visiblement la secousse emmena ses deux nouveaux amis jusqu’aux escaliers qui menaient à la salle de tir du sous-sol.  

Tandis que Keiko et Thomas descendaient doucement pour être sûrs de ne pas tomber, Miki entendait et voyait son café se fissurer de part et d’autre, et un grand clac lui fit tourner la tête vers la réserve où visiblement une étagère était tombée.  

 

- Kaori, Ryo murmura-t-elle avant de descendre à son tour pendant la pause de la secousse.  

 

Mais a peine avait-elle dévalée trois marches qu’une secousse plus puissante encore la fit tomber dans les escaliers et elle ne put s’empêcher de pousser un cri. Elle perdit connaissance, juste le temps d’apercevoir qu’on la tirait un peu plus loin.  

 

*****  

 

Au même moment à la crèche, les assistantes maternelles essayaient de faire suivre aux enfants les instructions officielles, il fallait qu’elles les rassemblent et les fassent asseoir sous les tables du réfectoire fixées au sol.  

Et ce fut non sans peine qu’elles réussirent cet exploit malgré les pleurs des enfants terrifiés et apeurés. Quand la première secousse fut passée, tous les enfants pleuraient et demandaient leurs parents alors que la petite nouvelle restait indifférente. La seule chose qui indiquait qu’elle n’était pas rassurée c’était qu’elle tenait son ourson. Elle avait habité en Californie, ce qui expliquait pourquoi elle avait habitude malgré son jeune âge des choses à faire. Elle prit par la main une petite fille de deux ans et la fit asseoir à côté d’elle ; elle lui confia même la protection de son ourson.  

La seule chose que purent penser les deux accompagnatrices c’est que cette enfant était vraiment différente des autres. La deuxième secousse fut plus brutale, des vitres volèrent en éclats mais heureusement que le bâtiment était neuf et correspondait aux normes de construction contre les séismes mises en place par la mairie de Tokyo.  

Malheureusement ce n’était pas le cas de tous les bâtiments, notamment un petit café de Shinjuku n’avait pas la chance d’avoir cette sécurité.  

 

*****  

 

Dans la réserve, Ryo était allongé sur Kaori pour la protéger des différents produits qui tombaient à cause de la secousse.  

Une fois la première vague passée il demanda à sa partenaire qui avait fermé les yeux comment elle allait ; doucement elle les ouvrit :  

 

- ça va. Et toi ?  

- ça peut aller. Attends je vais me relever.  

 

Doucement il se releva et enleva les sacs de farines, et autres condiments tombés sur lui puis il aida sa partenaire à faire de même.  

Ryo la vit froncer les sourcils.  

 

- Tu es sûre que ça va ?  

- J’ai un peu mal à la tête j’ai dû me cogner.  

 

Elle passa la main derrière la tête pour la frotter, mais quand elle ramena sa main devant ses yeux elle vit avec stupéfaction qu’elle avait du sang dessus ; les yeux de Ryo s’écarquillèrent et il demanda rapidement à la jeune femme de se retourner pour qu’il voit de quoi il retournait.  

Il lui souleva les cheveux et vit que cela ne semblait pas trop grave, mais il fallait absolument qu’il l’emmène chez un médecin…  

Il regarda derrière lui et constata que toutes les étagères étaient tombées encombrant sérieusement la porte pour sortir.  

 

Il se retourna pour essayer de déblayer le passage, mais à ce moment là, il y eut une réplique, il bascula sur le côté et se retourna pour protéger de ses bras sa partenaire. Cette dernière se laissa aller contre lui, et il s’accroupit par terre tout en offrant une protection de son dos à la jeune femme.  

A ce moment il y eut bruit sourd, de la poussière soulevée, des toussotements…  

 

******  

Umibozu était parti faire des courses pour le café quand la secousse eut lieu. Surpris, il se retrouva par terre, appuyé contre un mur avec ses courses toujours dans ses bras, comme s’il avait tangué. Sous l’impact de ses mains, un bout du mur de la bâtisse sur laquelle il s’était appuyé, se déplaça.  

Il eut à peine le temps de se relever en grommelant que le Japon était bien capricieux en cette fin de matinée, il vit un bout de toit chuter en direction d’une gosse qui pleurait, encore accroupie sur le sol. Il se dirigea vers elle et la tira juste avant que le bout de toit ne tombe sur elle.  

D’abord impressionnée par sa taille, elle se jeta ensuite dans ses bras pour le remercier de lui avoir sauvée la vie. A la deuxième secousse, elle hurla et tint fermement le géant. Ce dernier la protégea.  

 

******  

- Miki ? Miki ! vous m’entendez ?  

 

La jeune femme était toujours inconsciente, elle ressentait à peine la présence des deux personnes autour d’elle.  

Un linge humide finit par la tirer de ses songes et aussitôt, une douleur la saisit dans son bras, elle poussa un petit cri.  

 

- Restez tranquille Miki…  

 

Il faisait sombre dans le sous-sol, mais elle reconnut Thomas.  

 

- Thomas, Keïko, comment allez-vous ?  

 

L’homme rigola et lui dit :  

 

- Mais c’est vous qui êtes blessée, comment vous sentez-vous ?  

- La tête en étau et une douleur dans le bras, je crois que je l’ai cassé.  

- Si seulement nous pouvions y voir…  

- Il y a un groupe électrogène de secours dans la salle…  

 

Elle essaya de se relever et fit abstraction de ses douleurs, elle se retrouva assise, enleva son pull et demanda l’aide de Keiko pour le transformer en écharpe pour soutenir son bras gauche. Elle leur dit :  

 

- Je reviens. Je vais allumer le générateur de secours.  

- Il aurait dû se mettre en route après l’arrêt du général.  

- Oui mais visiblement le calme permettant son activation a dû être rompu…Restez-là.  

 

Les laissant plongés dans le noir, elle se dirigea avec prudence à travers le sous-sol. Heureusement pour eux, lors des travaux, Falcon et elle avaient mis en place une structure tellement forte, qu’ils ne craignaient pas grand-chose. Restaurer les étages supérieurs faisait partie des projets pour l’année suivante pour les mettre aux normes anti-sismiques. Finalement, ils devraient avoir des frais plus tôt que prévu. Elle soupira, ils n’avaient pas vraiment besoin de ça en ce moment…  

Elle arriva enfin à tâtons au placard dans lequel se trouvaient les boutons, et quand la lumière fut, Miki dut plisser les yeux pour s’y réhabituer.  

De leurs côtés, Keiko et Thomas durent faire la même étape, puis quand ils virent qu’ils étaient dans une salle de tir, des libellules passèrent derrière eux.  

L’ex-mercenaire, se présenta devant eux avec son bras en écharpe et juste un soutien-gorge sportif en haut, ils purent constater la perfection de son corps tenu en forme grâce aux séances d’entraînement.  

Un peu gêné, Thomas détourna le regard, ce qui fit un sourire à la tenancière. Elle lui dit :  

 

- Ne soyez pas embêté Thomas, partez du principe qu’il s’agit d’un haut de maillot de bain.  

- Cela n’a pas l’air de vous déranger… remarqua-t-il.  

- C’est ça, ou alors je crie de douleur pour mon bras…  

- Impressionnantes ces installations, déclara Keiko pour changer de sujet.  

- Merci… dire qu’on devait mettre notre café aux normes dans un an. Vous n’avez pas été blessé ?  

- Non non, rassurez-vous…  

- Ce qui m’inquiète c’est Ryo et Kaori qui sont dans la réserve… j’espère que le plafond n’est pas tombé sur eux !  

- Et maintenant que faisons nous ? demanda Keiko.  

- Déjà ? déclara Thomas.  

 

Il enleva sa chemise et la tendit à Miki.  

 

- Vous serez plus à l’aise dedans.  

 

La jeune femme cligna des yeux, elle qui croyait que les Américains étaient très « ouverts » se retrouvait avec quelqu’un de presque aussi timide que son nounours !  

 

- Merci…  

 

Elle attacha les deux pans de la chemise ensemble pour pas qu’elle soit trop large. Cela donnait le même effet qu’un débardeur.  

 

- Quand je vois Mick, je me dis que les Américains sont tous comme lui, mais heureusement je me trompe !  

- Vous avez des marques sur le corps, qu’est ce que c’est ? Demanda Thomas pragmatique.  

- Je suis une ancienne mercenaire, c’est Falcon qui m’a recueilli quand j’avais huit ans… Il m’a tout appris pour que je me débrouille. Allons voir si nous pouvons sortir d’ici.  

 

Arrivés devant la cage d’escalier, leurs épaules s’affaissèrent. En effet, l’escalier était enseveli sous des gravats venant de l’étage et la porte du haut avait cédé, laissant libre cours à un nuage de fumée.  

 

- On sortira pas par là…  

- Il y a une autre sortie ? demanda Keïko.  

- Il y en a une mais j’ignore où…  

- Y’a un moyen de faire appel à l’extérieur ?  

- Si vous pensez aux flics, c’est impossible, cette installation n’est pas officielle vous vous en doutez. Mais Falcon va bientôt venir.  

- Et s’il est mort ? Après tout il s’agit d’un tremblement de terre, s’alarma Keïko.  

 

Miki la dévisagea, c’était la crainte et la peur qu’elle décelait dans sa voix. L’épouse de Thomas regardait partout comme à l’affût d’une solution. Ce dernier la prit dans ses bras pour la rassurer. Il expliqua :  

 

- Les milieux fermés sous terre, elle aime pas trop.  

- Claustrophobe ?  

- Pas exactement, disons que la perspective d’être coincée m’inquiète. Je supporte très bien les ascenseurs mais les souterrains ou je serais coincée, non.  

- Je vois… est ce que tirer sur des cibles vous décontracterait ?  

- Oui pourquoi pas…  

 

* * * *  

 

Ryo se trouvait sur Kaori, mais il avait eut le temps de passer son bras sous sa tête et de se maintenir à une vingtaine de centimètres. Une fois toute la poussière de l’effondrement dissipé, il constata que sa partenaire était inconsciente. Il vérifia qu’elle était encore en vie et fut rassuré. Cependant elle avait du mal à respirer…  

 

- Kaori ça va ?  

 

Elle expirait difficilement, il comprit tout de suite que c’était à cause de toute la poussière qui s’était dégagée.  

 

- Kaori, réveille-toi…  

- Ryo ?  

- Oui, ça va ?  

- J’ai du mal à respirer…  

- Je sais, moi aussi…  

 

Il se releva et l’aida à s’asseoir, il s’assit à côté d’elle et passa un bras protecteur autour de sa taille.  

 

 


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